- 10/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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NewsTranscription
00:00Il est 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04Le point sur l'information d'abord avec Isabelle Piboulot et ensuite on commence l'émission.
00:08Bonsoir Isabelle.
00:09Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
00:10A la une, en déplacement à Evian-les-Bains, le ministre de l'Intérieur déplore une société qui a engendré une fabrique de barbares.
00:17Un sapeur-pompier volontaire est entre la vie et la mort, victime d'un rodéo urbain près de sa caserne.
00:23Âgé de 38 ans, il a été percuté ce matin par un automobiliste alcoolisé de 19 ans.
00:27Son permis de conduire a été suspendu depuis le 15 avril.
00:30Au total, deux conducteurs ont été placés en garde à vue.
00:34Une rêve partie illégale est en cours dans le lot depuis mercredi.
00:38Près de 10 000 participants étaient toujours sur place aux alentours de 17 heures.
00:42La situation sanitaire préoccupe les autorités qui ont renforcé leur dispositif pour la soirée.
00:48Une trentaine de secouristes et une trentaine de sapeurs-pompiers seront mobilisés.
00:52Les contrôles des forces de l'ordre se poursuivent.
00:5490% des infractions relevées étant liées aux stupéfiants.
00:59Et puis le Kremlin va réfléchir à la proposition d'un cessez-le-feu en Ukraine.
01:03Néanmoins, Moscou prévient.
01:04Il est inutile de faire pression sur la Russie.
01:07Les alliés occidentaux de Kiev ont en effet fixé un ultimatum pour que Moscou accepte
01:13un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours à partir de lundi, sous peine de sanctions massives.
01:18– Eh bien, un grand merci Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
01:22On est ce soir avec Célia Barotte du service police-justice de CNews.
01:25Et c'est important de vous avoir ce soir.
01:27On est avec Fabien Van Amerleek, secrétaire général d'Alliance.
01:30Le problème de la police, c'est la justice.
01:32C'est une phrase que vous aviez employée il y a quelques années
01:35et qui résonne aujourd'hui plus fort que jamais.
01:38Et on en parlera bien sûr.
01:40Merci d'être présent.
01:40On est avec Joachim Lefloch-Imad, essayiste et enseignant Olivier Vial,
01:44avec Jean-Sébastien Ferjou et mon commandant Éric Brocardi,
01:48cette forte parole des sapeurs-pompiers de France.
01:51Et évidemment, on a tous une pensée pour les pompiers,
01:55les sapeurs-pompiers parce qu'on est en train de vivre un drame.
01:58Un sapeur-pompier volontaire, un père de 38 ans si je ne m'abuse,
02:02un époux lutte pour la vie, percuté ce matin par un délinquant,
02:06un barbare, dit le ministre de l'Intérieur, on l'entendra dans un instant,
02:09délinquant de 19 ans, déjà connu des services de police et de justice peut-être,
02:13percuté alors qu'il tentait d'arrêter un rodéo sauvage, ce pompier,
02:17près de sa caserne déviant les bains en Haute-Savoie.
02:20Je vous propose d'écouter Bruno Retailleau qui parle d'une société
02:23qui fabrique des barbares, déclaration qui va être longuement commentée,
02:26j'imagine, dans les prochains jours.
02:29Et c'est peut-être l'une des déclarations les plus fortes de Bruno Retailleau
02:33depuis qu'il est ministre de l'Intérieur.
02:34Écoutez.
02:35Cette société a engendré une fabrique de barbares.
02:44Les mots ne sont pas trop forts.
02:46Croyez-moi.
02:47Les mots ne sont pas trop forts.
02:48Une fabrique de barbares.
02:51Vous avez d'un côté une France courageuse,
02:54une France qui s'engage,
02:57celle des sapeurs-pompiers.
02:58Parce qu'être sapeurs-pompiers,
03:03c'est rappeler à nos compatriotes que
03:04c'est la force du don de soi
03:07avant la tentation du chacun pour soi.
03:12C'est la force de l'engagement
03:13plutôt que la tentation de la facilité, du confort.
03:18C'est vouloir pour soi-même, non pas des droits,
03:20mais accomplir vis-à-vis de concitoyens
03:24son devoir.
03:29Cette France, des gens honnêtes,
03:32elle n'agresse pas,
03:34elle fait son devoir.
03:36Et puis il y a des barbares.
03:38Des barbares.
03:39Célia Barotte, revenons sur les faits.
03:42Est-ce qu'on en sait un peu plus sur ce qu'il s'est passé ?
03:44Je vais me tourner vers vous dans un instant, mon commandant.
03:46Mais d'abord, rappelez aux téléspectateurs les faits.
03:48Lors des faits qui se sont déroulés ce matin
03:50aux alentours de 6h,
03:52les pompiers de la caserne d'Evian-les-Bains
03:55étaient en train de dormir,
03:56les pompiers de garde,
03:58et ils ont été réveillés par deux véhicules
04:00qui, sur le parking d'en face de la caserne,
04:03effectuaient des drifts,
04:04c'est-à-dire des manœuvres automobiles,
04:06des dérapages.
04:08Des pompiers qui sont sortis
04:09pour discuter avec ces conducteurs,
04:11pour leur demander d'arrêter.
04:13S'en est suivie une altercation verbale.
04:18L'un des conducteurs dont le véhicule était à l'arrêt
04:21a redémarré et a foncé sur l'un des pompiers,
04:24donc ce pompier volontaire,
04:27âgé de 38 ans.
04:29Une fois le sapeur-pompier à terre,
04:32cet individu, le conducteur,
04:34a fait demi-tour.
04:35Il est revenu près de lui.
04:37Il a craché sur la victime
04:38et il a craché sur l'un des sapeurs-pompiers
04:40qui était en train de faire les gestes
04:42de premier secours sur son collègue
04:43qui était à terre.
04:44Et ensuite, ce conducteur,
04:45âgé de 19 ans, a pris la fuite.
04:47Il a été interpellé 40 minutes
04:49après les faits par la police
04:50au volant de sa voiture.
04:53Le second conducteur,
04:54lui aussi, a été interpellé
04:56dans l'après-midi.
04:58Ils ont été placés en garde à vue.
05:00Pour la principale mise en cause,
05:02son taux d'alcool retenu
05:03approche les 0,30 mg par litre de sang.
05:06Dans son véhicule,
05:07on a retrouvé des bouteilles d'alcool.
05:09On a retrouvé aussi des bouteilles
05:10de protoxyde d'azote.
05:12Et pour le moment,
05:13il est placé en garde à vue
05:14pour le chef de tentative d'homicide.
05:17Bruno Retailleau
05:18qui a également précisé
05:19que cet individu était bien connu
05:20des services de police,
05:22connu des services de la mairie
05:24et qu'il y a moins d'un mois,
05:26il a fait l'objet d'un contrôle routier.
05:28Il conduisait, il y a moins d'un mois,
05:30sous l'empire de l'alcool,
05:31l'empire des produits supéfiants.
05:33Et donc, son permis de conduire
05:35avait été suspendu.
05:36Il conduisait donc ce matin
05:37en toute illégalité.
05:39On reviendra sur le profil
05:40de ce barbare.
05:41Ce sont les mots
05:41du ministre de l'Intérieur.
05:43Mais je veux, avant,
05:45avoir le temps de parler
05:46des pompiers,
05:46de cette France silencieuse,
05:48de cette France dévouée.
05:49Parce que trop souvent,
05:50lorsqu'il y a ces drames,
05:52on se concentre sur le criminel,
05:55sur le délinquant,
05:56et non sur ce pompier volontaire.
05:58Pompier volontaire de 38 ans
05:59qui souffre d'un traumatisme crânien,
06:01d'un enfoncement thoracique.
06:03Son pronostic vital est engagé.
06:05Il a été héliporté à l'hôpital
06:07d'Annecy.
06:09Et évidemment,
06:10mon commandant Eric Brocardi,
06:12je me tourne vers vous.
06:13Parce qu'aujourd'hui,
06:14vous portez la parole
06:15de ces sapeurs-pompiers
06:16qui sont, eux, vous.
06:17Vous êtes confrontés maintenant
06:19au quotidien quasiment,
06:20à chaque fois,
06:21malheureusement,
06:22à cette ultra-violence,
06:23cette barbarie,
06:24pour reprendre les mots
06:25du ministre de l'Intérieur.
06:25C'est une situation...
06:27Enfin, c'est une situation
06:28intolérable.
06:29Déjà parce qu'on arrive...
06:31Enfin, le scénario,
06:32je n'arrive pas à trouver les mots
06:33tellement c'est invraisemblable,
06:34puisque le sapeur-pompier
06:36en question était de garde
06:37avec ses camarades.
06:38C'est Caserne d'Eviant.
06:39Les Bains,
06:40c'est une caserne
06:40qui a dans ses effectifs
06:42à peu près 85 sapeurs-pompiers
06:44professionnels et volontaires.
06:4660 sont sapeurs-pompiers volontaires,
06:48une vingtaine
06:48sont sapeurs-pompiers professionnels.
06:50C'est un centre
06:50de proximité,
06:52c'est-à-dire qu'ils effectuent
06:532500 interventions par an.
06:55En gros,
06:55ça permet d'engager
06:56avec leur effectif
06:57à la fois un véhicule
06:59de secours à personne
07:00et en même temps
07:01un fourgon-pompton
07:02qui permet
07:03de faire
07:04les premières actions
07:04en termes d'extinction.
07:06Donc,
07:06le sujet aujourd'hui,
07:07c'est qu'effectivement,
07:08dans un quartier
07:08qui est tout le moment
07:09un quartier de toute quiétude,
07:11puisqu'on a une école,
07:12on a des groupes scolaires
07:13à côté,
07:13nous avons des EHPAD,
07:14effectivement,
07:15les sapeurs-pompiers
07:15sont descendus,
07:16ils étaient trois à ce moment-là,
07:18pour essayer
07:18de temporiser,
07:19de calmer un petit peu
07:20la situation
07:21et le jeu,
07:21on va dire,
07:22des rodéos
07:23qui se transformaient
07:24en un bruit
07:25qui venait casser
07:27la quiétude
07:27de ce quartier-là
07:28et je dirais même
07:30qu'ils sont rentrés
07:30simplement en contact,
07:32il n'y a même pas eu
07:33d'altercation
07:34à proprement parler,
07:35bien au contraire,
07:35c'est simplement une discussion
07:36et voyant que la discussion
07:38ne pouvait pas s'établir,
07:39ils ont tout simplement
07:40fait demi-tour
07:41et puis sont rentrés
07:41dans la caserne
07:42et le dernier,
07:43malheureusement,
07:44lui,
07:44s'est fait décocher
07:45de quelques mètres
07:46et rentrer trop tard
07:47puisque l'autre personne,
07:49enfin la conducteur,
07:50a donc fait agresser
07:51les pneus
07:51pour foncer sur lui
07:52directement.
07:53Un vol,
07:55voilà,
07:55un certain vol
07:56de la part
07:56de ce pompier
07:57percuté,
07:58lui a malheureusement
07:59aujourd'hui plongé
08:00entre la vie
08:01et la mort
08:01et par-dessus cela,
08:03ça ne finit pas,
08:04c'est-à-dire que
08:04dans la cruauté,
08:05il y a en plus
08:06ce crachat.
08:09Alors qu'on était
08:10en train d'administrer
08:11les premiers soins
08:12à ce pompier volontaire,
08:14c'est important
08:14peut-être aussi
08:15aux téléspectateurs
08:16d'expliquer
08:16parce que là,
08:17on est dans la dévotion
08:18la plus totale,
08:19c'est-à-dire
08:19que ce n'est pas
08:20un professionnel,
08:21il prend sur son temps libre,
08:22il a...
08:23En fait,
08:24un pompier volontaire,
08:25effectivement,
08:25c'est quelqu'un
08:25qui est étudiant,
08:27qui peut avoir
08:27une activité professionnelle,
08:29une activité principale,
08:30sa vie de famille à côté,
08:31ses loisirs
08:31et qui en plus
08:32nous permet d'avoir,
08:34de nous offrir
08:35de la disponibilité
08:35pour porter secours
08:36à son secteur,
08:38à sa ville,
08:39à sa commune.
08:40Et cette caserne-là,
08:42précisément,
08:43c'est une caserne
08:44où,
08:44comme je vous l'ai dit
08:44tout à l'heure,
08:45c'est 80%
08:45de sapeurs-pompiers
08:47volontaires
08:47et ce soir-là,
08:48il avait donc pris
08:49sa garde,
08:50il était revenu
08:51certainement
08:52d'une intervention,
08:52il partait en intervention
08:53par la suite,
08:54donc il devait continuer
08:55ses missions de garde
08:56et pour autant,
08:58sa nuit a été
08:59lamentablement
09:00terminée
09:02par cet effroi
09:03d'accident
09:04qui est d'une stupidité
09:06aussi bien rocambolesque
09:07qu'on va dire
09:08incompréhensible aussi
09:09de la part de celui
09:10qui l'a commis.
09:11Donc le sujet,
09:11c'est aujourd'hui,
09:12effectivement,
09:13d'essayer de faire le lien
09:15entre comment donner
09:16l'attractivité
09:16à des services publics
09:17qui permettent
09:18de donner du temps
09:19et de venir sauver
09:20les autres
09:20et en même temps
09:21de voir cela
09:22où on considère
09:22que finalement
09:23c'est dangereux.
09:24Donc quand on se bat
09:25d'un côté
09:25pour revendiquer
09:26le fait de venir
09:27chez les sapeurs-pompiers
09:28de venir dans d'autres corps
09:29d'état du service public
09:30parce qu'on rappelle
09:31peu souvent
09:32que le service public
09:33c'est un service
09:34qui est dédié au public
09:35qui est financé
09:35par le public
09:36et qui permet
09:37de résoudre
09:37des problèmes du public.
09:39Et donc c'est un père
09:40de famille
09:40qui est aujourd'hui
09:42en train de lutter
09:43pour survivre
09:45et après cet acte
09:46terrifiant.
09:47Je me tourne
09:48cette fois-ci
09:48vers Fabien Van der Merleck,
09:50vous êtes secrétaire général
09:50Alliance,
09:51Fabien Van der Merleck,
09:53la violence du quotidien,
09:54les policiers
09:55y sont confrontés
09:56en permanence.
09:58J'ai souvenir
09:59de la week-end dernier
09:59mais on y reviendra
10:00en longueur
10:01puisque à Drancy
10:02lorsque vous allez
10:04interpeller des individus
10:05sur un rodéo sauvage
10:06vous êtes pris à partie
10:08par des dizaines
10:08d'individus
10:09que l'un des policiers
10:11va ouvrir le feu
10:12blessé en ouvrant le feu
10:14pour se défendre
10:16l'un des délinquants
10:17qui était présent
10:17et pendant
10:18quelques heures
10:19on a cru
10:21qu'il y allait y avoir
10:21une nouvelle émeute
10:22du côté de Drancy
10:23et puis
10:24les médias
10:25le matin
10:25le samedi matin
10:26c'était juste samedi dernier
10:28expliquaient dans les titres
10:29un jeune
10:31un jeune
10:32blessé par la police
10:34donc c'est ce climat-là
10:35et donc vous y êtes confrontés
10:37au quotidien
10:37la violence aussi
10:39les policiers
10:40le sont également
10:42quel regard vous portez
10:43peut-être sur les mots
10:44du ministre de l'Intérieur
10:45aussi qui parle de barbarie
10:46de barbare
10:47mais malheureusement
10:48on ne peut que cautionner
10:49ce que dit le ministre de l'Intérieur
10:51la barbarie
10:52la cruauté
10:53la violence
10:53enfin les forces de l'ordre
10:54mais envers les sapeurs-pompiers
10:55envers l'ensemble de l'institution
10:57les enseignants
10:58c'est le quotidien
10:59de tous les services publics
11:01malheureusement aujourd'hui
11:01la société est gangrénée
11:04et on se retrouve
11:05dans une situation
11:06où malheureusement
11:07on est dans l'incapacité
11:09de stopper cette hémorragie
11:11alors bon
11:12je ne peux que cautionner
11:13ces propos
11:14mais maintenant
11:15une fois qu'on les a dit
11:15on fait quoi ?
11:17on y viendra dans un instant
11:18parce que Bruno Retailleau
11:19propose des réponses
11:20à court terme
11:21mais à moyen terme
11:23je voudrais qu'on revienne
11:24et là je donne la parole
11:25aux éditorialistes
11:26cette phrase
11:27notre société fabrique
11:29des barbares
11:30qui intervient quelques jours
11:31après la déclaration
11:32de Gérald Darmanin
11:33en disant
11:34en fait il n'y a plus
11:35d'endroit safe en France
11:36Evian c'est 9000 habitants
11:37mais ça aurait très bien
11:38pu se passer dans Paris
11:39ça aurait pu se passer
11:40en branche banlieue
11:41ça aurait pu se passer
11:42dans un petit village
11:43dans le sud-est de la France
11:44etc etc
11:45la fabrique de barbares
11:46quand il était ministre
11:47de l'intérieur
11:48Jean-Pierre Chevènement
11:48avait parlé du phénomène
11:49des sauvageons
11:50Bruno Retailleau
11:51va encore plus loin
11:51en parlant de barbares
11:52et quand on voit
11:53la violence hors de contrôle
11:54qui est en ces ténèbres
11:55aujourd'hui en France
11:56on se dit évidemment
11:56qu'il a raison
11:57puisqu'on a affaire
11:58à des rôdés urbains
11:59non seulement dans la France
12:00des métropoles
12:01aussi dans la France des bourgs
12:02dans la France des tours
12:04et à la fin
12:05on le constate
12:06ce sont toujours
12:07les mêmes qui en payent le prix
12:08les français les plus vulnérables
12:09les fonctionnaires
12:10qui s'engagent
12:11pour le pays
12:12des gens qui ont
12:13le sens du sacrifice
12:14le sens de la nation
12:15alors le discours
12:16encore une fois
12:17de Bruno Retailleau
12:17il va dans le bon sens
12:18maintenant je pense
12:19qu'on ne peut plus
12:20juste se payer des mots
12:22et qu'il faut des actes concrets
12:23qu'il faut un virage
12:24à 180 degrés
12:25il parle de révolution
12:26il faut une révolution
12:28de la justice pénale
12:29un peu moins 180 degrés
12:29tant en matière sécuritaire
12:31que pénale
12:31on le verra dans un instant
12:32qu'éducatif
12:33il y a urgence à agir
12:35et moi j'ai toujours à l'esprit
12:36le mot encore une fois
12:37de Jean-Pierre Chevènement
12:37qui dit que les guerres civiles
12:38commencent toujours à bas bruit
12:40et je constate
12:41qu'on a de plus en plus
12:42de signes avant-coureurs aujourd'hui
12:42alors est-ce que
12:43moi je ne pensais pas
12:44à Jean-Pierre Chevènement
12:45je pensais à Gérard Collomb
12:46Jean-Sébastien Ferjoux
12:47qui avait dit
12:47la France côte à côte
12:48est face à face
12:48est-ce qu'on n'est pas là
12:49dans un cas chimiquement pur
12:51de cette France face à face
12:53la France silencieuse
12:55la France dévouée
12:56la France qui travaille
12:57face à une France
12:58qui est décivilisée
12:59et qui plonge dans la barbarie
13:01avec un individu
13:02qui va percuter
13:03un pompier
13:04qui va revenir
13:05sur ce méfait
13:08pour cracher
13:09sur les pompiers
13:10qui administrent
13:11les premiers soins
13:13mais on est au-delà
13:14du face à face
13:15Elliot
13:15parce que vous parliez
13:16d'endroits CF
13:17mais moi ce qui me frappe
13:17c'est que ce n'est même pas
13:18une question de sécurité
13:19je sais bien que vous faites référence
13:20à la citation
13:21de Gérald Darmanin
13:22la semaine dernière
13:23mais là on est dans
13:24le refus même
13:25du respect
13:26de l'humanité
13:27de la dignité humaine
13:29c'est-à-dire que là
13:29on n'est pas dans un refus
13:30d'obtempérer
13:31déjà extrêmement condamnable
13:32en soi
13:32quelqu'un qui prend le risque
13:34de heurter un policier
13:35ou de heurter quiconque
13:36se trouverait sur son passage
13:38on est dans le cas
13:39de quelqu'un
13:39qui fonce délibérément
13:41sur un autre individu
13:42qui ne lui a rien fait
13:44qui ne lui a rien fait
13:45quand bien même
13:45lui aurait-il fait quelque chose
13:46d'ailleurs que ça n'est toujours
13:47pas une raison
13:48pour foncer dessus
13:49et qui en plus
13:50vous l'avez dit
13:50revient pour lui cracher dessus
13:52donc on ne peut pas
13:52mieux signifier le fait
13:53que c'est quelqu'un
13:54qui se met en dehors
13:55de l'humanité
13:56il se met en dehors
13:57de la société
13:57donc oui on est bien
13:58dans le propre de la barbarie
14:00c'est-à-dire
14:00les gens qui ne respectent
14:01aucune règle
14:02ils ne respectent même pas
14:03le fait qu'il existe des règles
14:04ou que nous soyons tous
14:06ensemble
14:06des êtres humains
14:08c'est-à-dire
14:08on peut avoir des divergences
14:10d'opinion
14:10on peut avoir des conflits
14:11on peut s'énerver
14:12mais on respecte
14:13la vie humaine
14:14là nous avons des gens
14:14qui ne respectent même plus
14:15la vie humaine
14:16et c'est au-delà de ça
14:17on reviendra sur le profil
14:18du système
14:19c'est au-delà de ça
14:19cracher sur quelqu'un
14:21cracher sur quelqu'un
14:22qui est entre la vie
14:23et la mort
14:24je vous le dis
14:25nous ne sommes plus
14:26dans le royaume
14:27de l'humanité
14:27Olivier Vial
14:28en fait ce qu'on voit
14:29dans ce qui s'est passé
14:31et c'est en ça
14:32que Bruno Rotaillot
14:32a raison
14:33quand il parle de fabrique
14:34de barbarie
14:35c'est qu'on est passé
14:36d'une contre
14:38de phénomènes
14:39qui étaient des contre-sociétés
14:41à là maintenant
14:41une société
14:42qui veut affronter
14:43notre modèle de société
14:44et on est passé
14:46à l'étape d'après
14:46et on le voit
14:47à la fois
14:48il y a eu un rejet
14:48total de l'autorité
14:49et ce qu'on voit
14:50dans ce week-end
14:52même la REF Party
14:5310 000 personnes
14:54qui se réunissent
14:55en dehors de toute l'égalité
14:57pour utiliser de la drogue
14:58qui circule à flot
15:00dans toute l'égalité
15:01c'est l'idée que
15:02vous auriez pu parler
15:03des Champs-Elysées
15:03après la finale
15:04de Ligue des Champions
15:05de voir des sauvages
15:06qui arrivent sur les champs
15:08pour tout casser
15:08on a l'impression
15:09effectivement que
15:10c'est pas une impression
15:11il y a une volonté
15:12de montrer qu'une autre
15:13légitimité existe
15:15et c'est leur légitimité
15:16et effectivement
15:17ils attaquent
15:18tous les symboles
15:19les policiers
15:20les pompiers
15:21les enseignants
15:22on a eu aussi
15:23des médecins
15:24il y a eu des médecins
15:25qui ont été agressés
15:26les pompiers
15:28mon commandant
15:29vous pouvez raconter
15:30qu'aujourd'hui
15:31dans certains quartiers
15:32vous êtes obligés
15:33de venir avec les forces
15:34de l'ordre
15:34sinon vous ne pouvez pas
15:35intervenir
15:36c'est ça la situation
15:37dans laquelle on est
15:38et là
15:39Evian j'entendais
15:40les premiers témoignages
15:41et c'est terrifiant
15:42d'entendre ça
15:42puisque c'est à chaque fois
15:43les mêmes
15:43mais on pensait
15:44qu'on était privilégiés
15:46en quelque sorte
15:46c'est une ville tranquille
15:47on pensait pas vivre ça
15:50dans notre commune
15:52Non je pense qu'aujourd'hui
15:53il y a effectivement
15:55ce phénomène d'adaptation
15:56des sapeurs-pompiers
15:57face aux faits de société
15:58que l'on constate aujourd'hui
15:59ces événements
16:00qui nous poussent
16:01aujourd'hui à nous former
16:02contre les violences urbaines
16:03à porter des caméras
16:04piétons
16:05pour essayer de dissuader
16:07à un moment donné
16:07les gens qui viennent
16:08à l'encontre
16:09des sapeurs-pompiers
16:10dans leur action
16:11donc aujourd'hui
16:12c'est vraiment
16:12tous ces sujets
16:13qui portent à un moment donné
16:15l'atteinte
16:16au dernier rempart ultime
16:17que sont les sapeurs-pompiers
16:18le personnel enseignant
16:19la police
16:19le corps enseignant aussi
16:21qui sont les dernières
16:23valeurs de la République
16:24et on oublie aujourd'hui
16:24ce que vous citiez tout à l'heure
16:26c'est toute cette force silencieuse
16:27qui travaille au quotidien
16:28sur lesquelles les gens s'énervent
16:29et s'excitent de plus en plus
16:31donc forcément
16:31ça, ça vient rajouter
16:33on va dire
16:33à une défiance
16:34on va dire
16:35de toutes les valeurs
16:36de la République
16:36qu'est-ce qui manque
16:38on va dire tout simplement
16:38dans le terreau
16:39c'est l'éducation
16:41l'instruction
16:41qui permettent
16:43d'apporter ces valeurs-là
16:44et de pouvoir essayer
16:44de réorienter
16:45et de remettre les gens
16:46dans le droit chemin
16:46On ira sur les solutions
16:48que souhaite apporter
16:49Bruno Retailleau
16:50mais quand j'ai pensé
16:51et que j'ai vu cette information
16:53il y a aussi
16:53un univers médiatique
16:55pardonnez-moi
16:56parce que
16:56ce qui s'est passé à Evian
16:58c'est un drame absolu
16:59en fait on devrait être en boucle
17:00toutes les chaînes d'information
17:02devraient être en boucle
17:03au moment où on apprend l'info
17:05jusqu'aux dernières déclarations
17:08du ministre de l'Intérieur
17:09on ne peut pas faire
17:1010-15%
17:12sur une heure d'émission
17:13alors qu'on a un pompier
17:14volontaire
17:15qui s'est fait percuter
17:16ce matin
17:17et qui est entre la vie
17:18et la mort
17:18et que ça se passe en France
17:19donc il y a aussi un fait
17:21que
17:21bon bah écoutez
17:22c'est un fait divers
17:23c'est encore un fait divers
17:25dans une société
17:25qui est en train de
17:27Il y a une esthétisation
17:28de la violence aussi
17:29dans un petit milieu
17:29qui fait des auteurs
17:31de l'Urbain
17:31les James Dean de l'époque
17:32Non mais si ça ne se passe pas
17:33boulevard Saint-Germain
17:34c'est sûr que là
17:35ça ne les percute pas
17:37on va écouter François Bayrou
17:38parce qu'il a réagi
17:39cet après-midi
17:40alors j'ai pas envie
17:41d'aller sur un terrain polémique
17:43mais c'est intéressant
17:44de voir les premières déclarations
17:45des politiques
17:46le propre du politique
17:47ce n'est pas
17:48l'instrumentalisation
17:49donc réinventer
17:51une histoire
17:51c'est récupérer
17:52un fait
17:53et poser
17:54le bon diagnostic
17:55pour ensuite
17:56avoir des réponses
17:57écoutons François Bayrou
17:59puisque lui
17:59il parle d'une
18:00malédiction des rodéos
18:01Les rodéos urbains
18:04vous le savez bien
18:05sont une malédiction
18:06pour un très grand
18:07nombre de maires
18:08et un très grand
18:09nombre de villes
18:10et donc
18:11évidemment
18:13nous ne pouvons
18:14nous devons
18:15par la pensée
18:16être auprès
18:17de ce
18:18volontaire
18:20de cet homme
18:21de sécurité
18:22de ce pompier
18:23qui s'est trouvé
18:24à ce point
18:26brutalisé
18:29écrasé
18:30comme si sa vie
18:32ne devait pas compter
18:33Alors c'est un homme de lettres
18:34François Bayrou
18:35et encore une fois
18:36c'est pas la question
18:37de la polémique
18:38mais moi je n'ai pas
18:40le même niveau
18:40que François Bayrou
18:41sur la langue française
18:44donc quand il dit
18:45malédiction
18:46je me dis
18:46c'est quand même
18:46étrange
18:47allons à la source
18:48de malédiction
18:49sort hostile
18:50malheur
18:50malchance
18:51auquel on semble
18:52être voué
18:53par la destinée
18:54bah non
18:54pardonnez-moi
18:55ça n'est pas du tout
18:56une malédiction
18:57ce qui s'est passé
18:58donc si on est
18:59dans le fatalisme
19:00si on est dans la fatalité
19:01c'est foutu
19:02on arrête l'émission
19:03on fait autre chose
19:04on arrête de se poser
19:05les questions
19:05si en revanche
19:06on considère
19:07qu'il faut se bouger
19:09du moins pour les politiques
19:10et de trouver les solutions
19:11pour éviter de se retrouver
19:12la semaine prochaine
19:13avec un nouveau drame
19:14que ça soit pour les policiers
19:16que ça soit pour les pompiers
19:17malédiction
19:19Jean-Sébastien Farjou
19:20je suis entièrement
19:21d'accord avec vous
19:21franchement
19:22ça évoque une forme
19:22de fatalisme
19:23et de résignation
19:24mais bien sûr
19:25à ce que ça s'installe
19:26mais c'est aussi
19:27un choix collectif
19:27parce que les politiques
19:29que nous avons
19:29les lois que nous avons
19:30et le fait que
19:32nous n'ayons pas changé
19:33la structure par exemple
19:34de l'école de formation
19:35des magistrats
19:36qu'est-ce que vous voulez
19:37que je vous dise
19:37c'est aussi la somme
19:38des choix collectifs
19:39que nous avons fait
19:39dans toutes les dernières élections
19:40Olivier
19:41surtout il faut avoir en tête
19:42c'est pas une malédiction
19:44parce que ça existe
19:46depuis une cinquantaine d'années
19:47mais c'est que depuis 2018
19:48qu'il y a une accélération
19:491400% de condamnations
19:52sur les rodéos
19:53depuis 2018
19:53c'est-à-dire qu'en quelques années
19:55on a une accélération de ça
19:56ça veut bien dire
19:57que c'est un phénomène
19:58qui a été nourri
19:59par quelque chose
19:59donc il faut regarder
20:00par quoi ça fait
20:01alors l'accélération des condamnations
20:03ça veut dire que
20:03pendant des années
20:04on a laissé faire
20:05en se disant
20:05bon c'est des petits jeunes
20:07qui font des rodéos
20:08avec leur moto
20:09et leur voiture
20:10et puis il y a une accélération
20:11il y a aussi le rodéo
20:12qu'il y a à Bordeaux
20:13où il y a 500 véhicules
20:15500 véhicules sur 20
20:16on n'est plus sur des petites choses
20:17on va y venir
20:17dans un instant
20:18il y a une accélération
20:20des agressions contre les pompiers
20:21j'ai vérifié les chiffres
20:22avant de venir
20:231500 pompiers agressés
20:24en fonction de chaque année
20:25un chiffre qui a augmenté
20:25de 64% depuis 2018
20:27je ne sais pas si c'est le cas
20:28il y a des gens
20:30qui aiment bien parler
20:31de caractère systémique
20:32mais là il y a un caractère
20:33systémique
20:33la semaine dernière
20:35pour Drancy
20:35on a expliqué
20:36que c'était un fait de société
20:37parce que la police
20:38était violente
20:38voilà ce que j'ai entendu
20:40de madame Autain
20:41par exemple
20:41madame Autain
20:42je ne l'ai pas vu tweeté
20:43une partie de la gauche
20:44aime bien parler
20:44de racisme systémique
20:45de discrimination systémique
20:47moi j'en vois une autre
20:48c'est l'honnêtophobie
20:49parce qu'ils aiment beaucoup
20:50les phobies aussi
20:50c'est l'honnêtophobie
20:51parce qu'en réalité
20:52dans ce pays
20:52il y a une espèce
20:54de discrimination
20:55vis-à-vis des honnêtes gens
20:56c'est-à-dire que
20:57là on préfère
20:58la police
20:59à des instructions
21:00pour ne surtout pas
21:01heurter quelqu'un
21:02dans les rôdes urbains
21:03alors qu'on sait
21:03que dans d'autres états
21:04ils sont autorisés
21:06à le faire
21:07pour pouvoir
21:07mais on a tellement peur
21:08de tuer un délinquant
21:09qu'on prend le risque
21:10que soit tuer
21:11des honnêtes gens
21:11parce que c'est la réalité
21:12et c'est de la même manière
21:13parce que je vais vous dire
21:14les gens qui font du blanchiment
21:16de l'argent de la drogue
21:16ils sont peu poursuivis
21:17les gens qui ont le malheur
21:19d'avoir
21:19s'être trompé dans une virgule
21:20dans leur TVA etc
21:21eux ils sont poursuivis
21:23il y a une hométophobie
21:24dans ce pays
21:25je vous propose
21:25d'écouter Bruno Retailleau
21:26sur la réponse
21:27à apporter
21:28à la fabrique
21:29de Barbard
21:30qu'est-ce qu'il faut faire
21:31à court terme
21:32et à plus long terme
21:33devant cette fabrice
21:36de Barbard
21:36il y a une double réponse
21:37une réponse
21:38de très long terme
21:39qui concernera
21:42la restauration
21:43de l'autorité
21:43dans les familles
21:44à l'école
21:44dans la société
21:45ça c'est une réponse
21:48de très long terme
21:48et il faudra l'engager
21:50parce qu'on ne traitera
21:53jamais
21:53les causes profondes
21:55si on ne le fait pas
21:56on ne peut pas toujours
21:58être dans le court terme
21:58et puis il y a des réponses
22:01de plus court terme
22:01quand on voit
22:03qu'on a des individus
22:04jeunes majeurs
22:06qui ont ces précédents
22:07antécédents judiciaires
22:10qui sont bien connus
22:12de la commune
22:14défavorablement connus
22:16des services de police
22:17il faut qu'on redonne
22:20sens à la sanction
22:21moi je crois
22:22qu'il faudra
22:23qu'on fasse
22:23en France
22:24une véritable
22:25révolution
22:27pour la justice pénale
22:30des mineurs
22:31c'est plus possible
22:32je crois aux courtes peines
22:34comme d'autres pays
22:35la pratiquent
22:35des peines d'une semaine
22:36de deux semaines
22:37de prison
22:37pour que
22:38dès les premiers délits graves
22:40la sanction elle tombe
22:41parce que sinon
22:43on enferme
22:44ces jeunes
22:45dans des parcours
22:46de délinquance
22:47ils commencent
22:49par voler un oeuf
22:50comme ils ne sont pas punis
22:52ils continuent
22:53il y a un sentiment
22:55d'impunité
22:55c'est de plus en plus violent
22:57de plus en plus grave
23:00parce que ce qu'on va comprendre
23:02Célia Barotte
23:02c'est quand on va
23:03découvrir le profil
23:05du suspect
23:05qui commence à se dessiner
23:07on va se poser
23:07la même question
23:08que pour l'affaire Lola
23:09on va se poser
23:10la même question
23:11que pour les affaires
23:12qui se sont multipliées
23:12dramatiques
23:13Philippines par exemple
23:15Crépol pourquoi pas
23:16mais quoique on ne connaît
23:17pas encore le meurtrier
23:19c'est que ce drame
23:20aurait peut-être dû
23:22être évité
23:22parce qu'il est connu
23:24des services de police
23:24et de justice
23:25oui défavorablement
23:26connu des services
23:27de police
23:28défavorablement même
23:29connu des services
23:30de la mairie
23:31la maire
23:31déviant les bains
23:32le connaissait bien
23:34puisque
23:35aussi il y a
23:36moins d'un mois
23:37il a déjà fait l'objet
23:38d'un contrôle routier
23:39il conduisait
23:39sous l'empire de l'alcool
23:40et des produits
23:41supéfiants
23:42on lui avait suspendu
23:44son permis de conduire
23:45donc là
23:45ce drame
23:46aurait dû être évité
23:48puisqu'il avait
23:50l'interdiction
23:50de conduire
23:51il n'avait plus
23:53son permis de conduire
23:54connu
23:55des policiers
23:57connu
23:58de la justice
23:59Bruno Retailleau
23:59qui dit
24:00qu'il a des antécédents
24:01et il ne veut pas
24:02rentrer dans le détail
24:02donc on espère aussi
24:04une autre communication
24:05de la part du parquet
24:05pour connaître
24:06son profil
24:07et ses antécédents
24:07et qu'il devait
24:08comparaître
24:09le 20 juin prochain
24:10dans une autre affaire
24:12liée au trafic
24:13de stupéfiants
24:14Fabien Van Damerlich
24:14des délinquants
24:15comme ça
24:16vous en voyez
24:17mais tous les jours
24:18tous les jours
24:19vous les interpellez
24:19par exemple
24:20sur le trafic
24:20de stupéfiants
24:21quand ils ont
24:22moins de 18 ans
24:23ils reviennent
24:24devant le commissariat
24:25ils viennent vous narguer
24:26en disant
24:26ça y est
24:27je suis dehors
24:28mais on a trois
24:29c'est pour ça
24:29que quand j'entends
24:30monsieur Retailleau
24:31évidemment
24:31je comprends
24:32ce qu'il veut dire
24:33mais on est plutôt
24:34dans l'inaction politique
24:35alors c'est sûr
24:35que les discours
24:36ça marche
24:37ça fait plaisir
24:38mais ça ne change rien
24:39aujourd'hui
24:40quand on disait
24:40il y a quelques années
24:41le problème de la police
24:42c'est la justice
24:42c'est clair
24:43c'est l'inaction politique
24:45c'est l'impunité
24:46c'est le laxisme
24:47vous faites un rodéo
24:48vous risquez entre 1 et 5 ans
24:50de prison
24:50selon évidemment
24:51les circonstances
24:52l'appel moyenne ferme prononcée
24:54c'est pas moi qui le dis
24:55c'est la justice
24:55c'est 6 mois
24:56vous agressez un policier
24:57vous risquez entre 3, 5 voire 7 ans
24:59et bien l'appel moyenne ferme prononcée
25:01c'est pas moi qui le dis non plus
25:02c'est la justice
25:03c'est leur chiffre
25:03et bien c'est 6 mois aussi
25:04donc c'est ça le problème
25:06et quand on a une recrudescence
25:07et une augmentation énorme des rodéos
25:09et bien c'est parce que derrière
25:10il n'y a pas la sanction
25:11qu'il faut
25:12et quand monsieur dit
25:13qu'on a des possibilités
25:15de faire cesser des rodéos
25:16parce que d'autres pays
25:17le font déjà
25:18par exemple
25:18avec le choc tactique
25:20on va y revenir
25:20dans la deuxième partie
25:21il y a des possibilités
25:22mais il y a une fragilité politique
25:24alors certains ont une volonté politique
25:25mais c'est un courage politique
25:26qu'il faut
25:27oui mais bon
25:28c'est pas le maître des lieux
25:29Bruno Retailleau
25:31il est ministre de l'intérieur
25:32c'est le premier flic de France
25:33mais quand vous avez
25:34un premier ministre
25:35pardonnez-moi
25:35qui vous explique
25:36que c'est une malédiction
25:37le rodéos urbain
25:38ou sauvage
25:39peut-être que ça devient
25:41un peu compliqué d'intervenir
25:42puis sa collègue à l'éducation
25:43qui n'a peut-être pas pris
25:44la mesure du problème aussi
25:45parce qu'il parle du rôle de l'école
25:46dans quel état
25:47est-ce qu'on laisse l'école aujourd'hui
25:48elles sont dans la violence
25:50dans la nullité
25:50elle est arrivée il y a 6 mois
25:52elle édulcore les problèmes
25:53elle est un homme directeur d'extrême gauche
25:55la publicité
25:56elle a été effectivement
25:57premier ministre
25:57la publicité
25:58je le dis aux téléspectateurs
25:59la promesse qu'on vous fait
26:01c'est de parler du réel
26:02de voir ce qui se passe au quotidien
26:04et de cette violence
26:05parfois
26:06trop souvent malheureusement
26:07et on a évidemment
26:09une pensée pour tous les pompiers
26:10et je suis
26:12en même temps heureux
26:13de vous retrouver
26:14mon commandant
26:15parce que
26:16vous venez
26:17venir régulièrement
26:18notamment au moment des incendies
26:19on imagine que
26:20ce sapeur-pompier volontaire
26:22il est intervenu
26:24très souvent
26:26pour évidemment
26:27sauver des gens
26:27on va faire une courte pause
26:29on va se poser toutes les questions
26:30parce que cette semaine
26:31on a beaucoup parlé
26:32dans l'actualité
26:33des rodéos sauvages
26:35on viendra
26:36sur la question
26:36de la fermeté
26:37on avait proposé un sondage
26:38il y a 24h
26:39justement sur la question
26:40est-ce qu'il faut autoriser
26:41les policiers
26:41à effectuer des courses-poursuites
26:43contre les auteurs
26:43des rodéos sauvages
26:44même si c'est dangereux
26:46et ce qui est fascinant
26:46c'est de voir
26:47le monde qui sépare
26:48les responsables politiques
26:50qui sont contre
26:51alors que leur base
26:52est favorable à cela
26:53à tout de suite
26:53il est 20h30 sur CNews
26:59et on poursuit
27:00l'heure des pros 2
27:01avec cette actualité dramatique
27:03cette information
27:04principale
27:05en France
27:06puisque un sapeur-pompier
27:07volontaire
27:08un père de 38 ans
27:09un époux
27:11est en train de lutter
27:11pour la vie
27:12percuté tôt ce matin
27:14par un délinquant
27:15de 19 ans
27:16déjà connu
27:16des services de police
27:17on en a parlé longuement
27:18dans la première partie
27:20je vous propose d'écouter
27:20Bruno Retailleau
27:21qui est revenu sur les faits
27:23écoutez
27:23deux individus avec deux voitures
27:26avaient fait rodéo
27:31et le rodéo s'est terminé
27:33par des dérapages
27:34bruyants
27:35qui ont alerté
27:38les sapeurs-pompiers
27:40qui étaient ici de garde
27:41la victime
27:44la victime
27:44s'est rendue
27:46accompagnée d'autres collègues
27:47pour leur demander
27:49de cesser
27:51et il est revenu
27:54ici
27:55dans sa caserne
27:56au moment où il revenait
27:58l'individu
28:01a fait démarrer sa voiture
28:04en trombe
28:06et a voulu
28:10en réalité
28:11tuer
28:13ceux qui étaient là
28:15heureusement
28:16il y avait un trottoir
28:17pour
28:17trois des camarades
28:19et malheureusement
28:21le sapeur-pompier
28:23volontaire
28:23sergent-chef
28:25a été
28:27bousculé
28:28de façon
28:30brutale
28:31brutale
28:32par cette voiture
28:34et son conducteur
28:36voilà pour les faits
28:39quand on entend
28:39le ministre de l'intérieur
28:42Jean-Sébastien Ferjoux
28:43on sent aussi
28:44il y a une colère froide
28:45il y a aussi de l'émotion
28:46parce qu'il a pu échanger
28:47avec les pompiers
28:50en amont
28:51et il revient sur cette notion
28:53on en parlait tout à l'heure
28:54de fabrique
28:55de barbares
28:56imaginez en l'espace
28:57de quelques semaines
28:58Bruno Rotaillot
28:59est allé à Nantes
29:00parce qu'une jeune lycéenne
29:02a pris 57 coups de couteau
29:04trois jours plus tard
29:05il va dans une mosquée
29:06parce que maintenant
29:07dans les lieux de culte
29:08en France
29:09on n'est plus en sécurité
29:10il y a des fous furieux
29:11là aussi des barbares
29:13qui s'en prennent
29:15à des fidèles
29:16puis
29:16dix jours plus tard
29:18pour une fête
29:20sportive
29:21on est en train
29:22de tout casser
29:22il y a le 1er mai
29:24et puis il y a maintenant
29:25un pompier
29:26qui est entre la vie
29:28et la mort
29:28c'est cette liste
29:29qui est terrifiante
29:30et c'est l'état
29:31de notre société
29:32aujourd'hui
29:32bien sûr
29:33c'est une liste terrifiante
29:34mais qui représente aussi
29:35un défi politique
29:36pour monsieur Rotaillot
29:37parce que
29:38vous l'avez dit
29:39il est le ministre
29:39de l'intérieur
29:40d'un gouvernement
29:40dont le premier ministre
29:41lui semble considérer
29:42qu'il s'agirait
29:43d'une malédiction
29:43et il faudra bien
29:45à un moment donné
29:45Bruno Rotaillot
29:46peut avoir des déclarations
29:47fortes
29:48et il a construit
29:49un capital politique
29:49incontestablement là-dessus
29:51mais il va quand même
29:52y avoir un moment
29:52où la question va se poser
29:54d'assumer ou pas
29:55ce bilan
29:55où rien ne change
29:56véritablement
29:57parce que nous sommes
29:57quand même dans une société
29:58juste un chiffre
29:59quand vous avez
30:00150 euros d'amende
30:01pour avoir foncé
30:01sur un policier
30:02ou 150 euros d'amende
30:03parce que vous rentrez
30:04dans le métro
30:04avec une plante
30:05comme ça s'est passé
30:05la semaine dernière
30:06je pense que nous sommes
30:07dans une société
30:08du relativisme
30:09du relativisme moral
30:10et je vous disais
30:11tout à l'heure
30:11dans une forme
30:12d'honnétophobie
30:13on discrimine
30:14en quelque sorte
30:14les honnêtes gens
30:15parce qu'on préfère
30:16privilégier la défense
30:18de la vie
30:19ou de la réinsertion
30:20d'individus
30:21qui eux
30:22s'extraient eux-mêmes
30:23de la communauté
30:24parce que quand vous allez
30:25cracher sur un cadavre
30:27non seulement il fonce délibérément
30:29sur le pompier
30:30mais il va ensuite cracher
30:32pas sur le cadavre
30:32souhaitons qu'il ne le devienne pas
30:34pardon
30:34mais sur sa victime
30:37c'est le caractère tragique
30:39des choses
30:39qui m'a fait employer
30:40de mauvais mots
30:41mais de toute façon
30:42on n'est plus
30:43dans l'humanité
30:44et que faire
30:45de ces gens-là
30:45peut-on continuer
30:46à les traiter
30:47comme de simples délinquants
30:49qu'il faut accompagner
30:50en leur donnant la main
30:52et en continuant
30:53à avoir la vision
30:53qui a été celle
30:55de Mme Taubira
30:55ou celle ensuite
30:56de Mme Belloubet
30:57que M. Macron a nommée
30:58c'est un univers médiatico-politique
31:00médiatique
31:01culturel aussi
31:03je vois Linda Kebab
31:05qui retweet
31:07l'interview
31:08de Laura Kivron
31:09qui avait fait
31:10le film
31:11sur Rodéo
31:12qui avait contesté
31:13le fait
31:14qu'elle était
31:15en train de faire
31:15entre guillemets
31:17l'apologie
31:17du Rodéo Sauvage
31:19à ce moment-là
31:19elle avait dit
31:20que les accidents
31:21ils sont souvent causés
31:22par les flics
31:22qui prennent en chasse
31:23qui poussent
31:24les riders vers la mort
31:25en fait
31:25donc elle avait
31:26à la fois fait un film
31:27d'ailleurs
31:27financé par nos impôts
31:28elle a contesté cette phrase
31:29elle a dit
31:29elle est sortie de son contexte
31:30j'ai relu
31:32Mme Kivron
31:33elle l'a dit
31:35elle fait un film
31:38financé d'ailleurs
31:39entre parenthèses
31:40par vos impôts
31:41puisque c'est le CNC
31:42qui a en partie
31:42financé ce film
31:43et ce film-là
31:45est une ode
31:45et en fait
31:46on a de plus en plus
31:47donc cette culture-là
31:48cette légitimation
31:49cette esthétisation
31:50le fait qu'il y ait
31:52toute une partie
31:52des sociologues français
31:53qui ont justifié
31:55les rodéos
31:56comme simplement
31:57une pratique culturelle
31:58effectivement
31:59aujourd'hui
31:59ça pose un vrai problème
32:01parce qu'on s'aperçoit
32:02que l'autorité
32:03elle est délégitimée
32:05y compris par l'université
32:06y compris par l'éducation
32:07et donc comment après
32:08on veut reprendre
32:09la main de tout ça
32:10je regardais
32:11il y a 300 000
32:12si je ne m'abuse
32:13pompiers volontaires
32:14mon commandant
32:15200 000
32:16ça pas pompiers volontaires
32:17en France
32:17200 000
32:18vous leur dites quoi
32:19Eric Brocardi
32:21mon commandant
32:21ce soir
32:22je crois qu'aujourd'hui
32:22il faut garder le sens
32:24des valeurs
32:24bien au fond de nous
32:26et bien au fond du corps
32:27des sapeurs-pompiers
32:28c'est la première chose
32:29parce qu'aujourd'hui
32:29les valeurs de la République
32:31qui sont portées aujourd'hui
32:32par les sapeurs-pompiers
32:33mais aussi je le rappelle
32:34par tous les autres corps
32:35du service public
32:36que ce soit aussi
32:36dans le cadre médical
32:38comme ce soit aussi
32:38au niveau de nos collègues
32:39de la police
32:40de la gendarmerie
32:40ou autre
32:41il y a un sujet de valeur
32:43qui est extrêmement fort
32:44c'est-à-dire que
32:44demain
32:45cette personne
32:45qui aujourd'hui
32:46s'en est pris
32:47directement sur
32:48le sapeur-pompier
32:49et qui l'a fauché
32:51et en plus
32:52lui a craché dessus
32:53c'est de même
32:53une personne
32:54qui fera un malaise
32:54sur lesquelles
32:55nos collègues
32:56les collègues
32:56iront venir le secourir
32:58si besoin
32:58et c'est exactement
32:59la même chose
33:00dans le corps médical
33:00et aujourd'hui en fait
33:02le sens de la valeur
33:03de la République
33:04on va dire
33:05doit être maintenu
33:06être figé dans le corps
33:07avec une éducation
33:08stricte
33:09mais quand on voit
33:10aujourd'hui
33:10le logiciel de l'éducation
33:11quand on voit
33:12aujourd'hui
33:12le sujet des réseaux sociaux
33:14la déconnexion totale
33:15avec tout cet univers
33:17en fait
33:17qui aujourd'hui
33:19est un lieu
33:20de défiance
33:20qui est un lieu
33:21de volontarisme
33:23dans ce qui concerne
33:23la violence
33:24fait qu'aujourd'hui
33:25peut-être
33:25à la responsabilité
33:26aussi à nous
33:27de nous réadapter
33:28pour mieux coder
33:29et mieux engager
33:30une meilleure communication
33:32avec cet environnement-là
33:33dès le plus jeune âge
33:34pourquoi aujourd'hui
33:35nous avons une très faible
33:36attractivité
33:37dans le domaine
33:38de l'engagement citoyen
33:39c'est tout simplement
33:40parce que nous ne sommes pas
33:40sur les mêmes canaux
33:41de responsabilité
33:42et le même niveau
33:43d'engagement
33:44bon je voudrais
33:45qu'on revienne
33:45sur cette semaine
33:46de Rodéo Sauvage
33:47on a parlé
33:48la semaine dernière
33:49de Transy
33:50aujourd'hui
33:51on est à Evian
33:51on a également
33:53parlé de cet élu
33:54de Gironde
33:55qui a été
33:56agressé
33:57le week-end dernier
33:58je veux quand même
33:59qu'on revienne
34:00sur cette chronologie
34:01où la question
34:02qu'on doit se poser
34:03c'est qui fait la loi
34:04qui fait la loi
34:06dans certains territoires
34:07et un peu partout
34:08en France
34:09je rappelle
34:09vendredi 2 mai
34:10des policiers
34:11sont pris à partie
34:12par des délinquants
34:13car les policiers
34:13ont le malheur
34:14d'intervenir
34:14sur un rodéo
34:15un des individus
34:16sera blessé à la jambe
34:17un tir de policier
34:18qui se défendait
34:19revoyons la séquence
34:20qui a été présentée
34:22par certains responsables
34:23politiques
34:23comme des violences
34:25policières
34:25regardons
34:27voilà tu vas pas tirer
34:29tu fais quoi là
34:30c'est filmé
34:31c'est filmé
34:32eh regarde
34:34tire
34:35tire
34:36vas-y tire
34:36tire
34:37pourra la tire
34:38eh tire
34:40tire
34:40eh tire
34:41eh
34:43c'est filmé
34:45c'est filmé
34:45c'est filmé
34:46fils de p***
34:47c'est filmé
34:48fils de p***
34:49la p***
34:50la p***
34:50la p***
34:52t'as allumé
34:53la p***
34:53la p***
34:53tu meurs
34:54fils de p***
34:55voilà ce qui se passe
34:56sur le terrain
34:57Fabien Van Damarlik
34:58merci beaucoup
34:59mon commandant
35:00Eric Vrecardi
35:00d'être venu
35:01on a évidemment
35:02une pensée
35:03pour la famille
35:04du pompier
35:05qui est gravement blessé
35:06on espère
35:07évidemment
35:08avoir des informations
35:10heureuses
35:11dans les prochaines heures
35:12et véritablement
35:13merci pour le travail
35:14merci à vous surtout
35:15d'avoir couvert cet événement
35:16attendez
35:17c'est la moindre des choses
35:18moi je suis affolé
35:18de voir que
35:19les autres médias
35:20ne sont pas à 100%
35:22sur ce drame
35:24au moins majoritairement
35:25sur ce qui s'est passé
35:26du côté des viands
35:27merci beaucoup
35:27Eric Vrecardi
35:29revenons sur Drancy
35:30des rodéos sauvages
35:31la difficulté pour vous
35:32d'intervenir
35:33quand vous intervenez
35:34et que ça se passe mal
35:35il y a un autre risque
35:36c'est le risque
35:37des meutes
35:37merci mon commandant
35:39mais Drancy
35:41c'est le reflet
35:42d'une certaine partie
35:43de la société aujourd'hui
35:44c'est-à-dire que
35:44c'est le contexte difficile
35:46dans lequel les fonctionnaires
35:47de police et gendarmerie
35:48d'ailleurs travaillent
35:49y compris les policiers
35:50municipaux
35:50on se retrouve dans
35:52des situations
35:52où malheureusement
35:53c'est quotidiennement
35:56comme ça
35:56alors évidemment
35:57des fois
35:57il y a un fait divers
35:59plus important que les autres
36:00donc ça va au devant
36:01d'une chaîne de télé
36:02et on peut
36:03en discuter
36:04mais on se retrouve
36:05dans une situation
36:05catastrophique
36:06où il est grand temps
36:07de faire quelque chose
36:09et la problématique
36:10c'est qu'il y a beaucoup
36:11de déclarations
36:12et je le dis encore une fois
36:13mais il n'y a pas de fait
36:14il n'y a pas de solution
36:17alors il n'y a pas de solution
36:18miracle
36:18certes
36:19monsieur Rotaillot
36:20fait tout ce qu'il peut
36:21et l'énergie
36:21alors on va sur les solutions
36:23justement
36:23Laurent Wauquiez
36:24il dit trop d'innocents
36:24sont victimes de ces voyous
36:26du fait de la lâcheté
36:27des politiques
36:27qui ont petit à petit
36:29désarmé l'état
36:30je demande
36:31la présomption
36:32de légitime défense
36:33pour nos forces de l'ordre
36:34afin qu'elle n'ait plus peur
36:35de rétablir l'ordre
36:36et de protéger les français
36:37quoi qu'il en coûte
36:38je vous propose
36:39d'écouter l'un de vos collègues
36:40Reda Bellage
36:41il disait
36:42il faut le feu vert
36:43en fait de là-haut
36:44pour pouvoir faire le ménage
36:45sur le terrain
36:46écoutez
36:46en ce qui concerne
36:50les refus d'obtempérer
36:52les rodeos
36:53on sait tous
36:54que c'est un fléau
36:54maintenant
36:55tant qu'on n'aura pas
36:56de moyens
36:57plus de moyens
36:58plus d'effectifs
36:59pour les réprimer
37:00et puis de réponses pénales
37:02pour condamner ces individus
37:04ça va être très compliqué
37:06d'avancer sur ce dossier
37:06très très très compliqué
37:07on a vu ces images
37:09la semaine dernière aussi
37:10je suis obligé de revenir dessus
37:11à Drancy
37:11à Drancy
37:12qu'on a commenté ensemble
37:12on nous dit
37:13oui il faut confisquer
37:14les motos
37:14oui il faut les confisquer
37:15mais vous avez vu ce qui se passe
37:16quand on essaie de déjà maintenir
37:18juste une moto
37:18même pas l'interpeller
37:19bien sûr
37:20avec les 60 jeunes
37:21qui étaient autour
37:22voilà 60 jeunes autour
37:23ça veut prendre
37:24ça essaye de prendre l'arme du policier
37:26ça essaye de prendre le taser
37:27de l'autre policier
37:27en fait on arrive
37:29on est dans
37:29il ne faut pas oublier une chose
37:30c'est que là maintenant
37:30on arrive dans des zones
37:31de non droit en fait
37:32où les lois sont différentes
37:33les règles sont différentes
37:35alors on fait quoi
37:35l'autorité
37:36elle est différente
37:37on fait quoi
37:38il faut qu'on nous donne
37:39à un moment
37:39le feu vert
37:40le feu vert pour faire le ménage
37:42le feu vert pour faire le ménage
37:44et je citais Laurent Wauquiez
37:47tout à l'heure
37:47dimanche dernier
37:48qu'est-ce qu'il disait ?
37:49et bien que l'individu
37:50qui s'en est pris au policier
37:51à Drancy
37:52qu'il soit soigné
37:53bien évidemment
37:54il a une blessure à la cuisse
37:55et d'ailleurs je crois
37:56que c'est des policiers de la BAC
37:57qui sont intervenus
37:58pour lui administrer un garrot
38:00mais qu'il fasse l'hôpital
38:02et puis ensuite
38:03qu'il rejoigne la case prison
38:05voilà ce que dit Laurent Wauquiez
38:07mais ce que dit Laurent Wauquiez
38:09ne fait pas l'unanimité
38:10on va crier à l'extrême droite
38:12à ces mesures
38:15toutes sécuritaires
38:16plus sécuritaires les unes que les autres
38:18on revient toujours au même problème
38:19qui est l'absence de cap
38:21de volonté politique
38:22de réellement lutter
38:23contre la violence dans ce pays
38:24vous avez parlé du problème
38:25de l'impunité
38:26et c'est en effet
38:26le cœur du problème
38:28parce qu'il n'y a rien de plus criminogène
38:29aujourd'hui en France
38:30que l'impunité
38:31lorsque vous avez des mineurs
38:32par exemple
38:32qui brûlent une école
38:33et qui prennent 4 mois
38:34de prison avec sursis
38:35c'est-à-dire qu'ils ne prennent rien
38:37vous avez aujourd'hui
38:39dans ce pays
38:4042% des condamnés
38:41à de la prison ferme
38:42qui n'y mettent jamais les pieds
38:43donc tant qu'on n'aura pas
38:44tant qu'on n'aura pas répondu
38:46à ce problème
38:47tant qu'on n'aura pas attaqué
38:47le mal à la racine
38:49on ne s'en sortira pas
38:50je pense à cette phrase
38:51qu'on disait au moment
38:52de la révolution française
38:53il faut être terrible
38:53pour dispenser au peuple de l'être
38:55si on continue au rythme actuel
38:56les gens vont finir
38:57par se faire justice eux-mêmes
38:58et ce sera terrible
38:59c'est effectivement ça
39:00le vrai problème
39:00c'est qu'aujourd'hui
39:01toutes ces bonnes consciences
39:03elles sont en train d'alimenter
39:04une défiance
39:06entre les français
39:07et leur justice
39:08et cette bonne conscience-là
39:09font qu'aujourd'hui
39:10on a de plus en plus
39:11et malheureusement
39:12on le voit
39:12alors les policiers
39:13ne peuvent pas tout faire
39:14mais le rodéo à Evian
39:16c'est un pompier
39:17normalement
39:17ce n'est pas son premier métier
39:18d'aller faire ça
39:19qui a été obligé d'y aller
39:20on a un élu
39:21qui va lui aussi
39:22en fait on a des gens
39:23qui commencent à se dire
39:24effectivement
39:25il faut qu'on s'engage
39:26sauf qu'à chaque fois
39:26qu'ils vont s'engager
39:27ils vont se mettre
39:28en grande difficulté
39:29et en danger
39:30Vous parlez de ces élus
39:31qui veulent arrêter
39:32parfois des érodéos sauvages
39:33ça s'est passé le week-end dernier
39:36pardon
39:36samedi en Gironde
39:37mais on en a parlé
39:37sur CNews en début de semaine
39:39avec un homme
39:42qui était venu
39:42à la rencontre
39:43d'une quinzième de motaires
39:44sur le terrain
39:45de Baltrap
39:45de la commune
39:47en Gironde
39:47après avoir failli
39:48se faire renverser
39:49par une moto
39:49il a été roué de coups
39:51et c'est ce témoignage
39:53et ce visage tumifié
39:54qu'on a tous découvert
39:55là aussi sidéré
39:56en se disant
39:57on n'est même plus capable
39:58de respecter un pompier
39:59un policier
40:00un élu
40:00mais dans quelle France
40:03nous vivons aujourd'hui
40:04écoutons cet élu
40:05j'en ai croisé un en moto
40:08qui a manqué
40:09de me rentrer dedans
40:09sur la voie arrière
40:10comme d'hab
40:11et j'ai cette habitude
40:13d'aller
40:13quand c'est nos jeunes
40:14d'ici
40:14de la commune
40:15en fait
40:16ils me respectent
40:17donc j'arrive à aller les voir
40:18et puis leur dire
40:19calmez-vous
40:19merde
40:20ça va vriller
40:21et
40:22sauf que là
40:24c'était pas du tout
40:25les mêmes
40:25et puis
40:25ils voulaient en découdre
40:26ils voulaient pas me voir
40:28là-bas sur place
40:28sur leur point de ville
40:29et compagnie
40:30donc
40:30c'est mal passé
40:33en fait c'est ce coup
40:34qui est arrivé de derrière
40:35c'est ce que je comprends pas
40:36c'est ce coup
40:37qui est arrivé de derrière
40:38c'est avec quoi
40:39et qui l'a fait
40:40déjà pour m'attaquer par derrière
40:41faut pas être un homme
40:42et
40:43et qui l'a fait
40:44et avec quoi
40:45parce que c'est ce qui m'amène
40:47l'arcade
40:48c'est ce qui m'amène
40:48c'est ce qui me met le genou
40:49à terre
40:49de toute façon
40:50l'arcade est cassé
40:51ça se voit pas trop l'arcade
40:53mais elle est cassée
40:53je pense sur l'angle
40:54après j'ai
40:55la cause en nasale est cassée
40:56là ici
40:57un peu ici aussi
40:58et le pire
41:00c'est la pommette
41:00la pommette est broyée
41:01Fabien Vandammerlich
41:02je voudrais qu'on revienne sur
41:03qu'est-ce qu'on peut faire maintenant
41:05à court terme
41:05pour aller vite
41:06et pouvoir appréhender
41:07ces individus
41:08par exemple
41:09les français sont avec vous
41:10faut-il autoriser
41:11les policiers
41:12à effectuer des courses
41:12poursuites contre les auteurs
41:13de rodéos sauvages
41:14même si c'est dangereux
41:1681% des français
41:18répondent oui
41:19et c'est transpartisan
41:20à gauche
41:21c'est quasiment
41:217 français sur 10
41:2388% du côté
41:25de la majorité présidentielle
41:2685
41:2794% du côté
41:29de l'extrême droite
41:30alors si vous aviez
41:313 mesures à prendre
41:32d'urgence
41:33qu'est-ce qui nous permettrait
41:34peut-être d'endiguer
41:36cette spirale
41:37où finalement
41:38la loi du plus fort
41:40c'est la loi du délinquant
41:413 mesures
41:42c'est assez simple
41:42la première
41:43concernant les rodéos
41:44par exemple
41:44c'est le contact tactique
41:46chose qu'on demande
41:46depuis des années
41:47c'est pour ça que derrière tout ça
41:48il y a un peu d'hypocrisie
41:49quand même
41:49ça existe en Angleterre
41:52ça a commencé en 2017
41:53dès 2018
41:54on avait moins 36% de rodéos
41:55donc il faut évidemment
41:56des formations adéquates
41:58il faut une protection juridique
41:59du policier
42:00un arsenal
42:00derrière judiciaire
42:02administratif
42:03en faveur du policier
42:04mais ça
42:04ça en fait partie
42:05ça fait des années
42:06qu'on le demande
42:06quel que soit le ministre de l'Intérieur
42:08on a demandé à monsieur Rotaillot
42:09la même chose
42:09et pourtant
42:10on ne l'a toujours pas
42:11après il nous faut quoi ?
42:12il nous faut des moyens
42:13il nous faut des policiers
42:14des policiers
42:15on avait bien vu
42:15que quand on en mettait dans la rue
42:16avec les Jeux Olympiques
42:17ça fonctionnait bien
42:18et bien il faut des moyens
42:20on a dénoncé un budget
42:21qui n'était pas en adéquation
42:23avec les volontés politiques
42:24d'aujourd'hui
42:25et malheureusement
42:26quand vous avez 3000 véhicules
42:28à commander
42:28et puis que vous n'en avez
42:29que 1800 qui arrivent
42:30ou quand vous avez
42:30380 collègues nouveaux
42:32qui devaient arriver
42:33pour les gardes frontières
42:34et puis au final
42:34on supprime les postes
42:35et bien on ne fait pas
42:36de miracle avec tout ça
42:37et la dernière chose
42:38il faut aussi
42:40qu'il y ait un courage
42:41et c'est pour ça
42:41que la volonté politique
42:42ne suffit pas
42:43prenons les rodéos
42:44il y a une distinction
42:46entre Paris et la province
42:47par exemple
42:47vous avez de notes distinctes
42:49le préfet de police
42:49lui autorise les chasses
42:52et donc il y a une note
42:53qui le stipule noir sur blanc
42:54et on se bat
42:55notre organisation syndicale
42:56se bat en province
42:57pourquoi ?
42:57parce qu'il y a une autre note
42:58la note K39C
42:59dans notre jargon policier
43:01qui dit
43:03pas de chure
43:03pas de salade
43:04c'est-à-dire que
43:05vous voyez à Rodéo
43:06s'il n'y a pas eu
43:07un événement grave
43:08derrière tout ça
43:09surtout vous ne chassez pas
43:11et vous n'y allez pas
43:12pourquoi ?
43:13parce que c'est une crainte
43:14qui s'appartent en émeute
43:15parce qu'il n'y a pas
43:16suffisamment de...
43:17la crainte
43:17monsieur l'a très bien dit
43:19au tout début
43:19la crainte
43:20c'est la crainte encore
43:21de la bavure policière
43:22et c'est ça notre souci
43:23et nous on parle du principe
43:24qu'il faut mieux un scooter
43:25couché
43:26qu'un enfant écrasé
43:28et tant qu'on n'aura pas compris
43:29qu'il faudra s'occuper
43:30c'est même pas une bavure d'ailleurs
43:30parce qu'une bavure
43:31c'est quand c'est pas justifié
43:33ça n'est pas une bavure
43:35c'est un risque à prendre
43:36il y a la peur
43:37c'est surtout la polémique
43:38de la bavure
43:39avec évidemment
43:40tout ce dogmatisme
43:41derrière tout ça
43:41qui fait qu'on n'avance pas
43:44vous savez ce que c'est une note
43:45c'est pas compliqué
43:45ils ont peur des émeutes
43:47c'est pas compliqué
43:48appelons un chat un chat
43:49ils ont peur que se reproduisent
43:50des émeutes similaires
43:51à ce qui s'est passé
43:52après la mort tragique
43:53du jeune Naël
43:54voilà c'est pas compliqué
43:55les politiques ont peur de ça
43:56le problème c'est qu'à force
43:57d'avoir peur de ça
43:58de ces émeutes là
43:59et à force d'avoir peur
44:00d'une éventuelle guerre civile
44:01ils sont en réalité
44:02en train de la créer
44:03parce que ça devient insupportable
44:05pour tous les autres français
44:07quels que soient leurs origines
44:09les endroits où ils se trouvent
44:10les quartiers
44:10oui mais quand vous dites
44:11ils ont peur
44:12ça englobe des gens
44:13qui je trouve
44:14tentent de faire les choses
44:16non mais Gérald Darmanin
44:17quand il parle de barbare
44:18et que vous avez un premier ministre
44:20qui parle de malédiction
44:21vous êtes embêté
44:22vous dites qu'effectivement
44:23ça va mettre du temps
44:24avant de bouger
44:24Gérald Darmanin par exemple
44:26il a été émis dans des gouvernements
44:27où il y avait
44:28comme je le disais
44:28Madame Belloubet
44:29ça ne l'a pas changé
44:30je demande
44:30je demande
44:31je demande
44:32au procureur de la République
44:33la plus grande fermeté
44:34contre les fléaux
44:35des rodéos urbains
44:36qui pourrit la vie
44:37de nombreux français
44:37ils devront désormais saisir
44:39systématiquement
44:40les véhicules impliqués
44:41dans les rodéos
44:42et comme la loi le permet
44:43les vendre
44:44et les faire détruire
44:45avant même le jugement
44:45stop à l'impunité
44:46il faut simplement
44:47dans ce cas-là
44:48je rejoins tout à fait
44:49ce qui a été dit
44:49il faut que les policiers
44:51soient protégés
44:52parce que votre sondage
44:53c'est sur les français
44:54on aurait demandé
44:55la même question
44:55aux magistrats
44:56est-ce qu'on aurait eu
44:57la même réponse
44:58et c'est là
44:59parce qu'en fait
44:59à un moment donné
45:00le risque
45:00c'est que les policiers
45:01se retrouvent en difficulté
45:03parce qu'ils ont fait
45:04vous posez la question
45:05au syndicat de la magistrature
45:06et la confiscation du véhicule
45:07avec l'impunité derrière
45:09ça ne sert à rien
45:10une confiscation du véhicule
45:11c'est bien beau
45:11mais généralement
45:12les véhicules
45:13ils sont volés
45:14donc on va confisquer
45:16un véhicule volé
45:16et d'autres
45:17n'appartiennent pas
45:18aux propriétaires
45:19donc il va falloir justifier
45:20le fait de le confisquer
45:23donc c'est pas si simple
45:24et monsieur Darmanin
45:25avec tout le respect
45:26qu'on lui doit
45:26il a été mis à l'intérieur aussi
45:28aujourd'hui
45:28il parle d'une peine minimale
45:31on lui a demandé
45:32à l'époque
45:32les peines minimales
45:33tant mieux
45:33il les demande maintenant
45:34on a perdu encore deux ans
45:35parce que les peines minimales
45:36ça aussi
45:37c'est un créneau
45:38où il faut monter
45:38de toute façon
45:39le juge de paix
45:39ce sera 2027
45:40c'est de savoir
45:42si les français
45:42font de la sécurité
45:43la priorité
45:44et de voir
45:45qui permettra
45:48aux français
45:49de vivre
45:50en sécurité
45:50et non pas
45:51de se sentir
45:52en sécurité
45:53comme on a pu l'entendre
45:54avec le ministre
45:55du sentiment d'insécurité
45:56qui est désormais
45:56sur les planches
45:57autre sujet
45:58qui est là
45:58on est sur l'insécurité
45:59du réel
46:01et c'est l'image
46:02de la France
46:03qui est entachée
46:04par ce qui s'est passé
46:04du côté de Toulouse
46:06et là aussi
46:07je suis fasciné
46:07de voir ça
46:08ça a été relayé
46:09des millions de fois
46:10sur les réseaux sociaux
46:12et très peu
46:13en parle
46:13ce week-end
46:14une jeune femme
46:15sud-coréenne
46:16qui est à Toulouse
46:17qui est en train
46:18de faire un stream
46:19c'est-à-dire un live
46:20un direct
46:21via son téléphone
46:22dans les rues de Toulouse
46:23et qui se fait agresser
46:24vous allez voir
46:25cette séquence
46:26elle s'appelle
46:26Ginity
46:27le sujet
46:28il est signé
46:28Cloé Tarka
46:29voyez le sujet
46:30elle se baladait
46:34sur le pont neuf
46:34à Toulouse
46:35quand un homme
46:36en trottinette
46:36surgit
46:37et l'interpelle
46:38l'individu
46:40l'agresse
46:40puis l'insulte
46:42l'influenceuse
46:46sud-coréenne
46:47mondialement connue
46:48Ginity
46:49garde son sang-froid
46:50l'agression raciste
46:51en plein direct
46:52devient virale
46:53ça donne une image
46:54vraiment catastrophique
46:56de la France
46:57à l'étranger
46:58parce qu'on se rend compte
46:58que les femmes
47:00françaises le savent
47:01mais en fait
47:01parfois quand on est
47:02une touriste
47:03surtout quand on vient
47:04d'un pays comme la Corée
47:05qui est quand même
47:05réputé pour être
47:06un des pays
47:06les plus sûrs au monde
47:07en termes de sécurité
47:09dans la rue
47:09et des femmes
47:10on se dit
47:12c'est vrai qu'elles
47:12n'ont pas connaissance
47:13des violences en France
47:14de rue
47:15les françaises sont au courant
47:17mais les touristes non
47:17et c'est pour ça aussi
47:18qu'on se bat
47:20pour faire connaître ça
47:22parce que c'est extrêmement
47:23important
47:24qu'en fait les femmes
47:24se protègent
47:25c'est malheureusement
47:26une obligation
47:27aujourd'hui en France
47:27suivie par plus
47:28d'un million de personnes
47:30la streameuse a entamé
47:31depuis quelques années
47:32un tour du monde
47:33qu'elle partage
47:33avec ses abonnés
47:34sur les réseaux sociaux
47:35en 2023
47:36alors qu'elle était
47:37en Argentine
47:38elle avait déjà été victime
47:39d'un vol à l'arraché
47:40de son téléphone portable
47:42Vraiment le pire exemple
47:44ça veut dire qu'on est en train
47:45de vivre ce que vivent
47:46les sud-américains
47:47en France
47:48à Toulouse
47:48Joachim
47:49Ce qu'on appelle en psychologie
47:51le syndrome de Paris
47:52du nom de ce désenchantement
47:53des touristes
47:53qui arrivent à Paris
47:54pour tout un tas de raisons
47:55a je crois de beaux jours
47:56devant lui
47:56en effet c'est épouvantable
47:58Je n'ai pas vu beaucoup
47:58de féministes réagir
48:00à cette agression raciste
48:01Oui il y a un collectif
48:01némésisme
48:02qui a l'air assez seul
48:03en effet
48:03peut-être parce que ça met
48:04à mal le catéchisme
48:06woke déconstructionniste
48:08selon lequel
48:08le racisme
48:09si vous voulez
48:10ne peut être
48:11que du côté des dominants
48:12donc des blancs
48:13et peut-être aussi
48:14parce qu'on est là
48:15dans le racisme anti-asiatique
48:16et qu'il n'y a pas
48:17de clientèle électorale
48:19à flatter derrière
48:20que ça ne représente pas
48:20une grande masse démographique
48:22pertinente
48:23du point de vue des élections
48:24qu'on cherche à gagner
48:24Pour le coup
48:25j'ai vu quelques réactions
48:27du côté
48:28je cherchais
48:28parce qu'Antoine Léomant
48:30je croyais qu'il avait réagi
48:31mais je crois qu'il a
48:32J'ai vu une réaction à gauche
48:33Oui bah justement
48:34j'essaie de voir
48:34Vous êtes gentil
48:36quand vous dites à gauche
48:38C'est à la gauche
48:39de la gauche
48:40Moi je ne dis pas
48:42à la gauche
48:42je dis à la gauche
48:43de la gauche
48:43Il nous reste
48:45une petite minute 30
48:46alors juste cette information
48:48et ça je vous le dis
48:48aux téléspectateurs
48:49on essaye de sourire un peu
48:50mais alors celle-là
48:52elle est exceptionnelle
48:53et je peux vous dire
48:53qu'on va en parler
48:54ce soir, demain
48:55mais qui mange du comté ?
48:58Parce que
48:58Olivier Vial
48:59Il faut arrêter d'en manger
49:01quand les écologistes
49:03j'ai lu ce papier
49:03dans le Figaro Magazine
49:04veulent interdire
49:06le comté
49:07alors là
49:07si le comté devient
49:08un problème pour les écolos
49:10après la chasse
49:11la pêche
49:11l'agriculture
49:12nous explique
49:13Cyril Hofstein
49:14en général
49:15et l'élevage
49:16toutes ses formes
49:17c'est au tour de ce fromage
49:18un des florons
49:18du patrimoine gastronomique français
49:19de se trouver dans le collimateur
49:21il dit
49:21des mers verts
49:23Que se passe-t-il ?
49:24Vous avez 30 secondes
49:24parce que je veux terminer
49:25sur une autre image
49:26C'est là que c'est très
49:27en s'attaquant au comté
49:28ils font coup double
49:29parce qu'à la fois
49:30ils s'attaquent
49:30effectivement
49:31à toute notre agriculture
49:32et aux éleveurs
49:34mais ils s'attaquent aussi
49:35au patrimoine
49:35Quelle est la raison du comté ?
49:36Pourquoi ils veulent interdire
49:37le comté ?
49:37Parce qu'en fait
49:38ils considèrent
49:39que les vaches
49:39et notamment le lait
49:40vous vous rappelez
49:41en 2018
49:42il y avait
49:42l'abolition boucherie
49:43qui disait que
49:43le lait était
49:44la conséquence
49:45d'un viol de masse
49:47le viol des vaches
49:48et donc
49:48à cause de ça
49:50effectivement
49:50on a
49:51une multiplication
49:52de ces mouvements-là
49:53ce qu'il faut
49:53on a l'impression
49:54que c'est des uberlus
49:55qui sont gentils
49:56que c'est des poètes
49:56il faut savoir
49:57que tous les services
49:58de renseignement
49:59en France
49:59comme aux Etats-Unis
50:00considèrent
50:01que la menace
50:02des antispécistes
50:04est la plus dangereuse
50:04il y a déjà eu
50:05des incendies
50:06il y a eu même
50:07des meurtres
50:09notamment en Angleterre
50:10de ces mouvements-là
50:10qui sont considérés
50:11comme dangereux
50:12Je sens que vous avez
50:12tous envie de réagir
50:13mais je veux vraiment
50:13terminer par une image
50:14positive
50:15Fabien
50:17allez en 10 secondes
50:18Fabien Van Damerle
50:18Non non
50:18il y a quelque chose
50:19qui vient tomber
50:19c'est là que
50:20je veux parler
50:21d'hypocrisie
50:22prison face à la surpopulation
50:24un rapport recommande
50:26une réduction
50:27de peine exceptionnelle
50:28générale
50:29C'était un rapport
50:30avec M. Migaud
50:30je ne suis pas sûr
50:31qu'avec M. Darmanin
50:32ce rapport
50:33soit soutenu
50:35On verra
50:35mais en tout cas
50:36il faut des places de prison
50:37Il nous reste 30 secondes
50:39mais c'est vrai
50:39qu'il faudra en parler
50:40évidemment demain
50:41Regardez cette image
50:42parce que face à l'océan
50:43la ville des Sables d'Olonne
50:44et je le dis
50:44aux téléspectateurs
50:45fidèles de CNews
50:46qui suivent attentivement
50:47tous les vendredis
50:49face à Philippe de Villiers
50:50les Sables d'Olonne
50:52étreignent sa nouvelle promenade
50:53Philippe de Villiers
50:54Philippe de Villiers
50:54qui est donc
50:55promenade
50:56sur les Sables d'Olonne
50:57entre le bassin de tranchée
50:59et la plage
50:59du même nom
51:00au Sables d'Olonne
51:01On écoutera demain
51:03parce qu'il y avait
51:04beaucoup de monde
51:04il y avait plus de 500 personnes
51:06qui sont venues
51:06accueillir Philippe
51:09je l'ai eu au téléphone
51:10en fin d'après-midi
51:12qui était évidemment
51:13très heureux
51:14honoré
51:14de vivre ce moment
51:16En 10 secondes
51:17J'ai un mariage
51:18au Sables d'Olonne
51:18très bientôt
51:19donc je vous enverrai
51:19un selfie devant
51:20Ah bon
51:21alors ça c'est le défi
51:22je veux un selfie
51:23devant la promenade
51:25des Sables d'Olonne
51:26C'est amplement mérité
51:27on me fait se réjouir
51:27Comment ?
51:30Si vous aviez une promenade
51:31Eliott de Val
51:32voudriez qu'elle soit où ?
51:33Le plus tard possible
51:34Merci à tous les quatre
51:36au Parc des Princes
51:37à l'entrée du parc
51:37Merci à tous les quatre
51:40pensez évidemment
51:41à tous les pompiers
51:42à la famille du pompier
51:43qui a été percutée
51:44espérons que les prochaines heures
51:46nous ayons une information
51:48heureuse le concernant
51:50L'info se poursuit sur CNews
51:51china
51:55c'est que le
52:07on
52:08le
52:09au
52:10au
52:10à
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