🇫🇮 On vous présente Petteri Orpo, le premier ministre finlandais de centre droite qui n'hésite pas à s'allier avec l'extrême droite pour gouverner 🙃
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00:00Péteri Orpo, le premier ministre finlandais qui gouverne avec l'extrême droite.
00:04Depuis juin 2023, le gouvernement finlandais, dirigé par le conservateur Péteri Orpo,
00:09compte plusieurs personnalités d'extrême droite à des postes clés.
00:12Et les polémiques s'enchaînent.
00:13Une vice-première ministre épinglée pour des commentaires racistes,
00:16un président du Parlement condamné pour avoir qualifié l'islam de religion de pédophile,
00:20un ministre qui a tenu des propos nazis, on vous raconte.
00:23En avril 2023, Orpo, président du parti de droite Coalition Nationale,
00:27remporte les élections législatives.
00:28Mais pour être nommé premier ministre, il doit former une coalition.
00:31Il s'allie donc avec le parti des finlandais,
00:33mouvement d'extrême droite arrivé deuxième aux élections.
00:36A commencer par Rika Pura, vice-première ministre et ministre des Finances.
00:39Cette dernière avait été épinglée par les médias pour des commentaires racistes sur Internet,
00:44mais elle refuse pour autant de s'excuser.
00:45Wilhelm Junila, éphémère ministre de l'économie, a lui dû démissionner après 11 jours à son poste.
00:51En juin 2023, les médias ont ressorti une conférence qu'il donnait en 2019,
00:55en présence de plusieurs néo-nazis où il avait fait référence à Hitler.
00:58Ce même Wilhelm Junila avait considéré l'avortement en Afrique
01:02comme une bonne méthode de lutte contre le changement climatique.
01:04Une autre arrivée a fait beaucoup de bruit, celle de Yussi Ala Aho,
01:08élu à la tête du parlement finlandais avec les voix du parti d'Orpo.
01:11Ala Aho avait été condamné en 2012 pour incitation à la haine raciale
01:15et atteinte à la liberté religieuse, pour avoir qualifié l'islam de religion de pédophile.
01:20En 2006, il avait écrit qu'il serait heureux si une bande d'immigrés violait une députée de gauche.
01:25En 2017, Orpo considérait pourtant Yussi Ala Aho comme une menace pour les droits de l'homme et l'état de droit.