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  • 14/05/2025

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Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1, à l'heure des pros, 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:06Le déni et l'impuissance.
00:08Le déni, parce qu'Emmanuel Macron explique que tout ne va pas si mal,
00:12que les Français ont une propension à voir la vie en gris,
00:15que les autres pays ne font pas mieux.
00:17L'impuissance, parce qu'Emmanuel Macron affirme qu'il ne fait pas les lois,
00:21qu'il n'est pas un homme orchestre, qu'il n'est pas responsable de 40 ans de dérive, etc.
00:26C'est peut-être d'ailleurs le plus dramatique de la présidence Macron.
00:31Il aura instillé l'idée qu'on ne peut rien faire, rien changer, rien bouger,
00:37qu'on ne peut pas agir sur le réel.
00:40C'est à la fois vrai et faux.
00:42C'est vrai sous une présidence Macron qui considère que seule la parole résout les problèmes,
00:49qu'il suffit de parler pour éteindre le feu.
00:52Et c'est faux, parce que jamais Emmanuel Macron ne s'est donné les moyens de renverser la table,
00:57et qu'hier soir il s'est défaussé sur tous les sujets.
01:01Cette impuissance a sauté aux yeux de tous.
01:05Impuissance et déni,
01:07quand Agnès Herdier-Molinier et Robert Ménard sont venus sur le plateau.
01:10Pour la première fois, en 8 ans,
01:12j'ai vu Emmanuel Macron sonner,
01:14comme un boxeur,
01:16comme s'il découvrait la réalité,
01:17les déficits,
01:18l'immigration,
01:19l'insécurité,
01:20ses chiffres,
01:21ses conséquences.
01:23Comme si,
01:23dans l'isolement de l'Elysée,
01:25personne ne lui avait parlé en 8 ans,
01:27comme Agnès Herdier-Molinier
01:29et Robert Ménard le malmenait en direct.
01:33C'était d'autant plus cruel
01:34que le maire de Béziers n'était pas agressif,
01:37qu'il n'avait aucune joie mauvaise
01:39à égrener les faillites d'Emmanuel Macron,
01:42qu'au fond,
01:42il était triste du bilan.
01:44Mais vous êtes président !
01:45Que diable !
01:46Depuis 8 ans !
01:48Voici ce qu'il lui disait.
01:50Et ce qu'Emmanuel Macron n'entendait pas.
01:52Oui, pour la première fois,
01:54Emmanuel Macron était grogui.
01:56J'ai eu le sentiment qu'il devinait
01:57que la parole ne suffirait plus,
02:00que ces deux années
02:01seront un chemin de croix,
02:04que le bilan est terrible,
02:05que la curée a commencé
02:06et qu'il sortira lessivé
02:09d'un mandat marqué
02:11par un bilan globalement négatif.
02:14Et comme Agnès Herdier-Molinier
02:15Robert Ménard,
02:16sans doute,
02:17ce naufrage
02:18nous accable
02:19parce qu'il est d'abord
02:21celui de la France.
02:239h01,
02:24Audrey Berthaud.
02:259h, 9h30,
02:26l'heure des pros
02:27sur CNews et Europe 1.
02:28Bonjour Pascal,
02:38bonjour à tous.
02:39La guerre en Ukraine,
02:40la situation à Gaza,
02:41la réforme des retraites
02:43ou encore la fin de vie.
02:44Pendant 3h30,
02:45Emmanuel Macron a abordé
02:47plusieurs thématiques.
02:48Hier soir, ce matin,
02:50Bruno Retailleau était l'invité
02:51de Sonia Mabrouk.
02:51Il a bien sûr déchiffré
02:53cette interview.
02:54« Je ne suis pas macroniste »
02:56a-t-il dit.
02:56Écoutez-le.
02:57L'opposition,
02:59je l'étais dans l'opposition,
03:00je suis au gouvernement,
03:01je suis toujours gaulliste.
03:03Et comme gaulliste,
03:04je me dis que nous,
03:05la droite,
03:06collégialement,
03:07collectivement,
03:08nous avons eu raison
03:09d'entrer au gouvernement
03:10pour faire barrage à la gauche.
03:12En revanche,
03:12je suis gaulliste,
03:13mais je ne suis toujours
03:14pas macroniste.
03:15J'ai des vraies différences
03:16avec le président
03:18de la République.
03:18L'arraché en pleine journée
03:22à Oyonna dans l'Ain,
03:23un piéton a forcé
03:25un automobiliste
03:26de 75 ans
03:26de s'arrêter.
03:28Au bout d'un échange
03:28de quelques secondes,
03:29le piéton arrache
03:31le portefeuille du retraité
03:32partant avec 200 euros.
03:34Le voleur a été placé
03:35en garde à vue
03:36puis relâché.
03:37Il est convoqué au tribunal
03:38en septembre prochain.
03:40Enfin, direction Cannes,
03:41Pascal,
03:42le festival de Cannes
03:43a ouvert ses portes
03:44hier pour la 78e édition.
03:46Robert de Niro
03:47a reçu une palme d'or
03:48d'honneur des mains
03:49de Leonardo DiCaprio.
03:50Standing ovation
03:51pour l'acteur de 81 ans.
03:54Et puis également,
03:54Mylène Farmer
03:55était présente.
03:56Elle a interprété
03:57sa nouvelle chanson
03:58Confessions
03:59en hommage
04:00au cinéaste David Lynch
04:01qui est mort
04:02en janvier dernier.
04:03Je vous propose
04:04d'écouter quelques notes
04:05et puis c'est à vous,
04:06Pascal.
04:08Et c'était magnifique
04:09la chanson
04:10de Mylène Farmer,
04:12Audrey.
04:15C'était magnifique
04:16et c'était vraiment
04:17l'univers de David
04:18Lynch.
04:18Merci beaucoup.
04:20Et l'univers de David
04:20Lynch n'est pas
04:21exactement celui
04:22de l'Élysée.
04:23En revanche,
04:24Sabrina Medgeber
04:25est avec nous ce matin,
04:25Eric Nolo,
04:26Georges Fenech,
04:27Vincent Hervouet,
04:28Thomas Bonnet
04:28et donc la vedette
04:29du soir
04:30avec le président Macron.
04:32Alors vous,
04:32vous êtes très relax
04:33quand vous interrogez
04:34le président de la République,
04:36vous dites des mots
04:37qu'on entend
04:38dans la rue,
04:39pourquoi pas ?
04:40Certains peuvent trouver ça
04:41non pas déplacé d'ailleurs
04:43mais un peu trivial
04:44où vous dites connard,
04:45connerie,
04:45etc.
04:46Vous parlez
04:46comme on parle finalement
04:48le français dans la rue
04:49et j'ai trouvé
04:50cet échange
04:52d'une cruauté terrible
04:53parce que,
04:54d'abord je vous ai trouvé
04:55excellent
04:55mais il n'y avait pas,
04:57ce que je dis,
04:57là il n'y avait pas
04:58une volonté de faire mal,
05:00vous êtes triste au fond
05:00mais vous lui avez dit
05:01mais enfin vous êtes là
05:02depuis huit ans
05:03et j'ai eu l'impression
05:04que lui-même,
05:05alors ça ce n'est que
05:05de l'impression,
05:07non pas qu'il découvrait
05:08mais que la parole
05:10ne suffisait plus,
05:12que c'était fini,
05:13que c'était terminé
05:14et même à la fin
05:15je me suis dit
05:15mais pourquoi est-ce
05:16qu'il ne part pas ?
05:17Pourquoi est-ce qu'il
05:18ne démissionne pas au fond ?
05:19C'est fini,
05:20les huit ans sont terminés,
05:21il ne peut plus rien faire
05:22et le bilan il est
05:24mais effrayant
05:25et c'est ce que vous lui dites
05:26pendant les vingt minutes
05:27ou trente minutes
05:28et je ne veux pas dire
05:29que j'avais de la peine
05:29pour Emmanuel Macron,
05:30ça n'aurait pas de sens
05:31de dire ça,
05:32j'ai surtout de la peine
05:32pour la France
05:33parce que l'échec
05:35est à la hauteur
05:37de l'espoir
05:38qu'il avait levé.
05:40D'abord,
05:41je ne crois pas
05:42lui avoir manqué
05:42de respect.
05:43Non, je ne dis pas ça.
05:44Je ne voulais pas ça.
05:45Je n'ai pas dit ça.
05:45J'ai dit vous êtes relax
05:46quand vous interrogez
05:47le président d'Aribe.
05:47Je suis venu
05:48et j'avais mes notes
05:49dans la poche
05:49et je me suis dit
05:50je ne vais pas les sortir
05:51parce que je vais juste
05:53lui dire ce que j'ai
05:54sur le cœur,
05:55ce que je vois
05:55tous les jours
05:57et autant
05:59honnêtement,
06:00il est à l'aise
06:01sur les chiffres,
06:02sur la politique
06:03internationale et tout
06:04et puis il a des succès
06:05dans ce domaine-là
06:06sur la politique internationale
06:07honnêtement
06:07mais il y a des choses
06:08où j'applaudis tout.
06:09Autant,
06:10dès qu'on en arrive
06:11au quotidien des gens,
06:13je pense que c'est
06:13un autre univers
06:14que pour lui.
06:16Vous avez compris ?
06:16J'ai eu l'impression
06:17qu'il était un peu là
06:19des choses.
06:20Je ne sais pas
06:21si vous voyez
06:21ce que je veux dire.
06:22Comme s'il avait l'impression
06:23qu'il y a encore
06:25deux ans là,
06:27il ne va pas partir avant
06:28parce que ce n'est pas
06:28le genre de
06:29me semble-t-il.
06:30Je ne crois pas
06:31qu'il va démissionner.
06:32Il a envie d'être
06:33au centre des choses
06:34mais je crois
06:35qu'il y a une partie
06:36de la France
06:37de ce que vivent
06:38les gens
06:39qui lui échappent.
06:40Peut-être que
06:40quand tu es...
06:41Attendez,
06:42je ne donne pas des leçons.
06:43Peut-être que
06:43quand tu es à l'Elysée
06:44depuis huit ans
06:45et que les types
06:46autour de toi
06:47pensent que tu es
06:48un génie de l'humanité
06:49du matin au soir,
06:50peut-être que moi
06:51je deviendrai
06:51exactement pareil que lui
06:52donc je fais attention.
06:55Voilà,
06:55j'ai essayé
06:56de lui dire...
06:57Vous avez eu un échange
06:58après avec lui ?
06:58Non,
06:58non,
06:59ni avant
06:59ni après.
07:00Alors,
07:01moi,
07:01le problème d'Emmanuel Macron,
07:03on psychologise tout,
07:05le problème,
07:06en tout cas la clé d'entrée,
07:07je pense que depuis toujours,
07:09il pense que la parole suffit.
07:11Toute sa vie,
07:11ça a été ça
07:12et toute sa vie,
07:12ça a marché.
07:13Et il y a quelque chose
07:15qui illustre ça.
07:16Il vous a dit hier
07:17que jamais
07:18il n'avait parlé
07:19de sentiments
07:19d'insécurité.
07:21Mais c'est faux.
07:21Bien sûr que c'est faux.
07:22Donc je vais vous le faire écouter.
07:23Je vais vous faire écouter
07:24ce qu'il a dit hier
07:25mais il en a parlé régulièrement.
07:27Il l'a dit dans sa bouche
07:28il y a un sentiment
07:28d'insécurité.
07:29Donc il dit hier
07:30vous ne m'entendrez pas
07:31moi avoir dit ça
07:32mais c'est faux en fait.
07:33Et c'est ça qui est troublant
07:34chez Emmanuel Macron.
07:35Je pense qu'il est sincère
07:36quand il dit hier
07:37parce qu'une parole
07:38oublie une autre parole
07:40qui oublie une autre parole
07:41qui oublie une autre parole
07:42Je pense qu'il a des sincérités
07:44successives.
07:44Je suis d'accord avec vous.
07:45Moi je crois que
07:46quand il me le dit hier
07:47je ne l'ai pas repris
07:48parce que je me suis déjà
07:49ça devient...
07:50Alors écoutez ce qu'il a dit hier
07:52et vous allez écouter
07:53ce qu'on va entendre
07:54deux fois.
07:55On a trouvé deux fois
07:56mais on pourrait en trouver
07:56plein deux fois.
07:57Écoutez hier soir.
07:59Pendant des années
08:01on disait
08:01c'est un sentiment
08:02d'insécurité.
08:03Moi je partage
08:04dans des accords
08:05sur des choses.
08:06Non mais pas dans des accords
08:07c'est ce que vous disiez
08:07c'est ce que vos amis
08:08disaient pendant des années.
08:10J'ai déjà assez
08:11à mon compteur
08:12tout seul
08:12pour répondre
08:12de ce que je dis moi.
08:14Non c'est pas trop facile.
08:15Moi je ne m'avais jamais
08:16entendu dire aux Français
08:16vous avez un sentiment
08:17d'insécurité.
08:18Bah si.
08:19Et écoutez
08:20la première fois
08:21c'est en 2021.
08:23Ce que notre nation vit
08:24c'est un sentiment
08:25d'insécurité
08:26mais où en quelque sorte
08:28tout rentre en harmonique.
08:30C'est-à-dire
08:30c'est l'inquiétude
08:31sur est-ce qu'on va réussir
08:32à financer ceci cela.
08:34C'est l'inquiétude
08:34sur le sujet climatique.
08:36C'est l'inquiétude
08:37face aux faits migratoires.
08:39Une dame d'ailleurs
08:39fait miroiter
08:40les deux sujets.
08:41C'est l'inquiétude culturelle
08:43et c'est l'inquiétude
08:44liée aux faits divers.
08:44Tout ça
08:45au fond correspond
08:46à un même sentiment
08:47dans notre pays.
08:48Bon sentiment
08:49d'insécurité une fois
08:50mais il le dit aussi
08:50en 2017.
08:51Écoutez.
08:54Si nous voulons répondre
08:55au sentiment d'insécurité
08:57comme à la réalité
08:58d'insécurité
08:58que vivent
08:59bon nombre
09:00de nos concitoyens
09:01ce que je souhaite
09:02c'est créer
09:02une police
09:03de sécurité quotidienne.
09:05Bon.
09:05Mais tu hallucines
09:06quand même un petit petit.
09:07Mais je sais.
09:08Je veux dire parce que
09:09attends ils nous ont fait
09:10la même coup
09:11avec je l'ai dit hier
09:12avec l'immigration.
09:13Quand on venait
09:14dans des plateaux de télévision
09:14enfin moi on s'est croisés
09:16assez souvent
09:16depuis un certain année
09:17t'étais le facho
09:18de service
09:19et pas seulement
09:20avec les hommes politiques
09:21avec une bonne partie
09:23des journalistes.
09:23Bien sûr.
09:24si tu disais
09:24et alors si tu avais
09:25le malheur
09:27de dire
09:28par exemple
09:28peut-être
09:29qu'il y a un rapport
09:31entre une immigration
09:33qu'on ne contrôle pas
09:34et la sécurité
09:35alors là
09:36t'étais
09:37l'extrême droite
09:39personnifiée.
09:40Le déni
09:41c'est quoi ?
09:41Plusieurs fois
09:42il le dit
09:42il dit
09:42il y a 8 ans
09:43la situation
09:44n'était pas la même
09:44qu'aujourd'hui.
09:45mais évidemment
09:45que ce n'est pas vrai
09:46puisque la France orange
09:48mécanique de Laurent Oberton
09:49ça date de je ne sais
09:50combien de temps
09:51c'est ça qui est fou
09:52ce qu'il dit
09:53n'est pas vrai
09:54donc c'est ça le déni
09:55puisqu'il te dit
09:56mais je pense qu'il est sincère
09:57il y a 8 ans
09:58il pensait que ça n'existait pas
09:59et c'est ce qu'il dit
10:00c'est son premier argument
10:02donc c'est effrayant en fait
10:03parce que tu dis
10:04il est déconnecté
10:05vous l'avez vu
10:06le président
10:06c'est déconnecté
10:07chaque fois
10:08c'est son argument
10:09moi j'avais l'impression
10:11hier
10:11parce qu'en plus
10:12sur un certain nombre de choses
10:13il me donne raison
10:14mais il lui donne
10:15complètement raison
10:15et ce qui est
10:16tu lui dis
10:17mais pourquoi
10:18vous ne l'avez pas fait avant
10:19j'ai dit
10:19moi j'ai des années
10:20que je l'ai dit
10:21comme s'il a l'impression
10:22de découvrir ça
10:23aujourd'hui
10:24alors il y a un échange
10:25qui est formidable
10:25et je le dis pour Marine
10:26c'était le dernier passage
10:28que je voulais vous montrer
10:29c'est le droit du maire
10:31il vous dit
10:31vous avez raison
10:32mais enfin
10:33il est président de la république
10:35on va l'écouter
10:37ce passager
10:38il dit
10:38vous avez complètement raison
10:39c'est vous qui avez raison
10:40de ne pas marier
10:41cet OQTF
10:41alors qu'est-ce qu'ils attendent
10:43vous vous rendez compte
10:45que je peux être éclaré
10:46demain inéligible
10:47on est à la veille
10:49des municipales
10:50parce que
10:50parce que
10:51je refuse juste
10:53de marier
10:53un type
10:54qui est un délinquant
10:56qui est en situation
10:57illégale
10:57alors écoutons cet échange
10:59parce que c'est là
11:00que je trouve
11:00qu'il était grogui
11:01vraiment sonné
11:02comme un boxeur
11:03parce qu'il dit
11:03vous avez raison
11:04le droit
11:05est mal fait
11:07c'est-à-dire que le droit
11:07permet à un maire
11:08de s'opposer à un mariage
11:09s'il y a une suspicion
11:10de mariage blanc
11:11ce qui n'a pas été le cas
11:11le procureur ne vous a pas suivi
11:12et après
11:13en effet
11:14on ne reconnaît que la liberté
11:15de se marier
11:16qui est une liberté constitutionnelle
11:17mais on ne protège pas
11:19le maire
11:19et vous ne changerez rien
11:20si
11:20je pense qu'il y a raison
11:21c'est le bon sens
11:22et que moi je suis
11:23pour qu'on exécute
11:24les OQTF
11:24et donc la proposition de loi
11:26du sénateur Demi
11:27sénateur de la Somme
11:27je souhaite qu'elle soit inscrite
11:29rapidement à l'Assemblée
11:29je pense que c'est un bon débat
11:30merci
11:31parce que c'est un débat de bon sens
11:32merci
11:32très bien
11:33et que autant
11:34je ne suis pas pour qu'on confonde tout
11:36mais quand on a des gens
11:36qui sont rentrés
11:37illégalement sur le territoire français
11:39on a reconnu
11:40on doit les sortir
11:41donc oui
11:42au bout de 8 ans
11:43vient pour la première fois
11:45une expression
11:45c'est peut-être la première fois
11:46qu'il l'utilise
11:47bon sens
11:48au bout de 8 ans
11:50bon sens
11:51c'est le bon sens
11:52qui était une expression
11:53qu'il fallait vouer au gémonie
11:55c'était un truc
11:56c'était un truc
11:57de vieille grand-mère
11:58le bon sens
11:59mais c'est sûr que ça existe
12:00le bon sens
12:01il y a des choses raisonnables
12:02et des choses qui ne le sont pas
12:04et moi j'ai juste essayé
12:06hier
12:06vous savez
12:06je vous dis
12:07je suis rentré
12:08je me suis dit
12:08je vais juste lui parler
12:09de 2 ou 3 choses
12:11que je connais
12:11et surtout ne pas aller
12:13vous savez
12:14dans les statistiques
12:15parce que sinon
12:16ils m'auraient dit
12:17ah mais c'était pas mieux avant
12:19en quoi il a raison
12:19de toute façon
12:20c'était pas mieux
12:20soit avant
12:21ils n'ont pas fait mieux que lui
12:22voilà
12:23j'espère que ça servira à quelque chose
12:24ma seule crainte de tout ça
12:26c'est que ce soit
12:27comme vous le disiez
12:28Pascal
12:29que des mots
12:30et qu'il n'y ait rien derrière
12:32il a repris
12:33le chiffre de 500 000
12:35entrées légales
12:36en France
12:37c'est lui qui le met dans sa bouche
12:38alors que nous
12:39CNews
12:39et moi en particulier
12:41nous sommes passés
12:42devant l'ARCOM
12:42parce qu'on nous reprochait
12:44d'utiliser ce chiffre
12:45500 000
12:46mais je lui dis
12:46c'est la ville de Toulouse
12:47c'est la ville de Toulouse
12:48mais il l'a repris
12:49dans sa bouche
12:50le président de la république
12:51donc je préviens l'ARCOM
12:52que Emmanuel Macron
12:54doit passer devant l'ARCOM
12:55parce que nous
12:55mais attendez vous rigolez
12:57nous on nous affaire
12:58alors bon
12:59visiblement
12:59on a pu convaincre
13:02que ce chiffre de 500 000
13:03était une réalité
13:04c'est ce que
13:05c'est même légèrement
13:06je crois qu'on est passé
13:07devant l'ARCOM
13:08sur ce sujet
13:09hier ou avant-hier
13:09c'est Gérald Brisevillet
13:11qui m'a rapporté ça
13:12c'est formidable
13:12donc moi
13:13vous vous rendez compte
13:14où on en est
13:14je dis ce chiffre de 500 000
13:16il y a eu
13:18comment ça s'appelle
13:19des saisies
13:19on passe devant l'ARCOM
13:21on arrive à
13:21gagner entre guillemets
13:23à les convaincre
13:24le président de la république
13:25reprend le chiffre
13:26c'est le président
13:27qui le dit
13:27immigration légale
13:29immigration légale
13:30vous avez le droit
13:33encore à 3 minutes
13:33paraît-il
13:34me dit-on
13:35en temps de parole
13:36et après c'est fini
13:36après c'est fini
13:37c'est l'ARCOM
13:38qui a décidé
13:39bon Eric
13:40alors taisez-vous
13:41taisez-vous
13:42parce qu'il vous reste
13:42que 2 minutes
13:43mais Eric Nolo
13:43va parler
13:44qu'est-ce que je peux ajouter
13:45à ce désastre
13:46c'est le clap de fin
13:48d'un règne
13:49donc on a l'impression
13:50qu'il n'a jamais commencé
13:51ça fait 8 ans
13:52qu'Emmanuel Macron
13:53est en marche
13:53on ne sait jamais
13:54vers quelle destination
13:55on ne sait toujours pas
13:56où il veut
13:57mener cette marche
13:58il n'y a toujours pas de vision
13:59on ne sait toujours pas
14:00ce que c'est que le macronisme
14:01ou alors on ne le sait que trop
14:02si maintenant
14:03le discours
14:04je vais vous dire le discours
14:05qui se met en place
14:06c'est vous ne comprenez rien
14:07ce pays est fragile
14:08et on ne peut rien faire
14:09c'est ça le nouveau discours
14:11de l'Elysée
14:12vous ne vous rendez pas compte
14:13c'est Chiracien
14:14ce pays est trop fragile
14:15Emmanuel Macron
14:16aura au contraire
14:18su le préserver
14:19ça c'est l'infra-discours
14:20c'est ce qui va se mettre en place
14:22les deux prochaines années
14:23c'est très fragile
14:24les gens veulent quelque chose
14:26mais ce sont les injonctions
14:27contradictoires
14:27etc
14:28ça va être ça le discours
14:29alors ça c'est vrai
14:29que c'est très Chiracien
14:30ça ne nous a pas porté bonheur
14:31parce qu'on est dans une forme
14:32d'immobilisme
14:33il n'y a pas de vision globale
14:34et même le petit suspense
14:36sur un référendum possible
14:38tout ça
14:38a fait pchit
14:39donc écoutez
14:40moi j'avais qu'une seule pensée
14:41en écoutant les échanges
14:42parfois brillants
14:42en effet
14:43c'est encore deux ans
14:44encore deux ans
14:45de perdus
14:46qu'est-ce que devrait faire
14:49le président de la république
14:50ce lien ?
14:51mais il ne va rien se passer
14:52qu'est-ce que devrait faire ?
14:54si il pensait à la France
14:55et qu'il ne peut rien se passer
14:56il pourrait dire
14:57écoutez
14:57Pascal
14:59c'est pas que lui
15:00avant lui aussi
15:01on avait un éloge
15:03de l'impossibilité
15:04de faire des choses
15:05moi je suis sidéré de ça
15:06chaque fois
15:07quand je suis arrivé
15:07je suis devenu maire
15:08moi c'est un tout petit niveau
15:10vous savez ce qu'on me disait ?
15:12la réponse que j'entendais tout le temps
15:13ah monsieur le maire
15:15on a tout essayé
15:16oui c'est ça
15:16ah monsieur le maire
15:17mais vous pensez bien
15:18qu'on ne vous a pas attendu
15:19pour ça
15:20ah monsieur le maire
15:21c'est pas possible
15:22ah monsieur le maire
15:23les règles d'urbanisme
15:24ça le rend impossible
15:24monsieur le maire
15:25il faudrait que vous demandiez
15:26l'autorisation du préfet
15:27monsieur le maire
15:28vous ignorez la loi
15:29tout le temps
15:30tout le temps
15:31les gens
15:32moi je le dis tout le temps
15:33qu'on arrête de nous casser
15:34les bonbons
15:35avec la démocratie participative
15:38et tout ça
15:38les gens ils ne me demandent pas ça
15:40ils ne nous demandent pas ça
15:41ils nous demandent de faire des choses
15:42or le discours aujourd'hui
15:44c'est un discours
15:45tu ne peux rien faire
15:47t'es bloqué
15:47mais c'est ce qu'il dit
15:48c'est un discours de résignation
15:49quand on attend
15:50un discours de rupture
15:52c'était ça
15:52t'as pas envie
15:54sinon pourquoi tu fais de la politique
15:56sinon il n'a qu'à arrêter tout
15:57et il n'a qu'à dire
15:58je laisse le pouvoir aux autres
15:59vous venez de dire
16:00et vous n'avez plus le droit de parler
16:01pour le prendre parole
16:02c'est l'essentiel
16:03c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron
16:05aura instillé l'idée
16:06qu'on ne peut rien faire
16:07parce qu'il refuse
16:09de renverser la table
16:09et quand on discute
16:11nous à l'Elysée
16:13il nous dit
16:13c'est impossible
16:13de renverser la table
16:14les yaka faucons
16:15il y en a marre
16:16et bien moi je dis
16:17oui yaka faucons
16:18et je dis oui
16:19aux yaka faucons
16:20je leur dis oui
16:22allez-y les yaka faucons
16:23allez-y les yaka faucons
16:26allez-y croyez-y
16:28ils l'ont réussi
16:29parce qu'ils pensaient
16:30c'est quoi la formule ?
16:31parce qu'ils savaient
16:32que c'était impossible
16:33voilà
16:34et là vous avez un président
16:35en fait c'est
16:37un intellectuel assis
16:38va moins loin
16:38qu'un con qui marche
16:39et le président
16:41est un intellectuel assis
16:43je ne sais pas si
16:43que ce soit très gentil ça
16:45non je me manque
16:46je me manque
16:47le président est un intellectuel assis
16:50alors je ne dis pas
16:50qu'il faut pour le pays
16:51un con qui marche
16:52je ne dis pas ça
16:53je vais vous dire quelque chose
16:53mais on n'a besoin
16:54ni de quelqu'un
16:56c'est une trace de diard
16:56on n'a besoin
16:57ni de quelqu'un d'intelligent
16:59on n'a besoin
17:00ni de quelqu'un de cultiver
17:01un peu quand même
17:02non c'est une erreur
17:03tous les intellectuels
17:04tous les hommes politiques
17:05qui veulent avoir écrit
17:06des bouquins
17:07pour montrer qu'ils sont mieux
17:08on n'a pas besoin de ça
17:09on a juste besoin
17:11d'un type qui dise
17:12je ne sais pas tout
17:13je ne vais pas tout faire
17:15parce que ce n'est pas vrai
17:16c'est une preuve d'intelligence
17:17je vais prendre
17:19deux ou trois questions
17:20et je vais m'occuper de ça
17:22je vais juste m'occuper de ça
17:23je ne suis pas capable
17:25de répondre à toutes les questions
17:26il y a des choses
17:27que je ne sais pas
17:28j'ai dit des conneries
17:29je lui ai dit hier
17:30moi j'ai dit des conneries
17:32je le reconnais
17:32tu leur arraches la gueule
17:35avant qu'ils te disent
17:36je me suis trompé
17:36Bruno
17:37Bruno
17:39pourquoi je vous appelle Bruno ?
17:41je pensais à Bruno Retailleau
17:42sans doute
17:42tout le monde s'appelle Bruno
17:44Robert
17:44vous avez reçu plein de messages
17:47depuis hier
17:48oui beaucoup
17:48il n'a plus le droit à la parole
17:50qu'est-ce qui est éloquent
17:50non mais une tonne de messages
17:52j'imagine quand on sort comme ça
17:53tout le monde
17:53et tout le monde vous a dit
17:54bravo
17:54c'était plutôt gentil
17:55oui parce que
17:56en plus
17:56oui mais ce qui est important
17:57j'étais inquiet avant quand même
17:58non mais ce qui est important
17:59non mais ce qui est important
18:01Robert c'est la forme
18:02de ne pas apparaître
18:03voilà
18:04ou irrespectueux
18:05comme vous l'avez dit
18:06ou haineux
18:06c'est ça qui est important
18:08mais j'ai pas
18:08attendez
18:09et vous avez réussi
18:10je vais vous le dire
18:11Pascal
18:11c'est très important
18:12je ne rêve que d'une chose
18:13je l'ai dit d'autres fois
18:15quand je l'ai vu à Bézé
18:16mais pourquoi il ne vous a pas mis ministre
18:17je m'en fous
18:18il aurait dû
18:18je lui ai dit mille fois
18:20mais moi je lui ai dit
18:21ça s'était renversé la table
18:22de vous mettre ministre
18:23vous voyez
18:24pardon
18:25c'est ça l'audace
18:26c'était de dire
18:28Robert Ménard
18:29c'est un homme de bonne volonté
18:30il ne vient pas de mon camp
18:31mais je lui donne un ministre
18:32parce que vous croyez
18:33qu'il l'aurait laissé faire
18:34parce qu'il a mis Bruno Retailleau
18:35il ne le laisse pas vraiment
18:36mais Bruno Retailleau
18:37il n'a pas eu le choix
18:37pardonnez-moi
18:39il n'a pas eu le choix
18:40parce que l'audace
18:41c'était ça
18:42en fait l'audace
18:44c'est de mettre des gens
18:45de bonne volonté
18:46il faut leur laisser après
18:47le champ libre
18:47mais oui
18:48mais vous ne voulez pas
18:50vous ne voulez pas
18:51renverser la table
18:52vous êtes des dix hommes
18:52vous êtes des bourgeois
18:54merci
18:55mais non mais
18:57au lieu de renverser la table
18:58vous voulez renverser
18:59juste une assiette
19:00il faut renverser une assiette
19:01il faut renverser toute la table
19:02ce n'est pas parce que
19:03Robert Ménard
19:03aurait été ministre de l'intérieur
19:05ça aurait changé
19:05il n'aurait rien pu faire
19:06à chaque fois qu'il aurait essayé
19:08il aurait dit
19:08non calmez-vous
19:09ce n'est pas possible
19:10le pays est fragile
19:11mais je suis sûr
19:12pour un gouvernement global
19:14non mais quand on entend ça
19:15tu finis les gens
19:16il faut leur donner un peu d'envie
19:18d'espoir et tout
19:19moi les gens
19:20je leur dis
19:20on ne peut rien
19:21Robert
19:22est-ce que j'ai dit ça
19:23je ne dis pas qu'il y a l'heure
19:23je suis sûr
19:25je suis sûr qu'au fond
19:26il a de l'estime pour vous
19:28et même sans doute
19:29de l'affection
19:29et que je suis sûr
19:31qu'Emmanuel Macron
19:31il se dit
19:32si c'était à refaire
19:32je ne ferais pas la même chose
19:33il n'a qu'à le dire
19:35tu n'es pas un con
19:39si tu dis
19:40j'avais pas pris
19:41la mesure de toutes les choses
19:42il fallait faire plus
19:43oui mais c'est dur
19:44parce que maintenant
19:44tu ne peux pas
19:44qu'est-ce que voulez-vous
19:45qu'il fasse
19:46tu lui restes deux ans
19:47mais tu peux
19:48attendez
19:49déjà
19:50déjà
19:50c'est fini
19:51je me fais engueuler
19:52il est 9h19
19:54ils sont en train de
19:56je retire
19:56je note
19:58je note
19:58je ne suis pas le bienvenu
19:59là il y a Thomas Bauder
20:02qui regarde
20:04tout canal regarde
20:06et se fait engueuler
20:07vous dites
20:10qu'est-ce qui va se passer
20:12maintenant
20:12dans la suite
20:13mais même s'il avait
20:14la volonté
20:15de faire une rupture
20:16de renverser la table
20:17il ne le pourrait plus
20:18puisqu'il n'a plus
20:19les moyens politiques
20:20moi hier j'ai vu
20:21un monarque déchu
20:22un monarque
20:23effectivement impuissant
20:24et la seule chose
20:25qu'il pourrait
20:26effectivement faire
20:26pour la France
20:27c'est de partir
20:29c'est tout
20:30ça n'a pas grandi
20:31la fonction
20:32ça c'est certain
20:33la table
20:35elle est renversée
20:37moi je n'ai jamais entendu
20:37un chef de l'Etat
20:40se faire traiter
20:40de cette façon-là
20:42je n'ai jamais entendu
20:43dans une interview
20:43présidentielle
20:44toujours un peu solennelle
20:45quelqu'un parlait
20:46de conneries
20:47et le président lui-même
20:49terminé par une sorte
20:49de juron
20:50qui est aussi un blasphème
20:51en disant
20:52bon Dieu
20:52mais la France est belle
20:53on n'a jamais vu ça
20:54vous ne vous rendez pas compte
20:55à quel point
20:56dans ce dispositif de télé
20:57la fonction a été abîmée
21:00hier
21:01il n'y a plus aucune autorité
21:03dans le discours présidentiel
21:05il dit ça
21:06vous savez comment
21:06c'est une émission
21:07en disant
21:07il a des sincérités successives
21:09mais ça c'est la définition même
21:10de l'acteur
21:11de l'acteur de théâtre
21:12qui interprète
21:14tour à tour
21:14plusieurs rôles
21:15dans la semaine
21:15il est cet homme
21:17il est ce comédien
21:18terminez
21:19je comprends
21:19reverser la table
21:20et mettre les pieds
21:21sur la table
21:21c'est pas la même chose
21:22vous jouez sur les mots
21:24mais non pas du tout
21:25c'est pas la même chose
21:26la présidence est à terre
21:28il n'a plus de pouvoir
21:29même plus le pouvoir du verbe
21:31ça ne fait plus illusion
21:32c'est vrai
21:33il y a un acteur
21:33qui fait les pieds au mur
21:34et on le regarde
21:35et on le dénigre
21:37moi j'étais sidéré
21:38d'entendre
21:38la syndicaliste
21:40après notre amie
21:42Agnès Verdi-Molinet
21:43parlait d'un ton magistral
21:44la syndicaliste
21:44n'écoutait rien
21:45de ce qu'il lui répondait
21:46ça ne servait à rien
21:48ce qu'il disait
21:48et ensuite
21:49ça a été comme ça
21:50toute l'émission
21:51trois heures
21:52mais d'une certaine manière
21:54on se dit
21:54si on est macroniste
21:55on dit c'est très bien
21:56parce qu'à la télé
21:57quand on se fait gronder
21:58toute la sympathie
22:00va à celui qui est agressé
22:01quand
22:02c'est notre consolation
22:03quand on se fait engueuler
22:05par le présentateur
22:05dans une émission
22:06comme celle-ci
22:07c'est rare
22:07ça n'arrive jamais
22:08mais pourtant
22:09ça restaure notre crédit
22:11on devient sympathique
22:12quand on est humilié
22:13mais hier soir
22:15ce n'est pas le cas
22:15hier soir
22:16c'était l'abaissement
22:18de la fonction
22:18ce que je vous dis
22:19le principe n'est rien
22:21et le principe n'est plus rien
22:22moi je me demande
22:23pourquoi il est allé
22:23dans cette émission
22:24parce que je pense
22:25c'est une déflagration
22:25cette émission
22:26je pense que c'est une déflagration
22:27parce qu'elle va infuser
22:28lentement
22:29c'est un poisonnant
22:30là il est sorti en guenille
22:33pardonnez-moi
22:34de cette expression hier
22:35avec une impuissance
22:37on se dit
22:37mais pourquoi il est là
22:38pourquoi il reste
22:39par exemple
22:40je n'avais jamais posé
22:40cette question
22:41là tu te dis
22:42mais pourquoi il reste
22:43c'est la dernière question
22:45pour les sujets internationaux
22:46c'est la dernière question
22:47que tu te poses
22:48à la fin
22:49c'est pourquoi
22:50c'est comme
22:51pourquoi tu restes
22:53pourquoi tu restes
22:55c'est la dernière question
22:56que je n'avais jamais posée
22:57elle te sautait aux yeux
22:58hier
22:59bon
22:59moi ce que j'espère
23:00c'est qu'il y a quelques engagements
23:02qui m'allait respecter
23:03non mais ça me rend
23:04vraiment je suis triste
23:05et inquiet pour notre pays
23:06croyez-moi
23:07c'est foutu
23:07il ne faut pas le dire
23:09en tout cas
23:09je le dis
23:10maintenant vous dites
23:11c'est foutu
23:11je le dis depuis très longtemps
23:13mais hier
23:13c'est Emmanuel Macron
23:15qui l'a dit
23:15si vous croyez
23:16ça va être foutu comme ça
23:17tranquillement
23:18benoîtement
23:19ainsi
23:19non ça va pas se passer comme ça
23:21Vincent
23:21c'est foutu
23:23ça va pas se passer
23:24bon alors j'ai une petite chanson
23:25quand même
23:25que je vous montrerai après
23:26pour nous donner un peu de baume au coeur
23:28je salue
23:28excellent
23:29Thomas Hill
23:30cher Thomas
23:31bonjour Pascal
23:32ça va bien
23:33bah écoutez ça va
23:35on fait aller
23:36ça va bien fonctionner en tout cas
23:38pour aller ça va
23:39c'est pour revenir
23:40c'est plus compliqué
23:40ah non pas le PN
23:42j'avais un entraîneur de foot
23:45qui disait ça
23:45ça va
23:46pour aller ça va
23:47c'est pour revenir
23:47il a dit ça toute sa vie
23:49pendant 50 ans
23:50à chaque fois que je le voyais
23:50ça aussi c'est le fichu alors
23:52je pense que les Nantes
23:52s'en souviennent
23:53parce qu'ils savent
23:53quel entraîneur c'est
23:55en plus
23:55je peux lui citer son nom
23:57d'ailleurs
23:57il s'appelait Zepozaeta
23:58il est mort il y a quelques jours
24:00et on a une pensée pour lui
24:01c'est un entraîneur
24:02du FC Nantes
24:03Thomas
24:05joue le programme
24:06en deux secondes
24:07on va parler notamment
24:08on sera avec un ancien flic
24:10Olivier Marchal
24:11qui est devenu réalisateur
24:12ah oui
24:12voilà
24:13et qui monte sur scène
24:14c'est la première fois
24:15qu'il monte sur scène
24:15pour raconter son histoire
24:16qui est un peu hors du commun
24:17voilà
24:18il sera avec nous dans un instant

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