- 20/05/2025
Les Vraies Voix avec Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d'Oise et rapporteure de la Commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre en 2020.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-20##
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Un document explosif entre les mains du ministre de l'Intérieur ce matin.
00:0873 pages compilées par les services de renseignement pour tout comprendre des frères musulmans.
00:13Le noyau dur des fréristes rassemblerait autour de 400 personnes, en tout cas moins de 1000 personnes dit le document.
00:20Il est aussi question dans ce rapport d'un solide noyau d'écoles confessionnelles, d'associations caritatives et d'un puissant vivier de prédicateurs.
00:27Cet entrisme islamiste est une menace désormais à la fois pour la République, pour nos principes républicains, mais aussi pour notre cohésion nationale.
00:36Bruno Rataillot dénonce l'entrisme des frères musulmans visant à faire basculer, je cite, la société française dans la charia, stratégie d'infiltration dans les associations sportives, culturelles et sociales.
00:46Un rapport sera présenté demain en conseil de défense avec la présence d'Emmanuel Macron.
00:50Alors parlons vrai, est-il trop tard ou les frères musulmans ont-ils déjà gagné ou n'est-il pas trop tard ?
00:57Et à cette question, en trisme des frères musulmans, sommes-nous face à des années de déni ?
01:01Vous dites oui à 96%.
01:03Vous voulez réagir ?
01:04Livrez-vous à attendre vos appels au 0826 300 300 ?
01:08Et Jacqueline Eustache-Brignot est avec nous, sénatrice LR du Val-d'Oise, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste
01:16et les moyens de combattre en 2020 ?
01:19Madame la sénatrice, merci d'avoir accepté cette invitation.
01:22Merci, bonjour.
01:23Comme l'a dit Madame la sénatrice, ce rapport va ouvrir beaucoup de yeux et éveiller beaucoup d'intelligence et confirmer beaucoup de dénonciations.
01:35Je ne crois pas qu'il y ait eu un déni tout de même, mais les frères musulmans appartenaient à cette catégorie très particulière de perversion
01:46qui ne relève pas très directement d'une matérialité tragique.
01:51Ça n'est pas le terrorisme, mais de quelque chose de beaucoup plus insinieux, qui paraissait presque invisible
01:58et qui en réalité est très difficile à éradiquer parce que ça relève de processus apparemment normaux, légitimes,
02:08qui s'insèrent dans une démocratie et dont beaucoup ne voyaient pas le grave danger qu'ils représentaient.
02:16Moi, ce qui m'inquiète, c'est que, à moi, j'ai confiance dans le ministre de l'Intérieur,
02:22mais il est très difficile d'éradiquer véritablement ces mouvements à la fois subtils et pourtant extrêmement délétères.
02:30Michael Sadoun.
02:31Il y a bien sûr la dimension dont Philippe Bilger parle et qui est celui d'un entrisme soft
02:35qui se sert donc des failles de nos démocraties occidentales pour s'infiltrer et imposer les lois de la charia
02:40par la douceur, la séduction, l'accusation d'islamophobie permanente, etc.
02:46Ça a été dénoncé, je crois, depuis des années par un certain nombre de commentateurs politiques
02:50qui, parfois, ont dû le faire sous les colibés, les risés et les insultes, les assimilations racistes, etc.
02:58Les procès, évidemment, juridiques.
02:59C'est aussi une méthode des frères musulmans, il faut le savoir.
03:02Donc, ça n'est pas nouveau.
03:04C'est très bien que ce soit formalisé de cette manière parce que ça va nous permettre de le combattre de manière plus précise.
03:09La deuxième perversion, c'est évidemment qu'on a collaboré aussi, d'une certaine manière, avec le développement de ces frères musulmans.
03:18Je pense notamment à l'Union européenne qui finance un certain nombre d'associations très proches des frères musulmans,
03:22à hauteur de plusieurs millions d'euros, parfois, qui envoient également des aides directement au Hamas,
03:27puisque je vous rappelle que le Hamas est aussi une émanation des frères musulmans,
03:31puisque ça a été monté par le cher Yassine, qui était directement affilié aux frères musulmans.
03:38Donc, en effet, il y a eu une naïveté sur ce sujet depuis des années.
03:41Et la réponse, elle doit passer par le définancement de ces associations, une réponse, évidemment, au niveau européen.
03:46Et puis, la dernière chose, c'est que les frères musulmans, ce n'est pas tellement des structures, c'est avant tout une idéologie.
03:51Donc, comment on fait pour lutter contre le développement d'une idéologie ?
03:54Eh bien, on lui en substitue une autre.
03:55Donc, il faut donner aussi à toute cette jeunesse qui veut trouver des repères dans l'islam,
04:00autre chose qui est mise en avant par la France et par la République,
04:04des repères, des héros, une tradition, un cadre, une structure.
04:07Voilà.
04:08Loïc Guin.
04:09Je suis là encore, ça va être banal, mais entièrement d'accord.
04:12Les mots que j'avais d'ailleurs notés, moi, que je voulais évoquer ici,
04:14la naïveté, l'aide de l'Union européenne, l'argent public qui est déversé aveuglément,
04:19entièrement d'accord.
04:20Je vais ajouter simplement un ou deux commentaires.
04:22J'ai noté dans l'article, d'ailleurs, du Figaro du jour, pour ne pas le citer,
04:27qui fait une synthèse de...
04:28Tout d'un dossier dessus, absolument.
04:30Voilà, il y a 13 pages assez longues que j'invite d'ailleurs les auditeurs à aller lire attentivement,
04:35parce qu'il est assez détaillé et il dénonce assez clairement les méthodes,
04:39qui ressemblent à des méthodes mafieuses, d'une certaine manière,
04:41c'est-à-dire d'infiltration, d'organisation parallèle à une société pour venir en aide,
04:46pour accompagner, sur tous les plans de la vie courante, et se substituer à la République,
04:51mais aussi sur l'absence de réactivité de la part de l'Europe,
04:53parce que la France a l'air d'être en pointe, dit en tout cas l'article, et semble être vrai,
04:57mais n'est pas suivie par les autres pays européens, et ça c'est inquiétant.
05:00Vous pensez que l'Europe devrait changer son fusil d'épaule,
05:03notamment, comme l'a dit Mickaël Sadoun, en ne subventionnant plus certaines associations ?
05:07Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
05:10Madame la Sénatrice, si je reprends les mots de ces tours de table,
05:13est-ce que finalement c'est du déni ou de la naïveté ?
05:16Les deux. Les deux, et moi je parle en tant que femme politique,
05:21je pense que les politiques ont aussi fermé les yeux, mis tout sous le tapis.
05:25Alors, pour celles et ceux qui me connaissent, moi j'ai lutté contre ces gens-là,
05:29dans ma propre ville, donc je sais de quoi je parle.
05:31Et permettez-moi de vous dire courageusement ce qui vous concerne, et depuis des années.
05:36Merci. Merci. Donc c'est vrai que moi je n'apprends pas grand-chose dans ce rapport,
05:40parce que d'abord j'ai travaillé au Sénat, parce que Bruno Rotaillot m'avait confié
05:44une commission d'enquête où on avait déjà décrit un certain nombre de choses.
05:47Sauf qu'aujourd'hui, la cohésion de notre pays, elle est tellement menacée.
05:52Alors, j'ai entendu tout à l'heure, sur les frères musulmans, oui, ce n'est pas une identité,
05:56mais cette idéologie, elle s'est tellement diffusée dans notre société,
06:02avec une économie parallèle, une société parallèle, avec des écoles, avec des clubs sportifs,
06:07avec des associations, avec des élus aussi assez ouverts sur le sujet,
06:12qui n'ont pas voulu parce qu'il faut le dire, les élus ont leur part de responsabilité.
06:16Mais du coup, moi je pense qu'il est grand temps, grand temps de lutter.
06:20Et tout ne passera pas par législatif, parce que combattre une idéologie,
06:24ça ne passe pas obligatoirement par des textes législatifs,
06:29ça passe par un courage politique fort pour dire, on ne veut pas ça, on ne veut pas ça.
06:37Et moi je pense qu'il y a aujourd'hui un grand danger, c'est que notre jeunesse se sépare.
06:43On ne mange plus à la cantine à la même taille parce qu'on mange à l'âle ou on ne mange pas à l'âle.
06:47Voilà, ça c'est un vrai sujet. On se marie de moins en moins sur des couples mixtes, voilà.
06:52Donc on sépare, on sépare, et quand on regarde dans la rue, moi je parle en tant que femme,
06:57on se sert des femmes pour imposer cette idéologie.
07:00On n'a jamais vu autant de femmes voilées dans notre pays que depuis quelques années.
07:04On se sert des femmes, et le voile est un étendard politique, ça fait 15 ans que je le dis,
07:09j'étais traité de tous les noms quand j'ai parlé de ce sujet, on le voit aujourd'hui.
07:12On se sert des femmes, on victimise un certain nombre de choses, mon corps c'est mon choix,
07:16c'est ridicule quand on utilise ça, on les met à part, on en est dans notre pays,
07:22et on y réfléchit parce que moi je fais de nouveau un travail sur le sujet,
07:25en disant l'islamisme obstacle à notre cohésion sociale.
07:28Pourquoi je le dis ? Parce qu'on voit aujourd'hui les gamines de 4 ans dans les rues,
07:32voilées de la pied à la tête, on leur dit, ton corps en le cache, et on est persuadés.
07:34Donc il est grand temps de dire qu'on ne veut pas ça.
07:38La France ce n'est pas ça, et ici ce n'est pas la Houma qui nous met ensemble,
07:44c'est la communauté française et la nation.
07:47Faire nation, c'est partager les mêmes codes, partager les mêmes règles,
07:51et il faut que tout le monde les comprenne, et il faut que tout le monde l'affirme.
07:54Et c'est maintenant ou jamais, vraiment, vraiment.
07:57On n'a jamais vu... Pardon, allez-y.
07:59Non, non, je rebondissais sur ce que vous disiez, le nombre de gens qui ont salué les iraniennes,
08:04qui ont enlevé leur voile, et qui, en France, estiment que, finalement, elles trouvent ça super.
08:09C'est pour ça que c'est un débat un peu compliqué, en fait.
08:13Madame la sédatrice, croyez-vous que le combat, bien sûr, il faut le mener,
08:19pensez-vous qu'il peut aboutir véritablement à une victoire de la démocratie
08:24contre ce mouvement totalement nuisible ?
08:29Moi, j'y crois, moi, j'y crois, si on est clair sur ce qu'on veut faire dans notre pays,
08:34et si on veut se dire que nous avons l'unité de notre pays à préserver.
08:39Vous savez, ce qu'on vit aujourd'hui, par exemple, cet antisémitisme débridé,
08:45qui est monstrueux pour moi, des gens de ma génération, je veux dire, tout ça est lié.
08:49Donc, moi, je crois qu'il ne faut pas baisser les bras, il faut avoir du courage, de l'exigence.
08:54Alors, moi, j'ai toujours dit que pour combattre cette idéologie mortifère,
09:00ça allait bousculer, c'est sûr.
09:03Ça va peut-être générer des manifs, mais on s'en fout.
09:06C'est la France aujourd'hui que l'on doit protéger pour la France de demain.
09:10Comment peut-on accepter que dans notre pays,
09:13des enfants ne vivent plus ensemble parce que les religions les séparent ?
09:17C'est juste insupportable.
09:19Et cette idéologie, elle remet en cause notre démocratie,
09:23notre mode de vie et notre unité.
09:25Et elle favorise le vote de l'extrême droite, clairement.
09:29Et moi, je comprends les gens qui en ont ras-le-bol
09:31de subir en permanence les dictats d'une religion
09:34qui veut passer les règles de la religion avant les règles de la République.
09:39Eh bien, ça, on doit l'écrire, on doit l'exiger avec courage.
09:42Et après, c'est Antoine, 0826-300-300.
09:46Je salue d'abord le discours, vous tenez, qui est clair,
09:49qui est concis, qui me semble être marqué du coin du bon sens.
09:52Donc, j'aimerais l'entendre plus souvent et qu'il aille un peu plus loin.
09:56Et je me réjouis de l'entendre.
09:58J'ai une question simplement à vous poser.
10:00Est-ce que, concrètement, je me doute bien qu'il n'y a pas de solution miracle,
10:04comme tout fait sociétal, de toute façon, il n'y a pas de solution miracle,
10:06mais quelles seraient les solutions à court ou moyen terme,
10:09telles que, par exemple, vérifier d'où viennent les sources de financement
10:13pour assécher ce financement ?
10:14Parce qu'en général, c'est toujours le nerf de la guerre.
10:15S'il n'y a pas d'argent, c'est plus difficile de faire de la propagande.
10:18La loi séparatisme a écrit un certain nombre de choses sur les financements.
10:24Alors, est-ce qu'elle est complètement appliquée ?
10:27Est-ce qu'on a tous les critères pour éviter ces financements ?
10:32On commence à avoir des financements.
10:33Mais il faut combattre l'intérieur de ce qui se passe, par exemple, dans des lieux de culte.
10:39Je suis désolée.
10:40Moi, on me dit, de temps en temps, sur les écoles coraniques,
10:44parlons-en, moi, je n'ai pas d'état d'âme.
10:45On me dit, toi, Jacqueline, les écoles coraniques, c'est comme le cathé quand elle est au cathé.
10:50Ah non, non, non, non.
10:51Parce que moi, quand je sortais du catéchisme,
10:54je n'avais pas le crainte bourré de discours anti-républicain.
10:57Il se passe dans les écoles coraniques, c'est le Coran avant la République.
11:01C'est une réalité.
11:03Ce n'est pas le cathé, certaines écoles coraniques.
11:05Il faut arrêter de dire ça.
11:06Et la transmission de la religion,
11:08moi, mes copines musulmanes, elles n'allaient pas à l'école coranique,
11:11c'était les parents qui le faisaient.
11:12Donc, je veux dire, il faut qu'on arrête de culpabiliser et de dire,
11:15c'est comme si.
11:16Non, ce n'est pas comme si, c'est autrement.
11:19Et on a laissé tout ça s'infiltrer dans le sport, à l'école, partout, partout,
11:25dans le caritatif aussi.
11:26Vous avez des associations caritatives,
11:28on sait pourquoi elles ont été montées, uniquement pour les musulmans.
11:31Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
11:33Donc, vraiment, il faut que les Français et les hommes et femmes politiques
11:37prennent conscience que notre responsabilité,
11:41c'est de ne pas participer à la partition de notre pays
11:44et à la séparation des gens qui vivent chez nous.
11:48Je rebondis sur ce que vous dites,
11:51parce que moi, j'ai fait des recherches.
11:52Et le lycée, par exemple, d'Averroès à Lille,
11:56Elisabeth Borne fait appel à de la décision du tribunal administratif de Lille
12:00pour mettre fin au contrat avec l'État.
12:04Mais si la justice va à l'encontre de ce que veut l'État,
12:07ça devient compliqué quand même.
12:09Eh bien, il faudra se trouver des outils pour les fermer quand même.
12:12Moi, ça fait des années.
12:13Alors, Averroès, moi, je les ai auditionnés, Averroès, justement,
12:17dans la commission d'enquête dont on vous a parlé.
12:19On n'a pas besoin de passer une demi-heure avec les responsables de l'UCRS
12:22pour comprendre qui ils sont.
12:23Vous avez la même chose avec l'IESH de Château Chignon.
12:27Ça fait des années que je dis que c'est les bras armés des frères musulmans.
12:30C'est l'Institut européen.
12:33Oui, c'est ça.
12:34Voilà, vous savez, en formation d'imam.
12:36Donc, on les connaît, on le sait.
12:38Et au moins, le rapport qui va être déclassifié,
12:40même s'il manque quelques noms, ce n'est pas grave,
12:42parce qu'il y a probablement des choses à ne pas écrire,
12:45enfin, j'en sais rien.
12:46Mais l'essentiel va être dit.
12:48Et j'espère, j'espère que ça va être un électrochoc.
12:51Ça va bousculer, ça ne va pas plaire, mais tant pis.
12:55Allez, 0826 300 300.
12:56Antoine est avec nous, Denis.
12:58Antoine, une réaction ?
12:59Oui, je ne peux que saluer les propos de Mme la sénalatrice.
13:03Je voudrais juste rappeler deux faits historiques
13:05qui rejoignent un petit peu votre idée.
13:07Simplement le fait que Napoléon a obligé le judaïsme
13:11à s'accorder avec le Code civil en son temps.
13:14Il y a aussi eu la loi de séparation des églises
13:17adoptée en 1905, qui a fait suite à 25 ans d'apprentement,
13:22ce qui était quand même assez costaud.
13:23Et pour finir, certains États comme l'Autriche, l'Égypte ou l'Arabie saoudite
13:28ont interdit les frères musulmans.
13:31Ou même la Jordanie il y a quelques jours.
13:32Il y a encore le maître Bilger qui dit que c'est difficile à éradiquer.
13:36C'est une question de courage politique à mon sens.
13:39Alors, si vous me permettez, je vais faire une petite nuance.
13:43C'est plus facile dans des pays comme la Jordanie ou l'Égypte
13:47d'interdire les frères musulmans parce qu'ils ont une organisation.
13:50Nous, le problème, c'est qu'ils ont infiltré des assos.
13:53Il n'y a pas une association qui dit « moi, je suis frère musulman ».
13:55Vous voyez ce que je veux dire ?
13:56Donc, il faut aller chercher là où ils sont, partout où ils sont.
14:01C'est ça le sujet.
14:01Moi, je me suis beaucoup intéressé à la question de la structuration de l'islam en France
14:06et en effet la question du concordat, c'est-à-dire du fait que l'État doit se mêler des affaires religieuses,
14:12commence à se poser.
14:13Comme en Alsace-Moselle.
14:14Ça, c'est en effet posé à l'époque où le judaïsme ne posait pas problème pourtant à la France
14:18mais où Napoléon avait considéré qu'il fallait trouver une espèce d'accord
14:23pour intégrer les Juifs à la citoyenneté française de manière universelle,
14:28ce qui s'était fait depuis le début de la Révolution française.
14:30Et aujourd'hui, il faut ramener ce sujet sur la table.
14:33Vous parliez tout à l'heure, Madame la Sénatrice, de l'IESH qui forme un certain nombre d'imams.
14:39Pourquoi est-ce que l'État ne peut pas encadrer la formation des imams en France
14:43pour qu'il tienne un discours compatible avec nos valeurs et avec la culture française ?
14:47Parce que précisément, la loi de séparation des églises et de l'État empêche de le faire.
14:51Donc il faut revenir sur ce régime qui n'est plus adapté du tout à la situation.
14:55Parce que le problème, ce n'est pas l'infiltration de la religion au niveau de l'État,
14:59c'est l'infiltration d'une religion au niveau de la société.
15:02Donc si on veut vraiment traiter le problème,
15:03il faut que l'État ose aussi sortir de ses prérogatives normales
15:08pour un petit peu s'arranger avec l'islam de France.
15:10Jacqueline Stache-Brignot, c'est révolutionnaire, ce que non de Mickaël ça donne.
15:13La fin de la laïcité, le retour d'avant 1905.
15:16Un petit peu.
15:17Je ne partage pas tout à fait ça.
15:19Et moi, je ne supporte pas le mot islam de France.
15:22Est-ce que la religion juive, on lui a imposé une religion juive de France ?
15:27Non, vous avez raison.
15:29Donc, est-ce qu'un islam de France, je ne supporte pas ce mot ?
15:32Il y a l'islam, point, qui doit rentrer dans la République.
15:36Et moi, je dis toujours, la religion, c'est du privé, c'est à la maison.
15:40C'est discret.
15:40On ne l'impose pas aux autres.
15:42Donc, l'islam de France a imposé quand même un cadre au judaïsme.
15:45On ne va pas leur demander d'écrire des nouveaux textes.
15:47Donc, c'est...
15:47Ah, excusez-moi, parce que dit Mickaël, ça donne des vrais.
15:49Dans le grand sadédrin, il a imposé des règles au judaïsme.
15:53Et il a imposé aussi une structure qui s'est ensuite matérialisée sous la forme du compte d'Histoire.
15:57Exactement.
15:58Et ensuite, il y a eu une formation rabbinique.
16:00Et vous savez, dans le judaïsme français aujourd'hui, on a même une prière pour la République française.
16:04Je le sais.
16:05Vous savez, c'est une acculturation, en fait, longue à la France.
16:10Oui, mais regardez ce qu'on essaye de faire depuis Nicolas Sarkozy.
16:13On essaye de structurer.
16:15On n'y arrive pas.
16:16Le CFCM, etc.
16:17Ça n'a pas abouti.
16:17Parce que vous avez les Turcs, vous avez les Marocains, vous avez les Algériens, vous avez les Tunisiens.
16:22Vous avez maintenant les Comoriens.
16:23Donc, ça, ça t'entretue.
16:25On n'y arrive pas.
16:25Donc, à un moment, il faut dire, écoutez, stop.
16:28En France, c'est comme ça.
16:29Vous rentrez dans la République.
16:31Votre religion, tout le monde la respecte à ce sujet avec ça.
16:34Mais c'est les codes de la République avant votre religion dans l'espace commun, dans notre vie commune.
16:40Et on ne sépare pas les enfants, par exemple, les adolescents, les sportifs.
16:44Bien sûr. Non, ça, je suis d'accord avec vous.
16:45Et on serre la main des femmes, si possible.
16:48Absolument.
16:48Et on serre, et même on embrasse les femmes.
16:50Oui, exactement.
16:51Encore mieux.
16:52Oh, ça dépend qui, parce que pas les moches.
16:54Non, ça va.
16:56Non, les garçons moches qui embrassent les filles.
16:58Non, j'ai compris, bon, comme vous ne faisiez plus la bise, Cécile.
17:01Non, mais non.
17:03C'est une blague, c'est pour détendre.
17:04Bien entendu.
17:05Merci beaucoup, Jacqueline Nostache-Bregnot.
17:06Merci à vous.
17:07Sénatrice LR du Val-d'Oise, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste
17:12et les moyens de combattre.
17:13Et c'était en 2020, mais en tout cas, votre sujet est toujours porteur, bien entendu.
17:18Et vous êtes la bienvenue chez nous.
17:19Allez, dans un instant, on garde Antoine.
17:21Le qui sait qui, qui l'a dit, on fait une petite pause.
17:23Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
17:25Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
17:29C'est vraiment agréable d'entendre une radio aussi joyeuse, même que ce soit le 7h du matin et le soir, c'est excellent.
17:36Sud Radio, parlons vrai.
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