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  • 19/05/2025
Avec Tom Benoît, essayiste, entrepreneur, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.

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##CA_BALANCE-2025-05-19##

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News
Transcription
00:00Venez de Moscou, vous avez passé une dizaine de jours en avril.
00:04Alors, dites-moi tout, vous avez l'impression comme ça, à écouter d'ailleurs, pas seulement évidemment Bruno Le Maire,
00:12mais Jean-Noël Barraud et beaucoup d'autres, la 17ème vague, sinon la 38ème vague de sanctions est arrivée,
00:20est-ce que Moscou est en ruine ? Est-ce que vous avez vu des files de Moscovite en train de faire la queue
00:26comme au beau temps de l'Union soviétique, ou pas ?
00:28Certainement pas, le seul héritage de l'Union soviétique aujourd'hui à Moscou,
00:32c'est que 92% des Moscovites sont propriétaires de leur logement.
00:3692% ?
00:3792% sont propriétaires, ils avaient récupéré des appartements à l'époque et ils sont restés propriétaires.
00:44Et puis il y en a d'autres qui accèdent à la propriété aujourd'hui.
00:46Non, Moscou, André, c'est une ville qui est profondément fascinante, je vais vous dire pourquoi,
00:51parce que c'est une ville qui réunit l'identité très forte, le libéralisme aujourd'hui,
00:56c'est un pays qui a 30 ans, la Russie, c'est un pays qui est très libéral,
01:00plus libéral que l'Europe d'aujourd'hui et aussi libéral que les États-Unis.
01:03Vous faites des rendez-vous avec des businessmen dans les lobbies des hôtels
01:06qui se serrent la main, comme on disait dans les années 80,
01:10qui s'échangent leurs cartes de visite,
01:12qui s'échangent les cartes, et puis vous avez un entrepreneur qui a une voiture un peu plus belle que l'autre,
01:17une autre voiture avec chauffeur, c'est des success stories à l'américaine,
01:21j'en vois aujourd'hui au Moyen-Orient, j'en vois à Moscou, j'en vois plus en Europe.
01:26Et c'est pas l'image qu'on nous décrit.
01:28Et c'est pour cette raison-là, entre autres, que j'ai décidé,
01:31en étant totalement libre de produire le reportage dont vous avez dû voir, certainement,
01:36pour montrer ce qu'était réellement l'économie russe,
01:39c'est-à-dire une économie à multiples facettes, industrie,
01:42quatrième exportateur de métal au monde, d'acier,
01:46gros exportateur de palladium également, gros producteur de gaz, tout le monde le sait,
01:52qui ne subit pas des sanctions, parce que la vérité, c'est qu'on se joue de nous,
01:55pour tout vous dire, les sanctions...
01:57Les sanctions ne font rien quand même, parce qu'il y a des sanctions...
01:59Bien sûr qu'elles font, bien sûr qu'elles ont un impact, évidemment,
02:02mais les Russes ne les voient pas comme des sanctions qui pourront être levées,
02:04c'est ce qu'il faut quand même rappeler, parce que les Russes ne feront plus confiance aux Européens politiques.
02:09Ils font confiance aux entrepreneurs européens,
02:11et je veux vous dire que quand on est accueilli en Russie, à Moscou aujourd'hui,
02:15j'avais une forme d'appréhension aujourd'hui, pour ce séjour, en étant français,
02:18on est très bien accueilli, il n'y a aucune rancœur.
02:21Pourquoi ? Parce que le Russe fait la distinction entre le politique,
02:24qui a pris de mauvaises décisions, et qui ne représente pas l'Italien,
02:27il y a une relation passionnelle entre les moscovites et les Italiens,
02:31romantique tous les deux d'ailleurs, il y a un peu la même mentalité,
02:34et entre les Français et les Allemands également,
02:36il y a eu des relations de business depuis longtemps,
02:37on est toujours très bien accueilli là-bas,
02:40et les Russes savent par ailleurs que les sanctions qui ont été mises en place,
02:44ces sanctions, en tout cas ces contraintes,
02:47ne pourront pas être levées.
02:49Parce que si elles devaient l'être, elles pourraient être,
02:51sur un coup de tête comme cela ressemble à l'Union Européenne,
02:53à ceux qui la dirigent aujourd'hui, réinstaurées.
02:55Donc ils n'ont plus confiance politiquement dans les Européens ?
02:58Absolument, ils n'ont plus confiance.
02:59Mais ce qu'il faut préciser par contre,
03:01c'est que c'est l'Union Européenne qui est obligée aujourd'hui de se coucher littéralement,
03:05parce que lorsqu'elle a besoin de gaz,
03:08et au-delà du fait qu'elle n'importe en passant par l'Inde,
03:10par des biais détournés,
03:12on importe encore énormément de GNL,
03:14de gaz naturel liquéfié, depuis la Russie.
03:17Et à ce moment-là...
03:17Toujours en ce moment même.
03:19Et pour le payer, comment est-ce qu'il faut faire, André ?
03:21Il faut faire des dérogations, il faut signer des papiers,
03:23c'est la commission de Bruxelles directement,
03:25après avoir paradé sur les plateaux de télévision,
03:28il faut quand même que les gens s'en aperçoivent,
03:29et en mettant notre économie à genoux,
03:32notre industrie à genoux,
03:33qui signent des dérogations pour que Gazprom Bank
03:35puisse avoir accès à SWIFT.
03:37Ça veut dire qu'il y a des banques russes aujourd'hui,
03:39c'était Sberbank jusqu'à présent encore,
03:41maintenant Gazprom Bank qui bénéficie de ce privilège,
03:44qui est la grosse banque russe évidemment,
03:48et qui a accès à SWIFT,
03:49parce qu'il faut bien que nous importions du gaz naturel liquéfié
03:53en provenance de Russie.
03:54Alors d'un côté on dit embargo, embargo, embargo,
03:57et puis dérogation, dérogation, dérogation.
04:00Il ne faut pas pactiser avec le diable,
04:01mais parce qu'on en a besoin malgré tout,
04:03on sait qu'on est obligé de collaborer avec la Russie.
04:06De l'autre côté, il faut rappeler quand même,
04:07et je le dis très clairement dans le reportage,
04:09vous prenez le marché de l'automobile par exemple.
04:12Pourquoi je parle de l'automobile ?
04:13Parce que les Russes aiment passionnément la voiture.
04:16Il y a le côté aussi dans la société patriarcale à la Russe,
04:19mais dans le sens favorable du terme,
04:21pas anti-féministe,
04:22parce que les femmes sont libres en Russie,
04:24et elles ont le gros avantage d'être belles également,
04:27si je puis dire, et soignées.
04:29Ce qui n'est pas négligeable.
04:30Ce qui n'est pas négligeable,
04:31mais ça c'est une digression.
04:33Mais donc sur cette idée, sur la voiture,
04:35qui est quand même très importante dans une société comme la société russe,
04:39le marché de l'automobile chinois,
04:42représentait 11% des véhicules vendus en Russie en 2021,
04:46il représente 63% aujourd'hui.
04:49Automobiles made in China.
04:51Made in China,
04:52Sherry,
04:53Ziker,
04:55BYD,
04:55Et ça veut dire que toutes les parts de marché que nous avons perdues,
05:01le drame,
05:02le corollaire,
05:03ça n'est pas un drame pour les Russes,
05:05c'est un drame pour l'Union Européenne,
05:06pour Renault,
05:08qui a perdu des milliards.
05:09Mais les Russes importent aujourd'hui des véhicules chinois,
05:11et s'ils veulent des véhicules européens,
05:13ils aimaient bien les BMW,
05:15ils continuent à les importer,
05:17par Dubaï par exemple,
05:18quand c'est de très gros véhicules,
05:20un G63,
05:21ça arrive par avion depuis Dubaï.
05:22Voilà,
05:24donc je veux dire,
05:24il faut quand même remettre les choses dans leur contexte.
05:26Donc vous voulez dire que les sanctions,
05:27c'est un peu des lignes maginaux,
05:28quoi,
05:28ils les contournent.
05:30Évidemment,
05:31alors après évidemment qu'ils sont ennuyés par ailleurs,
05:33il y a des choses comme par exemple sur le paiement,
05:36c'est ce qui a posé le plus de problèmes,
05:38par exemple la carte,
05:39il y a Visa et Mastercard qui étaient présents en Russie comme partout,
05:43ils ont mis en place leur système qui s'appelle Mir,
05:46donc qui est le même système,
05:47et qui...
05:48C'est comme Visa,
05:49enfin c'est un peu vrai.
05:50Tous les Russes ont une carte Mir.
05:51Je crois qu'il y a 300 millions d'utilisateurs aujourd'hui dans le monde
05:54qui ont une carte Mir.
05:55Il y en a un peu en Turquie aussi,
05:58et tout le monde en Russie paye avec une carte Mir.
06:01Mais ce qu'il faut quand même rappeler,
06:02c'est que ces sanctions, si vous voulez André,
06:05ont d'une certaine façon renforcé l'identité des Russes,
06:10ça veut dire que vous n'avez plus d'Amazon en Russie,
06:12vous avez Ozone par exemple,
06:14qui est une société russe,
06:15et vous avez beaucoup de...
06:17Vous avez Yandex, qui est le géant russe,
06:19qui est le Google russe, entre guillemets.
06:21Alors il y a un segment qui s'appelle Yandex Go,
06:24qui s'utilise comme Uber, qui est l'application,
06:26et tout ceci est russe.
06:28Ça veut dire qu'aujourd'hui, vous avez d'un côté les Américains,
06:31parce que la réalité, la fin de l'histoire,
06:33c'était le bloc de l'Est,
06:34c'est le bloc de l'Ouest à l'État-Unis.
06:36À l'époque, oui.
06:36Vous avez des pays très nationalistes,
06:38qui ont compris qu'il fallait quand même être un peu viril,
06:41politique foraine,
06:41fabriquons chez nous, produisons chez nous, etc.
06:44Et assumons d'exister,
06:45d'essayer d'avoir une forme d'hégémonie,
06:47ça c'est les États-Unis.
06:49Et de l'autre côté, vous avez le même état d'esprit en Russie, en Chine,
06:52et qui se retrouve dans une forme de moyenne assez mortifère,
06:57c'est l'Union Européenne aujourd'hui.
06:59Le trou noir, certes.
07:01Je veux dire, là où j'ai voulu montrer cette réalité de la Russie,
07:04c'est parce que, moi je suis profondément souverainiste et nationaliste,
07:09et je n'ai pas peur de le dire,
07:10j'aime mon pays, j'aime la France,
07:12et je ne veux pas que les Français se fassent de fausses idées
07:15sur des gens qui ne représentent absolument pas le diable,
07:18et qui ont une économie qui n'est pas du tout trois pieds sous terre.
07:21Alors justement, je vous ai demandé, Tom Benoît,
07:23la vie quotidienne, comment c'est à Moscou ?
07:25Qu'est-ce que vous avez eu ?
07:26Les magasins, les rues, tout ça ?
07:28Alors écoutez, pour vous dire très clairement,
07:30la vie quotidienne à Moscou, elle est très facieuse,
07:33pour être très sincère, sans faire la marieuse plus belle qu'elle ne l'est,
07:36de la pauvreté par ailleurs, il y en a de partout,
07:38il y en a dans tous les pays, chaque fois que je parle...
07:40Il y a des SDF, il y a beaucoup de SDF, etc.
07:42Pas beaucoup, parce que, comme je le disais,
07:45vous avez beaucoup de propriétaires,
07:46la plupart des gens sont logés,
07:47vous ne voyez pas de SDF dans les rues,
07:50vous ne voyez pas de délinquance en tout cas.
07:52Pas de délinquance ?
07:52Pas du tout.
07:54Personne ne boit au volant, par exemple.
07:56Il n'y a plus d'alcool au volant.
07:57La consommation, la tolérance, c'est à zéro
07:59sur l'alcool au volant à Moscou.
08:01Les grands buveurs de vodka !
08:03Ils font des déjeuners à la romantique,
08:06à la russe, ils restent six heures à table
08:07à pleurer, à rire,
08:09mais ils cuvent leur vodka avant de prendre en route.
08:11Et les magasins à Chalandé, franchement...
08:14Oui, à Chalandé, vous voyez des...
08:16Alors ça, c'est très drôle, au Goum, par exemple,
08:17à côté de la Place Rouge,
08:19des boutiques de certaines marques françaises
08:21qui sont parties, il y en a d'autres qui sont restées,
08:23des marques italiennes plus, d'ailleurs, qui sont présentes.
08:26Vous voyez des écrits-toi avec inscrits,
08:28à cause de certaines contraintes techniques,
08:30nous sommes dans l'obligation de fermer la boutique
08:32pendant quelques semaines.
08:35Mais ce qui est particulier à ce niveau-là,
08:38c'est que finalement,
08:39quand on arrive à Moscou,
08:41comme moi, avec des euros dans la poche en tant que Français,
08:43on se dit qu'on va avoir un pouvoir d'achat plus fort.
08:47Et en réalité, c'est pas le cas.
08:48Enfin, c'est le cas sur certains produits.
08:51Les taxis ne coûtent rien, par exemple.
08:53Mais si vous voulez du luxe,
08:54vous allez le payer beaucoup plus cher
08:57qu'en France.
08:58D'accord.
08:59Si vous avez des euros,
09:00ça va vous coûter beaucoup plus cher
09:01que si vous achetez à Paris.
09:02Parce que ce que les gens ne comprennent pas vraiment
09:04aujourd'hui au premier avanc,
09:05c'est que,
09:06quand je dis les gens,
09:07je ne l'ai de la pierre à personne.
09:08Je veux dire,
09:08mais c'est aussi une erreur médiatique
09:10de ne pas faire d'éducation là-dessus.
09:12C'est que la parité de pouvoir d'achat aujourd'hui
09:14fait que les économies sont très mondialisées
09:17et les prix s'alignent partout dans le monde
09:19entre pays développés, sous-développés,
09:21parce qu'il y a Internet,
09:21il y a des grands groupes.
09:22Mais entre le rouble, par exemple,
09:24aujourd'hui et l'euro ?
09:25Vous avez 0,87 de différence à peu près.
09:29Donc le rouble vaut 87 fois moins.
09:31Mais au final,
09:31vous vous retrouvez avec des liasses de billets,
09:33mais vous allez payer le même prix.
09:34Voilà.
09:35Donc vous ne gagnez pas au change.
09:36Il y a beaucoup de cash encore
09:37ou ils sont uniquement numériques
09:38maintenant, aujourd'hui, les Russes ?
09:39Il y a du cash,
09:41mais ce n'est pas plus qu'ailleurs.
09:44Il y a du cash,
09:44mais ça paye par carte mire
09:46dans les restaurants
09:47ou dans les hôtels.
09:48D'accord.
09:48Et le mire est partout, quoi.
09:50C'est la carte bleue
09:52qui est devenue la carte de référence.
09:55Et pour ce que vous avez pu en juger,
09:59le moral est plutôt bon,
10:02est plutôt sans faire généralisation.
10:04On ne pense pas à la guerre à Moscou.
10:06On ne pense pas à la guerre.
10:07Et ce qui est très particulier,
10:09c'est que j'ai parlé à,
10:10je pense à un restaurateur français d'ailleurs,
10:12qui tient un restaurant formidable
10:13qui s'appelle Grand Cru à Moscou,
10:15David Emerle,
10:16qui a perdu son beau-frère, je crois,
10:19le mari de sa femme donc au front,
10:21en Ukraine.
10:22Et donc, nous déjeunions
10:25lorsqu'il me narrait cette histoire dramatique.
10:28Et ce qui est tout à fait singulier,
10:30c'est qu'il me dit,
10:31c'est son choix,
10:32c'était son choix.
10:33Il est parti de lui-même,
10:34il n'a pas été appelé.
10:35Il était volontaire pour aller se battre.
10:37Il était volontaire,
10:37il est allé se battre,
10:38et c'est quelque chose
10:39qu'on ne peut pas vraiment concevoir
10:41dans notre état d'esprit.
10:43Je dis bien,
10:44actuel de Français,
10:45je ne pense pas qu'il y aurait
10:46beaucoup de Français de la France
10:47d'Emmanuel Macron
10:48qui irait se battre volontairement.
10:51Les sondages ne montrent pas
10:52cette tendance,
10:53c'est le moins que l'on puisse dire.
10:54Je ne limite pas les sondages.
10:57À temps en temps,
10:57il faut voir,
10:58c'est toujours intéressant.
10:59Zoologiquement,
11:00non, je suis méchant.
11:01Mais Tom Benoit,
11:02vous revenez de là en disant,
11:04en fait,
11:06parce que vous étiez aussi à Dubaï,
11:08vous m'avez dit hors antenne.
11:09Je suis arrivé ce matin à 6h,
11:10alors moi aussi.
11:11Ah ben voilà, bravo.
11:12Dubaï,
11:13je ne dirais pas ça,
11:14mais quelque part,
11:15Dubaï-Moscou,
11:16même combat ?
11:17Oui,
11:17mais vous voyez énormément de Russes
11:18à Dubaï d'ailleurs.
11:19J'étais avec des Russes d'ailleurs
11:21hier soir à Dubaï encore.
11:23Et il y a un axe aujourd'hui
11:25entre ce Moyen-Orient business
11:27en quelque sorte.
11:28Alors,
11:28je l'explique d'ailleurs
11:29dans le reportage,
11:30vous avez une forme
11:31de plaque tournante aujourd'hui
11:32pour justement les sociétés
11:34qui travaillent dans les matières premières,
11:36par exemple,
11:37pour les importations,
11:38les exportations,
11:39avec tous les pays voisins,
11:40premièrement,
11:41Ouzbékistan,
11:42Kazakhstan,
11:43Turkmenistan.
11:44Et puis pour le business,
11:46un peu plus que pour ce qui est
11:47purement matériel,
11:49on va dire,
11:49après vous avez Dubaï,
11:50vous avez ce Moyen-Orient.
11:51Et pour les gros paiements,
11:52vous avez Oman aussi,
11:53qui contribue beaucoup.
11:54C'est le Singapour du Moyen-Orient.
11:56C'est le Singapour du Moyen-Orient.
11:58C'est assez exact.
11:59Oman,
11:59c'est un petit peu
11:59le Singapour du Moyen-Orient.
12:01Alors,
12:01Singapour,
12:01c'est encore différent
12:02parce qu'ils ont une grosse économie
12:03très solide aussi
12:04sur l'électronique.
12:06Oman,
12:06c'est vraiment sur la finance
12:07et ils sont...
12:08Le gros privilège d'Oman,
12:14et Oman est très différent.
12:16Juste un mot,
12:17une dernière question,
12:18mais on va en reparler
12:19avec vous,
12:20Tom Benoît.
12:20C'est toujours intéressant
12:22de faire un peu
12:23la part des choses.
12:24Qu'est-ce qu'ils pensent ?
12:25Ils se sentent
12:26appelés à des lendemains,
12:29je dirais,
12:29qui chantent
12:29ou en tout cas qui sourient
12:31avec l'Amérique de Trump,
12:32avec l'Amérique trumpiste ?
12:33Oui,
12:34beaucoup,
12:34tout le monde en Russie
12:35a les yeux rivés
12:35sur les Etats-Unis aujourd'hui.
12:37Mais,
12:38c'est le grand,
12:38je crois que c'était Churchill
12:39qui parlait du mystère
12:40de l'économie russe.
12:42C'est que quand on arrive
12:43à Moscou,
12:44réellement,
12:44on pense qu'on va comprendre
12:45et puis quand on quitte Moscou,
12:46on se rend compte
12:47qu'on ne pourra jamais comprendre
12:48parce qu'en réalité,
12:49c'est une histoire interminable.
12:51Moscou,
12:51c'est un circuit fermé,
12:54si vous voulez,
12:55qui est parfois exploité
12:57par les autres
12:58parce qu'on va y intégrer
12:59une vanne,
13:00un gazoduc
13:00ou parce qu'on va ouvrir
13:01une vanne,
13:02notre gazoduc,
13:03mais ils n'ont besoin
13:04de personne.
13:05C'est la vérité.
13:06La grande particularité
13:07de Moscou,
13:08c'est qu'ils sont,
13:10il y a l'identité,
13:11quand même très nationaliste,
13:12c'est vraiment ça.
13:13Et on résiste à tout,
13:14et on tient à tous.
13:15Mais ils peuvent,
13:16c'est un petit peu
13:16comme si vous étiez châtelains
13:18et que vous saviez
13:18que vous pouviez rentrer
13:20chez vous
13:21et que vous alliez être
13:22souverains,
13:22autonomes,
13:23par des temps troublés.
13:25C'est un pays qui est immense.
13:27Autarcie comme une vertu.
13:28Absolument.
13:29J'ai rencontré
13:30un directeur de clinique,
13:32ça c'est intéressant,
13:33par exemple,
13:33quand je suis arrivé
13:34dans sa clinique à Moscou,
13:35clinique très classe d'ailleurs,
13:38je lui pose des questions
13:39sur l'approvisionnement,
13:40sous-entendu,
13:41qu'est-ce qui vous manque ?
13:43Et ils ne comprenaient pas.
13:45Ils étaient à deux doigts
13:46de me dire,
13:46mais pourquoi est-ce que
13:47vous me demandez
13:47ce qu'ils me manquent ?
13:48Ils ne me manquent rien,
13:49ils me manquent un peu
13:49de silicone à la rigueur.
13:51Par exemple,
13:52ils manquaient des vaccins
13:52pour chats,
13:53ils aiment beaucoup
13:53les chats à Moscou,
13:54mais c'est l'illiputien.
13:56Tout est fabriqué en Russie,
13:59tout est simple.
14:00Je renvoie aux éditeurs
14:03et sur votre plateforme ?
14:05Il est sur Youtube,
14:06absolument,
14:06on t'appelle Tom Benoît
14:07où Moscou 2025,
14:09la démesure du business,
14:11ça s'appelle,
14:11on en a 260 000 vues
14:13et donc intégralité gratuite,
14:15évidemment,
14:15en libre accès
14:16pour tout le monde.
14:17Merci Tom Benoît,
14:18et bien écoutez,
14:19on vous retrouvera bientôt
14:20pour parler de Moscou,
14:21de Dubaï,
14:21ou d'ailleurs.
14:22Avec plaisir,
14:23à très bientôt André.

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