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  • 30/05/2025

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News
Transcription
00:00Générique
00:00L'information sur la CRTV.
00:19Madame, Messieurs, bonsoir.
00:21Les titres de l'actualité.
00:23Cameroun, Banque mondiale,
00:25la diplomatie en espèce sonnante et trébuchante.
00:27Des investissements de plus de 2500 milliards de francs CFA
00:31tendus de l'institution de Bretton Woods.
00:34Ils serviront au projet prioritaire des cinq prochaines années
00:37passées en revue ce lundi à Yaoundé.
00:39Précision dans ce 20h30.
00:42Consommation des drogues.
00:43Les jeunes Camerounais sonnés dans le vertige.
00:46Au moins 7 sur 10 ont bravé l'interdit et en redemande.
00:50La région de l'Ouest, terre promise à la culture du chanvre indien.
00:54Retentissement de la sonnette d'alarme dans ce journal.
00:56Soja, la terre ne trompe pas dans la Damawa.
01:00La preuve par Awa dans la Vina.
01:03Localité fertile où l'État trace son sillon à grand coup d'investissement.
01:08Première récolte de nouvelles dans cette édition.
01:11Voilà donc pour les titres.
01:13Restez sur la CRTV pour regarder le 20h30.
01:16Et je vous dis tout sur tout cela.
01:18Tout de suite.
01:19Un indicateur qui assomme 7 jeunes sur 10 consomment des produits hallucinogènes
01:27en milieu scolaire ou dans la rue selon des sources autorisées.
01:32Le phénomène de la drogue et des stupéfiants est de plus en plus dangereux.
01:37On dénomme d'ailleurs plus d'une centaine de variétés fabriquées sur place au Cameroun
01:41et importées.
01:43Immersion dans la filière et ses leaders, ses dealers en tout cas, Barbara Pajama.
01:50Une prise, ça pourrait être n'importe quoi pour ceux-là qui ont ce flair.
01:55Le panier de la drogue porte une centaine de tueurs à petit feu.
01:58On retrouve la taille, on retrouve le banga qu'on appelle le cannabis, on retrouve aussi la colle.
02:08Ça détruit tellement les jeunes.
02:09Aller à la poste, aller à l'avenue Kennedy, aller à la gare voyageur,
02:13vous allez voir des petits enfants en train de fumer ça.
02:17Et cette drogue-là détruit même plus que le banga.
02:20Un enfant peut facilement se placer là au milieu de la route parce qu'il prend la voiture qu'il voit,
02:26il voit sa petite comme ça.
02:27Les jeunes sont rabattus aujourd'hui avec des nourritures que nous mangeons qui sont transformées en drogue.
02:32L'ancien dealer va se garder de la cité par prudence.
02:36Le circuit d'approvisionnement tourne entre Yaoundé et Douala,
02:39d'accès des reports dans le milieu, avant le grand voyage entre des mains.
02:43Il y a toute une cartographie, dans chaque région, il y a un type de drogue que les jeunes prennent.
02:47Le terme Macaïfa est l'une des dénonciations dans le Nord.
02:51Ses compositions hallucinogènes ont des pieds pour infiltrer n'importe quel campus.
02:56Tous ces petits commerçants de la zone et même dans l'établissement, au sein des établissements scolaires,
03:05il y a également certains qui sont à l'extérieur de l'établissement.
03:11Parmi ces jeunes consommateurs, les filles explosent la barre des abonnés.
03:15Les filles de nuit veulent s'enjouer très fort et elles consomment des drogues fortes aussi.
03:18Ceux, peu importent les frais.
03:20Le prix des drogues, le caillou par exemple, c'est petit comme ça, c'est petit comme 4000.
03:25Tu fais ce moment, tu tapes la tête comme ça, c'est 4000.
03:29La taille, c'est 1000 francs.
03:32C'est toujours petit, tu tisses seulement deux fois.
03:37Maintenant, la base, c'est 500.
03:41La commande passe par un jargon.
03:43D'où il y a les codes de communication, les codes de recrutement, les codes de commercialisation.
03:49La filière s'effraye un chemin dans les failles économiques et dans la distance parents, enfants aujourd'hui.
03:55Les parents sont vraiment absents.
03:57Et d'autres raisons, c'est pour vous dire, j'avais des problèmes et je voudrais sortir.
04:02L'ami m'a dit, j'ai été trompé par un ami.
04:05La colle ou le bazar, le tramol ou tic-tic, le cannabis ou le guet, la drogue ne pourra plus détruire.
04:12Les leaders font face aux dealers pour protéger de cet enfer avec une porte de paradis.
04:19Dans cette affaire de drogue, l'ouest du pays est un sanctuaire de la production.
04:24Le chanvre indien par exemple est fabriqué en abondance dans la région et écoulé dans l'eau noire.
04:30Au moins 30 tonnes ont été saisies depuis le début de l'année selon des sources sécuritaires.
04:36La croisade telle qu'elle est menée sur le terrain, c'est dans ce reportage d'Emmanuel Koloku de CRTV Ouest.
04:44Pas de quartier pour les trafiquants de chanvre indien dans la région de l'ouest.
04:47La légion de gendarmerie a présenté depuis le début de l'année 2025 au moins 30 tonnes de cette substance illicite interceptée dans le Noun, le Ndé ou la Miphi.
04:56Les stocks brûlés en 2024 étaient déjà énormes.
05:00Selon les forces de maintien de l'ordre, au moins 5 des 8 départements de l'ouest sont concernés par la culture et la circulation du chanvre indien,
05:08l'une des drogues que l'on écoule facilement à un prix élevé.
05:12D'autres stocks viennent des localités du nord-ouest en crise et transitent par l'ouest pour la livraison.
05:18Le modus operandi propre à la gendarmerie, je ne saurais le dévoiler ici parce que de l'autre côté, nous avons les fins ou la loi qui utilisent tous les moyens à leur possession justement pour faire leurs sales besognes.
05:31Mais je voulais aussi toujours réitérer la collaboration particulièrement intéressante des populations.
05:37La commission de lutte contre les produits illicites chapeautée par le gouverneur de la région de l'Ouest-Awa-Franc-Augustine
05:43continue sa croisade contre ce commerce noir et s'est dit déterminé à en découdre avec tous les contrebandiers.
05:50À travers nos différents collaborateurs, les autorités administratives municipales, les chefs traditionnels et les populations en général,
06:03des renseignements fusent de partout par rapport à la culture, la production et la distribution de ce cannabis.
06:12Je crois que ça apporte des fruits.
06:14Le ministre de l'administration territoriale a récemment effectué une descente dans la région de l'Ouest pour une réunion de sécurité
06:21dont la lutte contre le trafic du chambre indien était au cœur des réflexions.
06:25Face à la montée du phénomène, les stratégies se multiplient avec pour but de l'éradiquer.
06:32Savez-vous qu'un stylo, un power bank ou un parfum de bouche peuvent cacher une chicha ?
06:39Vous savez, c'est pipa eau pourtant interdite par le gouvernement mais qui se vendent et s'achètent à ciel ouvert.
06:44La compagnie de sécurisation des établissements scolaires et universitaires a épinglé durant le deuxième trimestre de 2025.
06:52Environ une trentaine d'élèves consommateurs suspects dans 33 établissements.
06:57Voici quelques signaux pour vous alerter du danger.
07:01Reportage de Daniel Ménanga.
07:04Au premier contact, il y a cette sensation agréable d'haleine fraîche à la menthe qui vous parcourt.
07:10Rien d'alarmant par l'odorat, de quoi même tromper la vigilance de l'entourage.
07:15C'est un parent qui nous a apporté ça ici.
07:16Il a trouvé dans la chambre de sa fille, une fille, qui pourrait faire le troisième métier comme ça.
07:20Elle consomme ça.
07:21Un enfant qui, d'habitude, n'était pas agressif, qui rentrait de classe, dès qu'il mange, il étudie.
07:27Dès qu'il rentre, il est allé se coucher dans sa chambre, il s'isole.
07:31Selon cette brigade d'Estup, pour les jeunes scolarisés, ce deuxième trimestre 2025, autour de 28 élèves de 33 établissements de Yaoundé ont été référés dans un hôpital pour passer un test de dépistage de drogue.
07:45Il devient violent, il devient bruyant, il devient de plus en plus têtu.
07:51Ils ont souvent le regard maintenant, sans vous reconnaître par leur démarche.
07:54Ils sont toujours pressés.
07:55Et puis, il y a une nouvelle drogue qui est apparue maintenant, qu'on appelle le caillou.
07:58Même si la personne a une peau claire, vous allez voir les plantés des pieds noirs, même s'ils se lavent.
08:05Les jeunes consommateurs de stupéfiants sont au fil de générations plus fins, plus inventifs, comme bien introduits dans l'univers du DIL.
08:13Les parents doivent suivre les enfants au quotidien.
08:17Vous les suivez, vous fouillez les sacs, vous suivez les chambres.
08:20Lorsque vous vous rendez compte qu'un enfant a changé de comportement, ramenez vite l'enfant, se faire tester dans les centres de santé, des laboratoires.
08:27Il y a les policiers qui le connaissent, qui le reconnaissent, qui partent dans leur milieu.
08:33On les arrête.
08:34Il ne faut pas qu'on arrête un enfant parce que son papa est venu, peut-être intervenir, on le laisse.
08:39Un gadget, un stylo, un nouveau look vestimentaire ou sur l'apparence, en général, peut constituer un code, un signal, une alerte.
08:48Sortons de ce milieu équivoque pour quelques chiffres clés et des priorités des projets financés par la Banque mondiale au Cameroun pour la période 2024-2029.
09:01Il s'agit d'informations rendues publiques à l'ouverture de la revue des performances, présidée par Alamin Ousmane May, le ministre en charge de l'économie,
09:10en présence de Cheikh Kanté, le directeur des opérations de la Banque mondiale, de plusieurs membres du gouvernement et de partenaires au développement, ce lundi à Yaoundi.
09:20La performance du portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun rassure.
09:28Les projets financés par cette institution sont nombreux autant qu'ils impactent l'environnement socio-économique du pays,
09:34constat fait lors de la session de revue de ces performances ouvertes à Yaoundi ce 14 avril.
09:40La performance globale satisfaisante, mais on peut mieux faire.
09:43Les soldats non décaissés restent encore assez importants.
09:46Ceci est dû à la mise en œuvre tardive des projets.
09:50Les projets phares, tels que le barrage de Naktigal, ont été réalisés avec l'aide de la Banque mondiale, qui voudrait continuer de le faire.
09:59La rencontre présidée par le ministre de l'économie, de la planification et de l'aménagement du territoire, Alamin Ousmane May,
10:04aura permis de plancher sur les projets et secteurs prioritaires pour la période quinquennale 2025-2029.
10:12Il couvre plusieurs secteurs de développement, l'énergie, les transports, le domaine rural, la résilience des populations, le développement du capital humain.
10:22C'est un portefeuille d'à peu près 4,5 milliards de dollars, c'est un portefeuille de 17 opérations dans les secteurs stratégiques, surtout en matière d'infrastructures.
10:32L'occasion de cette revue nous donne la possibilité d'examiner là où nous avons encore quelques difficultés, qui entraînent une sous-performance de notre portefeuille.
10:43Les chantiers envisagés visent également à améliorer les conditions de vie en milieu rural et urbain par les services de base, tels que l'eau et l'électricité.
10:52Les lenteurs de paiement des factures des entreprises, les indemnisations et la non-libéralisation ralentissent l'entretien routier qu'on s'adresse ce lundi à Yaoundé au cours de la première journée de la revue des projets relevant du ministère des Travaux publics.
11:08Le conclave de plusieurs jours doit trouver des solutions pour lever ses hypothèques.
11:14Rodrigue Bertrand Toueno
11:15Ce sont les travaux d'entretien confortatif sur les arts structurants Yaoundé Douala, Bekoko Banjoun, Bekoko Limbe Idenao, Yaoundé Ayos Bonis, qui ont ouvert le bal à cette revue des projets rélevants du ministère des Travaux publics.
11:30La contrainte principale relevée a été la lenteur dans le paiement des décomptes et les services financiers ont pris la parole à plusieurs reprises.
11:37Ici, le problème ne se pose pas au niveau de la clésorerie, c'est que ces décomptes sont dans le circuit d'approbation, après quoi ils seront engagés.
11:48Donc ces décomptes n'ont pas un problème budgétaire, mais davantage un problème de clésorerie qui est d'un environnement assez concréant.
11:56L'accélération des procédures pour éviter l'annulation du financement de la banque islamique pour le projet Bingambo Grand Zambie a été recommandé.
12:04Quant au projet Ébolo-Vacombe-Cribi et Olounou-Ovang, en attendant le règlement des problèmes de procédure, la circulation doit être maintenue à tout prix.
12:13La reprise des travaux sur la route Edeya-Dizangé-Mouanko est imminente.
12:18Une entreprise chinoise du nom de Cefec a été mobilisée récemment. Ils ont déjà fait des implantations, ils ont fait des visites préliminaires pour visiter les carrières et autres.
12:30En plus de ce passage au scanner de 98 projets, la revue va élaborer le calendrier de mise en service de plusieurs infos situées achevées,
12:39telles que le pont sur le fleuve Logon, les routes Thuy-Mankim ou Mankim-Yoko.
12:44Vous avez dû l'entendre la semaine dernière, seulement 7% du prix du produit fini du cacao profite au producteur.
12:54En mot simple, pour une plaquette de chocolat de 100 francs CFA, le producteur camerounais obtient tout juste 7 francs.
13:01Comment améliorer dans ces conditions le sort de ceux qui se tuent à la première tâche ?
13:06Débat constructif sous l'arbitrage de Cyril King-Mbeper.
13:11Une bourse africaine du cacao au sein de laquelle les producteurs du continent se retrouvent est la première fenêtre ouverte.
13:19Elle permet de gérer les fluctuations du marché.
13:22Tout le travail du producteur est rémunéré et valorisé par d'autres corps de métier.
13:27Mettre en place une bourse du cacao en Afrique, c'est-à-dire pour que l'Afrique qui a 80% de cette matière primaire fixe les prix ou alors fixe les conditions de fixation des prix.
13:41Il faut ensuite réduire la portion des mauvais itinéraires techniques, aller vers un cacao de luxe qui lui défie toute dispute du coût, l'excellence.
13:51Si le cacao n'est pas bien payé, ceux qui ont les 83% n'auront pas de chocolat.
13:57Vous comprenez ? C'est donnant-donnant.
14:00Nous voulons un système juste qui permet à chacun de se retrouver et d'avoir envie de continuer dans ce business.
14:07À 7% du prix, le producteur camerounais peut se dire heureux à côté des autres acteurs du continent.
14:14Mais il faut tenir ses engagements sur le long terme.
14:17Il faut bien travailler à la notion d'augmentation des prix en volume.
14:22Quelle est la valeur des 350 000 tonnes de cacao produites par le Cameroun ?
14:27Il y a 3 ans, c'était 3000 dollars la tonne.
14:32Mais si on passe à 9, c'est 3 fois plus.
14:35Et c'est ça qui est important.
14:37Le mot final reste la transformation en produit fini de notre cacao.
14:41Un chocolat manufacturé selon la technologie camerounaise produira toujours plus de valeur à ceux qui l'ont entretenu.
14:49Vous aurez davantage de riz made in Cameroun à vos tables.
14:54Le projet ferme pilote résiculture irriguée d'Avangan mené avec la Corée du Sud promet environ 240 000 tonnes de riz non décortiquées d'ici 2030.
15:06Le gouvernement vient de lancer la troisième phase de l'initiative en Côte-Ingue dans la Haute-Sanaga.
15:11Valentin Kouadu.
15:12Selon les statistiques, les importations en riz ont coûté à l'État camerounais durant les trois dernières années plus de 536 milliards de francs CFA.
15:23Le projet de ferme pilote de résiculture irriguée d'Avangan permettra de réduire considérable.
15:30Le projet consiste à ravitailler les producteurs de riz en semace de qualité.
15:351800 tonnes, c'est-à-dire qu'il fait une diminution de 20% d'ici 2020.
15:38Voilà l'objectif que le projet peut se donner.
15:40Lors de la cérémonie de la pose de la première pierre, l'honorable Hilarion Etong et le maire d'Onkoteng ont salué la coopération Cameroun-Corée du Sud.
15:50Je voudrais remercier le gouvernement du Cameroun et de Corée du Sud pour cet important projet qui se trouve dans ma commune.
15:57En réalité, c'est la satisfaction totale pour l'ensemble des populations de la Haute-Sanaga, en particulier celle d'Onkoteng.
16:04Vous voyez que ce projet s'étend sur trois villages, dont le village Ndomba, le village Avangan et le village Banquin.
16:11Vous pouvez imaginer que nous pensons que désormais, les sements du riz viennent de notre localité.
16:16Le projet va permettre également de renforcer les capacités des riziculteurs tout en stimulant la mécanisation et la transformation.
16:26Il va durer cinq ans et coûtera plus de six milliards de francs CFA.
16:29Allons sous l'arbre à palabre à Ngoïla, dans la région de l'Est, la forêt communautaire de Dioko, dont la coupe du bois est dévolue aux peuples autochtones Baka, est l'objet de toute forme de convoitise.
16:44Du coup, le ministre des Forêts de la Faune a dépêché une délégation pour discuter et rassurer les populations locales.
16:51Elvis Guimezong
16:52Sous l'accueil chaleureux réservé aux membres de la délégation régionale des forêts de la Faune de l'Est, au village Assumdé-les-Deux, arrondissement de Ngoïla, se cache un cri de détresse Baka qui provient de la forêt communautaire Ndjoko.
17:08Ce qui vient pour exploiter nos premiers qui vont nous consulter les zones, mais on ne voit pas ça.
17:15L'enlèvement du bois autorisé par les pouvoirs publics dans cet espace forestier de 5000 hectares, assis sur le permis minier de Balaam, ne profite pas à ce peuple Pimibaka.
17:26Des individus ont profité du départ du WWF, Wawaifon, pour se servir.
17:32Le peuple Baka est en fragile, malgré la bonne volonté et la volonté des pouvoirs publics de leur attribuer la forêt communautaire, ils n'ont pas encore cette capacité de gestion.
17:42Il s'agit juste de l'ingérence des individus qui viennent d'ailleurs, avec des appétits démesurés, qui viennent créer des troubles.
17:51Il fallait donc remettre de l'ordre dans le secteur et rassériner les populations autochtones, d'où la délégation des péchés à Ngoïla par le ministre des forêts de la Faune, Jules Borendongo.
18:01Il est apparu que certains représentants Baka, à l'insu des autres, avaient effectivement mandaté un certain nombre d'acteurs ou avaient posé un certain nombre d'actes qui ont compromis le bien-être de l'ensemble.
18:14Un mémorandum d'entente en vigueur a été signé entre le ministère des forêts de la Faune et l'association Asbabouk,
18:20qui garantit un libre accès aux espaces ressources de la réserve de fonds de Goyla au Pygmé Baka dans le cadre de leurs activités ancestrales.
18:29Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, s'est entretenu ce lundi avec les syndicalistes de l'éducation pour examiner les revendications prioritaires,
18:41objets des pourparlers engagés avec le gouvernement depuis quelques temps.
18:45Sur les principales conclusions des discussions, le compte rendu de Elvire Angéline Balé.
18:50C'est un résultat qui promet la dynamique et l'optimisme observés.
18:58Aux revendications des organisations syndicales de l'éducation, le 26 mars dernier, mettent à la ligne l'avancement de deux points essentiels sur six soumis,
19:06à savoir la signature de la Convention collective du secteur privé et le statut particulier de l'enseignant.
19:12Le processus avance avec la célérité qu'on attendait.
19:15Les autres points, nous disons que c'est encore le flot total.
19:19Il y en a même certains où il n'y a eu aucune réaction de la part du gouvernement.
19:24Et vous comprendrez que nous, au correct, nous sommes rationnels.
19:27Et la rationalité fera que le 18, nous allons évaluer et les avancer.
19:30Et ce qui n'a pas été fait.
19:32Pas de point de blocage côté gouvernement, mais une mise en examen des revendications restantes devant être soumis à l'arbitrage de la hiérarchie.
19:39Nous sommes en train de bien nous entendre, de bien nous comprendre.
19:43Et pour nous mettre d'ailleurs la pression à nous-mêmes, nous nous sommes donnés rendez-vous dans 48 heures.
19:50Les experts de l'administration vont travailler pour examiner les propositions apportées par nos amis, les syndicalistes.
20:00Nous avons suggéré à nos amis, par rapport à l'échéance du 21 avril, d'essayer de revoir aussi cela.
20:07Parce qu'il ne serait pas bon que le 21 avril, on apprenne qu'il n'y a pas d'enseignement.
20:13Une préoccupation importante pour les deux parties.
20:16Et les organisations syndicales de l'éducation, elles, comptent sur le gouvernement pour apaiser leurs frustrations et garder leurs lettres de noblesse.
20:24Et maintenant, c'est deux audiences ce lundi à la résidence du président du Sénat, aux abords du lac municipal ici à Yaoundé.
20:33Marcel Ndiat Ndifendi a reçu successivement le chef de la délégation permanente régionale du RDPC pour l'Ouest,
20:42Comidor Jimoulu et Albert Kouiché, le chef de la délégation départementale pour Le Conquis.
20:49La synthèse de Mathieu Kemgo.
20:50Nommé le 26 mars dernier par décision du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais,
20:58Comidor Jimoulu, le nouveau patron du RDPC dans la région de l'Ouest,
21:03est venu recevoir les conseils du patriarche Marcel Ndiat Ndifendi, qui maîtrise bien le terrain politique de l'Ouest.
21:09Il était normal que je vienne auprès du père, du patriarche, de celui qui cumule l'expérience, qui a la sagesse, pour venir prendre la bénédiction et la grâce avant d'aller sur le terrain.
21:26Les échanges en toute convivialité ont comblé les attentes de celui qui porte encore la casquette d'ambassadeur du Cameroun en Algérie.
21:35Il a dit, mon fils, allez-y, nous sommes derrière, l'Ouest vous attend, nous irons à la victoire pour le président Portbilla.
21:44Lui aussi nommé membre titulé du comité central du RDPC et chef de la délégation permanente départementale pour Le Conquis,
21:52l'honorable Albert Kouiché a voulu recevoir à son tour la bénédiction du président du Sénat.
21:57Il était tout à fait normal que je vienne présenter cette distinction au patriarche de notre père, président du Sénat.
22:06Mais en même temps, prendre un engagement devant lui de soutenir monsieur le président de la République à l'aube des échéances qui s'annoncent.
22:15Les deux personnalités ont dit avoir dans leurs agendas l'importante échéance présidentielle d'octobre prochain,
22:22pour laquelle ils promettent une victoire éclatante au président Paul Biya.
22:27Il faudra faire attention à la cybercriminalité.
22:33Un réseau de cybercriminels opérant à Douala et Yaoundé vient d'être démantelé par la gendarmerie du 3e arrondissement de la capitale économique.
22:42Le présumé cerveau du groupe, Arnaud Chégui-Vougo, a été appréhendé avec un important stock de matériel informatique
22:50contenant toutes les preuves de la forfaiture.
22:54Georges-Alain Iango
22:55C'est au lieu d'IPK14 que les éléments de la compagnie de gendarmerie de Douala-3-Bounabéry
23:02sont allés perturber la connexion d'un présumé réseau de hackers et arnaqueurs en ligne.
23:07Le jeune de 32 ans, Arnaud Chégui-Vougo, présenté comme le cerveau du groupe,
23:11est interpellé sur place en possession de plusieurs ordinateurs,
23:15téléphones portables, une cinquantaine de puces téléphoniques déjà utilisées,
23:19et un arsenal de matériel informatique, une opération initiée suite au cri d'un être retentissant des populations.
23:25La descente sur le terrain menée par le lieutenant Abessolo Lorenzo, chef de bureau à l'état-major,
23:30auprès du commandant de compagnie de gendarmerie de Douala-3, a permis de cerner le mode opératoire des présumés à cœur.
23:36À partir de leurs complices qui travaillent au sein des sociétés de téléphonie mobile,
23:44ils prennent votre identité et ils dupliquent votre numéro au travers d'une application Max It.
23:52Et en lien avec votre numéro, chaque fois que vous avez une transaction, ils contrôlent votre transaction,
23:58changent votre code, introduisent le leur et votre agent se voit soutiré.
24:03Des éléments de l'agent de la mairie nationale, ceux qui vivent, pour retrouver au plus vite les traces,
24:08des surnommés Kaolo et Business, les deux présumés complices encore en course.
24:12Le numéro 213 est à nouveau laissé aux populations, pour tout besoin de dénonciation.
24:18Le programme de formation de gestion de la politique économique et la Banque mondiale s'accorde sur un mémorandum d'entente.
24:26La professeure Viviane Ndoua-Biolet, directeure de ce programme, a reçu la semaine dernière à Yaoundé
24:30des responsables de l'institution financière.
24:33L'université s'explique sur les enjeux de ce partenariat dans cette interview captée par Ruth Marcel Ngombang.
24:44Nous avons reçu aujourd'hui une équipe de la Banque mondiale qui est venue à la rencontre du programme de formation en gestion de la politique économique.
24:52Dans le cadre de la mise en place d'une collaboration entre ces deux institutions,
24:57il a été donc question de convenir des activités à réaliser de communs d'accords et d'envisager dans un avenir proche
25:03la signature d'un MOIO entre les deux institutions, la Banque mondiale et le programme de formation en gestion de la politique économique.
25:12Les agriculteurs de Santa ont choisi Paul Biya comme leur candidat à l'élection présidentielle.
25:17La présidentielle prochaine veut formuler au lancement de la nouvelle saison agricole marquée par la remise de plusieurs intrants agricoles
25:25et appui par l'élite locale conduite par Frou Jonathan, le directeur adjoint de la SONAMINE.
25:31Laurent Chissoube.
25:34L'élite politique de Santa, comme des traditions à l'entame de chaque saison agricole, apporte son appui aux agriculteurs.
25:41Pour cet autogeste, il arrive à l'aube de l'élection présidentielle d'octobre prochain,
25:46surtout au lendemain de la nomination de certains fils et filles de Santa au sein du comité central du RDPC.
25:52Je les dis félicitations parce que tout ce qu'ils ont fait aujourd'hui, ça va booster le développement et le développement de Cameroun.
26:03Au-delà de dons constitués d'engrais chimiques et organiques, ainsi que des séments s'améliorés,
26:08l'élite a également saisi cette occasion pour inaugurer un centre multimédia Flambangneuf dédié aux jeunes de Santa.
26:14Avec l'aide de notre mère, notre femme, notre soeur, le directeur général de Camter,
26:20qui vient d'être nommé membre du comité central, Santa est content avec cette nomination
26:26et nous restons à soutenir le président de la République dans les élections qui viennent de cette année.
26:33L'arrondissement de Santa est l'un des grands bassins agricoles du Nord-Ouest.
26:37Il concentre à lui seul l'essentiel des produits.
26:40Vous connaissez la Damawa comme château d'eau du Cameroun.
26:46La région se positionne maintenant comme terrain fertile à la culture du soja.
26:50C'est que l'État investit là-bas des moyens colossaux pour la culture de cette plante à Awa,
26:55notamment une localité du département de la Vina.
26:58Commençons donc par découvrir Awa et son potentiel dans cette série consacrée cette semaine au soja.
27:06Abou Bakar Abou
27:06Le soleil se lève sur un potentiel inexploité à 60 kilomètres de la ville de Ngaoundéhé.
27:18Des infinies parcelles de terres arables de Awa, localité située dans l'arrondissement de Ngangha,
27:24région de la Damawa.
27:25Si la terre est le trésor, la pépite du coin, c'est le soja.
27:30La graine s'épanouit jusqu'aux confins de l'horizon.
27:32Le chêne d'eau est très fertile, c'est très praticable. L'eau c'est le zone de l'agriculture. L'Etat a octroyé 1250 hectares pour la production de soja.
27:48Arrosé par le climat favorable de la région Château d'Eau du Cameroun, la production va passer en mode industriel.
27:55Il faut juste passer à une agriculture de seconde génération. Pour cela, il nous faut des équipements.
28:07On demande les tracteurs, les engrais, les entrains agricoles.
28:12Des conditions toutes optimales pour faire fleurir par centaines de milliers cette précieuse culture, mais pas seulement.
28:19Nous cultivons un peu de tout, soja, haricots, mais on a même essayé le blé. Mais ce sont des cultures qui demandent un accompagnement conséquent.
28:35Awa, un véritable aile dorado pour le soja. L'horizon se perd dans l'immensité dédiée à cette culture intensive.
28:42C'est tendant à perte de vue. Un champ de promesses pour l'essor économique de la sous-région.
28:49Afrique centrale.
28:52Allons à Limbé, région du sud-ouest, pour des nouvelles des 18e Jeu Fénasco Ligue B.
28:59La bonne alimentation des athlètes est également une priorité pour l'organisation.
29:04Sur place, à Limbé, les enfants ont droit à deux repas par jour, évidemment en dehors du petit déjeuner.
29:11Coup d'œil sur les menus dans ce reportage de Nestor Kamga.
29:19Bé à Limbé. Au menu ce lundi, sauce tomate très prisée par les jeunes athlètes.
29:26Comme accompagnement, du plantain mur épluché avec soin.
29:30On mange le riz, on mange le spaghetti, on mange le couscous.
29:35Et c'est très bon.
29:36Un jour, un menu pour les compétiteurs.
29:45Un exercice quotidien avec à la baguette des dames rompu à la tâche.
29:50Du riz, des pâtes alimentaires, des fruits et tout ce que les enfants peuvent aimer sont concordés pour leur grand bonheur.
29:57Nous préparons environ 160 plats par jour pour les athlètes et le menu que nous avons pour l'après-midi reste le même pour le soir.
30:07Pour ce 18e jeu Fénasco Ligue Bé à Limbé, les experts en art culinaire entendent cuisiner le dernier jour les différents plats traditionnels de chaque région.
30:17Chaque enfant fera son choix et mangera à sa guise.
30:20Le petit déjeuner, lui, est un grand classique.
30:24Du pain au chocolat avec une bonne tasse de café pour réveiller l'essence dès cette heure.
30:32Évidemment pour jouer et gagner.
30:35Le président de la Fédération Camerounaise des Sports Équestres, Abba Kabir Kamsouloum,
30:40a annoncé la grande tenue du prix de l'excellence Paul Biya pour le mois de juin à Maroua.
30:47C'était au cours d'une conférence de presse donnée ce jour même à Yaoundé.
30:51L'organisateur donne des précisions dans cet extrait que je vous propose d'écouter.
30:58Effectivement, au mois de juin, nous allons organiser le prix de l'excellence du président de la République,
31:04comme à l'instar de tous les autres pays.
31:06Certains diront que le président de la République est un politicien,
31:10il a certainement des intentions cachées.
31:12Est-ce que ce n'est pas une campagne électorale présidentielle déguisée ?
31:15Non, je dis que c'est une pratique tout à fait républicaine.
31:19Donc j'annonce effectivement qu'au mois de juin, probablement le 14 juin,
31:24il y a le grand prix de l'excellence du président de la République qui sera organisé.
31:29Les élèves du secondaire vont désormais consulter les résultats aux examens officiels sur l'application Ayoba MTN.
31:38L'office du baccalauréat du Cameroun et l'entreprise de télécommunication viennent de signer un partenariat Yaoundé.
31:45Et pour savoir comment ça marche, surfons tout de suite sur le smartphone de Marlise et Noam Bargaoumou.
31:52Parce qu'elle se veut citoyenne, l'entreprise MTN s'est toujours engagée à améliorer l'éducation au Cameroun.
32:00Preuve concrète de cet engagement, la signature d'une convention avec l'office du baccalauréat du Cameroun, OBC.
32:06Ce partenariat vise à rendre disponibles les résultats des examens officiels sur la plateforme gratuite Ayoba MTN.
32:13Que vous soyez abonné MTN ou pas, vous pouvez accéder à l'application, mais si vous voulez bénéficier de l'accès à l'application sans toutefois consommer votre forfait internet,
32:22il vous est forcément obligatoire d'être abonné MTN.
32:25Donc ce partenariat s'inscrit dans la possibilité pour que ce soit les élèves aujourd'hui que nous avons sur le Cameroun,
32:31mais aussi leurs parents qui souvent ont envie d'avoir l'information rapide, mais de l'avoir d'un clic et surtout dans la spontanéité.
32:37Le directeur de l'OBC a accueillé favorablement cette solution proposée par MTN Cameroun qui résout le problème de publication des résultats.
32:46Grâce à cette convention, les élèves et leurs parents pourront consulter les résultats sur Ayoba en temps réel et gratuitement.
32:54MTN va nous accompagner dans la digitalisation, dans son entièreté.
33:02Nous n'aurons plus seulement des morceaux de digital dans la mise en œuvre de notre plan d'action.
33:06L'application Ayoba MTN Cameroun propose également des résultats des éditions antérieures des anciennes épreuves et leurs corrigées
33:15pour aider les élèves à mieux préparer leurs examens.
33:18En additionnel, aujourd'hui nous allons aider aussi les élèves à avoir accès aux anciennes épreuves.
33:23Grâce à Ayoba, non seulement ils ont accès à la plateforme gratuitement, mais ils sont certains d'avoir l'information sûre.
33:28Le partenariat entre MTN et l'OBC renforce ici la collaboration entre les deux structures pour améliorer les services offerts aux élèves camerounais grâce à la digitalisation.
33:39L'échange des paraffeurs et de cadeaux entre le nouveau directeur de MTN Cameroun, Wanda Matandela,
33:46et le directeur de l'office du baccalauréat Etienne-Rojé Minkoulou,
33:50marque l'engagement de l'entreprise leader de téléphonie mobile au Cameroun
33:53à travailler pour le réunement de l'éducation et le développement durable au pays.
33:58Ainsi va le Cameroun ce soir, juste après ce journal Inside the Presidency avec Achou Nienti.
34:06Très belle soirée sur votre antenne, la CRTV.
34:09L'information c'est ici.
34:10Bonsoir.
34:11Sous-titrage Société Radio-Canada