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  • 22/05/2025
Un souffle, le chemin devant soi.
Allé où ?
N’importe où.
Loin de l’ici et maintenant, le feu sous ses semelles, être atteint de la maladie du départ.
S’aventurer au-delà de l’horizon.
S’engouffrer dans une gare et acheter un billet pour l’espoir.
Transcription
00:00Un souffle, le chemin devant soi, aller où ? N'importe où !
00:05Loin de l'ici et maintenant, le feu sous ses semelles, être atteint de la maladie du départ,
00:12s'aventurer au-delà de l'horizon, s'engouffrer dans une gare et acheter un billet pour l'espoir,
00:19être quelqu'un, être tout autre, se réinitialiser,
00:24ordinateur sur deux pattes, se débarrasser de sa charge mentale.
00:28Les obligations à la poubelle, évitons la vieille rengaine de l'impossibilité de faire,
00:35aller, chiche, comme une provocation, un simple bâton de pèlerin, destination d'échiqueter son carcan,
00:45prendre un bol d'air, se foutre de sa dégaine, vivre l'instant, belle éternité, un rêve ?
00:52Pas seulement, le chemin, là, oubliez son GPS, la route n'a pas besoin de cet être binaire
00:59qui vous dit à quel point l'univers est petit.
01:03Déchirez les cartes, arrachez les pancartes, une planète sans frontières ni barricades,
01:08la terre appartient à tous, plus de soldats pour hurler « HALT ! » qui va là !
01:15Non, rien n'entrave la liberté.
01:18Faut-il toujours expliquer ce désir ?
01:21Avoir envie, n'est-ce pas cela, BIPRE ?
01:24Pourquoi renier ses ailes ?
01:27Pourriez-vous imaginer un monde sans dépression, sans tyrannie de notre petite voix intérieure infâme ?
01:35Désespérer ne doit pas être le leitmotiv d'une existence enchaînée ?
01:40Allez, viens, allons-nous perdre, marchons sur un chemin de traverse par fantaisie,
01:47prenons le temps d'écouter et de ressentir l'autre,
01:50et si nous évitions de nous invectiver pour des futilités,
01:56ce serait un premier pas vers un départ sans retour.