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  • 20/05/2025

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00:00L'autre information, c'est ce rapport choc sur l'entrisme des frères musulmans qui sera présenté demain en conseil de défense,
00:06présidé par le chef de l'État. 73 pages, extrêmement documentées.
00:11On est avec Sabrina Berlin-Voyer du service police-justice de CNews.
00:14On y apprend, il y a des chiffres très précis Sabrina, on y apprend que les frères musulmans sont déjà très implantés dans notre pays.
00:21C'est bien cela ?
00:21Oui, ce rapport révèle qu'il y a déjà 139 lieux de culte affiliés aux musulmans de France.
00:27Alors attention, les musulmans de France ici, c'est une fédération d'associations musulmanes qui est présentée comme la principale émanation des frères musulmans en France.
00:36Cet autre chiffre, ils sont 91 000 fidèles qui, pour la prière du vendredi, fréquentent des mosquées affiliées ou proches de la mouvance des frères musulmans.
00:47Côté territoire, le rapport dénombre environ 55 départements français qui ont un lien plus ou moins proche avec le frérisme.
00:53En gros, voilà les régions où les frères musulmans sont déjà implantés.
00:58Vous le voyez, en Rhône-Alpes, dans le nord du pays, le Grand Est, l'Île-de-France et dans les bouches du Rhône.
01:05Des régions visées par les entristes qui, je cite, prennent racine dans des quartiers à majorité musulmane.
01:11C'est là qu'ils cherchent à devenir légitimes et respectables.
01:14Un entrisme politique donc.
01:16Ici, les responsables des frères musulmans sont décrits comme souvent des militants aguerris qui imposent des nouvelles normes sociales comme le port du voile, de la barbe propre aux fréristes, de certains vêtements ou du respect du jeûne du ramadan.
01:30Et dans ces régions, les mosquées affiliées ou proches des frères musulmans se sont multipliées.
01:35Comme par exemple la mosquée de Strasbourg, celle de Schiltikeim en Alsace, toujours celle de Mulhouse, mais aussi la mosquée de Villeurbanne, Ville-Neuve-Dasque, la mosquée de Lille, de Marseille et des mosquées en Seine-Saint-Denis.
01:48Merci pour ces faits, ces chiffres, c'est extrêmement précis.
01:51On aura plus de détails demain au Conseil des défenses.
01:54On va juste écouter des réactions politiques parmi elles.
01:56Marine Le Pen, écoutez.
01:57Je ne vais absolument rien apprendre, car cela fait des années que nous savons pertinemment ce qu'il en est des frères musulmans,
02:09de la manière dont ils cherchent à influencer la société française, des intimidations dont ils se rendent coupables.
02:16Et c'est la raison pour laquelle, depuis de très nombreuses années, nous réclamons leur interdiction en France.
02:21Je ne sais pas qui va découvrir des choses dans ce rapport.
02:25Ici, il y a des responsables politiques qui découlent des choses dans ce rapport.
02:28Alors c'est extrêmement inquiétant sur leur niveau de lucidité, de la réalité de ce que vivent nos compatriotes.
02:35Voilà pour Marine Le Pen.
02:36De son côté, Jean-Den Bardella demande l'interdiction carrément des frères musulmans.
02:41Ils disent tous qu'ils n'apprennent rien, Gauthier Le Brette.
02:43La Jordanie a fait le choix de dissoudre les frères musulmans.
02:47La France ne l'a toujours pas fait.
02:48Effectivement, il ne fallait pas un rapport pour connaître la dangerosité de cette organisation.
02:53Alors c'est très bien d'avoir des chiffres, d'avoir des exemples précis.
02:57Ça permet d'alimenter le débat.
02:58Enfin, personne ne tombe de sa chaise en lisant ce rapport et se dit « Oh, surprise ! »
03:03Il y a un risque autour des frères musulmans.
03:05« Ah bah ça, tiens alors ! J'étais pas au courant ! »
03:07Donc maintenant, Conseil de défense demain, la décision courageuse, c'est de prendre des mesures de rétorsion
03:12et de dissoudre cette organisation.
03:14Il n'a pas d'existence légale. Est-ce que la Jordanie l'a fait ?
03:17La Jordanie l'a fait. Pourquoi est-ce que la France ne serait pas capable de le faire ?
03:20Est-ce que Louis, c'est possible ?
03:21Non, mais là où je n'étais pas d'accord avec ce que dit Gauthier, c'est qu'évidemment, nous, on n'a rien appris
03:28parce que sur Europe 1 et sur CNews, à longueur de journée, on parle, on dénonce, on met en avant la dangerosité de cette menace
03:35et puis on révèle beaucoup d'éléments là-dessus.
03:37Donc c'est une compilation un peu de tout le travail, de ce qu'on a fait.
03:41Donc de ce point de vue-là, oui, on n'apprend pas grand-chose.
03:43Mais la différence énorme par rapport à avant, c'est qu'à partir de maintenant, on va pouvoir s'appuyer sur ce document de référence
03:50qui a un tampon République française, un tampon Ministère de l'Intérieur.
03:55Ce n'est plus Gauthier Lebret, ce n'est plus Laurence Ferraris, ce n'est plus Éric Revelle qui dit...
03:58Vous ne disiez pas ça en ce moment.
03:59Non, mais écoutez-moi deux secondes.
04:00Là, maintenant, on ne peut plus remettre en cause la nature, la qualité de la personne qui parle.
04:07C'est un document officiel.
04:09Ensuite, moi, là où j'y vois quand même un certain nombre de failles, c'est que les préconisations, pour l'instant, dont on entend parler,
04:14sont extrêmement faibles en raison du droit français.
04:17C'est parce que pour l'instant, tant qu'il n'y a pas une rupture totale, comme on l'évoque sur tous les autres sujets, ça ne fonctionnera pas.
04:22Je vous cite trois préconisations.
04:24Non, mais je vous en dis...
04:24Allez-y, allez-y, Louis.
04:25Trois préconisations qui, pour l'instant, n'ont pas été décidées, mais qui sont soumises à l'avis d'Emmanuel Macron.
04:30Le... Comment ?
04:31La première.
04:32Ben oui, je vais en citer deux, si vous voulez.
04:34Le démantèlement ou la surveillance de certaines associations, c'est déjà le cas.
04:37La révision des agréments scolaires pour certains établissements, on l'a vu avec AVROS, c'est extrêmement compliqué.
04:42Ça fonctionne difficilement.
04:43Et le contrôle de financement étranger...
04:45Bref, tout ça pour vous dire que le rapport, c'est intéressant.
04:48Les préconisations, à mon avis, hélas, elles seront extrêmement faibles.
04:51Et puis, on voit bien, à travers ce rapport et à travers la menace, que la loi sur le séparatisme, en réalité, est très inopérante.
04:59On en a beaucoup parlé, on a expliqué.
05:00Vous avez raison.
05:00Ça allait permettre plein de choses.
05:02En réalité, que ce soit AVROS, toutes ces associations, les préfets ont un mal fou à les dissoudre au nom de la loi séparatisme.
05:08Ils sont toujours obligés d'arguer, de mettre en avant les risques sécuritaires, incendies, tout ce que vous voulez.
05:13Donc, on voit bien qu'on est dans une impasse.
05:14Bien sûr. Éric Revelle, pardon.
05:16Moi, je vais aller plus loin, chers amis.
05:18En fait, c'est une victoire éditoriale.
05:19Pourquoi est-ce que ce rapport est en partie déclassifié et qu'une partie restera, et c'est normal, dans les secrets des alcools du Conseil de Défense ?
05:26Parce que des médias, je ne parle pas des individus, je parle parce que des médias courageux,
05:30qui ont décidé de faire un pas de côté sur une ligne éditoriale,
05:33je pense au JDD, je pense à Europe 1, je pense à CNews, bien sûr,
05:36ont décidé d'aborder ces sujets, sous les colibés et les insultes de tous ordres de certains médias,
05:43plutôt du service public.
05:44Et je pense que cette pression médiatique, pour des Français qui le vivaient au quotidien,
05:49a poussé aussi le gouvernement, le chef de l'État, à déclassifier une partie de ce rapport pour dire
05:55« J'ai entendu le message, même si on verra ce que je bricole, j'ai bien retenu le message. »
06:00Mais pourquoi le message est passé ?
06:02Parce qu'autant qu'on est autour de ces tables, on a mis ces sujets, Laurence, sur la table, sous les colibés et les insultes,
06:08qui pleuvaient, fascistes, ultra-droites, voilà.
06:11Il faut saluer cette victoire éditoriale, pardonnez-moi.

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