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  • 26/05/2025

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Transcription
00:00Il y a évidemment la question que nous sommes posées tous ce matin.
00:02Faut-il en parler et ne pas en parler ?
00:04Parler de cette séquence du président de la République et de son épouse
00:08à la sortie de leur avion à Hanoi,
00:11avec ce geste que l'on voit sans doute effectué par Brigitte Macron.
00:15Chamaïry, c'est ce que dit sans doute le président de la République.
00:20En tout cas, il a dû se justifier,
00:23alors qu'à priori, c'était peut-être quelque chose que personne n'aurait dû voir.
00:26Il se trouve qu'il y avait une caméra à ce moment-là,
00:28celle d'AP, une agence américaine internationale.
00:31Ça veut dire que les télévisions du monde entier diffusent cette image-là.
00:35Le président de la République qui est en visite à Hanoi,
00:37et je rappelle que cette visite est extrêmement importante,
00:39Gauthier Lebrecht, tourné en Asie du Sud-Est,
00:42six jours, trois pays,
00:43toute la stratégie de l'Indo-Pacifique de la France est en jeu.
00:46Et on se focalise sur cette petite séquence.
00:49Alors, on va écouter peut-être ce que vous avez à dire
00:51et on écoute Emmanuel Macron ensuite.
00:53La séquence, bon, effectivement, il y avait une caméra.
00:55Cette image a été prise alors qu'ils sont dans l'avion officiel et sur le tarmac au Vietnam.
01:00On l'explique à nos auditeurs ?
01:01Oui, on voit les deux mains de Brigitte Macron sur le visage du président Emmanuel Macron
01:06faisant un geste pour le repousser.
01:10Le problème, ce n'est pas tant l'image, le problème, c'est la communication.
01:13Le problème, c'est celui qui a dit aux journalistes français,
01:17cette image n'existe pas, c'est l'intelligence artificielle et c'est le coup des Russes.
01:20Ça, c'est un communicant de l'Elysée ?
01:21Ça, c'est un communicant de l'Elysée avant que l'Elysée ne rétropédale en disant
01:24cette image existe et c'est un moment de chahutage entre le président et son épouse.
01:29Et ensuite, c'est devenu dans la bouche du président de la République,
01:31c'était des chamailleries entre moi et Brigitte Macron.
01:35Bon, le problème, c'est la communication.
01:37Pourquoi avoir menti ?
01:38Pourquoi avoir dit à tout le monde, c'est de l'intelligence artificielle ?
01:40C'est le coup des Russes ?
01:42Pourquoi avoir dit tout cela ?
01:43C'est là le vrai problème.
01:44Et alors après, Emmanuel Macron dit tout cela est alimenté pour faire des fake news
01:48comme le coup du mouchoir dans le train qui nous emmenait à Kiev.
01:51On nous a dit que c'était de la drogue.
01:53Voilà, l'image, il ne faut pas se réinterpréter, c'est leur vie privée, ça les regarde.
01:58Mais le problème, c'est la com'.
01:59On ne ment pas à tout le monde en disant que c'est une intelligence artificielle,
02:04c'est le coup des Russes, c'est ça qui est grossier.
02:06Mais c'est pour ça que le président a dû se justifier,
02:08parce qu'il crée aussi le fait politique en en parlant.
02:10Alors, on va écouter ce qu'il a dit à son arrivée à Hanoï
02:13et sur ce qui s'est passé lors de cette séquence.
02:16On fait dire à une vidéo beaucoup de bêtises.
02:20Sur ces trois vidéos, j'ai ramassé un klevenec, serré la main à quelqu'un
02:23et juste plaisanté avec mon épouse comme on le fait assez souvent.
02:27Ni plus.
02:28Mais moi, je ne vous démons rien du tout.
02:34Je ne vous démons rien du tout.
02:35Je vous dis juste que, un, voilà, tout ça est un peu dans le monde où on vit.
02:39Je pense qu'on n'a pas tellement de temps à perdre.
02:43Et je vois beaucoup de maboules passer leur journée à expliquer sur toutes ces vidéos des interprétations.
02:48Je vous dis, moi, ça fait trois semaines.
02:50Si vous faites l'agenda international du président de la République française,
02:53de Kiev à Tirana jusqu'à Hanoï, il y a des gens qui ont regardé des vidéos
02:59et qui pensent que j'ai partagé un sac de cocaïne,
03:02que j'ai fait un mano a mano avec un président turc
03:07et que là, maintenant, je suis en train d'avoir une scène de ménage avec ma femme.
03:10Rien de tout ça n'est vrai.
03:12Pourtant, ces trois vidéos sont vraies.
03:13Donc, il faut que tout le monde se calme et surtout s'intéresse au fond de l'actualité.
03:17Mais je le dis avec détachement, parce que à la fin, ce n'est pas grave.
03:22Mais ce qui m'importe, c'est qu'on ait aussi un rapport à l'information et à la vérité pour nos compatriotes.
03:28Alors, il n'a pas tort, le président Louis Dragnel.
03:30Parce qu'il y a les images, elles sont là,
03:32puis l'interprétation que certains peuvent en faire, notamment sur les réseaux sociaux.
03:35Ça pullule de fausses informations.
03:38Moi, je fais partie de ceux qui disent que, voilà, ça ne nous regarde pas
03:40et que je me suis vraiment posé la question de l'opportunité.
03:44Mais la déclaration du président, c'est qu'on en parle.
03:46Mais ensuite, il parle beaucoup trop.
03:48Effectivement, là où je rejoins Gauthier, c'est sur le fait que l'Elysée
03:50n'aurait jamais dû raconter n'importe quoi, parce que ça alimente évidemment le feuilleton.
03:53Mais là où je suis moins d'accord avec Gauthier, c'est que, quoi qu'il arrive,
03:56on en aurait parlé, que l'Elysée démente ou confirme.
03:59Ah, ça, je suis d'accord.
04:00Le mal est fait.
04:01En fait, il n'y a pas une excellente communication.
04:03Moi, je n'ai jamais entendu un génie de la communication qui,
04:06après avoir...
04:07Non, mais une fois que les images existent,
04:09vous ne pouvez pas les supprimer.
04:10Voilà, il n'y a pas grand-chose à faire.
04:12Il n'y a pas une super stratégie.
04:13Il n'y a pas cette réaction de l'Elysée accusant le complotisme.
04:19Je ne pense pas que les médias traditionnels se soient emparés de l'affaire
04:22et diffuser les images en face à un sujet débat, comme nous le faisons ce soir.
04:26C'est la réaction de l'Elysée.
04:27Et je pense que les politiques, je les comprends, ils sont sous le feu.
04:31C'est très difficile à ce niveau de position de pouvoir.
04:34On a sa vie privée scrutée en permanence,
04:36l'objet de commentaires en permanence.
04:37C'est difficile de résister.
04:38Mais je pense que les politiques devraient résister à la tentation de répondre.
04:44Emmanuel Macron n'aurait pas dû répondre.
04:45Il aurait dû l'ignorer.
04:46D'ailleurs, c'est déjà arrivé sur d'autres sujets
04:47quand il y avait des photos de réputés avec des personnes...
04:49Je précise...
04:50Tout ça, il ne l'a jamais répondu.
04:51Terminez, Eugénie.
04:52Ce n'est pas devenu un sujet national de débat.
04:55Je précise...
04:56Oui, mais je précise qu'il y a eu six dépêches AFP dans la journée.
04:59C'est-à-dire qu'il y a des dépêches sur dépêches sur dépêches.
05:02L'agence France 13 a alimenté la chronique de cette séquence.
05:06Alors, Eric, vous aurez tous la parole.
05:08Joseph.
05:09La fulgurance de l'intelligence de la réponse de Macron,
05:12elle est, à mon avis, catastrophique.
05:14Je vais vous dire pourquoi.
05:14Parce qu'il y a plein de gens qui ne sont même pas au courant
05:16de cette histoire de sachet de cocaïne.
05:19Il faisait allusion à quoi ?
05:20C'était dans un train en Ukraine.
05:23C'est quelque chose qui s'est développé sur les réseaux sociaux.
05:26Donc là, il y a des gens qui disent
05:27mais c'est quoi cette histoire en fait ?
05:29T'es au courant, René ?
05:30Le président avait un sachet de cocaïne.
05:32Et puis, l'histoire avec Erdogan
05:34qui lui coince le petit doigt dans la main.
05:36C'est vrai que c'est très humiliant.
05:37Il n'arrive pas à dégager son doigt
05:39de la pomme du président turc.
05:40Mais là aussi, les gens se disent
05:41mais qu'est-ce qui se passe ?
05:44De quoi il me parle ?
05:45Donc en fait, il remet des pièces
05:46dans la machine à communiquer.
05:48En pensant bien faire.
05:49En pensant bien faire.
05:50Oui, la raison dès le début quand même,
05:52c'est qu'il y a quand même des sujets plus importants.
05:54On est d'accord.
05:54On va en parler.
05:55Notamment cette tournée en Asie.
05:56On va en parler.
05:57Et quand vous êtes un personnage public
05:58de cette ampleur-là,
06:00il y a des moments où ça vous intéresse
06:01de mettre votre vie privée en scène
06:02pour faire des unes,
06:05le presse people,
06:06pour qu'on parle de vous.
06:06Puis il y a des moments où ça vous intéresse moins.
06:09Bon ben voilà.
06:09On est à ce moment-là.
06:10C'est les deux faces de la même pièce.
06:12Joseph et après Gauthier.
06:14Alors il y a la cocaïne, bien sûr.
06:15Il y a...
06:16Mais expliquez pas.
06:17Non mais arrêtez.
06:18Il ne dit pas n'importe quoi.
06:21Arrêtez.
06:23Les personnes donc...
06:24En fait, il y a trois personnes
06:26et Emmanuel Macron fait le geste de mettre...
06:30Il y a le premier ministre polonais,
06:31le chancelier allemand,
06:32et Emmanuel Macron dans un train.
06:33Pour aller voir.
06:34Il y a un mouchard sur la table,
06:35il l'enlève.
06:36Qui est passé, qui est enlevé.
06:37C'est tout bon.
06:38C'est normal.
06:39Donc évidemment, tout de suite,
06:40enfin, on parle là-dessus.
06:42On parle là-dessus.
06:43En revanche,
06:44ce qui est fait par Erdogan,
06:46l'insultant-sultan,
06:47ça c'est quelque chose qui est important.
06:49D'être tenu par le doigt.
06:52Mais ce que je voulais dire,
06:54c'est que...
06:54Joseph Massescaro.
06:55En politique,
06:56il y a une règle
06:56qui est vieille comme le monde,
06:58c'est on tombe toujours...
07:00Par où ?
07:00On a péché.
07:01Toujours.
07:02Car, je rappelle...
07:03Laissez-le terminer son raisonnement.
07:07Oui, attendez.
07:08Il faut laisser Joseph s'éloigner.
07:09Non, non, non.
07:10Mais c'est parce que...
07:11Allez-y.
07:11Bon.
07:12Simplement,
07:14toujours, je rappelle,
07:15et Gauthier s'en souvient,
07:16qu'il y a eu une vidéo
07:18d'Emmanuel Macron
07:19constituée uniquement
07:21d'IA,
07:22d'intelligence artificielle.
07:23Ils sont dénoncés, justement,
07:24les manipulations de l'image.
07:26Oui, d'assur.
07:26Mais si vous voulez,
07:27à partir du moment
07:28où on s'engage
07:29sur ce sujet
07:31et sur ce terrain,
07:32on court évidemment le risque
07:33qu'il y ait un effet boomerang.
07:34Mais là,
07:35c'est pas de l'IA,
07:36ces vidéos.
07:36Ah non, c'est pas de l'IA.
07:37C'est pas d'intelligence artificielle.
07:38C'est ce qu'il propose.
07:39Mais lui, il les a subies.
07:41Ce qu'il dit,
07:42c'est qu'après...
07:42Non, mais les vidéos,
07:42Joseph, il les a subies,
07:43il les a pas créées.
07:45De quoi même ?
07:45Les vidéos faites
07:46par l'intelligence artificielle,
07:47notamment dans le train à Kiev
07:48où on le voit torse nu
07:51avec ses homologues.
07:53Et évidemment,
07:53c'était des...
07:54J'entends bien,
07:54mais à partir du moment
07:55où on s'est rendu...
07:55Je ne comprends plus rien.
07:56C'est ce qu'on parle de Ressignon.
07:57De quoi vous parlez sur Gautier ?
08:00C'est vrai,
08:00il y a eu des...
08:00Oui, c'est horrible.
08:01Non, mais c'est vrai.
08:02On est entrés dans une nouvelle ère.
08:04On est entrés dans une nouvelle ère
08:05où il va vouloir expliquer
08:06ce qui est servi et ce qui ne l'est pas.
08:07C'est l'illustration.
08:09C'est notre rôle à nous
08:10de vérifier ces informations.
08:12Premier ministre polonais,
08:13Gautier Lebrecht.
08:13Des garçons.
08:15Non, mais pour dire que...
08:16Vous traînez sur Internet,
08:17moi, je n'ai jamais vu.
08:18C'est sur Twitter.
08:19C'est sur Twitter.
08:19Elle était sur Twitter.
08:20Et l'Élysée a ensuite démenti
08:23sans les vidéos
08:24que le mouchoir...
08:25Évidemment.
08:26L'intelligence artificielle,
08:28il ne crée pas lui-même des vidéos.
08:30Joseph, il subit
08:31cette intelligence artificielle.
08:33Et donc, pour expliquer
08:34ses vidéos,
08:35au moment où il était
08:36dans le train pour Kiev
08:37avec ses homologues polonais,
08:40anglais et allemands,
08:43ensuite, certains ont trafiqué
08:44le mouchoir en sachet de cocaïne
08:46et ont caricaturé
08:48les chefs d'État
08:49et du gouvernement
08:49en les faisant danser
08:51dans ce train torse russe.
08:52Ce n'est pas le cas
08:53sur cet avion.
08:53Mais il n'a pas tort
08:54de dire qu'il y a
08:54des ingérences russes
08:56et qu'évidemment,
08:57il y a des manipulations
08:58des images
08:59à raison de déstabilisation
09:02de notre pays.
09:03Mais les images,
09:05il les a lui-même manipulées
09:06pour lui-même,
09:06même si c'était
09:07un clin d'œil.
09:08Mais il y a une vidéo
09:10qu'il avait faite
09:11où il se mettait en scène.
09:11Oui, il avait fait
09:13une compilation
09:13sur le sommet de l'IA.
09:14Au moment du sommet de l'IA.
09:16Oui, et qui d'ailleurs,
09:17c'est une journaliste indienne
09:19qui l'avait remis
09:21à sa place
09:22et qui lui avait dit
09:22mais je ne comprends pas
09:24en gros qu'un président
09:24de la République
09:25s'amuse à faire ça.
09:25Tout ça dégrade l'image
09:26quand même de la France
09:28et de la stature présidentielle
09:29à l'étranger.
09:29Je pense que ça ne fait pas
09:30du bien à notre pays.
09:31Ce qui reste du statut
09:31de président de la République.
09:33Nous n'exagérons pas.
09:34Moutier, vous...
09:35Non mais tout ça
09:35est une erreur de com'.
09:36On ne ment pas
09:36et je ne sais pas qui...
09:38Quel est le conseiller
09:39qui a balancé ça
09:41au journaliste ?
09:42Mais c'est une erreur
09:43de débutant.
09:46Moutier, que cette image
09:46est fausse,
09:47que c'est de l'intelligence
09:48artificielle
09:48et qu'elle a été trafiquée
09:49par les Russes.
09:50C'est grossier.
09:51Et d'ailleurs,
09:51Emmanuel Macron
09:51semblait agacé
09:53quand il répondait
09:54aux journalistes français
09:54présents au Vietnam
09:55parce qu'il leur disait
09:56« Moi, je ne vous dis pas
09:57que c'est faux.
09:57Moi, je vous dis
09:58que cette image existe. »
09:59Mais voilà...
10:00L'interprétation qu'on en fait
10:01n'est pas celle que vous nous dites.
10:02Mais ça, c'était un clin d'œil
10:03à son conseiller
10:04qui a vraiment fait
10:06une erreur monumentale de com'.
10:07Oui, Dragnel,
10:08il y a le fond,
10:08évidemment,
10:09c'est de tourner en Asie
10:10du Sud-Est
10:10je le disais six jours.
10:12Vietnam, Indonésie,
10:13Singapour,
10:13c'est la France
10:14qui veut se positionner
10:15comme un partenaire
10:16fiable et sérieux
10:17dans, évidemment,
10:18cette zone
10:18qui est prise
10:19entre les deux influences
10:20américaines et chinoises.
10:22C'est extrêmement important
10:22ce voyage.
10:23Il ne faut pas l'oublier.
10:24C'est extrêmement important
10:25et puis ça fait partie
10:26de l'ancienne histoire
10:28aussi française
10:29parce qu'on a des intérêts,
10:30on a des liens
10:31culturels
10:31à l'époque coloniale.
10:34Et l'objectif affiché,
10:36c'est d'essayer
10:37d'incarner
10:37une troisième voie
10:38entre les Américains
10:39d'un côté
10:40et la Chine de l'autre.
10:42Ensuite,
10:42il y a quand même
10:43beaucoup d'affichages.
10:44C'est-à-dire que l'intention,
10:44c'est d'essayer
10:45de montrer ça
10:45mais la réalité des faits,
10:47c'est que globalement,
10:48on pèse globalement
10:49assez peu
10:50entre les deux mastodontes,
10:52les deux géants
10:53que sont les Américains
10:54et les Chinois.
10:55Après,
10:55Emmanuel Macron
10:56a raison d'essayer,
10:57de tenter.
10:58Il va aussi parler
10:58de nucléaire civil.
10:59Oui,
11:00sur un moment entendu,
11:00ça peut passer.
11:01Alors, oui,
11:02Eric Revelle,
11:03merci pour les citations
11:04des bronzés.
11:05Eric Revelle.
11:06Oui,
11:06alors il y a l'idée
11:07de faire de la France
11:08une sorte de puissance
11:09d'équilibre.
11:10Je dis ça gentiment
11:11mais je crois à moitié.
11:13Entre la Chine
11:13et les Etats-Unis,
11:14bon,
11:14en Asie,
11:15en Indo-Pacifique.
11:16En Indo-Pacifique.
11:16Mais je laisserai
11:17Joseph commenter.
11:18Puis,
11:18il y a tout un volet économique.
11:19On attend à peu près
11:209-10 milliards d'euros
11:21de signature de contrat
11:23dans l'énergie.
11:24Vous avez raison.
11:24Ça,
11:24c'est important.
11:25Il y a aussi CMA,
11:25CGM qui est du voyage
11:26qui attend,
11:27je crois,
11:27un contrat de 600 à 700 millions d'euros.
11:29Ah bon.
11:30Il y a aussi,
11:30je crois,
11:31des Airbus
11:31qui vont être achetés.
11:33Bon,
11:33voilà,
11:33il y a tout ça.
11:34Donc,
11:34il y a un volet économique
11:35et quand vous signez,
11:37même si tout ça
11:37est préparé largement
11:39par l'ambassade sur place
11:40en amont
11:40et le président de la République,
11:42il ne vient pas en disant
11:43est-ce que vous pouvez
11:44mettre un milliard de plus
11:45dans tout ça
11:45et dealer bien avant.
11:46Bon,
11:47il y a quand même
11:47ces enjeux économiques.
11:48On parle de 9-10 milliards
11:49et je parle seulement
11:50de l'étape vietnamienne.
11:52Bon.
11:53Joseph,
11:53vous voulez rajouter quelque chose
11:54sur cette zone
11:55d'influence de la France ?
11:58Non,
11:58mais puissance d'équilibre
11:58aujourd'hui,
11:59la France ne représente plus rien
12:00donc parler de puissance
12:01d'équilibre,
12:02c'est tellement...
12:03C'est tellement...
12:04Pardonnez-moi,
12:05s'il y a encore quelque chose
12:06où la France peut savoir,
12:07je ne sais pas,
12:08dans cette partie du monde,
12:09à la limite,
12:09puisse avoir une voix
12:12à faire entendre,
12:13il aurait pu,
12:13par exemple,
12:14s'arrêter au Cambodge
12:15parce que je rappelle
12:15qu'il y a deux pays
12:16qui existaient
12:17à très vieille histoire
12:19qui sont renais.
12:21Enfin,
12:22que la France a fait renaître,
12:23c'est le Liban
12:23et le Cambodge,
12:24incidemment.
12:25Donc,
12:25le Cambodge,
12:26il aurait pu y aller
12:26puisque le Cambodge
12:27est progressivement
12:28près de Laos,
12:29une province chinoise.
12:30Donc,
12:30il y avait un certain nombre
12:31de choses
12:31en termes de géopolitique
12:32à dire,
12:33à faire.
12:34Eh bien,
12:34il les croit sans doute
12:35dans les séjours qui arrivent.
12:36On va suivre le dossier
12:37mais c'était important
12:38d'évoquer
12:38et de remettre les choses à plat.

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