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00:00On appelle non surtaxés et on va commencer avec Mathieu Kassovitch.
00:04On va parler de la France, des Français, ce qu'on peut tous permettre quand on est artiste,
00:08porte-parole de la bien-pensance, du vivre ensemble et qu'on veut attaquer nos racines.
00:13Alors Mathieu Kassovitch, il va falloir le décoder parce que le lundi, il explique qu'il n'y a pas de Français de souche.
00:20Le dimanche, il nous explique que si en fait il y a des Français de souche, mais que c'est des fins de race.
00:25Et puis ensuite, il va sur les réseaux sociaux pour faire une vidéo qui dure 5 minutes.
00:30Où il présente ses excuses tout en expliquant que ses propos ont été tronqués.
00:33Alors que dans cette vidéo de 5 minutes, il manque 5 mots.
00:36Je présente mes excuses.
00:38Ce n'est pas très compliqué.
00:40Je peux prendre le rôle de son défenseur ?
00:42On peut l'écouter d'abord ?
00:43Oui.
00:44On l'écoute.
00:45Français, Françaises, bonsoir.
00:48Laissez-moi m'introduire dans vos vies pendant 2 minutes pour lever un sujet qui apparemment fait polémique
00:54suite à une interview plutôt joyeuse que j'ai donnée sur LCI,
00:59mais qui a été évidemment tronquée et qui se retrouve sur les réseaux sociaux
01:02et qui devient évidemment insultante pour plein de gens.
01:06Et je m'en excuse.
01:08Il n'était absolument pas question d'insulter les gens.
01:11Je suis moi-même un Français de souche.
01:13Ma mère est française de Reims.
01:15Elle s'appelle Chantal Remy.
01:16Mon père s'appelait Maxo, ma grand-mère Henriette, mes tantes Zozo, Dominique, Sylvette.
01:26Enfin voilà, on ne peut pas faire plus français, prolétaire.
01:29Mes grands-parents étaient ségétistes puisqu'ils étaient ouvriers.
01:33On était dans une France de l'après-guerre qui était plutôt ouverte au monde.
01:37Et c'est dans cette France-là que j'ai vécu.
01:41J'ai passé mes vacances au bord de la National 7, dans une estafette Renault,
01:46dans les parkings et les campings de France.
01:49Donc j'apprécie cette France énormément.
01:51Et je suis l'enfant de Jouvet, de Lino Ventura, de Jean Gabin.
01:58Nous sommes de cette lignée-là et je la reconnais, je la respecte.
02:01Et c'est ce qui fait de moi un Français.
02:03Je précise aux auditeurs d'Europe 1 qui n'ont pas écouté ce qu'il avait pu dire dimanche dernier sur LCI.
02:08Je pense qu'il n'y a plus de Français de souche, a dit donc Mathieu Kassovitz.
02:12Enfin si, il poursuit.
02:14Ça s'appelle les fins de race.
02:16Ils vont se mélanger avec les autres et tant mieux pour nous, tous.
02:18Et bienvenue les gars, il n'y a aucune raison d'être énervé.
02:21Donc on n'y comprend rien.
02:23Simplement, aujourd'hui, est-ce que vous considérez que ces excuses,
02:27et on en écoutera plusieurs de ses déclarations,
02:30sont des excuses convaincantes quand il explique au bout de dix secondes
02:33que ses propos ont été tronqués ?
02:35Olivier D'Artigle.
02:36Moi j'ai beaucoup de respect et une immense tendresse pour lui
02:39parce que ce qu'il a pu faire m'a beaucoup touché et même bouleversé.
02:43Et je pense qu'un artiste comme lui
02:45ressent des moments de notre société au centuple.
02:48il ne fonctionne pas comme nous.
02:50Il y a des choses qui sont en train de se passer, qui le touchent.
02:53Est-ce qu'il peut y avoir de la maladresse dans ce qu'il a dit ?
02:56Très certainement.
02:57Est-ce qu'à l'époque, des réseaux sociaux
02:59et des chaînes d'info continues
03:01qui cherchent le buzz à outrance,
03:04ce type d'expression
03:05est adapté à la période ?
03:08Certainement pas,
03:09mais ça ne fait pas de lui
03:10quelqu'un qui devient
03:13frappé d'indignité nationale.
03:15Il a exprimé les choses comme il les a ressenties.
03:17Ça peut faire réagir.
03:19Mais ce que je lis,
03:20le concernant sur les réseaux sociaux,
03:22si les gens qui réagissent à lui
03:24pouvaient avoir un centième de son humanité,
03:27ils seraient déjà en très bonne situation.
03:30Olivier D'Artigol,
03:30vous parlez des réseaux sociaux.
03:32On sait qu'il y a le pire comme le meilleur
03:33sur les réseaux sociaux.
03:34La recherche du buzz
03:37sur les chaînes d'information,
03:38pardonnez-moi,
03:39c'est lui qui, dimanche midi,
03:40est sur LCI.
03:40Oui, c'est maladroit ce qu'il fait.
03:42Alors, vous parlez de maladresse,
03:43je trouve qu'il y a une indulgence
03:46après les propos de Mathieu Kassovitch.
03:48Imaginez, un seul instant,
03:50Gauthier Lebrecht,
03:51qu'on enlève Français de souche
03:53et qu'on mette autre chose,
03:55la polémique aurait duré des jours
03:57et toutes les chaînes seraient empareilles.
03:58Vous avez écouté ce qu'elle dit
03:59sur ses racines familiales et prolétaires ?
04:01Évidemment.
04:02Il est une partie de l'histoire de France.
04:04Mais je ne dis pas le contraire.
04:05Personne ne dit le contraire.
04:06Mais quel intérêt d'aller insulter
04:08les souches espagnoles de souche ?
04:10Non, mais il a aussi rajouté le contraire.
04:11Il n'insulte pas quand on dit
04:13que ce sont des fins de race.
04:14Non, je suis d'accord avec Olivier.
04:16Évidemment que c'est maladroit.
04:18Évidemment que c'est maladroit.
04:20Non, mais n'exagérons rien.
04:21T'as raison, t'enlève Français de souche,
04:22tu mets autre chose,
04:23tu dis fin de race.
04:24Mais tu te rends compte,
04:24t'as des plaintes,
04:26t'as des condamnations
04:27et elles existent-tits.
04:28Il y a juste-tits,
04:32pas tout ça en même temps.
04:33Évidemment que c'est maladroit,
04:35évidemment que c'est confus,
04:36mais je suis absolument d'accord
04:37à 200% avec ce que vient dire Olivier,
04:39avec beaucoup de tendresse
04:40et beaucoup de douceur
04:42malgré le limoncello dans ses veines.
04:44Avec modération, bien sûr.
04:45Toujours, évidemment.
04:47Et oui, en fait,
04:48c'est l'œuvre de Mathieu Kassovitz
04:51qui parle quand il parle.
04:53C'est-à-dire qu'en fait,
04:54il nous refait la haine.
04:54Heureusement, son œuvre est meilleure
04:55que ce qu'il dit.
04:56Vu la pluie que c'est,
04:57heureusement, son œuvre est meilleure
04:58que ce qu'il dit.
04:59Mais c'est confus
04:59parce que celui qui a fait la haine,
05:01aujourd'hui,
05:02il ne comprend plus la France
05:04qui l'entoure
05:05et la polarisation
05:06et la communautarisation
05:08et la haine
05:08qu'il y a entre les clans
05:09les uns contre les autres.
05:11Mais Géraldine,
05:11il peut le dire comme ça.
05:13Il a dit de certaines façons.
05:14Les Français de souche,
05:17c'est des fins de race
05:17alors que le lundi d'avant,
05:19il expliquait qu'il n'y avait pas de France.
05:20Mais ça n'existe pas.
05:20Mais ça n'existe pas.
05:22Pourquoi vous dites que ça n'existe pas ?
05:22Parce que ça n'existe plus.
05:23Parce que tout sur ce plateau,
05:26il n'y a pas un Français de souche.
05:27Et c'est comme ça.
05:28La France est le pays le plus
05:29avec plus de métissage,
05:31le plus de brassage,
05:32le plus de mélange.
05:32Du feu à sa géographie.
05:34Voilà.
05:34Et c'est ce qui fait
05:35notre richesse aussi
05:36et notre force.
05:37C'est par exemple l'embrassé
05:38que l'a dit aussi.
05:40On l'écoutera, Valérie Benet.
05:41Il a dit également
05:41nous avons de la chance
05:43de vivre en France
05:43entre Français
05:44quels qu'ils soient
05:45et de nous alimenter
05:46les uns les autres.
05:47Il y a aussi ça dans sa phrase.
05:48Donc effectivement,
05:50il y a des maladresses.
05:51Effectivement,
05:52il y a une sorte de
05:53gloubi-boulga.
05:54Et je pense que,
05:56oui,
05:56il est à un ordre
05:58en droit
05:58qui le dépasse en fait.
06:00Je pense qu'il est encore...
06:02C'est à ce moment-là
06:03qu'il se taisent
06:03parce que si c'est pour dire
06:04n'importe quoi
06:05et insulter des gens...
06:07Mais c'est qui ?
06:09Insulter qui ?
06:10Il se taisent.
06:12C'est qui les gens en fait ?
06:13Il y a des fois
06:14des gens sur des ondes
06:15que j'écoute
06:18et même avec lesquels
06:20je peux partager des plateaux.
06:22Jamais j'aurais pu dire
06:22qu'il se taisent.
06:24Il a le droit de parler.
06:25Comme tout en chacun.
06:26Donc on ne peut pas dire
06:27qu'il se taisent.
06:27Je veux dire
06:28que sur ce sujet
06:29quand il explique
06:30fin de race
06:31pour les Français de souche
06:32il ferait mieux
06:33de trouver
06:34d'autres expressions.
06:36C'est sûr que l'expression
06:36n'est pas heureuse.
06:37Ça peut être insultant
06:38voire pénalement répréhensible.
06:41Voire pénalement répréhensible.
06:43Il a toujours été
06:44pour les livres ensemble.
06:45C'était sa religion
06:46le vivre ensemble.
06:4701-80-20-39-21
06:50appelle non surtaxé
06:51sur Europe 1
06:52si vous souhaitez réagir.
06:53On est avec Cédric.
06:54Bonjour Cédric.
06:54Oui, bonjour.
06:56Bonjour à toute l'équipe.
06:57Bonjour.
06:59Cédric,
07:00l'échange est intéressant
07:02parce que vous voyez
07:03cette déclaration
07:05de Mathieu Kassovitch,
07:06ces déclarations
07:07parce qu'il y en a eu plusieurs.
07:08Vous, vous en avez pensé quoi ?
07:09D'abord,
07:10des excuses,
07:11vous en avez pensé quoi ?
07:12Les excuses,
07:13en fait,
07:14déjà,
07:15je pense qu'il n'avait
07:15pas à faire d'excuses.
07:17Aujourd'hui,
07:18on s'excuse pour tout
07:19dès qu'on dit quelque chose.
07:20On est obligé de s'excuser.
07:23J'ai l'impression
07:23que si on froisse la...
07:26On ne sait même pas
07:28qui on froisse
07:28parce que finalement,
07:29à qui ça s'adresse à la fin ?
07:30Ça s'adresse même
07:31à personne en particulier.
07:33On fait des excuses
07:34si on s'adresse précisément...
07:37Là, je veux dire,
07:38il n'a pas insulté
07:39le peuple français,
07:40par exemple.
07:41Bon, c'est sûr que
07:42l'expression aurait pu être autre.
07:44mais j'ai l'impression
07:47qu'on cherche
07:49au travers des réseaux sociaux
07:51à faire plier,
07:53en tout cas,
07:53des avis.
07:54Il a un avis.
07:55Je veux dire,
07:55c'est quelqu'un
07:55qui a des convictions
07:58et qui sait ce qu'il dit.
08:00Je veux dire,
08:01il n'était pas...
08:03Il n'a pas été...
08:04Pardonnez-moi, Cédric,
08:05il est revenu trois fois
08:06sur ses propos.
08:07Il est venu...
08:08Pardonnez-moi.
08:09Donc, je ne suis pas sûr
08:09qu'il soit en phase
08:10avec ce qu'il dit
08:11puisque au festival de Calais,
08:14il nous explique
08:15que les Français de souche,
08:16ça n'existe pas.
08:17Le dimanche sur LCI,
08:19il nous explique
08:19que si ça existe,
08:20ce sont des fins de race
08:21pour ensuite,
08:22sur les réseaux sociaux,
08:23faire une vidéo
08:24de cinq minutes
08:24pour dire que les propos
08:26ont été tronqués
08:27et que finalement,
08:28oui, ça existe
08:28et qu'il apprécie
08:29cette France énormément.
08:31Et il définit pour lui
08:32ce que c'est
08:32le Français de souche.
08:33Donc, pardonnez-moi,
08:35encore une fois,
08:37la liberté d'expression,
08:38elle est totale,
08:40bien sûr.
08:41Et c'est notre slogan,
08:42la liberté d'expression
08:43n'a pas de prix.
08:44Mais la limite,
08:45c'est l'incitation à la haine.
08:47C'est loin de là.
08:47Comment ?
08:48Ah, c'était pas pénalement
08:49à la haine.
08:50Je vais vous dire,
08:53je ne suis pas spécialiste en droit,
08:54je sais qu'il y a eu un signalement,
08:57on verra si la justice
08:58va se saisir.
08:58Sur quel propos ?
08:59Sur fin de race.
09:00Sur lequel ?
09:01Et ça, c'est une incitation à la haine ?
09:03Mais je sais que ça a été,
09:04le procureur a été saisi.
09:06Par qui ?
09:07Par l'inverse,
09:08si mes souvenirs sont bons.
09:09Moi, j'étais plus touché,
09:10par exemple,
09:11quand Mme Descufon a dit
09:13les personnes qui,
09:16finalement,
09:16ont des enfants métisses
09:17trahissent leurs ancêtres.
09:19Je trouve ça un petit peu
09:21plus choquant, quand même.
09:22C'est carrément ignoble.
09:23Mais attendez,
09:24encore une fois,
09:25vous pouvez être choqué par les deux.
09:27Ou l'affaire des prénoms
09:28avec Éric Zemmour,
09:28c'est ignoble.
09:29Ah, ben allez,
09:30voilà,
09:30Éric Zemmour,
09:31c'est intéressant.
09:31C'est ignoble.
09:32Donc, vous considérez
09:33que c'est choquant,
09:34mais vous n'êtes pas choqué.
09:35Mais non,
09:35mais je me souviens d'ailleurs
09:37de l'affaire des prénoms
09:38et effectivement,
09:39il y en avait
09:39qui étaient beaucoup plus prolixes
09:40pour condamner ce qu'avait dit
09:42Éric Zemmour.
09:44Je viens de le dire
09:45que c'était pas normal.
09:47Je viens de le dire.
09:49Juste, moi,
09:49j'ai pas l'indignation
09:50à géométrie variable.
09:51Je dis pas vous,
09:52évidemment, Olivier D'Artigol.
09:53Gauthier Lebret,
09:53vous en pensez quoi ?
09:54Je regarde tout ça
09:56avec beaucoup d'amusement,
09:57je dois dire.
09:57Vraiment d'amusement.
10:01Je suis d'accord
10:02quand vous avez fait
10:02cette réflexion
10:03en disant que vous remplacez
10:04français de souche
10:05par n'importe quelle autre nationalité.
10:08Vous avez,
10:10que vous qualifiez donc
10:11de fin de race,
10:11vous avez une semaine
10:12de polémique
10:13pour dire que Mathieu Kassovitz
10:14est un raciste,
10:17que c'est honteux
10:17ce qu'il a pu dire,
10:18qu'il ne faut plus jamais
10:19qu'il tourne un film,
10:20qu'il ne reçoive plus jamais
10:20un financement public
10:21et en faire une persona non grata
10:23à vie.
10:24Donc moi non plus,
10:25je n'ai pas de sélection
10:26à géométrie variable.
10:27Je suis autant choqué
10:27par Thaïs Descuffons
10:28que par Mathieu Kassovitz.
10:30La publicité,
10:31on revient dans un instant.
10:32Merci beaucoup, Cédric.
10:33Si vous souhaitez réagir,
10:340,1, 80, 20,
10:3539, 21.
10:38Ne vous inquiétez pas la suite
10:39et sera tout aussi bonne
10:40cher Olivier D'Artigol.
10:4316h30 sur Europe,
10:44on est en direct
10:45pour On Marche sur la Tête.
10:46On est toujours avec
10:47Valérie Benahim,
10:48avec Gauthier Le Bret,
10:49avec Olivier D'Artigol
10:51et Géraldine Maillet.
10:52Vous êtes très nombreux
10:53au standard Europe,
10:5401, 80, 20, 39, 21.
10:57Et vous souhaitez réagir
10:58sur cette question
10:59et cette polémique
11:00autour de Mathieu Kassovitz
11:02qui le lundi nous explique
11:04qu'il n'y a plus
11:04de Français de souche,
11:05qui le dimanche
11:06nous explique que si,
11:08en fait il y en a.
11:09Et ça s'appelle
11:09des fins de race
11:10pour enfin,
11:11sur les réseaux sociaux,
11:12présenter des excuses
11:14à demi-mot
11:14puisqu'il nous explique
11:15que ces propos
11:16ont été tronqués.
11:17Alors pour éviter
11:18de tronquer ces propos,
11:19moi je vous propose
11:19de le réécouter.
11:20Et je précise une chose,
11:22c'est que ça s'est passé
11:23le dimanche midi
11:24et que j'étais à l'antenne
11:26sur CNews le dimanche
11:27toute la journée
11:28et qu'on était les seuls
11:29à traiter ce sujet.
11:31Les seuls.
11:31Donc je veux bien
11:32qu'aujourd'hui
11:34on mette des œillères
11:34à chaque fois,
11:36mais ça quand même,
11:37c'est une voix qui porte
11:38Mathieu Kassovitz.
11:39Et ces propos
11:40ont pu choquer.
11:42Écoutons M. Kassovitz.
11:43Quoi qu'il se passe
11:44que vous ayez
11:45des Français de souche
11:46depuis plusieurs générations
11:47aujourd'hui,
11:48je suis désolé messieurs-dames,
11:49vos enfants vont faire
11:50des enfants
11:51avec des Noirs,
11:52des Arabes,
11:53des Chinois,
11:54des Portugais,
11:55de tout,
11:56dans le monde entier
11:56parce qu'on circule
11:57et le monde est fait pour ça.
11:59Le monde a des frontières
12:00que les hommes ont mis
12:01qui fait que de l'autre côté
12:03à 10 mètres près,
12:04on ne devrait pas se mélanger
12:04avec ces gens-là.
12:06Mais le monde n'est pas fait comme ça.
12:07Donc je pense qu'il n'y a plus
12:08de Français de souche.
12:09Enfin si,
12:10il y a des Français de souche,
12:11ça s'appelle des fins de race.
12:12Et ils vont se mélanger
12:13avec les autres
12:14et tant mieux pour nous tous.
12:15Et bienvenue les gars,
12:17il n'y a aucune raison
12:18d'être énervé.
12:18Alors on est en direct
12:21avec Émilie.
12:22Chère Émilie,
12:22bonjour.
12:24Très plaisir de vous avoir.
12:25Le plaisir est partagé,
12:27chère Émilie.
12:28Oui,
12:28chacun,
12:30vous êtes,
12:31comme je dis souvent,
12:31ma seconde famille.
12:33Ah bah écoutez,
12:34c'est le plus beau compliment
12:35que vous puissiez nous faire,
12:36chère Émilie.
12:37Oui,
12:37surtout que la première fois
12:38que j'ai commencé à parler
12:39à Europe 1,
12:40j'avais 15 ans,
12:41c'était en 77.
12:42Ah bah écoutez,
12:44nous,
12:44Olivier D'Artigol
12:45avait 15 ans aussi.
12:46Et mes parents
12:50écoutaient Europe 1
12:51et Europe 1
12:51a toujours été,
12:52voilà.
12:53Alors,
12:54là j'ai entendu
12:55le thème
12:55de cet après-midi.
12:57Oui,
12:58les propos
12:59de ce cinéaste
13:01m'ont choquée.
13:02Voilà.
13:03C'est une provocation.
13:16Sous-titrage Société Radio-Canada
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