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  • 25/05/2025
Actuellement à la 30e place mondiale, Félix Auger-Aliassime a connu un début de tournée sur terre battue très compliqué avec quatre défaites d'entrée et un forfait à Rome avant de montrer des signes positifs la semaine dernière en atteignant les demi-finales de l'ATP 500 de Hambourg, s'inclinant face à Andrey Rublev. A 24 ans, FAA participe pour la 6e fois au tableau final de Roland-Garros, avec comme meilleur résultat des huitièmes de finale en 2022 et 2024. Cette année, il commencera contre l'Italien Matteo Arnaldi mardi.

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Sport
Transcription
00:00BNP Paribas, partenaire des plus belles histoires de Roland-Garros, aux côtés des ramasseurs de balles depuis plus de 50 ans.
00:18Bonjour, vous avez vu féliciter Victoria dans les couloirs, j'imagine que c'est une fierté de voir une jeune Canadienne se qualifier, qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur elle ?
00:29Oui, Victoria, j'ai suivi sa carrière depuis quelques années déjà, tout ce qu'elle fait, puis en plus, c'est des frères et soeurs qui ont joué au tennis aussi avant,
00:40donc je les connais, ma famille Mboko, je les connais depuis longtemps, depuis que moi je suis enfant aussi au Canada,
00:44donc c'est bien de voir que la tradition continue dans leur famille, qu'elle continue à jouer au tennis, puis maintenant qu'elle soit arrivée au niveau qu'elle est aujourd'hui,
00:55puis franchement je pense qu'elle a un avenir très prometteur, c'est bien pour le Canada, c'est bien pour le sport dans notre pays,
01:01qui est toujours, à chaque quelques années, qu'il y a des nouveaux joueurs qui arrivent, des nouveaux visages,
01:06donc évidemment ça me rend très fier, puis moi j'essaie de suivre tous les matchs, en tout cas tous les résultats, de voir comment elle va,
01:13mais en tout cas elle est très bien entourée, très bonne tête sur les épaules, donc je pense qu'elle a un très bel avenir devant elle.
01:19Bonjour Félix, tennis canadien, il y a des talents partout maintenant, Gabriel Diallo s'affirme de plus en plus dans Top 100,
01:38C'est vrai. Je crois que vous avez un lien particulier, déjà, bon, son papa guinéen, qu'on va pas être au collège,
01:44je crois que vous avez plus ou moins grandi ensemble, raconte-nous un peu ce lien spécial qui vous unit.
01:51Oui, on est assez proche, puisque, bon, j'étais un homme plus vieux que lui, j'étais un peu en avance quand on était adolescents,
01:59donc on n'a pas souvent entraîné ensemble, on n'a pas passé beaucoup de moments ensemble,
02:04mais il est arrivé un moment où Gabriel était à l'académie de mon père, dans la ville de Québec,
02:10il vivait, en fait, chez moi, donc même si moi j'étais des fois parti ailleurs ou sur des tourmois,
02:17on se retrouvait des fois là-bas à partager des moments ensemble à la maison.
02:21Il a passé trois années à l'académie de mon père, donc c'est sûr que ça nous a rapprochés,
02:27ça a rapproché nos deux familles, même si on se connaissait déjà d'avant,
02:29puis maintenant, je suis le premier à être très fier de lui, très content pour lui de voir son évolution,
02:36puis c'est entièrement mérité, puisque peut-être que, je ne sais pas,
02:41on essaie toujours de voir les talents dans nos pays respectifs,
02:44mais à 14-15 ans, je pense que les yeux n'étaient pas nécessairement sur lui,
02:47on se disait, peut-être qu'il va à l'université aux États-Unis,
02:50peut-être qu'il va avoir une carrière, mais ce n'était pas un avenir promis d'être dans le top 100,
02:57à voir le top 50, donc moi, je lui donne beaucoup, beaucoup de crédit,
03:01je pense qu'il a fait beaucoup de bon travail, je pense qu'il s'est investi totalement dans sa carrière,
03:05il était très intelligent, puis aujourd'hui, il mérite totalement la place qu'il a aujourd'hui,
03:09dans le classement aujourd'hui, donc vraiment, encore une fois, bravo à lui pour son travail.
03:14Le fait d'avoir un père africain tous les deux, ça vous rapproche encore d'avant ?
03:22C'est un add-on plus qu'autre chose, je ne sais pas si ça nous rapproche,
03:27mais c'est vrai qu'on peut, en d'ailleurs, on est allé dîner ensemble quand on était à Monaco,
03:31avant que j'y ai joué en Bourg, puis on partageait un peu des souvenirs de notre enfance,
03:36où on se rappelait des histoires qu'on a vécues,
03:38puis c'est vrai qu'on a, des fois, on a un peu des parallèles sur la façon dont on est éduquée,
03:43un peu ce côté africain, donc c'est vrai qu'on a des, les deux, c'est ça,
03:48une éducation qui était à moitié américaine, canadienne et aussi africaine,
03:55donc on se rejoint à un certain moment là-dedans.
04:02On va ajouter un beaucoup à l'équipe africaine aussi.
04:05Oui, c'est incroyable, c'est vrai.
04:08Sur le côté classement, ça tient.
04:12Comment ça va, le côté tennis, qui est quand même pas nécessairement visible,
04:17que tu sois 30, 20, 15 ou 20, est-ce que tu sens, comment tu te sens dans ton tennis?
04:25Oui, c'est vrai que le classement, c'est vrai, c'est une chose.
04:28Après, ce qui est un peu difficile, c'est qu'il y a des jours où il y a des matchs, en fait,
04:33que je joue, puis je sens que je joue aussi bien que quand j'étais classé 8e mondial ou 6e mondial.
04:39Mais il y a des jours où je joue, puis là, je m'en éloigne un peu.
04:42Donc, c'est de trouver un peu cette régularité de semaine en semaine
04:46pour essayer de produire mon meilleur niveau de façon plus constante,
04:51même si c'est jamais facile.
04:53Puis je pense que la différence des très bons joueurs,
04:56c'est qu'ils arrivent quand même à gagner les jours où ils ne jouent pas très bien.
04:58Donc, moi, c'est un peu le défi que j'ai, c'est de trouver un moyen de, bon,
05:06même les jours où je me sens un peu moins bien, de trouver une façon de passer des matchs
05:09pour me donner une chance de continuer dans le tableau.
05:12Donc, c'est vrai que le classement, bon, évidemment, j'aimerais être encore plus haut.
05:16Je me maintiens dans les 30 premiers, entre les 20 et 30 premiers.
05:20Donc, mais ça va demander encore plus de régularité dans ce que je fais.
05:22Est-ce que tu trouves, d'année en année, pendant que tu avances dans ta carrière,
05:27que le niveau de base du circuit est tel que si tu ne t'améliores pas, tu recules un peu?
05:35Complètement.
05:36Je le lisais ou je l'entendais quand j'avais 18-19 ans.
05:39On va parler de Federer, Nadal, Djokovic.
05:43Ce qu'ils ont très bien fait, c'est qu'ils ont su continuer à s'améliorer tout au long de leur carrière,
05:48à se réinventer un peu, si on veut.
05:50Puis là, je le vis vraiment, je le vois.
05:52Et je sens que, par exemple, en 2019, même en 2021,
05:58aujourd'hui, le niveau moyen de tous les jeunes qui arrivent,
06:00que ce soit entre Menzik, Arthur Fils, Fonseca et d'autres,
06:07le niveau moyen est très, très élevé.
06:09Encore plus élevé, je trouve, qu'il était,
06:12puis évidemment pour plein de raisons, puis on peut aller dans les détails,
06:14mais le niveau moyen est quand même beaucoup plus élevé
06:17dans les 50 premiers joueurs mondiaux qu'il était il y a même juste 4 ans, je trouve.
06:22Sous-titrage Société Radio-Canada

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