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  • 16/05/2025

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00:00Europe 1 Soir Weekend, 19h, 21h, Pascal de la Tour Dupin.
00:04Il est 20h14 sur Europe 1, bonsoir Noël Lenoir.
00:07Bonsoir.
00:07Merci d'être avec nous dans ce studio, président du comité de soutien Boilem Sans Salles,
00:11membre noraire du Conseil Constitutionnel et ancienne ministre.
00:15Europe 1 se mobilise depuis des mois.
00:18Nous parlons régulièrement de la situation de Boilem Sans Salles.
00:21Aujourd'hui ça faisait 6 mois, il y avait un rassemblement qui était organisé aujourd'hui
00:25par votre comité de soutien à Boilem Sans Salles, dont vous êtes présidente,
00:30devant l'ambassade d'Algérie.
00:32La situation est extrêmement compliquée aujourd'hui.
00:34D'abord, Noël Lenoir, si vous le permettez, est-ce que vous avez des nouvelles ?
00:37Je sais que c'est extrêmement difficile.
00:38Mais s'il y a bien quelqu'un qui doit avoir des nouvelles de la santé,
00:40de l'état de santé de Boilem Sans Salles, c'est peut-être vous.
00:43Alors, nous avons des nouvelles malheureusement très indirectes,
00:47parce que sa femme est autorisée à le voir une fois tous les 15 jours environ.
00:52Mais évidemment, elle ne dit rien au téléphone.
00:55Pour les raisons que vous imaginez, parce qu'elle est surveillée.
00:58Donc, de ce point de vue-là, la famille ne s'exprime pas.
01:01Les filles qui sont en République tchèque n'ont même pas de nouvelles.
01:05Donc, sur ce plan-là, c'est très compliqué.
01:09Par ailleurs, on a des nouvelles de certains contacts en Algérie,
01:14mais qui eux sont totalement coupés,
01:15parce qu'il y a eu un durcissement de la position du gouvernement.
01:19Donc, on nous dit qu'aujourd'hui, il est à l'hôpital,
01:22mais il fait des allées et venues entre l'hôpital et la prison,
01:24ce qui est absolument anormal,
01:26s'agissant d'un monsieur relativement âgé et surtout malade.
01:30Et d'autre part, on nous dit qu'il est soigné,
01:34mais les échos qu'on a,
01:37pour ceux qui connaissent malheureusement les conditions pénitentiaires,
01:41et même celles de l'hôpital Mustapha,
01:43ça ne peut pas être de bonnes conditions.
01:45Et psychologiquement, on sait qu'il fait l'objet de pressions,
01:48puisque, à l'heure actuelle, il est question de le juger en appel.
01:53Et ce que l'on craint, ce qui remonte,
01:56c'est que pour se venger de la France,
01:58eh bien, en appel, il soit condamné à beaucoup plus
02:02que la peine déjà considérable pour un monsieur de 80 ans,
02:05de 5 ans de prison.
02:07Voilà les nouvelles que nous avons.
02:08Que peut faire la France ?
02:09Que doit faire la France ?
02:10Ça fait 6 mois qu'on essaie d'obtenir sa libération.
02:15Que peut-on faire ?
02:16Qu'est-ce que la France ne fait pas, pardon,
02:18plutôt Noël le Noir ?
02:19Alors, bon, moi je ne vais pas juger la politique étrangère
02:23et la politique intérieure de la France.
02:27Il faut être clair,
02:28Wolem Sansal est un otage.
02:31C'est un otage.
02:33D'abord, il faut savoir que,
02:35à un moment donné,
02:36quand les relations étaient un peu meilleures,
02:38mais là, elles sont vraiment extrêmement mauvaises.
02:40Le gouvernement algérien, imaginez,
02:43a demandé, semble-t-il, en échange de Wolem,
02:47l'extradition de 19 personnes,
02:50dont des réfugiés politiques, bien entendu,
02:52et dont des cabiles.
02:54Et vous avez vu que, avant-hier,
02:56la Cour d'appel de Paris,
02:58c'est mon confrère William Gonnadel
03:00qui avait défendu ce cabile
03:02qui était accusé des pires crimes,
03:05et la Cour d'appel de Paris a refusé l'extradition
03:07de cette personne,
03:10qui est un des dirigeants des mouvements cabiles,
03:12en disant que les garanties judiciaires
03:15en Algérie n'existaient pas.
03:16Donc, c'est assez fort.
03:17Donc, Wolem est un otage.
03:20Alors, que peut faire le gouvernement français ?
03:22Je pense qu'il y a des tentatives qui sont faites,
03:26y compris, peut-être, avec l'aide de diplomatie étrangère.
03:29On croit savoir que ça existe.
03:31C'est très compliqué.
03:32Et il y a un choix qui n'a pas été fait, semble-t-il,
03:36c'est faut-il utiliser les leviers qui sont les nôtres ?
03:41Alors, ça commence, puisque, comme vous le savez,
03:44il y a des accords de 2007 et 2013.
03:47Il faut dire qu'il y a plus de 900 accords bilatéraux
03:50entre la France et l'Algérie,
03:52alors sur l'université, sur la santé,
03:54sur les visas, etc.
03:56Donc, il y a deux accords, de 2013 et de 2007,
04:01qui permettent aux diplomates et agents consulaires
04:03qui ne sont pas en fonction,
04:05qui sont la diaspora,
04:06de venir en France, faire leurs courses,
04:08comme s'ils étaient français, sans visa.
04:11Et M. Retailleau a mis un coup d'arrêt à cela,
04:15à telle enseigne que ça crée,
04:17de la part des Algériens, des tensions,
04:20et qu'ils ont rappelé,
04:22après 12 diplomates,
04:24ils ont renvoyé, après 12 diplomates
04:27de l'ambassade de France,
04:29de nouveau 15 diplomates,
04:31c'est-à-dire qu'il n'y a plus pratiquement
04:32d'ambassade de France,
04:33puisque l'ambassadeur est revenu également.
04:36Et nous, on va leur renvoyer, semble-t-il, 28.
04:39Donc, du point de vue de la relation franco-algérienne,
04:41même si je ne m'autorise pas à juger
04:44à la fois ce que fait le ministre de l'Intérieur
04:46et ce que fait le ministre des Affaires étrangères,
04:48il faut marquer maintenant un grand coup.
04:51Parce que le souhait des Algériens,
04:53c'est évidemment qu'on ne parle plus de Boilem sans salle
04:55et qu'on ne mette pas en exergue
04:57le fait que, par rapport aux traités
05:01sur les droits de l'homme,
05:02y compris à l'ONU,
05:03qu'ils ont ratifié
05:04et dont ils se réclament,
05:06eh bien, entre la réalité pratique
05:09et le droit,
05:09il y a un fossé considérable.
05:12Olivier D'Artigol.
05:13Je crois, ministre, que l'avenir de Boilem sans salle
05:15est aussi directement lié à la relation directe
05:19Macron-Téboune,
05:22mais je trouve qu'il y a un manque de solidarité européenne
05:25sur ce dossier-là.
05:26C'est vrai, il a raison, Olivier D'Artigol.
05:28C'est-à-dire que les autres pays
05:30pourraient très bien mettre cette question
05:34en haut de la pile sur leur accord,
05:37leur relation avec l'Algérie.
05:38Car il s'agit d'un intellectuel
05:41et c'est universel.
05:43Alors, je vous remercie de la question,
05:44si je puis dire,
05:45comme on dit parfois,
05:47parce que, moi, je pense que la solution
05:49sera européenne.
05:50Alors, est-ce qu'il n'y a pas de solidarité ?
05:53Oui et non.
05:54Par exemple, Madame Mélanie,
05:56comme vous le savez,
05:58met l'accent sur la relation économique.
06:00Parce que nous, l'énergie importée d'Algérie
06:05représente 7% de l'ensemble
06:08des importations énergétiques.
06:09Donc, en fait, ce n'est pas énorme.
06:11Alors, pour les PME,
06:13les 6 000 entreprises
06:14qui font des affaires en Algérie,
06:16évidemment, la situation actuelle
06:17est très, très difficile,
06:20parfois même très douloureuse
06:22quand ils ne font de commerce
06:23qu'avec l'Algérie.
06:24En revanche, je crois savoir,
06:26mais là, bon,
06:27c'est ce qu'on appelle
06:28la diplomatie secrète ou discrète,
06:30qu'il y a quand même des tentatives
06:32qui sont faites, par ailleurs,
06:33d'aider la France,
06:34mais ça ne marche pas.
06:35Alors, nous, le comité de soutien,
06:38nous avons notamment
06:41adressé une lettre à Mme Callas
06:43qui est, pour vos auditeurs,
06:46un peu la ministre des Affaires étrangères européennes.
06:48C'est une ancienne première ministre,
06:50Balte,
06:51et qui a en charge
06:53les affaires étrangères
06:54et la politique de sécurité.
06:55Et notamment,
06:57le dossier de la protection consulaire européenne.
07:00Et notamment,
07:02la possibilité,
07:03comme ça a été fait dans d'autres cas,
07:05d'envoyer en Algérie
07:06une mission médicale
07:08avec des médecins,
07:09pas forcément français,
07:11de différentes nationalités européennes.
07:13Nous lui avons demandé ça.
07:14Et nous lui avons demandé aussi,
07:16bien entendu,
07:17de confirmer
07:18qu'il n'y a pas
07:19de possibilité
07:21pour M. Tebboune,
07:22président algérien,
07:23de renégocier
07:24en faveur de l'Algérie
07:25l'accord d'association
07:27très intéressant économiquement
07:28pour ce partenaire économique
07:30de l'Europe
07:30et qu'il faut dire stop.
07:33Elle nous a d'abord
07:35pas répondu.
07:36Donc,
07:36nous avons saisi
07:37la médiatrice européenne
07:39qui est un peu
07:40le défenseur des droits,
07:41enfin,
07:42c'est plutôt,
07:43qui s'occupe
07:44de la bonne conduite
07:45des institutions européennes.
07:47Et comme on a saisi
07:48la médiatrice,
07:48elle nous a répondu,
07:49elle nous a fait répondre
07:50par une des directrices
07:51très aimables
07:52mais dont nous avons trouvé
07:54la lettre
07:55totalement désinvolte
07:56parce que c'était
07:57de nous dire
07:57on ne peut pas faire
07:58grand chose
07:59parce que la France,
08:00etc.
08:00On avait vraiment
08:01le sentiment
08:01que la France
08:03n'était pas désireuse
08:04que la France
08:05n'était pas désireuse
08:07de voir l'Europe
08:08s'investir.
08:09Donc,
08:10on lui a demandé
08:10à Madame Callas,
08:12ensuite,
08:13ça s'appelle
08:14devoir d'action,
08:16d'agir,
08:17de lancer
08:18des actions
08:19et notamment
08:20d'accorder
08:21la protection consulaire,
08:23par exemple,
08:24une visite
08:24de l'ambassadeur
08:25d'Allemagne
08:25en Algérie
08:27ou italien
08:28ou autre.
08:29Et là,
08:29elle nous a répondu
08:30une lettre
08:31encore plus désinvolte.
08:32Donc,
08:32nous avons
08:33porté plainte
08:34contre elle
08:34chez le médiateur,
08:37ça s'appelle
08:37Failure to Act,
08:39c'est-à-dire
08:39défaillance
08:40dans l'action.
08:41Notre plainte
08:42a été enregistrée,
08:43ça veut dire
08:44qu'elle était recevable
08:45au moins formellement
08:46et on va essayer
08:47d'accélérer les choses.
08:49Le médiateur
08:50n'est pas très connu
08:50mais c'est quand même
08:53dès lors que
08:54c'est rendu public,
08:55nous allons rendre
08:56toutes nos lettres
08:56et notre plainte
08:57publique,
08:58c'est quand même
08:58un moyen de pression.
09:00L'Europe peut agir
09:01et effectivement,
09:02vous avez raison,
09:03on se demande
09:05si l'Europe
09:06qui veut être
09:07aux avant-postes
09:08de la défense
09:09des droits de l'homme
09:10n'a pas une pratique
09:11comme les Algériens
09:13un peu différente
09:14de ce qu'elle proclame.
09:15Oui, oui, Georges.
09:16Mais vous,
09:17madame,
09:17qui avez été
09:18ministre des Affaires européennes,
09:19quelle déception
09:21de l'Europe
09:23qui ne réagit pas
09:25sur un dossier
09:27et un homme
09:28qui est condamné
09:30très injustement
09:31et dont la vie
09:32est en jeu.
09:33C'est une grosse déception
09:34et vous dites
09:34je ne me permettrai pas,
09:36dites-vous,
09:37de juger
09:37de la politique étrangère
09:38ou de ce que fait la France.
09:40Nous ici,
09:41on se le permet,
09:41voyez-vous,
09:42parce qu'on a cette liberté
09:43de parole
09:43et nous sommes,
09:45en tout cas,
09:46en ce qui me concerne,
09:47très en colère
09:50contre cette inaction française
09:52de la diplomatie,
09:54je ne la vois pas.
09:55Et de voir en plus
09:56que certains parlementaires français
09:58sont partis
09:59pour une cérémonie,
10:01se disant le massacre,
10:03etc.
10:04Alors que Boilem Sansal
10:05est dans les geôles,
10:07que des parlementaires,
10:08des sénateurs
10:08aient eu cette
10:09vraiment transgression,
10:12je dirais,
10:12par rapport
10:13à la France
10:14et à notre otage,
10:15je trouve ça
10:16vraiment déplorable.
10:17Voilà, je vous dis...
10:18Alors, nous avons
10:18élevé une protestation
10:21puisque c'était,
10:23en gros,
10:23et les filles
10:24et des centristes,
10:25alors je n'ai pas vérifié
10:26de quelle partie
10:27centristes ils étaient,
10:29d'aller cautionner
10:30un régime
10:31tel que celui-là
10:32qui incarcère
10:33un Français,
10:34bien sûr,
10:35de date récente,
10:36mais il est Français
10:36à part entière,
10:37il n'est pas
10:37demi-Français,
10:39et c'est la raison
10:40pour laquelle
10:40c'est un peu
10:41évidemment périphérique
10:43par rapport
10:44à la mission
10:44du comité de soutien.
10:46Il y a un vrai problème,
10:47nous l'avons vu
10:48dans les débats
10:48sur la résolution
10:49au rapport
10:51de Constance Le Grip,
10:53demandant
10:53à l'Assemblée nationale
10:54de voter
10:55pour une adresse
10:57à la Commission européenne
10:59et au président
11:00de la République
11:01pour la libération
11:02de Guélem Sansal,
11:04nous avons vu
11:04qu'il y a un problème
11:05de binationalité
11:06au niveau
11:07des députés,
11:10puisque le Sénat
11:11est beaucoup plus largement
11:13en faveur.
11:14Il y a un problème
11:14de binationalité,
11:15de double loyauté
11:17qui nous a paru
11:18évident et éclatant.
11:19Ce que nous ressentons,
11:21c'est que,
11:22heureusement,
11:22qu'il y a l'activité
11:24du comité
11:24avec ses différents
11:27porte-voix,
11:28ici sur Europe 1,
11:31sur CNews
11:32où nous évoquons
11:32souvent la situation
11:34de Guélem Sansal,
11:36mais je trouve
11:36que la société française,
11:38l'ensemble des acteurs,
11:39y compris le monde
11:40intellectuel,
11:40au final,
11:41où il y a comme
11:44une absence
11:45de réaction,
11:47on devrait être
11:48en tension permanente
11:50sur ce sujet-là.
11:51Il devrait y avoir
11:52de nombreuses initiatives.
11:53Mais la France a peur !
11:54Le portrait de Guélem Sansal
11:55au fronton des mairies,
11:57que sais-je,
11:58puisque c'est un otage.
11:59Est-ce que vous ressentez
12:01ce manque d'énergie
12:03ou pas ?
12:04Bien sûr !
12:05Alors,
12:05il faut dire quand même
12:06qu'on est invité
12:07dans beaucoup de villes.
12:08Nous sommes invités
12:09à Montpellier,
12:10nous sommes invités
12:11à Cholet,
12:12nous sommes invités
12:13également à Agen,
12:16nous sommes invités
12:17à Perpignan,
12:18et la région Occitanie.
12:23Mais,
12:24c'est vrai,
12:24vous avez raison,
12:25quand il y a des sujets
12:26aussi existentiels,
12:27que savoir si on va
12:28abandonner
12:29un écrivain
12:30qui était loué
12:31en France,
12:32et qui est en plus
12:33un des principaux
12:34promoteurs
12:35de la France,
12:36à l'esprit
12:37de la France,
12:38la langue française,
12:39etc.
12:40Ce lâchage
12:41de la société
12:42reflète
12:43l'état
12:43de la société française
12:44pour plusieurs raisons.
12:46D'abord,
12:47parce que c'est vrai
12:48qu'aujourd'hui,
12:50et ce n'est pas nous
12:50qui le faisons,
12:52ce sujet
12:52est instrumentalisé.
12:54C'est-à-dire
12:54que vous avez
12:56des députés,
12:56pour ne pas les nommer,
12:58qui ont choisi
12:58en réalité
12:59de dégommer
13:01la France
13:02et de prendre
13:04parti pour l'Algérie
13:05dans,
13:06je pense,
13:07au vote
13:07des 28 députés
13:08LFI
13:09qui s'est poursuivi
13:11par cette visite
13:11de caution,
13:13c'est-à-dire
13:13en réalité,
13:14ils ont dit
13:14l'Algérie
13:15a eu raison
13:16d'incarcérer
13:17Wolem Sansal,
13:18et je pense que ça,
13:19ça reflète,
13:20comme vous l'indiquiez
13:21à l'instant,
13:22ce problème
13:23de l'islamisation
13:24qui était dénoncé
13:26à longueur de page
13:27dans les romans
13:28de Wolem Sansal,
13:29et qui est devenu
13:30le principal sujet
13:31à mon sens,
13:33tel que je peux l'observer
13:34en tant que présidente
13:35du comité de soutien
13:36de Wolem Sansal,
13:37le principal sujet
13:38de fracture.
13:40Est-ce qu'on va pouvoir
13:41protéger notre culture ?
13:43En Algérie,
13:44le président Tebboune
13:46a décidé
13:46de substituer l'anglais
13:50dans les études médicales
13:52aux français.
13:53C'est comme si
13:54les américains
13:56qui ont été
13:57une colonie britannique,
13:59se séparaient
13:59de l'anglais
14:00pour parler
14:01une autre langue.
14:02Ils ont fermé
14:03les églises.
14:04Voilà.
14:06Vous avez bon espoir,
14:07peut-être ?
14:08Noël Lenoir,
14:09est-ce que vous avez
14:10bon espoir d'y arriver ?
14:11À quelle échéance ?
14:12Parce qu'il y a urgence,
14:13il est malade.
14:14c'est-à-dire que le décès
14:17pour des raisons
14:18entre guillemets
14:19d'épuisement
14:20ou de crise cardiaque
14:21n'est pas exclu.
14:23N'est pas exclu.
14:25Et là,
14:26je pense que
14:27nous tenons
14:28à maintenir
14:29ce sujet
14:29à flot
14:30pour pouvoir
14:32souligner
14:32les responsabilités.
14:33Mais nous avons espoir
14:34parce que je pense
14:35que l'Algérie
14:35se rend compte
14:37qu'en ayant
14:38cet otage,
14:39elle n'a rien à gagner.
14:40Et M. Théboune
14:41a invoqué l'humanitaire
14:43donc il faut
14:43qu'il soit humanitaire,
14:45c'est-à-dire humain.
14:46Merci infiniment,
14:47Noël Lenoir,
14:48d'être venu ce soir
14:49dans le studio
14:50d'Europe 1.
14:51Évidemment,
14:51on continue de suivre
14:52la situation
14:53de Boualem Sansal
14:54pour laquelle nous avons
14:55évidemment une pensée
14:56ce soir,
14:57une pensée émue.
14:58Six mois,
14:59six mois
14:59qu'il est retenu
15:00à tort
15:01dans cette présence.
15:03Il est innocent.
15:04Il a 80 ans.
15:05Il est malade.
15:06Il faut que ça bouge.
15:07Il faut que ça bouge.
15:09Et il nous aime.
15:09Il aime la France.
15:10Et il aime la France.
15:11C'est un otage.
15:12Vous avez raison.
15:12Merci infiniment
15:13d'être venu
15:13dans le studio d'Europe 1.
15:15Il est 20h29.

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