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  • 13/05/2025

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00:00Et dans ma France justement, on accompagne chaque année le printemps des territoires,
00:03le rendez-vous des acteurs et des décideurs locaux et nationaux qui viennent ici à Paris
00:08partager leurs expertises, leurs solutions, leurs bonnes pratiques également
00:10pour répondre aux défis et aux urgences.
00:13Ils sont nombreux ces défis, climatiques et sociaux en particulier.
00:17Et vous allez en quelque sorte être notre guide dans ces grandes missions.
00:21Bonjour Antoine Santoyan, directeur de la Banque des Territoires.
00:25Quel est pour vous d'abord l'intérêt majeur de cet événement ?
00:29Cet événement, c'est d'abord un temps collectif où peuvent se retrouver l'ensemble des acteurs
00:33qui agissent sur les territoires, les maires, les élus, les collectivités locales,
00:38les organismes de logement social, l'État déconcentré et beaucoup d'entreprises
00:44de l'économie mixte, de l'économie sociale et solidaire qui investissent également dans les territoires.
00:49Et nous, la Banque des Territoires, notre rôle c'est de créer du lien entre l'ensemble de ces acteurs
00:53et de les accompagner pour rendre possible leur projet.
00:56Vous êtes un interlocuteur clé, ils le disent et revendiquent, et je donnerai la parole à des élus dans quelques instants.
01:01Votre rôle est capital, le montant de vos prêts, les montants de vos prêts sont en progression de plus de 70% ces deux dernières années.
01:09C'est dire l'intérêt que vous avez pour ces acteurs ?
01:12Tout à fait, l'année 2024 pour la Banque des Territoires a été historique en termes de financement octroyé.
01:1928 milliards d'euros de financement et ces financements reposent principalement sur l'épargne des Français, sur leur livret A.
01:26C'est ça que nous mettons au travail pour pouvoir financer des projets d'intérêt général, des projets qui sont utiles pour le pays.
01:31Et donc cette rencontre, c'est le moment où on peut mettre en avant ces grands projets, des projets de rénovation d'écoles par exemple,
01:40des projets de rénovation des réseaux d'eau, des projets de création, de construction de logements, d'EHPAD et un certain nombre d'autres projets
01:48qui permettent de dynamiser, de venir en soutien de l'ensemble des territoires.
01:52Les projets sont en hausse, d'où l'augmentation aussi des montants de ces prêts, parce que les besoins des collectivités locales, eux, explosent, pour faire clair ?
02:02Exactement, les collectivités locales sont confrontées à un certain nombre de défis, préservation de l'activité économique, vieillissement des populations,
02:11changement climatique et adaptation à ce changement, fracture territoriale.
02:15Donc tous ces défis, elles y sont confrontées quotidiennement.
02:17Et nous sommes là pour les accompagner, pour leur permettre de travailler sur des solutions.
02:22Et c'est ce que nous faisons avec l'ensemble des collectivités, des grandes métropoles, aux villes moyennes, aux petites communes.
02:29Il est vrai que le verdissement des actions, il est vrai que l'adaptation au changement climatique est aujourd'hui un thème central et urgent,
02:36j'allais dire aussi dans la gestion des communes, mieux préparer ces territoires aux conséquences des changements climatiques.
02:41Nous sommes, et vous l'évoquez, dans la logique du plan national d'adaptation au changement climatique,
02:46qui a été présenté par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, qui était avec vous il y a quelques instants d'ailleurs.
02:51C'est un plan qui concerne la protection du littoral, des forêts, des montagnes et la lutte contre les inondations.
02:56Antoine Saint-Oyon, vous êtes avec nous, directeur de la Banque des territoires, pour ce printemps des territoires.
03:00La ministre était avec vous ce matin dans ce rassemblement.
03:03Quel message lui avez-vous diffusé aussi, comme porte-voix peut-être, des urgences rencontrées par les élus ?
03:09Le message principal, c'est de ne pas se résigner face aux changements climatiques,
03:13au contraire, maintenir un niveau d'ambition très fort.
03:16Et sur ces sujets-là, nous avons annoncé un milliard d'euros de la Banque des territoires mobilisés
03:21sur les cinq prochaines années pour aider les territoires à s'adapter aux changements climatiques.
03:25On vient d'avoir un reportage sur les territoires littoraux.
03:28On a annoncé aujourd'hui des actions plus particulières sur les territoires urbains,
03:33notamment renaturation des espaces, désartificialisation de cours d'eau, de sol.
03:41L'objectif, c'est de poursuivre.
03:43Nous ferons cet été des annonces sur la montagne.
03:46Et depuis le début d'année, nous sommes également très mobilisés sur les territoires d'outre-mer,
03:49qui sont également particulièrement confrontés à ces problématiques de changement climatique.
03:53Et nous sommes au cœur des territoires avec des élus qui les représentent dans des dimensions différentes,
04:00mais avec des urgences communes.
04:03À nos côtés, Marie Fauvet, vous êtes maire de Cluny. Bonjour, madame.
04:06Et Boris Ravignon, vous êtes maire de Charleville-Mézières et président également de l'agglomération Ardennes.
04:12Ardennes Métropole.
04:14Comment, d'abord, avant d'aller précisément dans vos directions à vous et dans vos urgences,
04:19comment vous répondez très clairement à cette adaptation de votre commune, madame Fauvet, au changement climatique, à Cluny ?
04:29À Cluny, on a une volonté de renaturer la ville, qui est une ville médiévale relativement minérale,
04:35même si beaucoup de maisons ont des jardins, mais quand on est dans l'espace public, on voit très peu d'herbes.
04:41Donc, on a un travail depuis le début du mandat pour replanter, dès qu'on peut, des arbres,
04:47pour inciter les habitants à végétaliser leur devant de maison.
04:54Et puis, on a aussi fait l'acquisition d'un jardin en plein centre-ville,
04:59qu'on a volontairement aussi orienté sur un jardin forest,
05:03c'est-à-dire un jardin où toutes les espèces qui ont été plantées,
05:05il y a une soixantaine d'espèces qui ont été plantées,
05:08ce n'est que des espèces comestibles.
05:11Donc, donner aussi envie aux touristes qui passent à Cluny et aux habitants de Cluny
05:16d'avoir plus de verre, plus de verdure autour d'eux.
05:20Et on a aussi un enjeu, nous, de travail aussi autour de nos digues,
05:25qui sont des digues historiques créées par les moines pour détourner notre petite rivière.
05:30Et on voit bien que le changement climatique nous affecte.
05:34On a eu une grosse tempête en août 2023.
05:35L'ensemble de la ville était sous l'eau.
05:39Et cette question de l'eau qui n'était pas du tout prégnante jusqu'à maintenant,
05:43on est obligé de s'y intéresser et de ralentir nos cours d'eau
05:46et de travailler sur toutes ces questions du grand cycle de l'eau.
05:50Ça, ça se fait évidemment avec l'argent de la commune.
05:52À quel moment vous sollicitez la Banque des Territoires pour vous aider plus avant,
05:55justement, dans ces adaptations ?
05:57Pour l'instant, on a demandé à la Banque des Territoires de nous aider sur un autre projet
06:01qui est plutôt de la rénovation de notre école.
06:04Et pour l'instant, malheureusement, ces histoires d'eau,
06:06il y a la gestion de l'eau potable qui est gérée par notre commune,
06:10les eaux pluviales aussi, mais le reste du grand cycle de l'eau,
06:13l'assainissement, c'est notre communauté de communes.
06:14Et puis on a un épage qui gère plus les milieux humides et les inondations.
06:19Donc voilà, tout ne dépend pas que du mer.
06:21Bien sûr. On va revenir dans quelques instants sur la rénovation,
06:23justement, sur cette architecture de rénovation.
06:26Mais je voudrais vous donner la parole, Boris Ravignon,
06:29comme maire de Charleville-Mézières, aussi justement sur les urgences,
06:32sur l'axe principal que vous développez, vous, pour répondre à ce défi climatique.
06:36Alors sur l'adaptation, on a effectivement les mêmes défis à gérer,
06:39sauf qu'ils ont une dimension propre à notre territoire.
06:42On est, nous, sur un grand fleuve qui est la Meuse.
06:44Et donc depuis maintenant une bonne quinzaine d'années,
06:47on a considérablement investi pour prévenir effectivement les inondations.
06:50Ce qu'on a réussi à faire pour toutes les petites crues,
06:52mais ce qui est compliqué, c'est de faire comprendre qu'on peut investir 75 millions d'euros
06:55pour aménager et réduire les hauteurs d'eau qui revenaient presque tous les hivers auparavant
07:01et qui gênaient beaucoup les populations.
07:03Mais qu'il faut continuer à vivre avec le risque que le jour où il y aura une crues plus importante,
07:07eh bien il faudra pouvoir évacuer certains quartiers
07:10et qu'on atténue le risque, mais qu'on ne le fait jamais disparaître.
07:13Il y a un travail aussi de pédagogie à faire avec les habitants.
07:17On a les mêmes enjeux de végétalisation, mais aussi deux beau-coeurs historiques très minéraux,
07:22l'un médiéval, l'autre plutôt de la période classique,
07:24mais qui n'étaient pas du tout végétalisés.
07:27Et on est en train de l'y faire entrer.
07:29Et puis on a la chance d'être à la porte de la forêt d'Ardène,
07:32vaste forêt et grande forêt d'Ardène.
07:33On a nous-mêmes près de 200 hectares de bois.
07:35Et donc on a aujourd'hui une migration à faire, une adaptation de cette forêt
07:40pour y planter et replanter surtout des espèces et des essences
07:43qui vont mieux résister au changement climatique.
07:46Parce que comme toutes les forêts de l'Est de la France,
07:48on a été très durement touchés, notamment par les dégâts des scolites.
07:52Bien sûr. Antoine Saint-Oillon, vous entendez de tous témoignages ici,
07:56celui du maire de Chisard-le-Ville-Mézières et de la maire de Cligny.
08:00Très précisément sur ces enjeux-là, est-ce que vous sentez-vous vraiment la demande des maires
08:04se cibler sur cette adaptation au changement climatique,
08:09le problème de l'eau ou de la sécheresse,
08:13le problème de l'adaptation justement de l'aménagement du territoire
08:16autour de ces nouveaux enjeux ?
08:18Oui, tout à fait. Clairement, c'est un enjeu dont les élus
08:21et notamment les maires se saisissent en priorité.
08:24Sur l'eau, ça fait déjà quelques années.
08:25C'est vrai qu'il y a des questions sur l'eau de répartition de compétences.
08:29Mais nous, on est à la Banque des Territoires un partenaire du plan eau du gouvernement
08:34et on a alloué un certain nombre de financements, des aqua-près,
08:382 milliards d'euros en faveur de la rénovation des réseaux d'eau,
08:42des captages d'eau et de la lutte contre les crues.
08:45Et d'ailleurs, nous avons, me semble-t-il, accompagné justement le territoire des Ardennes
08:52avec un aqua-près sur des réseaux d'assainissement.
08:56Et donc, nous poursuivons.
08:58Et le deuxième sujet qui monte également beaucoup,
09:00c'est effectivement tout ce qui est nature en ville,
09:03réintroduction de la biodiversité en ville, des espaces de fraîcheur de plus en plus.
09:07Et c'est pour ça qu'on a décidé aujourd'hui d'annoncer cette action plus particulière.
09:11Dans les territoires urbains.
09:12Exactement, dans les territoires urbains.
09:13400 millions d'euros sur le milliard d'euros sur l'adaptation
09:16vont être consacrés aux territoires urbains sur ces problématiques
09:18de renaturation et de capacité à vivre en ville,
09:23ville de toute taille, dans un monde qui fera globalement plus chaud.
09:28Et nous retrouvons la maire de Cluny, Marie Fauvet,
09:31votre commune de 5000 habitants en Saône-et-Loire.
09:34Remettre de la fraîcheur aussi au cœur de vos écoles,
09:38la nature à l'école, la rénovation de votre principale école.
09:42Oui, alors le défi depuis 2020, ça a été de se dire aussi qu'on végétalisait,
09:47même si on est à la campagne et qu'on a des cours déjà relativement vertes.
09:51On a décidé que chaque classe de CP replantait plusieurs arbres.
09:55Donc on a des associations locales très investies,
09:58notamment la forêt fruitière.
10:00Et donc tout ce petit monde se met autour de la plantation
10:05et choix les arbres qu'elle a implantés.
10:09Et on est allé plus loin, un peu poussé par le destin.
10:12On avait un projet de rénovation de la toiture de notre école
10:15et un gros orage en juin 2022 nous a obligés à accélérer le projet de rénovation.
10:22Et voilà, donc là, on est parti sur une grosse rénovation thermique
10:27avec la volonté de faire mieux au niveau de l'été et de l'hiver.
10:33Un gros complexe de paille qui a été mis en place pour isoler cette école.
10:38Et du coup, un gros budget.
10:40C'est pour ça que vous regardez Antoine Santoyan dans les yeux.
10:42Tout à fait. Un gros budget qui, malheureusement, n'est aidé qu'à hauteur d'à peine 50%
10:49par les différents échelons des collectivités et par l'Europe.
10:53Donc on s'est tourné, on a fait un prêt d'un million d'euros
10:55et on s'est tourné vers la Banque des Territoires pour nous accompagner sur ce projet.
10:59Concrètement, comment ça se passe quand vous avez un projet de cette nature,
11:03Antoine Santoyan ?
11:05Est-ce que vous agissez vite ?
11:08Le plus vite possible. On est une manque de proximité et quand on dit se tourner vers la Banque des Territoires,
11:12ça veut dire se tourner vers son correspondant local de la Banque des Territoires.
11:15Voilà. Dans la région Bourgogne-Franche-Canté, évidemment, et même dans le département de Saône-et-Loire.
11:22Nous avons des correspondants qui, tout de suite, peuvent prendre en compte ce type de demande
11:25qui s'inscrit dans le cadre du programme EduRénov', le programme que nous avons lancé
11:29pour contribuer à la rénovation de 10 000 écoles.
11:3410 000 écoles et nous sommes déjà à 5 000 écoles.
11:36Donc, c'est un projet sur lequel, en fait, tout est, on va dire, prêt pour pouvoir recevoir ce type de demande
11:42et y répondre le plus rapidement possible.
11:44Très bien. Ça nous plonge aussi dans la thématique qui vous concerne, j'imagine, Boris Ravignon, maire de Chardeville-Mézières.
11:52C'est l'urbanisme de transformation plutôt que de construction.
11:56Aujourd'hui, on est là-dedans quand on est élu.
11:57Oui, on est forcément un acteur de la rénovation du bâti.
12:02On sait que quand on regarde la conjonction de toutes les contraintes qui s'exercent à nous,
12:07elles sont justifiées, notamment, par exemple, sur le fait de freiner l'artificialisation des terrains.
12:12On voit bien qu'on a à complètement revisiter, reconstruire, rénover nos centres-villes, nos centres-bourgs, nos centres de village.
12:19Votre masse serienne ?
12:20Bien sûr, qui est une très belle friche industrielle que nous avons en périphérie de Charleville
12:28et qui est le lieu d'un grand festival de musique.
12:31Elle est déjà, entre guillemets, sauvée. Elle a trouvé une nouvelle vocation.
12:34Ce qui nous reste, c'est, par contre, rénover le bâti de centre-ville,
12:38les logements qui sont aujourd'hui plus adaptés à la vie.
12:40Et là, il y a vraiment besoin de mobiliser des moyens, de faire aussi beaucoup de pédagogie,
12:44parce que ça reste encore aujourd'hui économiquement moins cher d'aller construire du lotissement très loin du centre-ville
12:50et donc de générer des déplacements plutôt que de rénover le cœur de nos villes.
12:54Et donc, il y a un travail, là, où on a besoin de tous s'unir.
12:57Alors, déplacement, on va en parler, justement, parce que pour lutter contre le réchauffement climatique,
13:01à Charleville-Mézières et dans la métropole, 130 000 habitants, quand même Ardennes-Métropole,
13:06la moitié du département, c'est ça ?
13:07C'est ça, oui.
13:08Vous vous engagez dans un schéma de mobilité.
13:10Oui.
13:10Et vous avez embarqué les habitants dans ce sujet ?
13:15Eh oui, parce que...
13:16Quel est le défi ?
13:16Alors, on n'a pas voulu fuir le débat et en même temps, on ne voulait pas être,
13:20comme c'est parfois le cas sur les mobilités, dans l'hystérie.
13:23C'est assez facile de dire, quand on vit au centre-ville et qu'on a la possibilité,
13:28assez facilement, d'aller à son lieu de travail en vélo, qu'il faut bâtir partout des pistes cyclables
13:34et qu'importe si les automobiles ne peuvent plus passer ou si on sacrifie d'autres usages de la ville,
13:39ce n'est pas très grave, puisqu'ils ne sont pas là et ils viennent de l'extérieur.
13:42Là, nous, on a essayé d'avoir une forme de responsabilité territoriale.
13:45On est le chef-lieu d'un département qui est un département rural, où 80% des gens ont un véhicule.
13:52Et 80% de ces gens-là, même si on les encourage demain à prendre, quand ils sont en zone périurbaine,
13:58plus leur vélo électrique, même si on leur met à disposition des transports en commun,
14:01une grosse partie d'entre eux va demain toujours avoir besoin d'un véhicule individuel.
14:06Alors, ce qu'on peut espérer, c'est qu'ils soient électriques plutôt que thermiques,
14:09mais ils vont continuer à avoir besoin d'un véhicule individuel.
14:11Et on veut rester une ville ouverte à tous.
14:13Et donc, on a essayé de travailler, justement, concilier ces différents aspects.
14:17En fait, on a simplement aussi essayé de réfléchir à ce qu'on était.
14:20Parce que quand on est cycliste, on est aussi généralement avant piéton, après piéton,
14:26ou parfois automobiliste, on est plusieurs choses à la fois.
14:28Et donc, on a discuté, essayé de trouver les meilleurs compromis,
14:32ne pas être dans « je ferme la ville et je fais des nouvelles infrastructures »,
14:36mais plutôt essayer de travailler sur la conciliation.
14:40Et ça fonctionne.
14:40Et ça fonctionne, puisqu'on a fait voter un référendum qui a suscité pour les référendums locaux
14:46une assez forte participation, même des débats très vifs.
14:50Ce n'était pas simple de baisser à 30 km heure la vitesse dans 85% de la ville,
14:54mettre du double sens vélo partout, le tourne-à-gauche pour les vélos au feu,
14:59tout ça, c'était des choses qui ont fait beaucoup de débats.
15:02Mais on les a fait voter, et maintenant, on les met en œuvre,
15:04avec une petite reconnaissance, qui est de la Fédération des usagers de la Pisciquette,
15:07qui nous a désignés comme la ville qui, sur cette période-là,
15:11avait le plus progressé dans l'équipement pour les vélos.
15:14Merci beaucoup.
15:15Il nous reste 40 secondes pour parler des mobilités, Antoine Santoyan,
15:19parce que c'est un autre domaine très important d'action aussi pour la Banque des Territoires,
15:23la décarbonation des transports, la mise des élus, évidemment, sur le train.
15:29Vous êtes aussi au cœur de ces réflexions.
15:31Tout à fait.
15:31Les mobilités territoriales, c'est évidemment une de nos priorités.
15:35Et là, nous intervenons à tous les niveaux,
15:37à la fois au niveau des transports train, matériel roulant, tramway.
15:42Nous finançons largement les régions, notamment, par exemple, la région Hauts-de-France.
15:47Nous aurons Xavier Bertrand cet après-midi avec nous.
15:50Mais également les véhicules électriques avec des bornes de recharge.
15:55Nous sommes des premiers financeurs de l'équipement du pays en bornes de recharge électriques.
15:59Et ça, c'est fondamental en lien avec les collectivités locales,
16:02là aussi en lien avec les bailleurs sociaux pour équiper les logements.
16:07Et enfin, le vélo.
16:08Effectivement, nous sommes un financeur d'équipement de pistes cyclables,
16:11à la fois en ville et de grandes pistes cyclables également à travers le pays.
16:16Merci beaucoup Antoine Saint-Toyan, directeur de la Banque des Territoires.
16:18Merci à vous deux, M. Boris Ravignon pour Charleville-Mézières et Marie Fauvet, maire de Cluny.
16:22Merci de ces illustrations.