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  • 18/05/2025

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00:00Bonsoir Geoffroy Didier, pardon, je vous laisse voir, vous avez couru, je le disais à nos auditeurs dans les couloirs d'Europe 1,
00:07vous allez évidemment confirmer ou affirmer ce que disait Véronique Jacquet, secrétaire général déléguée des LR,
00:13président délégué de la région Île-de-France et soutien de Laurent Wauquiez.
00:17Bien sûr, ce soir vous avez le cœur lourd ou vous vous dites, on va s'unir et on va tous se mettre maintenant derrière Bruno Retailleau ?
00:24Bien sûr, d'abord c'est une bonne nouvelle pour la droite, parce que cette élection elle a intéressé les Français,
00:28elle a intéressé les adhérents, puisque nous avons triplé le nombre d'adhésions.
00:3280 000 en plus.
00:3380 000 en plus et un taux de participation de plus de 80%.
00:36C'est la preuve qu'il y a une attente de droite en France et que la droite républicaine et les républicains sont à même d'y répondre.
00:44Et puis c'est une heureuse nouvelle aussi parce que nous avons aujourd'hui un nouveau président.
00:47Après le départ d'Éric Ciotti, nous avons un président légitimé par les urnes,
00:53fort d'un score sans appel et donc sans contestation possible,
00:56et qui aujourd'hui a les manettes pour redynamiser la droite
01:01et qui va aussi évidemment avoir le devoir, la responsabilité de rassembler notre famille politique.
01:07Donc félicitations chaleureuses à Bruno Retailleau.
01:09Et j'ajoute avec la même force que Laurent Wauquiez, que j'ai soutenu activement,
01:13a mené une campagne solide, courageuse,
01:17et a sensibilisé les sympathisants de droite sur un véritable enjeu, un véritable défi.
01:23C'est comment rester sur nos fondamentaux sans se diluer dans le macronisme.
01:28Et ce débat va perdurer dans les prochains mois et les prochaines semaines,
01:33puisque ce n'est pas facile de participer à un gouvernement tout en voulant incarner un projet de rupture en vue de 2017.
01:39Vous pensez vraiment que Bruno Retailleau va se diluer dans le macronisme ?
01:42Ce n'est pas vraiment l'image qu'il renvoie, ni par son action.
01:46Et les adhérents ne semblent pas avoir peur de ça.
01:49Je crois que nos adhérents ont aimé le fait que la droite revienne même partiellement au pouvoir
01:57et ne se contente plus de mots, mais soit aussi dans l'action.
02:00Et c'est exactement ce que fait Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
02:03Mais on sait aussi que nous sommes dans un gouvernement dirigé par François Bayrou,
02:07que les sympathisants de droite n'aiment pas trop,
02:11que François Bayrou est plutôt inerte,
02:14et qu'Emmanuel Macron nous a quand même mené dans le mur depuis maintenant plusieurs années,
02:19avec 1 200 milliards d'euros de dettes supplémentaires
02:21et une insécurité galopante,
02:23puisque je vous rappelle qu'il y a quand même 1 000 agressions par jour dans notre pays.
02:27Donc oui, bien sûr qu'il y a cette ambiguïté, ce chemin de crête,
02:31ce savant dosage,
02:32qui consiste d'abord à se réjouir du fait que la droite agisse,
02:37et soit aux manettes notamment Place Beauvau,
02:39mais aussi le fait de devoir être solidaire d'un gouvernement
02:42qui, par ailleurs, commet quand même des erreurs.
02:45Quand je vois que nous avions un ministre du budget
02:47qui souhaitait augmenter les impôts des Français,
02:50dans ces cas-là, soyons vigilants, la droite doit dire non.
02:53Geoffroy Didier, vous attendiez un tel résultat,
02:55un tel plébiscide de Bruno Retailleau ?
02:58Non, je savais que ce serait difficile du fait du contexte politique.
03:03D'abord parce que lorsque vous êtes ministre de l'Intérieur,
03:05vous jouissez inévitablement d'une exposition médiatique quasiment inégalable.
03:11Ce fut le cas pour Nicolas Sarkozy en son temps,
03:14et c'est aujourd'hui le cas pour Bruno Retailleau.
03:16Et puis aussi j'avais observé qu'il y avait un axe anti-Wauquiez,
03:20avec des grandes figures du parti qui avaient décidé
03:22de soutenir Bruno Retailleau,
03:25mais aussi, je le sentais bien, de combattre Laurent Wauquiez
03:28pour des raisons diverses et variées, peu importe.
03:29Pour quelles raisons ? De lui mettre des bâtons dans les roues ?
03:31Oui, mais peut-être qu'il y avait des vieux règlements de compte,
03:33mais à la limite ce n'est plus le sujet.
03:35Le sujet aujourd'hui c'est que nous avons un président des Républicains légitime.
03:39Nous avons un score clair,
03:41et nous avons un autre talent que celui de Bruno Retailleau,
03:45qui est Laurent Wauquiez,
03:46qui a mené une campagne courageuse, solide,
03:49et qui va forcément aussi faire parler de lui dans les prochains mois,
03:52parce que je vous rappelle qu'il est président du groupe
03:55de la droite républicaine à l'Assemblée nationale,
03:57ce qui nécessite une union totale entre Bruno et Laurent,
04:01qui vont devoir travailler main dans la main pour refonder la droite.
04:04Laurent Wauquiez, est-ce que vous l'avez eu au téléphone
04:06depuis l'annonce des résultats aux alentours de...
04:08Ah, pas avant 19h d'ailleurs, 18h45 tout à l'heure.
04:10Est-ce que vous vous êtes échangé quelques mots ?
04:13Et que vous a-t-il dit, Jean-Franiguier ?
04:14J'ai peine à croire que vous n'ayez pas échangé quelques mots.
04:16Très rapidement pour lui apprendre le résultat.
04:19C'est vous ?
04:19Oui, parce que c'est moi qui représentais Laurent Wauquiez
04:22auprès de la haute autorité,
04:25c'est-à-dire l'entité qui organisait le scrutin.
04:28Donc mon rôle était de lui donner le résultat.
04:31Vous savez, dans les défaites, il faut être digne,
04:34et dans les victoires, il faut être humble.
04:36Laurent a fait preuve d'une très grande dignité.
04:38Bien sûr qu'il est déçu.
04:40Bien sûr qu'il est triste du résultat.
04:41Mais il sait aussi que le chemin qu'il prend,
04:45c'est-à-dire celui d'une volonté ferme,
04:48d'une droite claire,
04:50qui ne se dilue pas dans le macronisme,
04:52qui reste indépendante,
04:54c'est aussi un chemin porteur pour les années qui viennent.
04:57Geoffroy Didier, je voudrais qu'on retourne sur le terrain.
04:59Alexandre Chauveau est du côté de Bruno Retailleau,
05:03avec des adhérents qui sont encore assez nombreux à être réunis.
05:08Je voudrais qu'on les entende, les adhérents.
05:10Quelle est leur perception des choses ce soir, Alexandre Chauveau ?
05:12Oui, Pascal, je suis avec Nolan.
05:14Il a 23 ans, il a soutenu Bruno Retailleau pendant cette campagne.
05:18Nolan, il y avait deux visions dans cette campagne.
05:20Une, celle de Bruno Retailleau, qui plaidait pour rester au gouvernement,
05:23pesait sur les orientations du pays.
05:25Et celle de Laurent Wauquiez,
05:27qui craignait que LR ne se dissolve dans le macronisme.
05:30Qu'est-ce qui a payé, selon vous, ce soir,
05:32la victoire écrasante de Bruno Retailleau ?
05:34Comment vous la lisez ?
05:36Moi, je la lise en analysant la carrière de Bruno Retailleau.
05:41Ça fait 35 ans qu'il fait de la politique.
05:43Ce n'est pas un homme qui aime les caméras,
05:46c'est un homme qui aime la France,
05:48qui aime son parti politique,
05:50RPR, UMP, les Républicains.
05:52Et aujourd'hui, peut-être un nouveau parti demain,
05:55qu'on va refonder de la cave au grenier.
05:59Et effectivement, je pense que c'est le choix des convictions,
06:02le choix d'une droite claire,
06:05fidèle à son histoire et fidèle à ses convictions.
06:08Et je pense qu'aujourd'hui, tout cela a primé.
06:10Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent,
06:12finalement, Bruno Retailleau au gouvernement,
06:14il est sous la main de François Bayrou,
06:16il est tributaire d'Emmanuel Macron ?
06:19Moi, je pense qu'on a fait le choix des responsabilités.
06:21Quand je dis « on », c'est les Républicains.
06:23On a fait le choix des responsabilités
06:24en occupant des postes clés
06:27pour que la gauche ne parvienne pas à ces postes.
06:32Est-ce que vous auriez aimé Sébastien Delogu
06:36en tant que ministre de l'Intérieur, Rima Hassan ?
06:38Je ne crois pas.
06:39On a fait le choix des responsabilités
06:40et je crois que rien ne s'oppose à ce qu'on soit
06:43à la fois au gouvernement,
06:45mais à la fois avec une parole libre
06:47et un programme libre.
06:48Et vous, personnellement,
06:49pourquoi vous avez voté pour Bruno Retailleau
06:51et pas pour Laurent Wauquiez ?
06:52Moi, pour la première fois,
06:54j'ai voté pour quelqu'un et pas contre quelqu'un.
06:58Et aujourd'hui, pourquoi ?
06:59Parce que son programme à la fois économique,
07:03sa vision sur le narcotrafic,
07:06notamment son combat contre le narcotrafic,
07:08m'a fait effectivement...
07:10Puis sa carrière politique
07:11et ce qu'il représente me touchent beaucoup.
07:15Voilà Pascal Nolan qui est présent
07:16comme quelques dizaines d'autres jeunes militants LR
07:19devant le QG des Républicains,
07:21place du Palais Bourbon à Paris.
07:22Merci beaucoup Alexandre Chouvent.
07:23On va revenir vers vous.
07:24C'est très intéressant.
07:25Geoffroy disait ce que disait Nolan.
07:27Pourquoi plus Bruno Retailleau que Laurent Wauquiez ?
07:30Puisqu'on le disait sur le fond,
07:32les deux hommes sont très proches au niveau des idées.
07:33Il n'y a pas de clivage majeur.
07:36Quand on entend effectivement,
07:37voilà, la prise d'opposition de Bruno Retailleau
07:39contre le narcotrafic, par exemple.
07:40Vous dites que ça fait écho chez les adhérents.
07:43C'est ça qui me fait basculer.
07:45Comment vous expliquez le choix de Nolan ?
07:47D'abord, permettez-moi d'être sensible
07:49à l'enthousiasme de Nolan.
07:50Parce que Nolan, je ne le vois pas,
07:52mais il semble avoir une parole jeune.
07:53Ça veut dire qu'il y a des jeunes qui nous rejoignent.
07:55Ce sont des jeunes qui votent pour.
07:57Il vient de dire, je vote pour quelqu'un.
07:59Moi, que l'on ait voté pour Laurent Wauquiez
08:01ou pour Bruno Retailleau,
08:02à partir du moment où on votait positivement
08:04et qu'on était enthousiastes à l'idée de le faire,
08:07ça me va très bien.
08:08Et 75% ont voté pour Bruno.
08:10Donc, je suis heureux pour Nolan,
08:14je suis heureux pour la droite,
08:15je suis heureux pour Bruno
08:16et je suis heureux aussi,
08:18même si je suis déçu,
08:19de voir que nous avons aussi,
08:21comme talent, Laurent Wauquiez,
08:22qui a mené une campagne très solide
08:23et très courageuse
08:24et qui a posé de vraies questions
08:25sur l'avenir de la droite,
08:27qui a posé de vraies questions
08:28sur la nécessité, j'insiste,
08:29du projet de rupture
08:30qui devrait être le nôtre.
08:32Nous ne pourrons pas gagner
08:33si nous sommes les sortants du macronisme
08:36ou si nous sommes considérés
08:38comme des complices du macronisme.
08:40Ce n'est pas du tout l'intention
08:42de Bruno Retailleau,
08:42je le sais,
08:43et il se bat pour mieux protéger les Français,
08:46il se bat contre les narcotrafiques,
08:47d'où effectivement l'enthousiasme de Nolan
08:49pour le ministre de l'Intérieur actuel,
08:51mais je sais aussi que nous sommes
08:52sur un chemin qui n'est pas facile
08:54et qu'il y aura sans doute un moment
08:57où Bruno ressentira aussi le besoin
08:59de quitter le gouvernement
09:01pour incarner la rupture
09:02plutôt que d'être considéré
09:04comme se diluant dans le macronisme.
09:06Nous le savons.
09:07Vous le savez.
09:08Laurent Wauquiez a-t-il échangé
09:09avec Bruno Retailleau
09:10depuis l'annonce de sa défaite ?
09:11Je le crois,
09:12je ne sais pas.
09:13Je le crois,
09:14mais connaissant les deux hommes,
09:16ils ont dû avoir un échange
09:17d'une grande dignité
09:19et je vous rappelle
09:20que nous sommes la même famille politique.
09:22Nous venons d'élire
09:23notre délégué de classe,
09:24si je peux me permettre.
09:25Oui, bien sûr.
09:25C'est une belle image.
09:26Avant que l'école nous reprenne demain matin,
09:28ça veut dire que nous sommes
09:30la même famille,
09:31que nous avons un numéro un,
09:33tant mieux,
09:34que nous l'attendions
09:35depuis plusieurs mois
09:36puisque Éric Ciotti
09:36nous avait quittés quand même
09:37maladroitement,
09:38si je peux me permettre.
09:40Et donc,
09:41au fond,
09:41maintenant,
09:41on va tous travailler ensemble
09:42et on va travailler
09:43à redynamiser
09:44et à faire de la droite
09:46de la dynamite.
09:47On va faire de la droite
09:48de la dynamite.
09:48C'est pas mal ça,
09:49non, Paul Melun ?
09:49Oui, moi j'ai une question
09:50toute bête.
09:51Ce soir, Bruno Retailleau
09:52va s'exprimer
09:54au journal télévisé.
09:56Est-ce que vous attendez
09:57de lui,
09:57là ou plus tard d'ailleurs,
09:59une main tendue
09:59à Laurent Wauquiez lui-même
10:01ou au camp Laurent Wauquiez
10:02pour construire cette unité
10:04dont vous parlez ?
10:04Est-ce que vous attendez de lui
10:05qui vous propose aussi
10:06de travailler,
10:07de contribuer à son projet
10:09avec des responsabilités,
10:10etc.,
10:11au sein du futur organigramme ?
10:13Bien sûr,
10:14mais la question n'est pas
10:15celle des postes
10:16et des organigrammes.
10:17Même si, évidemment,
10:19je ne vais pas vous mentir,
10:19tous les responsables politiques
10:20attendent des fonctions
10:22pour pouvoir agir
10:22même au sein de partis.
10:25Et je crois à la force
10:26des partis
10:26qui structurent le paysage politique.
10:28L'important,
10:29c'est l'image
10:29que Laurent Wauquiez.
10:30Nous sommes une famille politique.
10:32Nous avons une élection interne.
10:33Vous savez,
10:34les élections internes,
10:34ce n'est jamais un moment facile
10:35parce qu'on est toujours
10:38en train de chercher
10:39des différences
10:41là où il ne doit pas
10:42y avoir de division.
10:43Donc,
10:43ce sont des moments délicats.
10:45Mais j'estime
10:45qu'il n'y a pas eu
10:46de guerre des chefs,
10:47que cette élection
10:48s'est très bien déroulée.
10:49Ça n'a pas toujours été le cas
10:52chez LR1.
10:52Mais bien sûr,
10:53c'est la raison
10:54pour laquelle je me permets
10:55de le saluer.
10:57Et j'ai trouvé que
10:58les soutiens de Bruno Retailleau,
10:59les soutiens de Laurent Wauquiez
11:00s'étaient comportés
11:00de manière exemplaire.
11:02Il y a eu des différences,
11:03mais jamais,
11:04en tout cas des différences,
11:06précisément,
11:06mais pas de différences.
11:07Il y a eu des différences,
11:08il y a eu des arguments,
11:10mais jamais de points
11:11de non-retour.
11:12Et ça veut dire aussi
11:13que la droite a compris
11:14qu'elle avait un coup à jouer.
11:16Parce qu'une majorité
11:17des Français partagent
11:18ses idées,
11:18parce que la droite républicaine
11:19est en train de revenir,
11:21pas uniquement au gouvernement,
11:22mais dans les cœurs,
11:23dans les suffrages,
11:24et au fond,
11:25que nous avions tous
11:26le devoir et la responsabilité
11:27de bien se comporter.
11:29Et je crois que de plus en plus,
11:30la responsabilité des politiques,
11:33c'est précisément
11:34les comportements.
11:35Ce n'est pas uniquement
11:36d'avoir des convictions,
11:37d'avoir de la conscience,
11:37ce sont les comportements.
11:38Nous nous sommes tous bien comportés.
11:40Il est 19h47,
11:41chers auditeurs d'Europe 1,
11:42si vous nous rejoignez ce soir,
11:44c'est une émission
11:44qui est largement consacrée
11:45à la victoire écrasante
11:47de Bruno Retailleau,
11:47qui prend donc la présidence
11:49des LR,
11:49avec plus de 74%
11:51des suffrages.
11:53Laurent Wauquiez
11:54s'est exprimé
11:54depuis le Puy-en-Velay
11:56son QG.
11:58Bruno Retailleau
11:59va prendre la parole,
12:00lui,
12:00dans une dizaine
12:01de minutes.
12:02Il va s'exprimer
12:03dans un 20h.
12:05Évidemment,
12:05nous suivrons ça
12:06en direct
12:06sur Europe 1.
12:09Laurent Wauquiez
12:10donc a tendu la main
12:11à Bruno Retailleau.
12:13Qu'a-t-il dit ?
12:14Il faut additionner
12:15plutôt que diviser.
12:16Ce sont les mots
12:17de Laurent Wauquiez.
12:19Signe qu'ils sont prêts
12:20à travailler ensemble.
12:22Bien sûr.
12:22Laurent Wauquiez
12:23qui appelle aussi
12:24à renverser la table.
12:26On va peut-être écouter
12:26Laurent Wauquiez.
12:27La droite ne pourra réussir
12:29qu'en assumant
12:29des idées fortes,
12:31nous permettant
12:32de renverser la table
12:33quitte à déplaire
12:34à la cohorte
12:35de tous ceux
12:35qui veulent que rien ne change.
12:37Pour juguler enfin
12:38l'explosion de l'immigration
12:39et du communautarisme,
12:41pour rendre la sécurité
12:42à nos compatriotes
12:43qui ont droit,
12:44pour tout simplement
12:45s'attaquer
12:46à l'explosion
12:47de la dépense publique,
12:49baisser la dépense publique
12:50sera sur la durée
12:51le seul moyen
12:52de protéger les Français,
12:53notamment nos retraités,
12:55de l'explosion des impôts.
12:56Et enfin,
12:57faire cesser l'assistanat
12:58pour revaloriser le travail.
13:00Il y a une vraie attente.
13:02Il y a un vrai chemin.
13:03Il y a un vrai projet
13:04de rupture à porter.
13:06Et j'y prendrai
13:06toute ma part
13:07avec les députés
13:08de la droite républicaine.
13:09Et notre responsabilité
13:10n'est pas seulement
13:12de reconstruire la droite.
13:13Notre responsabilité,
13:15c'est de porter
13:16quelque chose
13:16de plus grand que nous,
13:18la France.
13:20Véronique Jacquier.
13:22Oui,
13:22j'ai une question.
13:24On a parlé
13:25de quoi jouer,
13:26la droite a un coup à jouer.
13:27Vous avez dit
13:28qu'il faut un projet
13:28qui soit de la dynamite.
13:30Mais quelle est l'urgence ?
13:31Parce que sincèrement,
13:31vous êtes pris en tenaille
13:32quand même entre le macronisme
13:33de gauche.
13:34Alors certes,
13:34il est finissant.
13:35Mais le RN,
13:36qui malgré les déboires judiciaires
13:38de Marine Le Pen,
13:38affiche une belle dynamique.
13:40Donc comment,
13:41là,
13:41dans les deux ans qui restent,
13:42parce qu'il y a seulement deux ans,
13:43alors il y a les municipales quand même,
13:45mais comment vous allez vous emparer
13:47de cette urgence
13:48et pour en faire quoi ?
13:49D'abord,
13:50nous allons travailler
13:50et nous allons travailler
13:52tous ensemble,
13:53collectivement,
13:54intelligemment,
13:55à imaginer
13:57un projet de rupture.
13:59Mais je n'ai pas envie
13:59de dire qu'un projet de rupture
14:01parce que c'est la rupture
14:02par rapport au passé.
14:03Il faut surtout penser à l'avenir.
14:04Moi,
14:04je voudrais surtout
14:05que nous imaginions
14:06et que nous fondions
14:06un projet de société.
14:08C'est-à-dire quelque chose
14:09de positif
14:09et pas uniquement d'alternatif.
14:11Quelque chose
14:11qui nous emporte,
14:12qui nous emmène,
14:13qui nous donne envie,
14:15qui suscite l'adhésion,
14:16qui permette aux Français
14:17de progresser,
14:18qui permette aux Français
14:20qui le méritent
14:20et qui travaillent
14:21de progresser dans la vie,
14:23qui permette à l'État
14:25de se réformer,
14:28mais en profondeur,
14:29de manière structurelle.
14:30Enfin bref,
14:30quelque chose
14:31qui fasse envie.
14:32Et ce que je pense,
14:33c'est que désormais,
14:34nous avons un président
14:35des Républicains,
14:36donc nous avons un visage,
14:37une incarnation.
14:38Je crois que cette élection
14:39n'a pas réglé
14:40la question du leadership.
14:42elle a permis
14:45à la droite
14:46de se mettre
14:47en ordre de bataille.
14:48C'est peut-être pas
14:48Bruno Rotaillot
14:49qui portera les couleurs
14:50de l'air en 2027 ?
14:51Non, mais il le sait lui-même.
14:52Et d'ailleurs,
14:52les deux candidats,
14:53vous observerez,
14:54avaient déclaré
14:55avant l'élection
14:56qu'il y aurait sans doute
14:57un système de départage,
15:00c'est-à-dire que dans un an
15:01ou dans un an et demi,
15:02il y aura un vote
15:03des adhérents LR
15:04à jour de cotisation
15:04qui décideront
15:05de qui ils voudront
15:06pour porter les couleurs
15:07de la droite.
15:08Nous le savons,
15:09et c'est dans les statuts,
15:10et ça se fera sans doute
15:11de la vie de tous
15:13et de l'accord de tous.
15:14Mais au-delà
15:15du soi,
15:16de la personne
15:16et de l'incarnation,
15:18il faut vraiment,
15:19j'insiste là-dessus,
15:19que nous ayons
15:20un projet de société
15:21qui, certes,
15:22soit très différent
15:23de ce vers quoi
15:24Emmanuel Macron
15:25nous a emmenés,
15:25c'est-à-dire quasiment
15:26dans le mur,
15:27on est en train
15:27de frôler le mur,
15:28mais quand vous voyez
15:29quand même les résultats
15:30en matière de sécurité,
15:32d'insécurité,
15:33en matière d'immigration,
15:3490% des immigrés clandestins
15:36qui ne sont pas reconduits
15:37dans leur pays d'origine,
15:3890%
15:40avec des déficits publics,
15:43des dettes publiques
15:44abyssales,
15:45et on met ça
15:45sur le compte du Covid,
15:46alors qu'on sait très bien
15:47qu'en réalité,
15:49c'est pour l'essentiel
15:51dû à l'irresponsabilité
15:53et au manque de volonté
15:55de réduire
15:56la dépense publique.
15:59Donc,
16:00il faut remettre
16:01de l'ordre dans les comptes,
16:02il faut remettre
16:02de l'ordre dans la rue,
16:03mais il ne faut pas seulement
16:04le faire,
16:05il faut aussi un véritable
16:06projet de société,
16:07ça je suis convaincu.
16:07sans une incarnation forte,
16:09on a commencé l'émission
16:09en disant que la droite
16:10c'est aussi le culte du chef
16:11et vous êtes en train
16:12de nous dire que
16:13quelques mois avant l'élection,
16:15on revote des adhérents
16:16pour choisir finalement
16:17en filigrane
16:18quid de Laurent
16:19ou de Brune Rochagnon
16:21et pourquoi pas
16:22un candidat en système,
16:23non ?
16:23Enfin, pourquoi pas ?
16:24C'est un petit peu flou
16:26en même temps,
16:26là, la droite
16:27vient de se trouver un chef
16:28et vous êtes en train
16:29de nous dire
16:29pour 2027
16:30ça va peut-être être
16:31un autre chef.
16:32Mais peut-être
16:32pour confirmer
16:33le choix d'aujourd'hui.
16:34D'accord.
16:34Mais il faudra de toute façon
16:36qu'au moment
16:36de l'élection présidentielle,
16:38aujourd'hui nous n'en sommes
16:39pas au temps
16:39de l'élection présidentielle.
16:40Aujourd'hui,
16:41nous n'avions pas prévu
16:42cette élection,
16:43nous avions élu
16:43un président
16:44qui s'appelait
16:44Éric Ciotti
16:44qui est parti
16:46et donc il fallait
16:47que nous remplacions
16:48Éric Ciotti
16:49pour trouver un homme
16:50ou une femme
16:51qui travaille
16:52à un projet de société,
16:53à un projet de rupture.
16:54Si ensuite cet homme
16:56est lui-même légitimé
16:59par ce qu'il aura réussi
17:01à créer
17:01dans les prochains mois,
17:03nous serons évidemment
17:03tous derrière Bruno Retailleau
17:05et Laurent Wauquiez
17:05le premier à l'avoir dit.
17:07Laurent Wauquiez
17:07a une ambition présidentielle,
17:09je crois que ce n'est pas
17:10un scoop sur Europe 1
17:10que de le dire ce soir,
17:12mais il a toujours aussi dit
17:13que si Bruno Retailleau
17:14ou quelqu'un d'autre
17:15était mieux placé que lui,
17:16il le soutiendrait.
17:17Je dis exactement
17:17la même chose.
17:18Moi je me mettrai
17:19derrière celui
17:20qui sera le mieux placé,
17:21qui nous saura
17:22nous faire gagner.
17:23Parce qu'il y a
17:24un début
17:24d'odeur de victoire.
17:27Ce que la droite
17:27n'a pas vécu
17:28quand même depuis
17:29près de 20 ans.
17:30Il y a un début.
17:31Vous n'avez pas gouverné
17:32depuis combien de temps ?
17:33Depuis 2012.
17:34Oui, 2012 c'est ça.
17:35C'est-à-dire
17:35dans la génération
17:37qui est la mienne,
17:37jamais.
17:39Et 5%
17:40aux dernières années.
17:41Et au fond,
17:41ce n'est pas l'idée
17:42de gouverner,
17:42c'est l'idée de faire,
17:44c'est l'idée
17:45de fabriquer des solutions,
17:46d'avoir la possibilité
17:47de les mettre en œuvre,
17:48de réformer la France,
17:50d'améliorer le sort
17:51et la vie des Français,
17:52de changer la vie
17:52comme disait François Mitterrand.
17:54C'est ma seule référence
17:54à François Mitterrand.
17:55Mais une vraie volonté
17:57de changer la vie des gens
17:58et de leur permettre
17:58de progresser dans la vie,
18:00de leur permettre
18:00pour tous ceux
18:02qui veulent créer
18:03des entreprises,
18:04prendre des initiatives,
18:06d'avoir les coups
18:07des franches
18:07et qu'à chaque fois
18:08ce ne soit pas l'État
18:09qui vienne à chaque fois
18:10les ennuyer
18:10avec des normes contraignantes
18:12qui sont insupportables
18:14et qui sont des freins
18:14à l'élan
18:15que tant de Français ont
18:17avec tant de talent.
18:18Donc vous voyez,
18:18c'est tout ça
18:18qu'il faut libérer.
18:20Libérer la société.
18:21Geoffroy Didier,
18:21secrétaire général délégué
18:23des LR
18:24et soutien de Laurent Wauquiez.
18:27Aujourd'hui,
18:27on peut dire
18:27que vous souteniez aussi
18:28Bruno Retailleau
18:29puisque ça y est.
18:31Heureux d'avoir soutenu
18:32Laurent Wauquiez
18:33et très fier
18:34d'avoir un nouveau
18:34président des Républicains.
18:35Ils nous seront tous
18:36à ses côtés.
18:36Geoffroy Didier,
18:37est-ce que vous craignez
18:38dans les prochains mois
18:39que Bruno Retailleau
18:41ait peut-être
18:41un peu de mal
18:42à s'investir
18:43du fait de ses fonctions
18:44en tant que ministre
18:45de l'Intérieur ?
18:46Laurent Wauquiez l'a souligné
18:48à de nombreuses reprises
18:49pendant la campagne.
18:50C'est vrai.
18:50C'était une préoccupation
18:51que nous avions
18:52mais je crois
18:54que le score
18:55très clair
18:56et très net
18:56en faveur de Bruno Retailleau
18:57va donner
18:58de la puissance
18:59de la puissance de frappe.
19:02C'est-à-dire
19:02qu'il va pouvoir
19:03imposer aussi
19:04des idées droites
19:05au sein d'un gouvernement
19:06qui ne l'est pas totalement.
19:07Il va pouvoir
19:08résister davantage
19:09à François Bayrou.
19:10Il va pouvoir
19:11imposer ses vues
19:12notamment en matière fiscale
19:14alors qu'on sait
19:14que le gouvernement
19:15de François Bayrou
19:16n'est pas à un herpant près
19:18alors qu'on sait
19:19que François Bayrou
19:21est quand même
19:22il y a un petit côté
19:23plus je peux durer
19:25moins j'en fais
19:26mieux je vais me porter.
19:29Bruno Retailleau
19:30va pouvoir
19:30en conseiller des ministres
19:31dire à François Bayrou
19:33soit ça bouge
19:35et je reste
19:37soit ça ne bouge pas
19:39et la droite
19:39vous quitte.
19:41Donc
19:41vous voyez
19:42en fait
19:43l'intérêt
19:44du score
19:45très clair
19:46pour Bruno Retailleau
19:47ça va faire
19:48peser davantage
19:49la droite
19:49au sein du gouvernement
19:50et ça c'est une bonne nouvelle
19:51pour l'un de la droite.
19:52Sachant que le grand paradoxe
19:54on parle beaucoup
19:54là maintenant
19:55d'indépendance de LR
19:56par rapport au bloc central
19:57au bloc macroniste
19:58et à LR
19:58c'est que LR a commencé
20:00à reprendre des couleurs
20:01des adhérents
20:02de la visibilité
20:03depuis précisément
20:04que LR est revenue
20:05au gouvernement
20:05et qu'LR a arrêté
20:07sa position
20:07d'opposante
20:08féroce
20:09au macronisme
20:10puisqu'il y a eu quand même
20:11Michel Barnier
20:11Premier ministre de la France
20:13qui est issu de votre famille politique
20:15avec beaucoup de ministres
20:16qui sont entrés
20:17et dont Bruno Retailleau
20:18est effectivement
20:19le plus visible.
20:19Donc finalement
20:20est-ce que c'est possible
20:21de tenir cette ligne de crête
20:23d'indépendance de LR
20:25et de gagner en visibilité
20:27comme cela
20:27alors même que
20:28paradoxalement
20:29c'est en intégrant le gouvernement
20:30que vous avez fait
20:31vos meilleurs scores
20:31et en tout cas
20:32dans les enquêtes d'opinion
20:33Bruno Retailleau est crédité
20:34je crois de près de 10%
20:35à la prochaine présidentielle
20:36ce qui est quand même pas mal
20:37vous venez de loin
20:38donc est-ce que finalement
20:39vous allez réussir
20:40à tenir cette ligne
20:41de non-alliance
20:41ni avec le bloc central
20:43ni avec le RN
20:44puisque votre dernier président
20:45Eric Ciotti
20:45il est parti vers le RN
20:46donc c'est quand même
20:47une question qui se pose
20:48C'est vrai
20:49Bonne question Paul Melin
20:50Geoffroy Didier
20:51Bon point pour Paul Melin
20:52La question de la rassante du soir
20:54il va me remercier
20:54Non non
20:55parce que je réfléchis
20:56avec vous
20:57et on se dit les choses
20:58franchement et librement
21:00et on sait que la situation
21:01est complexe en ce moment
21:02et l'intérêt
21:03d'avoir des ministres
21:04LR au gouvernement
21:05c'est que
21:05c'est mieux d'avoir
21:06des ministres de droite
21:07que d'avoir des ministres
21:08de gauche ou d'extrême gauche
21:09donc bien sûr
21:10que nous soutenons
21:10l'action ministérielle
21:12de Bruno Retailleau
21:12d'Annie Gennevard
21:13de Philippe Daparro
21:14ou de Yannick Noderre
21:15qui sont tous membres
21:16des LR
21:16et on est fiers
21:17d'avoir des ministres
21:18LR
21:18et on sent bien d'ailleurs
21:19que si tant de gens
21:20ont voté pour Bruno Retailleau
21:22aujourd'hui
21:22c'est qu'ils sont fiers
21:23d'avoir des ministres
21:25au sein du gouvernement
21:26mais ils savent aussi
21:27que la droite
21:28ne doit pas se diluer
21:29dans le macronisme
21:29et que le chemin
21:30n'est pas simple
21:31nous nous étions prévenus
21:33c'était plus pratique
21:34quand nous avions
21:35Michel Barnier
21:38parce qu'il dirigeait
21:39et conduisait
21:40la politique du gouvernement
21:41c'est devenu
21:42beaucoup plus compliqué
21:42depuis que nous avons
21:44François Bayrou
21:45qui n'est pas
21:47un bloc central
21:47mais un bloc centriste
21:49voire un bloc d'inertie
21:50donc c'est vrai que
21:51la situation
21:52est de plus en plus compliquée
21:53et elle va l'être
21:54de plus en plus
21:55mais encore une fois
21:56l'intérêt
21:57d'avoir aujourd'hui
21:58Bruno Retailleau
21:59comme président des Républicains
22:00même si j'ai encore une fois
22:01soutenu Laurent Wauquiez
22:02et que je comprends
22:03les débats
22:04que lui-même a posés
22:04sur la table
22:05c'est de pouvoir aussi
22:07faire davantage
22:08peser la droite
22:09au sein d'une équipe
22:10qui ne l'est pas totalement
22:11et qui je l'espère
22:12devrait l'être beaucoup plus
22:13Merci beaucoup
22:14Geoffroy Didier
22:15merci d'être venu
22:16dans le studio d'Europe 1
22:17et d'avoir commenté avec nous
22:18ce résultat
22:19donc Bruno Retailleau
22:21président des LR
22:22il va s'exprimer
22:22à la télévision
22:23et nous le suivrons
22:24en direct
22:24sur Europe 1
22:26que va-t-il dire
22:27Bruno Retailleau
22:28il va certainement
22:29entendre la main aussi
22:29à Laurent Wauquiez
22:30le féliciter
22:31c'est évident
22:32merci d'avoir regardé cette vidéo

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