[#Journal] Le 12H30 du 13 Juin 2025
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00:00Vendredi 13 juin 2025, ravi de vous retrouver sur GMT TV pour votre édition d'information de la mi-journée.
00:18Soyez la bienvenue.
00:20En ouverture, Pascaline Bungo, fille de l'ancien président Omar Bungo-Ondimba, fait de nouveau face à la justice française.
00:27Cette dernière se trouve impliquée dans une affaire de corruption transnationale. Je suis détaillée dans cet élément.
00:33La justice française poursuit son offensive contre les anciens piliers du régime Bungo-Gabon.
00:38Pascaline Ferry-Bungo, fille aînée d'Omar Bungo et sœur d'Ali Bungo, a été mise en examen en janvier 2025 à Paris pour blanchiment de corruption passive par agents publics étrangers.
00:48L'information révélée par l'AFP marque une nouvelle étape dans une procédure judiciaire entamée il y a près de dix ans.
00:55Celle qui fut pendant plusieurs décennies une figure centrale du pouvoir gabonais est soupçonnée d'avoir utilisé une société offshore basée à Hong Kong pour canaliser des fonds d'origine douteuse.
01:05Cette structure aurait permis de transférer plusieurs millions de dollars dans un montage financier transnational impliquant la Chine, Hong Kong et les États-Unis.
01:14La justice française soupçonne ainsi Pascaline Bungo d'avoir dissimulé des flux financiers suspects grâce à un système complexe de sociétés écrans dont certains éléments sont apparus lors d'une perquisition liée à une autre affaire.
01:26Selon des sources judiciaires relayées par l'AFP, les enquêteurs ont identifié une entité offshore ayant perçu des fonds venus de Chine,
01:33lesquels auraient ensuite été redirigés vers les comptes bancaires de Pascaline Bungo aux États-Unis ou vers ceux de proches et de sociétés associées.
01:40Le montant global blanchi atteindrait plus de 10 millions de dollars, alimentant les soupçons d'enrichissement illicites au sein de l'élite gabonaise.
01:47L'avocate de la mise en cause, Maître Corinne Dreyfus-Schmidt, conteste figureusement les accusations, évoquant un acharnement judiciaire fondé sur un dossier bancal et lacunaire.
01:57Elle a saisi la chambre de l'instruction pour faire annuler la mise en examen.
02:01Ce nouveau rebondissement s'inscrit dans un contexte judiciaire déjà tendu pour Pascaline Bungo.
02:06Également concernée par une autre procédure liée à l'affaire des biens mal acquis, dont l'instruction sur le volet gabonais a été close en mars 2025.
02:14Relaxée en première instance en 2024, elle reste visée par un appel du parquet national financier.
02:20Fait notable, un avocat français ayant représenté le Gabon dans le passé a également été mis en examen dans ce dossier, sans pour autant faire de déclarations publiques à ce stade.
02:29La mise en cause judiciaire de Pascaline Bungo s'inscrit dans un contexte politique sensible, près d'un an après la chute d'Ali Bungo-Ondimba et au moment où le Gabon tente de redéfinir ses relations avec la France.
02:40Dans un pays où la transition politique promet une rupture avec les dérives de la France-Afrique, cette affaire rappelle les mécanismes opaques de gestion du pouvoir et des ressources publiques.
02:49La justice française semble vouloir adresser un message clair.
02:53Les personnalités de l'ancien régime ne seront pas à l'abri des poursuites, même longtemps après leur départ du pouvoir.
02:58À 68 ans, Pascaline Bungo incarne une figure emblématique d'un système politique, centré sur un clan familial, resté au sommet pendant plus d'un demi-siècle.
03:08Sa mise en examen soulève des questions fondamentales.
03:11Marquera-t-elle le début d'une véritable réédition des comptes au sein de l'élite gabonaise ?
03:15Ou s'inscrit-elle dans la longue liste des procédures judiciaires sans aboutissement concret ?
03:20En tout état de cause, cette affaire jette une lumière crue sur les enjeux de gouvernance, de transparence et de responsabilité dans les relations franco-africaines,
03:28à l'heure d'un tournant historique.
03:31En bref, dans ce journal, l'ouverture ce jour du procès de l'Esther Miracle.
03:35Souvenez-vous, le 9 mars 2023, le bateau Esther Miracle, qui y assurait la liaison entre Libreville et Port Gentil,
03:42avait chaviré en pleine nuit, causant des morts et des disparus.
03:46Deux ans plus tard, le procès est ouvert.
03:48Nous reviendrons avec force et détail au cours de nos prochaines éditions d'information.
03:51Et puis, c'était au cours d'un point de presse tenue ce jeudi 12 juin 2025 que Jean-Rémi Yama, président du Parti national pour le travail et le progrès,
04:01a qualifié le dégarpissement de Plein-Oreti d'expulsions illégales.
04:05On regarde.
04:05À Plein-Oreti, des dizaines de familles ont vu leur maison rasée.
04:12L'État évoque un décret d'utilité publique, mais pour Jean-Rémi Yama, président du PNTP,
04:18ces expulsions sont non seulement illégales, mais elles sont aussi inhumaines.
04:22Il ne peut être cassé, détruit par l'État que sur la base d'un décret en cours de validité.
04:32Est-ce que l'État peut nous dire que les destructions qui se font là,
04:41se font dans le cadre d'un décret en cours de validité,
04:47qu'ils nous donnent le décret, l'objet et la durée ?
04:52L'argumentaire de Jean-Rémi Yama repose sur le cadre juridique gabonais.
04:56Selon la loi 6-61 du 10 mai 1961,
05:00toute expulsion doit être fondée sur un décret en cours de validité et précisant son objet.
05:07Or, dans le cas Plein-Oreti, les expulsions seraient intervenues, selon ce dernier,
05:12plus d'un an après la signature du décret d'urgence, dont la validité était d'un mois.
05:17L'État, normalement, il est le propriétaire, il n'a pas besoin de titres fonciers,
05:25puisqu'il est le propriétaire de la terre.
05:28C'est pour toi.
05:29C'est nous qui avons besoin de titres de propriétés
05:34que l'État doit nous céder, puisque c'est l'État le propriétaire de la terre.
05:38Donc, il faut que l'État nous explique, là.
05:44Est-ce que, finalement, c'est le propriétaire du titre foncier, là,
05:50dont on ne connaît pas,
05:53qui s'est servi de l'État
05:54pour déguerpir les habitants de Plein-Oreti,
06:00ou c'est l'État qui est en train d'expulser un propriétaire dont on ne connaît pas l'existence ?
06:10Pour le leader du PNTP, l'État aurait failli à sa mission de protection des citoyens.
06:17Il appelle à plus de transparence, mais aussi à la responsabilité,
06:21respecter le droit et la propriété au logement et à la dignité humaine,
06:26des principes écrits dans la Constitution gabonaise.
06:29Jean-Rémi Yama appelle le gouvernement à produire les décrets valides
06:33justifiant ces opérations et à reloger les populations expulsées,
06:38comme l'exige la loi.
06:39Une chose est sûre, à Plein-Oreti,
06:42des zones d'ombre persistent
06:44et les habitants, eux, attendent toujours des réponses.
06:47La bibliothèque de l'Université Omar Bungo-Ndimba abrite du 12 au 13 juin
06:53un colloque international autour d'un thème central,
06:56« Poncez la socialisation au Gabon ».
06:58Organisée par le laboratoire d'anthropologie,
07:00cette rencontre rend hommage à la professeure Stéphanie Nkogé,
07:03première femme anthropologue gabonaise.
07:05L'Université Omar Bungo
07:10accueille les 12 et 13 juin 2025
07:12un colloque international centré sur un thème majeur,
07:15« Poncez la socialisation au Gabon ».
07:17Un événement organisé par le laboratoire d'anthropologie
07:20en hommage à la professeure Stéphanie Nkogé,
07:23première femme anthropologue gabonaise.
07:25Ce colloque,
07:26qui est un hommage,
07:28que nous rendons à la première femme gabonaise
07:32à être inscrite,
07:34à être professeure de l'Université Omar Bungo,
07:36qui s'appelait Stéphanie Nkogé.
07:37Donc ce colloque est pour nous
07:40une réflexion sur un travail
07:44qu'elle investit sur la socialisation
07:47et nous avons estimé qu'il était approprié aujourd'hui,
07:50surtout à l'ère de la Ve République,
07:52de revenir sur un concept très crucial
07:55et qui peut nous apprendre beaucoup de choses.
07:56Étudiants, chercheurs, sociologues,
07:59ils sont venus nombreux pour réfléchir
08:00à un concept central,
08:02la socialisation.
08:03La socialisation est au cœur de tout.
08:05Elle est au cœur de la construction des identités.
08:08Elle est au cœur même de tout processus
08:11de sociabilité et de sociabilisation.
08:14Donc, pour nous qui sommes des sociologues
08:16et anthropologues,
08:17nous qui sommes des spécialistes en sciences sociales,
08:20il convient de réinterroger la socialisation.
08:23Parce qu'on dit souvent que
08:24quand on commence à penser quelque chose,
08:26c'est qu'on est conscient du problème.
08:27Au vu de l'altération de notre société,
08:33il vaut mieux repenser la socialisation
08:35auprès des structures.
08:38Je propose et j'ai toujours proposé
08:40de prendre au sérieux nos valeurs culturelles,
08:43de prendre au sérieux nos traditions,
08:45d'interroger notre socle de valeurs.
08:48Cette fois-ci, pas dans l'instrumentalisation politique.
08:51Parce que ce que nous avons fait jusque-là,
08:52c'est d'instrumentaliser nos socles de valeurs
08:54pour accéder à des postes,
08:56pour avoir la visibilité.
08:58Donc, réapproprions-nous de nos valeurs
09:00en termes de socle d'identification
09:02et de vivre ensemble.
09:05Les panélistes ont mis en lumière
09:06des concepts culturels forts
09:07comme le bandam,
09:08la solidarité mécanique chez les fonds
09:11ou encore idendonazomwana chez l'inkomi.
09:14Le colloque se poursuit ce 13 juin
09:16avec de nouvelles interventions.
09:18Un rendez-vous scientifique,
09:19mais surtout citoyen,
09:20pour repenser ensemble,
09:21le vivre ensemble au Gabon.
09:24Passons à la revue de presse.
09:28Chez l'AGP,
09:29le ministre des Affaires étrangères
09:30et de la Coopération,
09:31chargé de l'intégration et de la diaspora,
09:33Michel-Régis Onongadiaï,
09:35a reçu en audience ce jeudi
09:36l'ambassadrice du Cameroun au Gabon,
09:39Edith Félicie Noël.
09:40L'entretien a porté sur les propos
09:42discours-toi tenu récemment
09:43à l'encontre du président
09:44de la République,
09:45le président de la République,
09:45le président de la République,
09:45le président de la République,
09:45le président de la République,
09:45le président de la République,
09:46par un ressortition camerounais
09:48suscitant une vive polémique
09:49sur les réseaux sociaux.
09:50La diplomate camerounaise
09:52a exprimé la position officielle
09:53de son pays,
09:54condamnant fermement
09:55ses propos,
09:56qu'elle a qualifiés
09:57d'inacceptables
09:58et ne représentant en aucun cas
10:00la position des autorités
10:01de Yaoundé.
10:02Du côté du Gabon actuel,
10:03on parle des obsèques
10:04de Idriss Ngari,
10:05l'ancien ministre
10:06et vice-président
10:07de l'Assemblée nationale,
10:08le général d'armée
10:09à la retraite,
10:10Idriss Fermin Ngari,
10:11décédé le mardi 27 mai dernier
10:13à l'âge de 79 ans au Maroc,
10:15a reçu un dernier hommage
10:17solennel de la nation.
10:18Ce jeudi 12 juin,
10:19au camp capitaine
10:20Chorere de Baraka,
10:22qu'il a eu sous son commandement
10:23au cours de son élogieuse
10:24carrière militaire,
10:25le président de la République,
10:27chef de l'État
10:28et chef de gouvernement,
10:29Brice Otero-Léguine Guema,
10:30a présidé la cérémonie
10:32irrelative en présence
10:33de nombreux membres
10:34de gouvernement,
10:35de hautes autorités
10:36civiles et militaires,
10:37ainsi que de personnalités
10:38venues saluer
10:39la mémoire
10:40de l'homme d'État
10:41disparu.
10:43Du côté de Gabon-Rivio,
10:44le ministre de l'Enseignement
10:45supérieur et de la recherche
10:47scientifique,
10:48docteur simpliste
10:48Désiré Mamboulard,
10:49représente le Gabon
10:50à la deuxième conférence
10:51sur les échanges
10:52scientifiques et technologiques
10:54de l'initiative
10:55Ceinture et Routes
10:56qui se tiennent
10:56à Chengdu en Chine.
10:58Ce déplacement stratégique
10:59vise à positionner
11:00le pays
11:01comme un acteur actif
11:02de la coopération internationale
11:04en matière
11:04d'innovation
11:05et de recherche
11:05avec des perspectives
11:06concrètes
11:07de partenariats bilatéraux
11:09et de projets pilotes.
11:10L'actualité
11:12est aussi hors de nos frontières.
11:14Au Mali,
11:14un projet de loi adopté
11:15mercredi 11 juin
11:16en Conseil des ministres
11:17prévoit d'accorder
11:18au général
11:18Assemi Goïta
11:19un mandat de 5 ans
11:21renouvelable
11:21à partir de 2025.
11:23C'est la situation sécuritaire
11:24au Mali et au Sahel
11:25qui est invoquée.
11:26Ce maintien au pouvoir
11:27du président
11:28et de l'ensemble
11:28des institutions
11:29de la transition
11:29sans élection
11:30et sans limite de temps
11:31avait été proposé
11:33fin avril
11:33à l'issue
11:34des concertations
11:35des forces vives
11:35de la nation
11:36orchestrées par les autorités
11:38de transition.
11:39Après l'officialisation
11:40du projet de loi,
11:40les responsables
11:41des partis politiques maliens
11:42officiellement dissous
11:44le mois dernier
11:44expriment une colère
11:46aussi vive
11:46que des abusés
11:47rapporteraient
11:48Radio France Internationale.
11:50C'est tout
11:51pour l'actualité
11:52et le verbatim.
11:54Les montants
11:54des indemnisations
11:55varient de 2 millions
11:56à 70 millions
11:57de francs CFA.
11:58Les gens racontent
11:59qu'ils n'ont pas reçu
11:59de l'argent
12:00alors que les preuves sont là.
12:01Ils ont bel et bien
12:02reçu de l'argent.
12:04Cette proposition
12:05de Ludovic
12:05Mniondong,
12:06ministre de l'Habitat,
12:07de l'Urbanisme
12:08et du Cadastre,
12:09La Source et l'Union
12:10du 13 juin 2025.
12:13Voilà qui m'entend
12:14à ce journal.
12:14Merci à vous
12:15de l'avoir suivi.
12:16Excellent suite
12:16des programmes
12:17sur JMT TV.
12:18Au revoir.
12:19Au revoir.