[#Exclusif] Amiss Kombo, coordonateur de le pensée patriotique pour le 6e ARR. de Libreville
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00:00...
00:00Mesdames et messieurs, bonsoir. Soyez les bienvenus sur GMT TV.
00:14Interview exclusive, c'est maintenant. Nous avons le plaisir de recevoir ce soir Amis Komo,
00:20acteur de la société civile et coordinateur du mouvement La Pensée Patriotique
00:26pour le 6e arrondissement de la commune de Libreville.
00:30Le président de la République, Brice Cotero-Lguignema, a été élu avec la promesse de sortir le plus grand nombre de Gabonais de la pauvreté.
00:38À l'heure où les attentes sont nombreuses, notamment celles d'une jeunesse désœuvrée,
00:43comment les jeunes des quartiers vivent cette entrée dans la 5e République,
00:46quel sera leur rôle et comment envisager la réconfiguration des partis politiques à venir,
00:52c'est de tout cela que nous parlerons ce soir.
00:55Amis Komo, bonsoir et merci d'avoir accepté notre invitation.
00:58Bonsoir, c'est moi qui veux remercier.
01:01Alors, Actualité oblige, nous parlerons très rapidement de la libération d'Ali Bongo et de sa famille
01:08et de leur exfiltration, notamment pour l'Angola.
01:12Quel est votre point de vue sur cette question ?
01:15Eh bien, déjà, nous apprenons des sources judiciaires qu'Ali Bongo a pu recevoir sa famille il y a quelques jours
01:29et notamment l'ex-première dame Sylvia Bongo, Ondimba, et leur fils Nourdine Bongo.
01:37Ils sortent de la prison centrale de Libreville, je le comprends bien, pour cause humanitaire.
01:46Bon, mais moi, ce que je dirais à ce propos, c'est que la justice est indépendante
01:52et si la justice a effectivement approuvé leur sortie, eh bien, c'est à la justice de le voir.
02:00Mais je me pose bien de questions sur les raisons de leur sortie.
02:05Sans jugement, ils n'ont pas été jugés, ils sont sortis.
02:08Est-ce que les causes de leur sortie à un fondement juridique ?
02:12Bon, mais c'est à la justice de le voir.
02:14Vous qui avez soutenu, aux côtés des milliers d'autres Gabonais, la candidature du président briscoteur Oliguenguema,
02:22est-ce que vous n'avez pas là un peu le sentiment d'avoir été trahi avec cette libération en Katimini ?
02:28Bon, je ne pense pas, pour ma part, le président de la République, chef du gouvernement briscoteur Oliguenguema,
02:38l'a toujours bien martelé, que la justice doit être indépendante.
02:41Je ne pense pas, pour ma part, qu'il y ait une ingérence de la présidence à part de la présidence de la République.
02:45Alors, personnellement, Amis Combo, vous avez été persécuté par le régime d'Ali Bongo.
02:51Est-ce que vous auriez, par exemple, aimé qu'il soit jugé pour toutes les dérives commises sur sa présidence ?
03:00En réalité, dans un état de droit, lorsqu'il y a des impairs qui sont commis à l'endroit du pays ou même des compatriotes,
03:09ce dernier devrait, en réalité, être poursuivi par la justice gabonaise.
03:16Alors, passons à autre chose, si vous voulez bien.
03:18Les Gabonais ont élu le président briscoteur Oliguema avec plus de 84% des voix.
03:24La jeunesse s'est particulièrement mobilisée.
03:27Mais qu'en est-il des jeunes des quartiers populaires ?
03:31Je pense à ceux de Kingeli, des PECA, des AKB, etc., avec qui vous maintenez d'ailleurs un contact étroit.
03:38Quel est leur sentiment après l'élection d'Oliguema ?
03:41Je tiens d'abord à rectifier à propos.
03:45Le président de la République a été élu avec plus de 94% de voix.
03:51Donc, je dirais plutôt que c'est un sentiment d'abord de fierté et de satisfaction,
04:00de savoir que le choix du peuple gabonais a été entendu parce que, dans notre pays, en réalité,
04:10ce sont les échoués, j'y arrive, qui ont toujours gouverné notre pays.
04:13Et ceux qui gagnaient étaient toujours à Lambeau.
04:17Et aujourd'hui, on a certainement des satisfactions.
04:20Le président de la République qui a été choisi par le peuple gabonais
04:23est bien celui qui préside la destinée de notre pays aujourd'hui.
04:27Et pour moi et mes frères des quartiers sous-intégrés, c'est le même sentiment.
04:35Mais nous attendons effectivement que tout ce dont nous avons déploré hier
04:41puisse effectivement se taire aujourd'hui.
04:46D'accord ?
04:47J'entends par là toutes les dérives qu'on a toujours connues.
04:51Les dérives en matière de justice.
04:55C'est justice sociale et autres.
04:59Et je dirais à ce propos que le président de la République
05:04est effectivement en train de nettoyer,
05:08nettoyer donc toutes ces dérives-là
05:13avec le gouvernement qu'il a mis en place.
05:18Et nous attendons beaucoup du président de la République.
05:22Parce qu'aujourd'hui, c'est une sorte de mini-victoire,
05:28une mini-solution déjà qui a été portée.
05:32Maintenant, nous attendons que toutes les revendications
05:34et toutes les sollicitudes du peuple gabonais en général
05:36et des jeunes des quartiers sous-intégrés soient prises en compte.
05:40Alors, vous allez régulièrement au contact de ces jeunes, je le disais.
05:45Et en 2024, d'ailleurs, vous avez multiplié les rencontres
05:49avec des ex-détenus qui exprimaient une certaine détresse
05:54face à l'État qui peine à leur offrir des perspectives.
05:57Que vous disent-ils aujourd'hui, après l'élection du président ?
06:01Bon, ils espèrent, parce que le président n'a qu'au-delà
06:07de deux ans de la transition.
06:10Il était en transition, donc il y avait pas mal de chantiers.
06:13Et aujourd'hui, il a été élu.
06:15Et toutes les espérances, donc le cahier des charges de ces jeunes-là
06:18est porté à l'attention des plus hautes autorités.
06:21Et je pense qu'ils sont en attente et ils ont beaucoup d'espoir.
06:30Alors, la question du chômage, elle concerne aussi au plus haut point
06:34ces jeunes des quartiers, près de 40% de taux de chômage chez les jeunes.
06:40On a vu l'initiative Taxi Gab.
06:43Déjà, est-ce qu'ils ont été intégrés, ils ont été pris en compte
06:48dans la distribution de ces taxis ?
06:50Et quels sont leurs besoins réels ?
06:53Que ce soit en termes de formation ou en termes d'employabilité ?
06:56Le problème, c'est que ces jeunes se sentent délaissés, d'accord ?
07:00Ils n'ont pas de soutien, ils n'ont personne.
07:03Surtout quand ils sortent de prison, il n'y a pas un réel suivi.
07:07Parce qu'effectivement, nous sommes à la rencontre des 16 jeunes
07:10qui disaient être délaissés par les autorités,
07:15même au sein de la prison, parce qu'en réalité,
07:16il y a un programme qui a été mis en place,
07:19mais ce programme n'est pas suivi.
07:20Et quand ils sortent, ils sont tentés de commettre des impairs
07:23parce qu'ils n'ont vraiment pas d'activité régénératrice de revenus.
07:28Et j'ai eu un témoignage d'un jeune qui, au sorti de sa prison,
07:32avait son père malade d'un AVC,
07:35et sa maman qui ne travaillait pas.
07:38Et il a des petites soeurs et petits frères qui allaient à l'école,
07:41donc il était obligé parfois d'aller vandaliser les maisons des voisins
07:45pour voler, aller vendre ou aller braquer,
07:48tenter de braquer pour pouvoir devenir aux besoins de ses petits frères.
07:53Et donc ça, par exemple, ce type de situation devrait arriver à l'heure de la 5ème République.
07:59Je pense qu'aujourd'hui, le président prend toutes les mesures nécessaires
08:03pour pouvoir sortir les jeunes de la pauvreté.
08:06Vous avez vu aujourd'hui, il y a ce qu'on appelle une banque,
08:08une banque d'entrepreneuriat qui est sortie,
08:10qui a été mise en place pour le chef de l'État.
08:12Moi, je pense que cette banque devrait également communiquer
08:15et peut-être aller vers ces jeunes-là
08:19pour essayer de recenser les besoins,
08:21afin de comprendre les besoins réels
08:24qui puissent permettre à ce qu'ils offrent
08:26quelque chose de plus adapté à ces jeunes-là.
08:29D'ailleurs, certains d'entre eux ont bénéficié
08:32de l'initiative Taxi Gap ou pas encore ?
08:35À ma connaissance, non.
08:38Non, parce que j'ai pu rencontrer certains.
08:40J'ai fait le tour encore, il n'y a pas longtemps,
08:44et disent-ils qu'ils n'ont pas assez de moyens,
08:46puisqu'il faut donner une caution d'un million.
08:48Non, bon, où est-ce qu'ils vont trouver cet argent
08:50pour pouvoir se payer un taxi ou une caution d'un taxi Gap ?
08:56Donc là encore, il y a un véritable chantier.
08:59Je pense que le président de la République,
09:01qui est à l'écoute de la jeunesse,
09:02devrait essayer de voir comment faire,
09:04pour pouvoir parler à ce type de problème.
09:07Nous sommes avec Amis Kombo,
09:09coordinateur pour le compte du mouvement politique
09:14La Pensée Patriotique,
09:16dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville.
09:21Nous marquons une courte pause
09:22et revenons juste après pour parler politique.
09:34Alors, on a...
09:36Eskombo, coordinateur pour le compte du mouvement politique,
09:41La Pensée Patriotique,
10:08Ancien Ossiman,
10:11avec qui nous parlons des enjeux pour la jeunesse
10:15liés à l'élection du président de la République,
10:18mais également, nous allons évoquer dès maintenant
10:21la question politique,
10:23avec notamment la réforme à venir des partis politiques,
10:27mais également des élections législatives et locales à venir.
10:31Amis Kombo,
10:34parlons donc politique dans cet échange.
10:37Les législatives et locales à venir,
10:41justement, pointent à l'horizon.
10:43Vous êtes coordinateur de La Pensée Patriotique
10:46dans le sixième arrondissement de Libreville.
10:48Comment préparez-vous ces échéances
10:51et est-ce que vous investirez, par exemple,
10:53des candidats sur tous les sièges ?
10:57– Je pense que nous, au niveau de la pensée patriotique,
11:03si je ne m'avance pas,
11:06nous entendons investir des candidats, d'accord ?
11:09Parce que tout mouvement sérieux devrait, en réalité,
11:12se préparer pour pouvoir affronter les élections à venir.
11:19Mais toujours est-il que nous jouerons un rôle très important.
11:24D'accord ?
11:24– Alors, nous avons, il n'y a pas longtemps,
11:29reçu le vice-président de votre mouvement.
11:33Donc, on lui posait justement la question de savoir
11:35est-ce que le mouvement patriotique,
11:36en tant que militant, en parti politique ?
11:38Et là, il y avait une forme d'hésitation.
11:40Qu'en est-il aujourd'hui ?
11:41– Bon, de toutes les façons,
11:44les plus hautes autorités de notre association
11:46réfléchissent sur la question.
11:48Nous attendons les instructions
11:51et nous attendons voir si cette butation se fera.
11:57Donc, nous attendons, tout simplement.
11:59– Alors, vous êtes coordinateur dans le 6e arrondissement.
12:02Est-ce que les populations du 6e connaissent votre mouvement ?
12:06Est-ce que vous sillonnez régulièrement ces quartiers ?
12:09Justement, pour parler du mouvement,
12:11et que vous disent ces Gabonais du 6e ?
12:13– Sans fausse modestie,
12:18la pensée patriotique est le mouvement le mieux implanté dans notre pays.
12:24Et peut-être vraiment dehors.
12:25– Ou très jeune quand même.
12:27– Très jeune, mais qui s'est vite adapté, d'accord ?
12:32Donc, à la vie sociale et peut-être politique même de notre pays,
12:35et qui a effectivement des ramifications à travers le pays.
12:40Et les populations sont réceptives, d'accord,
12:43au message qui est donné par le mouvement la pensée patriotique.
12:46Déjà, vous le savez que le mouvement était une association,
12:51une association qui était dédiée au Nord.
12:54Donc, la volonté de nos autorités,
12:56donc du président du directoire,
12:58donc de la pensée patriotique,
13:00a bien voulu nationaliser cette association.
13:02Et il faut rappeler que le président de la République,
13:05donc chef de l'État, chef du gouvernement,
13:07est le président d'honneur de notre association.
13:11Donc, c'est une association très jeune, certes,
13:13mais qui a pu jouer, tirer sa partition
13:20au cours de ses dernières élections présidentielles.
13:22– Alors, le pays va bientôt connaître
13:24une réforme du fonctionnement des partis politiques.
13:27Est-ce que, si par exemple,
13:29le chef de l'État créait sa formation politique,
13:33il pourrait arriver que le mouvement la pensée patriotique
13:37puisse se dissoudre dans cette grande formation politique
13:42que conduirait probablement le président Brice Cottero-Liguigny ?
13:47– Je ne suis pas le président ou le directoire
13:50de la pensée patriotique.
13:52Je suis certes un élément important
13:55de notre mouvement associatif.
13:58Je laisserai le soin, donc,
14:00aux autorités de notre association de décider.
14:04Mais, qu'à cela ne tienne, nous, à notre niveau,
14:06nous pouvons également émettre des envies.
14:09D'ailleurs, nous avons, dans ce sens-là,
14:12envoyé, effectivement, des signaux
14:13à nos responsables, dans ce sens-là.
14:16– Alors, je le disais,
14:20les autorités vont bientôt organiser
14:22les travaux liés à la réforme de la loi
14:25sur le fonctionnement des partis politiques,
14:27conformément, d'ailleurs, aux recommandations
14:29du dialogue national inclusif.
14:31Est-ce que cette réforme est nécessaire, selon vous ?
14:33– Je pense que cette réforme est nécessaire.
14:36Cette réforme est nécessaire pour la simple raison
14:39que nous avons trop de partis, en réalité,
14:47qui n'en valent pas la peine.
14:48Excusez-moi l'expression.
14:49Nous avons des partis qui n'ont ni adhérents,
14:52qui n'ont ni sièges,
14:54qui n'ont même pas d'élus,
14:55mais qui sont là, à longueur des journées,
14:57à faire des discours, à travers la télévision,
15:00et parfois, qui se retrouvent dans des réunions stratégiques
15:04et qui décident sur la destinée d'autres pays.
15:07Moi, je pense qu'il faut que ça s'arrête.
15:09Il faut qu'effectivement,
15:11ces partis-là puissent mourir de leurs belles morts
15:16parce qu'en réalité, c'est des morts vivants,
15:18c'est des partis morts vivants.
15:19Parce qu'il y a un parti qui n'a pas de l'adhérent,
15:22qui n'a pas d'élus, qui n'a pas de sièges,
15:24mais il ne vit pas.
15:25Alors, les conditions qui ont été posées
15:29pour maintenir un parti politique
15:32sont quand même assez restrictives.
15:35On parle de 18 000 adhérents.
15:37Avoir au moins 5 élus nationaux,
15:41donc sénateurs ou députés,
15:43et à minima 30 élus locaux.
15:47Est-ce que là, on n'est pas en train d'aller vers
15:49une mort des partis politiques,
15:51au risque d'en venir à une forme de parti unique ?
15:56Est-ce que ce n'est pas là aussi le risque,
15:57lié à ces conditions ?
15:59Non, pourquoi ?
15:59Je pense que les experts ont réfléchi sur les questions.
16:02Ils ont trouvé qu'il fallait effectivement
16:04avoir des élus dans un parti politique.
16:0618 000 adhérents, c'est beaucoup,
16:10mais c'est bien parce que ça va tamiser.
16:12Ça va tamiser les choses parce que,
16:16moi je pense que nous avons trop de...
16:21le parti qui devrait en réalité faire des...
16:26On appelle ça comment ?
16:27Des fusions entre eux.
16:30Parce que si vous, en tant que parti politique,
16:34vous êtes démocrate,
16:36vous pouvez voir un autre parti
16:37qui effectivement est dans le même champ d'action que vous.
16:42Tandis que les démocrates peuvent se réunir,
16:43les socialistes se réunissent,
16:45encore qu'au Gabon, il n'y a pas d'idéologie
16:47dans les partis politiques.
16:48Ces idéologies existent dans les papiers,
16:52mais dans la faisamité, il n'y a pas d'idéologie.
16:55Donc moi je pense qu'il faut d'abord revenir
16:56à l'idéologie des partis politiques.
16:58C'est très important.
16:59Ici, ce sont les partis familles
17:00qui sont taillés à l'image d'un leader.
17:02Et quand ce leader disparaît,
17:03le parti meurt parce que les adhérents
17:05ne s'accordent pas avec les héritiers,
17:07donc les ayants droits.
17:09Parce qu'ils réclament que c'est le parti de leur père,
17:10leur père a créé un parti.
17:11Donc vous voyez, ces choses-là doivent être régulées
17:14de telle sorte que nous aurons des partis nationaux,
17:17pas des partis familles,
17:18des groupes de partis qui appartiennent à des gens.
17:22Le 8 mai dernier, les chefs des partis politiques
17:25se sont réunis à l'immeuble à Rambo
17:27dans le cadre du Conseil national de la démocratie
17:30pour justement désigner les formations politiques
17:34qui devront les représenter
17:35dans le cadre de la commission
17:38qui sera mise en place pour la réforme
17:40de la loi sur les partis politiques.
17:41Et là, il y avait une certaine crainte.
17:44D'après eux, ce qui se jouera
17:46dans le cadre de cette réforme
17:47sera la survie des partis politiques.
17:51Ils craignent pour la survie des partis politiques
17:53et plus généralement de la démocratie.
17:56Est-ce que vous comprenez ces craintes ?
17:59Les craintes sont là, certes,
18:02mais eux-mêmes, au départ,
18:03ces responsables des partis politiques
18:05n'ont pas pris les mesures nécessaires
18:09pourquoi on n'arrive pas là ?
18:11Parce qu'en réalité, le mal est profond.
18:12Il faut qu'on revienne d'abord à l'essentiel.
18:13Quels sont les fondements ?
18:14Voyez-vous qu'aujourd'hui,
18:17il est difficile pour un jeune
18:19de s'identifier à un parti politique
18:21parce qu'il n'y a pas de fondement
18:24dans ces partis politiques.
18:25Et effectivement, il fallait faire le choix.
18:28On ne peut pas prendre tout le monde,
18:29tout azimut, aller mettre les jambes
18:30pour aller discuter.
18:31C'est une minorité des gens.
18:32Je pense que les partis politiques
18:33qui ont été choisis,
18:34c'est sur la base des critères.
18:34Et donc, si ils ont été reposés pour un critère,
18:37on ne sait pas pourquoi ils craignent.
18:41Le chef de l'État a indiqué le 7 mai
18:43que les travaux qui seront menés
18:46dans le cadre de cette réforme
18:47doivent tenir compte des recommandations
18:49du dialogue national inclusif.
18:53Est-ce que, d'après vous, par exemple,
18:55il faudrait suspendre le PDG pour 3 ans
18:58et poursuivre ses dirigeants,
19:00comme les Gabonais l'ont demandé
19:02dans les conclusions du dialogue national ?
19:05– Moi, je pense que cette question,
19:10en réalité, elle est fondamentale.
19:13Au départ, lorsque les militaires
19:15ont pris le pouvoir,
19:16on a dit que les institutions,
19:18on devrait dissouser le PDG depuis longtemps.
19:21Le PDG, en réalité, est un parti de mort vivant.
19:25Et nous nous demandons pourquoi, aujourd'hui,
19:26les gens démissionnent du PDG.
19:28Ils vont où, ces militants qui partent du PDG ?
19:31– Mais justement, est-ce que ce n'est pas là aussi
19:33un peu un danger pour la pérennité de nos démocraties
19:40que des responsables d'une formation politique
19:43comme nos PDG démissionnent à tout va ?
19:46– Mais, enfin, moi, je pense qu'ils devraient rester au PDG.
19:52parce qu'ils vont enlever un costume pour porter un masque.
19:59Parce qu'aujourd'hui, ils vont se faire passer pour des agneaux
20:02alors qu'ils étaient des doulières.
20:04D'accord ?
20:05Ils doivent rester dans leur parti politique.
20:09Le risque, demain, c'est de voir ces mêmes gars devant les Gabonais
20:14venir brandir leur innocence
20:15alors que c'est eux qui ont oppressé les Gabonais.
20:18Voyez-vous, le parti en lui-même n'a pas de problème.
20:22Le parti est une institution, c'est une personne morale.
20:25– Il faut maintenir le parti démocratique de Gabonais ou pas ?
20:29Est-ce qu'il faut le maintenir ?
20:30– On doit maintenir le parti démocratique gabonais.
20:32Ils doivent rester dans leur parti.
20:34Ils ne peuvent pas venir embêter les gens
20:36dans les informations qui arrivent.
20:38Parce qu'il y a des partis qui vont être créés.
20:40Mais ces PDG-là, ils attendent.
20:42Aujourd'hui, ils se demandent, parce qu'ils se disent
20:44que le président de la République, chef du gouvernement,
20:46créera un parti et donc, c'est que le parti,
20:49on a démissionné du PDG pour entrer au nouveau parti.
20:51– Justement, Amis Komo, vous qui avez combattu
20:54le parti démocratique gabonais,
20:56si demain, ces responsables politiques
20:58venaient à intégrer la future formation politique
21:03que créerait probablement le chef de l'État,
21:05est-ce que vous, vous serez toujours en odeur de sainteté
21:09avec le chef de l'État ?
21:12Je suis un démocrate et je pense que si ces derniers,
21:18c'est les Gabonais, arrivent à adhérer
21:21au parti démocratique gabonais…
21:22– Non, au parti, peut-être le chef de l'État.
21:25– Oui, le nouveau parti.
21:28Si le président venait à créer un parti politique,
21:32nous allons nous battre à l'intérieur.
21:34Et en réalité, nous, on va faire des plaidoyens
21:37pour que ces gars-là ne soient pas au devant de la scène.
21:39Ils doivent aussi accompagner les autres.
21:41On les a accompagnés toute leur vie.
21:43Mais ils doivent accompagner les autres.
21:45– Alors, j'ai une toute dernière question quand même
21:48sur la pensée patriotique.
21:50Quelles sont vos attentes dans le cadre de cette réforme
21:54sur les partis politiques ?
21:56– Nos attentes sur les réformes des partis politiques ?
22:03Moi, je pense qu'on doit avoir des blocs, d'accord ?
22:08Des blocs politiques.
22:09Ça, c'est moi qui pense en tant que Amis.
22:12On doit avoir des blocs des partis.
22:13Pour éviter la pléthore des partis politiques
22:17qui ne servent à rien, qui passent leur temps
22:19à longueur des journées à prendre des discours,
22:21parfois dépourvus de sens, pour distraire le peuple gabonais.
22:27Et ces partis ont toujours contribué, effectivement,
22:30à virer le peuple parce que lorsque l'ancien régime était là,
22:34ce sont ces partis politiques qui cautionnaient.
22:36Parce que quand on les appelait pour dire,
22:37bon, il va falloir décider du pays,
22:39ils allaient dans des balles de fantômes
22:42pour aller décider des choses qui devraient,
22:44en réalité, qui ne devraient pas exister.
22:46– Merci, merci Amis Combo.
22:49Je rappelle que vous êtes coordinateur
22:51pour le compte du mouvement politique La Pensée Patriotique.
22:55Dans le sixième arrondissement,
22:57nous commentions ensemble les réformes à venir
22:59sur les partis politiques.
23:01Mais nous avons également évoqué la question
23:03liée à l'emploi des jeunes,
23:05et notamment les jeunes des quartiers sous-intégrés.
23:08Nous avons parlé de leurs attentes.
23:10Et nous avons aussi évoqué la question
23:13liée à la libération de Ali Bongo Ongimba
23:16et de sa famille,
23:18ainsi que leur exfiltration vers l'Angola.
23:21Merci encore d'être passé chez nous.
23:23– C'est moi qui vous remercie.
23:24– Merci, chers internautes,
23:26pour votre fidélité.
23:28Je vous donne rendez-vous
23:29pour un prochain numéro d'interview exclusive.
23:32Bonne soirée chez vous.
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