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Nous avons reçu Michel Hazanavicius, cinéaste français oscarisé, réalisateur de OSS 117, The Artist…

Il est ambassadeur de UNITED24, l’organisation caritative dédiée à la défense et à la reconstruction de l’Ukraine.
Il publie également « Carnets d’Ukraine », un ouvrage disponible aux éditions Allary.

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Transcription
00:00Si j'étais d'une extrême droite radicale, raciste et antisémite et homophobe, etc.,
00:06oui, je pourrais dire qu'il y a de la censure.
00:07Est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui, le cinéma, mais je vais l'élargir à la culture de manière plus générale,
00:11c'est encore un milieu de liberté ? Est-ce qu'on peut encore dire ou montrer ce que l'on veut ?
00:15Je dirais qu'on a quand même beaucoup, beaucoup de liberté, en France en tout cas.
00:19Il y a sans doute des sujets qui sont plus compliqués que d'autres à financer,
00:22donc s'il y a une censure, je dirais qu'elle est économique.
00:25En vrai, je dis ça parce que je crois que mes valeurs sont compatibles avec, justement, l'économie du cinéma.
00:30Mais si j'étais d'une extrême droite radicale, raciste et antisémite et homophobe, etc.,
00:36oui, je pourrais dire qu'il y a de la censure.
00:38Parce que je crois que si vous voulez faire un film comme ça,
00:41je ne crois pas que vous trouverez beaucoup de financement.
00:43Donc oui, il y a forcément une forme d'auto-censure du cinéma, ouais, ouais.
00:47Mais là, en vrai, je fais un petit peu le malin, parce qu'à part peut-être dans quelques pays, dans quelques périodes,
00:52mais sinon, il n'y a pas eu beaucoup de cinéma raciste, exédophobe, etc.
00:56Il n'y en a pas beaucoup, ouais.
00:57Mais voilà.
00:57Non, je dirais qu'il y a quand même une certaine forme de liberté.
01:03Le crayon.

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