- 13/04/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Quasiment 20h sur CNews, Véronique Jacquier, Jules Torres, Sébastien Ligné, Louis Morin et Driss Galli sont avec nous.
00:06Bonsoir à tous les saints. On a beaucoup de choses à traiter parce qu'il y a eu de nombreuses déclarations politiques cet après-midi importantes.
00:14Il y a des propositions qui sont faites, il y a de l'argent qu'on doit trouver.
00:18Donc j'espère que vous avez quelques billets dans vos poches puisque comme les caisses sont vides, il va peut-être falloir en trouver.
00:22Pas de hausse d'impôts.
00:23Non mais pas de hausse d'impôts mais vous allez regarder votre ticket avec toutes les taxes qui vont arriver
00:29parce qu'il y a 40 à 50 milliards d'euros à trouver pour 2026.
00:33Il faut faire des économies mais on ne fera pas l'économie du point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
00:39Bonsoir Isabelle.
00:40Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
00:41A la une, le suspense demeure dans la Vienne depuis jeudi.
00:45Les recherches pour retrouver Agathe, joggeuse de 28 ans, ont été resserrées aujourd'hui sur un secteur d'environ 3 km² autour de Vivonne.
00:53Une cinquantaine de gendarmes ont été mobilisés.
00:56Des plongeurs ont sondé un étang ce matin.
00:59De nouvelles auditions sont en cours pour éclaircir l'environnement sentimental, familial et amical d'Agathe Hiléré.
01:06Au moins 34 morts et une centaine de blessés sont à déplorer dans le nord-est de l'Ukraine.
01:11Une frappe la plus meurtrière qu'ait connue le pays depuis des mois a touché le centre-ville de Soumy en plein dimanche des rameaux.
01:19Volodymyr Zelensky appelle à exercer une pression forte sur Moscou.
01:23Le président ukrainien accuse Vladimir Poutine d'ignorer la proposition américaine d'un cessez-le-feu total et inconditionnel.
01:31Enfin, Pékin hausse le ton contre la politique commerciale conduite par Donald Trump.
01:36La Chine appelle les Etats-Unis à annuler complètement les droits de douane réciproques et à revenir sur le droit chemin du respect mutuel.
01:44Le ministre chinois du Commerce a néanmoins reconnu le petit pas de Washington qui a infléchi vendredi sa position en exemptant les produits électroniques des surtaxes douanières.
01:54Merci Isabelle Pkiboulot.
01:57Après l'état d'urgence sanitaire, après la guerre existentielle face à la menace russe, on vient de créer l'état d'urgence budgétaire.
02:05Parce que les caisses sont vides, les comptes sont au rouge.
02:09Éric Lombard a annoncé la mauvaise nouvelle du jour puisque 40 milliards d'économies sont à faire pour le budget 2026.
02:16Donc ils sont déjà en train de préparer le budget 2026.
02:20Monsieur Lombard, on l'écoute.
02:22Oui, je maintiens le 4,6% pour 2026 qui va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d'euros.
02:30C'est très considérable.
02:31Là vous nous annoncez, c'est 40 milliards d'euros d'économies l'an prochain.
02:34Alors oui, c'est 40 milliards d'économies.
02:36D'efforts.
02:37Où on espère que la croissance reviendra quand on aura à gérer le sujet avec les Etats-Unis, on va en parler.
02:42Ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance parce que la croissance, elle produit aussi des recettes.
02:47Mais pour qu'on ait bien en tête, 2026, budget 2026, 40 milliards d'efforts à faire.
02:52Oui.
02:53Vous avez compris, le fautif c'est Donald Trump.
02:54On va l'écouter encore une fois.
02:56Il est à la création d'un comité d'alerte.
02:59On parle d'état d'urgence budgétaire, discours martial face à cette situation.
03:04Alors peut-être qu'ils vont créer le kit de survie lorsque le budget est au rouge.
03:09On écoute une nouvelle fois sur l'état d'urgence budgétaire.
03:13Et pourquoi est-ce que nous considérons qu'il y a urgence ?
03:15Parce que ces déficits accumulés ont produit une dette qui fait plus de 3000 milliards d'euros.
03:21Et nous devons chaque année verser à nos créanciers, aux personnes qui nous prêtent, des sommes croissantes.
03:26Donc on est bien en état d'urgence budgétaire.
03:27On est bien en état d'urgence budgétaire.
03:29C'était l'année dernière plus de 50 milliards d'euros versés à nos créanciers.
03:31Cette année, près de 70 milliards d'euros.
03:34Beaucoup plus que le budget de la défense.
03:35Alors ce qui est intéressant dans cette déclaration, c'est qu'il nous explique qu'on a plus de 3300 milliards de dettes.
03:41Ça c'est vrai.
03:42Mais il y a quand même peut-être un responsable là-dedans.
03:44Alors je vois bien qu'il y ait le Covid, la menace existentielle russe, qu'il y ait les droits de douane.
03:49Mais il y a un homme qui était à la tête de la France depuis 2017.
03:54Et entre 2017 et 2025, c'est plus 1000 milliards de dettes.
03:58Donc à qui la faute et qui va passer à la caisse ?
04:00Ce sera la première question du soir.
04:02Jules Torres.
04:02Il faut savoir aussi que cette personne qui est à la tête de l'Etat est le Mozart de la finance, comme on l'appelait dès 2017.
04:09Le problème, c'est que la France n'a pas rendu un budget excédentaire depuis 1974.
04:14Et donc tous les budgets qui sont votés sont des mauvais budgets.
04:18Et M. Lombard, qui nous annonce 40 milliards d'euros d'économies, déjà je pense qu'il est bien en dessous de ce qu'il faudrait.
04:25Par exemple, le président du Sénat planche sur 50 milliards d'économies.
04:28Parce que 50 milliards d'économies, vous savez à quoi ça équivaut ?
04:32C'est le budget de l'armée.
04:34Le budget de l'armée, vous avez raison, ça équivaut juste aux intérêts de la dette.
04:37C'est-à-dire qu'on a 3300 milliards de dettes.
04:39Et tous les ans, on emprunte de l'argent pour rembourser cette dette-là.
04:42Et les seuls intérêts de la dette, donc rembourser ce qui ne nous appartient pas,
04:46ça coûte 50 milliards d'euros par an.
04:48Donc évidemment qu'on ne peut pas s'en sortir.
04:50Évidemment que ça passera par des hausses d'impôts.
04:53N'écoutons pas le ministre de l'Économie.
05:00Il y aura des impôts, une hausse d'impôts, que ce soit pour les entreprises, pour les Français, pour les contribuables.
05:05Je peux vous le dire, ça je vous l'écris tout de suite.
05:07Jean-Luc Mélenchon qui dit, la Macronie vous présente sa facture.
05:0940 à 50 milliards à retirer du budget, l'équivalent du budget de l'éducation nationale.
05:13Au total, le peuple de France était traité comme la Grèce en 2010.
05:18Ceux qui ont refusé de voter la censure sont, eux, aussi responsables de cette guerre sociale.
05:24Le 1er mai, on se mobilise pour la dignité.
05:27J'espère qu'il y aura un peu plus de monde que pour les manifestations de l'État de droit.
05:30Le peuple de France n'est pas traité comme la Grèce, pas encore.
05:33Mais ça pourrait être le cas, parce que franchement, on est au bord de la faillite.
05:36Enfin, François Fillon disait déjà en 2007, je suis à la tête d'un État qui est en faillite et d'un pays qui est en faillite.
05:43Et le programme de François Fillon en 2017, c'était déjà 500 000 fonctionnaires en moins.
05:47Emmanuel Macron avait promis 160 000 fonctionnaires de moins.
05:51On en est à au moins 150 000 fonctionnaires de plus.
05:55Il y a 5 600 000 fonctionnaires en 2023.
05:58Voilà, mais on n'a rien réglé de ce qui fait qu'on dépense trop, qu'on ne produit rien.
06:03Et qu'en plus, on nous a vendu l'argent gratuit.
06:06On se rend bien compte qu'au final, beaucoup vont passer à la caisse.
06:09Nous n'oublions pas que la CSG, à l'époque, ça ne devait pas durer longtemps.
06:12La CRDS, ça ne devait pas durer longtemps.
06:14M. Lombard est déjà en train de faire miroiter aux plus riches qu'on taxe déjà cette année,
06:21que cette taxe va perdurer.
06:23Oui, parce qu'il est plus riche.
06:24De toute façon, il faut toujours qu'il soit solidaire.
06:26Voilà, donc je rappelle quand même que l'impôt sur le revenu, c'est moins d'un Français sur deux qui le paye.
06:31Donc attention, parce qu'on va avoir, à mon avis, dans les années qui viennent,
06:33de moins en moins de consentement à l'impôt,
06:36avec un pays qui se casse de plus en plus la figure.
06:37Vous auriez pu rajouter sur l'impôt sur le revenu que les 10% les plus riches payent plus de trois quarts de la note.
06:44C'était un article du Figaro cette semaine.
06:48Et j'ai pensé au précédent dossier, un dossier du JDD, 16 mars dernier,
06:54qui nous présentait les chiffres de la catastrophe industrielle et économique depuis 2017.
07:01Le désastre, vous aviez écrit.
07:02Le désastre français, les vrais chiffres du désastre français.
07:05Vous vous rendez compte qu'en fait, on est le bonnet d'âne sur quasiment tout.
07:08J'ai pensé aussi à cette une du Figaro Magazine en octobre 2024,
07:12ces machins qui coûtent cher à la République.
07:15438 opérateurs de l'État qui emploient près de 500 000 agents pour un budget de 81 milliards.
07:22Bon, on doit faire 550 milliards d'économies.
07:24Certaines vont être supprimées.
07:25Ah bah écoutez, certaines.
07:26Vous savez ce qui est hallucinant cette histoire ?
07:27C'est justement sur les agences de l'eau notamment.
07:31Ils veulent en enlever une, il y en a trois ou quatre.
07:33On est sur de la modération.
07:34Moi, ce qui me choque dans cette histoire, c'est que ça va faire quand même plus de six mois
07:37qu'on parle de dépenses budgétaires et de débats économiques à longueur de journée.
07:42Ça fait six mois que l'addition grimpe, puisque je vous rappelle qu'à l'automne dernier,
07:45au moment du lancement des débats budgétaires, on parlait de 20 à 25 milliards pour 2025.
07:49On est passé entre 50, entre 40 et 50 milliards un an plus tard.
07:52Je veux bien que Donald Trump soit le grand méchant loup de l'histoire,
07:55mais on sent bien qu'il y a quand même une volonté d'utiliser Donald Trump
07:58pour cacher son propre échec et ses propres inconséquences économiques.
08:02Et moi, surtout, ce qui me surprend le plus, c'est que ça fait six mois qu'on parle budget.
08:05Je n'ai pas entendu un seul ministre prononcer les mots de retraite, d'assurance santé ou d'immigration.
08:12Je vous rappelle quand même que les retraites, c'est encore plus de 6 milliards de déficit l'année prochaine.
08:17L'assurance santé, c'est 600 milliards d'euros par an.
08:21L'immigration, c'est au bas mot entre 30 et 70 milliards d'euros bruts par an.
08:25Ils ont passé des heures sur la ME, ils refusent de parler de tout ça.
08:29La ME, c'est un grain de sable.
08:31On ne peut pas parler à longueur de journée d'efforts budgétaires de trouver 40-50 milliards
08:36et ne jamais aborder la question de la retraite et des dépenses faramineuses de l'État dans la question.
08:41Les retraites, c'est 14% du PIB.
08:43Personne n'en parle.
08:44Il y a une semaine, Gabriel Attal sortait cette formule à propos de Marine Le Pen.
08:50Tu voles, tu payes.
08:51Bon, tu t'endettes, tu rembourses aussi ou pas ?
08:54Parce que ça fait juste 10 ans qu'il y a plus de 1000 milliards.
08:57Donc qui va rembourser, c'est nous ?
08:58Mais c'est le vrai problème, Elliot.
08:59C'est le vrai problème.
09:00Vous faites partie des 10% de l'incurité.
09:01Vous voyez, Jean-Luc Mélenchon, le tweet de Jean-Luc Mélenchon qui s'indigne, qui s'indigne justement de la situation.
09:07Mais qui est responsable ?
09:08Qui nous a mis dans cette situation aujourd'hui où, effectivement, on se retrouve avec plus de 3000 milliards de dettes ?
09:15Ce sont ces mêmes personnes qui n'ont cessé de demander toujours plus de moyens pour l'État, sans jamais faire une seule once d'économie.
09:25La réalité, c'est qu'aujourd'hui, il faudrait...
09:28Moi, je suis chef d'entreprise, en plus d'être journaliste, puisque j'ai une société de production.
09:31J'emploie jusqu'à 20 personnes par mois.
09:34Je vois les fiches de paye.
09:35Et Elliot, permettez-moi de vous le dire...
09:37Vous avez un poste, dites-le moi.
09:39Je vais avoir un peu plus d'argent.
09:41Justement, j'aimerais bien engager encore davantage.
09:44Mais ce qui coûte le plus cher, aujourd'hui, c'est la masse salariale.
09:48Pourquoi ? Parce que la différence entre le brut et le net n'a jamais été aussi élevée.
09:52On est le pays d'Europe, avec les taux de prélèvement obligatoires les plus élevés.
09:56Il y a un choc de compétitivité.
09:58On entendait tout à l'heure le ministre de l'Économie, Eric Lombard, dire qu'on espère que la croissance reviendra.
10:03Mais pardon, il faut arrêter d'espérer.
10:05Il faut faire.
10:06Il faut tout simplement faire un choc de compétitivité.
10:09Il faut casser cette spirale infernale de l'endettement et casser cette spirale infernale de l'imposition et de la taxe.
10:17Les rendez-vous ou les déjeuners avec les responsables politiques, ça ne sert pas forcément à grand-chose.
10:22Si ce n'est pour avoir des pseudo-informations qui donnent à tout le parterre des journalistes politiques qui sont autour de cette table.
10:27En revanche, vous rencontrez un patron de TPE, de PME, c'est passionnant.
10:34Il vous raconte toutes les folies administratives, le millefeuille judiciaire, les lourdeurs avec les employés, les difficultés pour les payer, ce qu'il y a, le brut, le net.
10:45C'est exactement ce que vous étiez en train de dire, Louis Morin.
10:48Alors, pour faire des économies, tiens, tiens, moi je ne suis pas fouériste, attention, mais les autorités administratives indépendantes, tiens, l'ARCOM, qu'on apprécie.
10:5640 à 50 millions, qu'est-ce qu'on en fait ? On a besoin de 50 milliards.
11:03L'ACNIL, 25 millions, l'AMF, 100 millions, l'autorité de la concurrence, 23 millions, les défenseurs des droits, 29 millions.
11:12Le service public, pardon.
11:13Bon, bah écoutez, Driss, qu'est-ce qu'on en fait de tout ça ?
11:16Je ne marcherai pas sur ce champ miné.
11:19Il n'est pas miné du tout.
11:21Je reviendrai juste à quelques chiffres que j'ai en tête, j'espère ne pas me tromper.
11:25L'État ramasse 300 milliards d'euros par an, il dépense 450 milliards d'euros.
11:30Donc on a un déficit de 150 milliards.
11:32D'où la dette qui n'arrête pas de progresser.
11:35Donc soit on travaille sur les recettes, soit on travaille sur les dépenses.
11:39Sur les recettes, c'est le plus intéressant, mais cela nous oblige à des remises en cause fondamentales.
11:44C'est le fait que nous ayons renoncé aux usines, donc à l'industrie, donc aux exportations.
11:50Nous avons 100 milliards par an de déficit commercial, alors que l'Italie a un excédent par rapport à la Chine.
11:59Donc c'est brave, comme on dirait.
12:01Donc il y a toute une remise en cause du génie français.
12:06Enfin, il faut le remettre en place.
12:08Le modèle français, il faut reconvoquer le génie français.
12:10Parce que nous sommes un pays d'industrie, nous avons inventé la voiture, l'avion, le cinéma, et j'oublie peut-être d'autres choses.
12:16Donc il y a tout ce travail-là qui n'est pas que la faute du gouvernement.
12:20Oui, enfin, excusez-moi, vous avez un cap.
12:23Vous fixez quelque chose.
12:25On vous a présenté le Mozart de la finance.
12:27C'est finalement un requiem.
12:28Vous parliez de l'Italie.
12:29La note du crédit de l'Italie a été relevée par les agences de notation, et notamment l'agence Standard Zen.
12:37C'était cette semaine.
12:38Et qu'est-ce qui est expliqué ?
12:40C'est que le gouvernement italien, par exemple, a confirmé mercredi ses prévisions sur le déficit public,
12:45puisque en 2025, il est de 3,3%.
12:48Mais il sera de 2,8% en 2026 et 2027.
12:52Je résume grossièrement.
12:53La France est incapable de faire ce que l'Italie fait,
12:56qui est en train de respecter les mesures imposées par Bruxelles.
13:00Vous imaginez ?
13:01Et l'Italie qui a un bien plus gros problème avec les Etats-Unis que nous.
13:06Ils sont bien plus impactés par les droits de douane américains que la France.
13:10L'Italie, j'en reviens à la question des retraites.
13:12Pardonnez-moi d'en faire un focus, mais en Italie, l'âge de départ à la retraite.
13:15Vous êtes proche de la retraite, c'est ça ?
13:16L'âge de départ à la retraite en Italie, aujourd'hui, c'est 67 ans.
13:19Le cap, il est à 70 ans pour 2050.
13:21Voilà, c'est nous, on a encore à débattre.
13:23Est-ce qu'il ne faudrait pas revenir à 62 ?
13:24Je me permets, vraiment, je le dis, c'était ce dossier dans le JDD, c'était le 16 mars.
13:29J'ai quelques juifs.
13:30Allez-y.
13:30C'est le numéro 4089 du JDD, le 16 mars à 2025.
13:34Mais reliser ce papier, parce qu'il est passionnant, je voulais qu'on ressorte le sujet qu'on avait proposé, on ne l'a plus malheureusement.
13:41Il y avait une ouverture de l'ami Dimitri Pavlenko qui dressait finalement tout l'airment de notre politique budgétaire française et qui nous donnait des chiffres.
13:52Et c'est intéressant, et c'est quelque chose que vous faites souvent, Elliot, notamment avec les chiffres de l'immigration, c'est que vous ne comparez pas année après année, vous prenez des grandes périodes.
13:59Par exemple, on peut prendre 2017, au hasard, on peut revenir à 2023.
14:04Eh bien, le montant des impôts, 2017, 920 milliards d'euros, 2023, 1200 milliards d'euros.
14:10Donc, les impôts autant augmentés.
14:11Les administrations publiques, 1200 milliards d'euros en 2017, 1500 milliards en 2023.
14:18Et il y a également la part de l'industrie pris là-dedans.
14:22Et on voit bien que les courbes, au milieu des années 2010, se sont échangées entre la France et l'Italie.
14:29Et voilà, on est le mauvais élève, le bonnet d'âne de l'Europe et de l'OCDE.
14:33Évolution de la part des personnes en risque de pauvreté.
14:35La France est le pays, l'Union Européenne, dans lequel le taux de pauvreté a le plus augmenté depuis 2017.
14:41Ça a augmenté de 17%.
14:43Il y a un risque de tiers mondialisation de la France.
14:44C'est le pays, mais vous vous rendez compte ?
14:47Donc voilà, après on va vous expliquer que c'est la Russie, que c'est le Donald Trump, que c'est le Covid, que c'est la météo.
14:53Parce qu'il y a un problème en ce moment, il fait peut-être un peu trop chaud.
14:55Mais le Covid, c'est un cas intéressant.
14:57Juste, permettez-moi cette petite réflexion.
14:59Le Covid, ça a été le quoi qu'il en coûte en France.
15:01En France, on s'est endetté de plus de 20% supplémentaires par rapport au PIB.
15:06Mais l'ensemble des pays de l'Union Européenne n'ont pas connu un tel endettement.
15:09Et pour autant, tous ont mis en place des mesures au moment du Covid pour éviter, évidemment, d'avoir une situation sociale désastreuse.
15:17L'Allemagne, par exemple, c'est plus 7.
15:19Monsieur Lombard, je l'ai interviewé la semaine dernière dans le JDD.
15:22Quand on lui posait la question de la dépense publique, 42% de prélèvement obligatoire, quelle a été sa réponse ?
15:28Ça ne me choque pas.
15:29Bon, ce n'est même pas très élevé, ce n'est pas assez.
15:31Donc, quand quelqu'un vous dit 42% de prélèvement obligatoire, qui est le taux le plus élevé d'Europe...
15:36Mais où il vient, monsieur Lombard ?
15:37Oui, il vient de la Caisse des dépôts, c'est un ancien socialiste.
15:40Voilà, merci.
15:41Précisez, parce que monsieur Lombard, vous le croisez dans la rue, vous dites bonjour monsieur, vous ne dites pas bonjour monsieur le ministre.
15:46Il peut faire ses courses tranquillement, vous avez raison.
15:48Mais quand le ministre de l'économie français vous dit que 42% de prélèvement obligatoire, ce n'est pas beaucoup,
15:54on est en droit de se demander qui est responsable.
15:57Et vous avez vu que cette semaine, il y a eu le rapport de la commission sur les dérapages des finances publiques.
16:02Pas un seul responsable n'a été nommé, pas un seul.
16:05Donc, tout le monde a voulu accabler Bruno Le Maire, accabler Emmanuel Macron.
16:08Bon, les responsables, de toute manière, on n'avait pas besoin de cette commission pour le savoir.
16:11On les connaît, Emmanuel Macron, Bruno Le Maire, ont fait déraper les finances publiques.
16:15Quand Emmanuel Macron arrive, il y a 2000 milliards de dettes, on est à 3300.
16:18Tu es en dette, tu rembourses.
16:19Tu es en dette, tu voles, tu payes.
16:21Tu es en dette, tu rembourses.
16:22C'est pas mal comme formule, non ?
16:24Autre sujet, à présent.
16:25On vous annonçait dès hier que Laurent Nouniez, le préfet de police de Paris, avait saisi la justice
16:29après le tweet incitant aux violences, toujours selon le préfet, d'un assistant parlementaire LFI.
16:36Richie, du prénom, Thibaut, du nom.
16:39Je rappelle le tweet de Laurent Nouniez.
16:42Après avoir pris connaissance de ses propos me paraissant extrêmement graves,
16:45j'ai saisi ce jour la justice au titre de l'article 40
16:48pour des faits susceptibles de relever de la provocation à commettre des violences
16:52et des dégradations à l'occasion du 1er mai.
16:54Puisque Richie Thibaut avait relayé un message qui disait 1er mai 2025,
16:59débordons le dispositif.
17:02Et il écrivait, nous avons un cap clair pour le 1er mai.
17:05Laurent Nouniez était l'invité ce matin de la grande interview Europe 1 CNews.
17:09Je vous propose de l'écouter à ce propos.
17:11J'ai saisi la justice.
17:13Dans l'espoir, je ne vous cache pas, qu'il puisse d'abord être vite convoqué,
17:18qu'il puisse être vite convoqué, avoir à s'expliquer.
17:21Et évidemment, évidemment, moi je ne vais pas me prononcer sur le...
17:24Évidemment, je souhaite qu'il puisse ne pas participer à cette manifestation.
17:29À partir du moment où il appelle à des débordements,
17:31évidemment, s'il pouvait y avoir une interdiction judiciaire de paraître,
17:36ça me semblerait légitime.
17:37Maintenant, moi je ne suis pas magistrat, mais l'objectif de la saisine de la justice,
17:40c'est évidemment le faire condamner pour ses propos de haine,
17:42et en même temps, éviter qu'il soit présent pour, je comprends,
17:46de ce qu'il écrit, inciter à des débordements.
17:48Et Richie Thibault, qui a l'air très inquiet, lui a répondu,
17:50fidèle à son rôle de sous-fifre, vous imaginez la manière dont ces gens parlent ?
17:54Mais attendez, vous savez...
17:55Il est à l'Assemblée nationale, mais il n'est même plus...
17:57Sous-fifre, il se permet de dire qu'il est sous-fifre du pouvoir.
18:01Il a été exclu, donc c'est un collaborateur parlementaire,
18:04de madame Hersi Gassoudé, pour vous restituer le CV,
18:08qui a été exclu de l'Assemblée nationale,
18:10ce qui est rarissime,
18:11c'est qu'un collaborateur parlementaire soit interdit d'accès.
18:13Parce qu'il a appelé à l'intifada.
18:14Parce qu'il a appelé à l'intifada dans les rues de Paris.
18:16Un collaborateur parlementaire.
18:18Et ce collaborateur, où est-ce qu'on l'a retrouvé cette semaine ?
18:22À l'Assemblée nationale.
18:23Il a été invité par la CGT pour manifester devant l'Assemblée nationale.
18:26Oui, mais Yael Brown-Pivet lui a envoyé une lettre.
18:28Contre-frontière.
18:29Oui, sauf qu'Yael Brown-Pivet l'a interpellé, en quelque sorte.
18:35Attention, quel problème !
18:36Il a participé au déborde,
18:37et qu'il pourrait voir son badge d'accès...
18:39Mais ça devrait déjà être le cas.
18:41...a refusé.
18:42Attention.
18:42Faire de ce monsieur,
18:44qui est un collaborateur parlementaire quasiment inconnu,
18:48un héros de la gauche extrême,
18:51je suis un peu mal à l'aise.
18:52Et je vous avoue que ce n'est peut-être pas la place du préfet de police de Paris
18:55de faire l'écho à ce monsieur qui ne mérite pas.
19:01Le problème, ce n'est pas ce vulgaire collaborateur parlementaire.
19:04Le problème, c'est les gens qui le payent.
19:06C'est ces députés de la France insoumise.
19:08C'est ces députés de la France insoumise qui le payent encore,
19:11avec l'argent du contribuable,
19:12parce qu'il ne fait un travail...
19:15Là, vous me sidérez.
19:16Il y a un message qui incite, selon le préfet de police,
19:21à commettre des dégradations le 1er mai.
19:24Il représente qui ?
19:25Mais attendez, si le 1er mai,
19:27on voit M. Thibault, avec des black blocs,
19:30participer à des dégradations,
19:31et qu'ensuite on ressort les tweets il y a quelques semaines,
19:35on serait les premiers à dire sur ce plateau
19:37qu'a fait le préfet, mais c'est n'importe quoi.
19:39Que représente-t-il ce monsieur ?
19:41Sauf qu'il l'explique, M. Nonaise.
19:43Il espère que la justice va passer rapidement
19:46pour qu'il ne mette pas un pied dans ses manifestations.
19:48Écoutez, on ne va pas commencer à attaquer cela,
19:52quand même, on peut dire bravo.
19:53Oui, non, je pense qu'évidemment,
19:55Laurent Nonaise a tout à fait raison de saisir la justice,
19:58ça me paraît particulièrement grave,
19:59mais au-delà du cas personnel de ce M. Thibault,
20:02ce qui me paraît important de souligner,
20:03c'est quand même la zadisation des esprits.
20:05Mais la zadisation qui s'empare de toute une jeunesse.
20:09Les attachés parlementaires de LFI,
20:11les députés de LFI qui bordélisent l'Assemblée nationale,
20:14les étudiants à Sciences Po,
20:17ça mijote depuis les gilets jaunes d'ailleurs.
20:22Ça s'est installé, ça s'est implanté,
20:25et on n'arrive pas à en sortir.
20:26Et ce n'est pas avec les mots de république,
20:28avec les mots de on pourchasse l'extrême droite
20:30et fascisme d'un côté et de l'autre
20:33qu'on va s'en sortir.
20:34Il faut vraiment, vraiment,
20:36vraiment reprendre ce pays en main, pardonnez-moi.
20:38Non, mais là, maintenant, c'est à la justice de passer.
20:40C'est-à-dire que vous avez le préfet qui agit.
20:43Oui, mais ce n'est pas parce qu'il va être condamné
20:44que cette zadisation des esprits va s'arrêter.
20:46J'ai souvenir qu'un homme qui insulte une magistrate
20:51parce qu'elle condamne en première instance Marine Le Pen,
20:53un homme de 78 ans,
20:54on l'a retrouvé, tant mieux.
20:56On l'a condamné, tant mieux.
20:58En dix jours, c'était réglé, cette histoire.
21:00Donc, on va voir ce qui va se passer
21:02pour M. Richitibaud, d'Reilly.
21:03J'ai quelques craintes.
21:04Bon, je ne veux pas le malheur de M. et M.
21:05J'ai quelques craintes.
21:06Vous êtes un homme agréable.
21:10Le problème de la paix, c'est qu'il faut un peu de dissuasion
21:12et la République ne dissuade pas assez Elifi.
21:16La justice ne dissuade pas assez.
21:18Certains membres de Elifi ne peuvent pas prendre tout Elifi dans le sac.
21:20Je constate tout simplement que nous avons une droite,
21:23une droite patriote qui n'arrête pas de se diluer
21:26comme le Coca Light, Coca son caféine,
21:28et donc elle est de plus en plus pacifiée et dédiabolisée.
21:30Je crains que sa dédiabolisation soit un signal même de disparition.
21:34Quand le Coca Light, vous mettez de l'eau, il y a assez de l'eau.
21:37Je ne bois pas de Coca.
21:37Je vais le dire, s'il vous plaît,
21:38parce qu'on a dit plusieurs fois des marques.
21:39Pepsi, Coca, Orange, et Diana Drey.
21:43Et vous avez une extrême droite qui compense,
21:45qui ne sait de se viriliser, d'être agressive,
21:49d'assumer la violence.
21:53En quoi l'extrême droite, pour prendre un mot,
21:54est agressive sur la séquence ?
21:56Je n'ai pas dit extrême droite.
21:57J'ai dit droite, droite, patriote.
21:58L'extrême gauche.
22:00L'extrême gauche.
22:00En quoi la droite ?
22:01Pardon, moi je ne vois pas où la droite est violente.
22:03L'extrême gauche, il parlait de risque de l'extrême gauche.
22:05Non, mais je me dis que la droite n'arrête pas de se radicaliser.
22:07Non, non, non, j'ai dit le contraire.
22:08La gauche, vous n'écoutez pas.
22:09Pas du tout.
22:10Vous mettez votre stylo, votre papier, vous notez des choses.
22:13Je ne sais pas, peut-être que vous faites des dessins,
22:14des sous-dokous, que sais-je.
22:15Non, mais la réaction de la droite est quand même très timorée
22:18sur cette séquence.
22:19L'applicité, dans un instant, timorée.
22:21Je n'ai pas entendu beaucoup de députés LR
22:22s'insurger du fait que M. Thibault était encore employé
22:25par sa députée.
22:26Dans un instant, je vous proposerai le billet de Sophia Aram
22:31sur, justement, ses pressions à l'Assemblée nationale
22:33et Sophia Aram qui torpille la gauche.
22:37C'est la semaine dernière que je vous disais,
22:39je rêverais qu'un homme politique vienne et dise
22:42« on s'est planté ».
22:43Voilà, on a fait une erreur.
22:45Il y en a un qui l'a fait.
22:45Il y en a un qui l'a fait, je ne dis rien.
22:47Il y en a un qui l'a fait.
22:48Sur les aides et feux.
22:50Sur les aides et feux, il dit « on s'est planté ».
22:51Et pas des moindres.
22:52Et pas des moindres.
22:54Peut-être des plus.
22:55A tout de suite.
23:01On revient pour la deuxième partie de l'heure des pros 2.
23:03Et je le disais avant la publicité,
23:05je voulais vous faire réagir au billet,
23:07à la tribune de Sophia Aram dans les colonnes du Parisien
23:11ce dimanche, qui revient sur ce qui s'est passé cette semaine,
23:15à savoir cette scène surréaliste à l'Assemblée nationale
23:18où vous avez des députés qui mettent des coups de pression
23:22à des jeunes journalistes,
23:23dont une jeune journaliste de frontière,
23:26une journaliste de 24 ans,
23:27et une députée PS qui lui met des coups de coude, 61 ans.
23:31Alors, que dit-elle ?
23:33Elle revient vraiment factuellement sur ce qui s'est passé.
23:35Elle dit « trois représentants du peuple de gauche,
23:37intimidants et une journaliste contrainte de se faire insulter,
23:40contre un smic horaire et la satisfaction de filmer la gauche,
23:43telle qu'elle devient.
23:44On aurait pu en rester là.
23:45Et ces images filmées à hauteur de postillons
23:48auraient pu suffire à démontrer la joie mauvaise
23:51de ces mâles ravis de mesurer leur puissance
23:53sur une jeune femme de 24 ans.
23:55Il n'était peut-être pas nécessaire d'ajouter de l'ignoble au grotesque.
23:59C'est sans compter sur la sororité des députés socialistes
24:02Claudia Rouault et Aïda Adizadeh
24:06et leur irrépressible envie de tenir le premier rôle dans cette séquence
24:14qu'elle espère encore faire entrer au potéon des moments Instagram.
24:18Et elle titre « délit d'opinion ».
24:20Elle revient sur le « et » sur l'ignoble
24:23et sur le grotesque de cette situation de Rizgali.
24:27C'est très bien.
24:28C'est très bien.
24:29Ça veut dire que nous sommes encore en société.
24:31C'est-à-dire qu'on a encore un sens du bien et du mal
24:33et de la courtoisie que l'on doit en priorité aux femmes,
24:36mais pas seulement.
24:38Ce que je regrette, c'est le terme d'extrême droite
24:40qui est un terme insultant.
24:41Mais bon, on n'est pas à Noël à demander la réparation du monde.
24:47Mais voilà, je trouve que c'est très bien.
24:48C'est vrai, elle dit que cela n'empêche pas personne de valoir l'idée
24:53qu'il devrait perdre cette accréditation,
24:55mais cela n'autorise personne à prétendre de défendre l'état de droit
24:58contre l'extrême droite.
25:00Mais de quel droit ?
25:01En intimidant des journalistes dans le lieu qui symbolise la démocratie.
25:05C'est son droit de considérer qu'ils sont d'extrême droite.
25:08Ça me fait rire, c'est toutes ces personnalités
25:11qui d'abord utilisent le terme état de droit
25:13sans jamais nous définir concrètement.
25:15Moi, j'aimerais que la prochaine fois qu'une personnalité
25:17sur CNews ou n'importe où dans un journal
25:19parle d'état de droit pour discréditer un opposant,
25:22on lui demande directement, définissez-moi ce que c'est l'état de droit
25:26de manière concrète.
25:28Mais si, parce que c'est trop facile d'utiliser la question
25:30de l'état de droit pour balayer, pour envoyer les journalistes
25:33en dehors de l'Assemblée nationale, pour considérer que l'extrême droite,
25:36c'est un danger.
25:37C'est trop facile.
25:37Moi, j'aimerais qu'on me défie ce que c'est l'état de droit.
25:40La qualification de ces journalistes sur l'échiquier politique,
25:44c'est un sujet tellement secondaire par rapport à la gravité des faits
25:47qui se font produire cette semaine à l'Assemblée nationale.
25:49L'Assemblée nationale, c'est le lieu du débat par excellence.
25:52Ce qui s'est produit cette semaine, c'est qu'on a pris à partie
25:55molesté des journalistes qui, on peut bien évidemment
25:59être contre la ligne éditoriale de frontière.
26:02C'est une liberté que, et moi le premier, je ne suis pas en accord
26:04avec bon nombre de sujets qui sont traités.
26:07Mais ce n'est pas la question, en fait.
26:09Ce n'est pas la question.
26:10La question, c'est tout simplement le respect de la démocratie.
26:12Et cette semaine, on a eu des parlementaires qui s'en sont pris
26:16à des journalistes, et ce, de manière complètement illégale.
26:18Parce que je voudrais juste rappeler que, dans la loi,
26:21la lutte contre les discriminations, quelle qu'elle soit,
26:24inclut également la lutte contre les discriminations
26:26pour des raisons et des idées politiques.
26:28Et en l'occurrence, on n'a eu quasi aucune réaction
26:31du monde politique face à tout ça.
26:33Alors justement, Julien Drey, qui est député au...
26:35On y vient, puisque Julien Drey, qui était avec nous
26:38dans le face-à-face, quelques années quand même
26:40à l'Assemblée nationale, était affolé par ce qu'il a vu.
26:43Il a dit vraiment, on est en train de tomber
26:45dans une sorte d'Assemblée nationale qui ne ressemble plus à rien,
26:51du moins pas ce qu'elle était lorsqu'il était député.
26:54Et il a été plutôt déçu par la réaction de Yael Brunpivet,
26:58la présidente de l'Assemblée nationale.
26:59Je vous propose de l'écouter.
27:00C'est bien.
27:01Il y a aujourd'hui, dans le déroulement des événements
27:04de l'Assemblée nationale, je le dis, je ne connais pas
27:07Yael Brunpivet, je trouve qu'une fois, je devais aller manger
27:10avec elle, mais ça a été annulé, ce n'est pas grave,
27:12en tant qu'ancien parlementaire.
27:13Je ne comprends pas comment elle travaille.
27:17Je le dis honnêtement.
27:18Ça s'appelle une présidence faible.
27:20Et une présidence faible à l'Assemblée nationale,
27:22dans une assemblée comme celle-là, c'est catastrophique.
27:25Une présidence, ce n'est pas
27:26je fais une risette à la France insoumise un jour,
27:31je caline...
27:32Non, une présidence, c'est l'autorité de la présidence.
27:35Et l'autorité de la présidence aurait dû
27:36nécessairement s'exprimer là,
27:39premièrement par convoquer les députés qui étaient là,
27:40deuxièmement, demander au bureau de l'Assemblée nationale
27:44une discussion, et certes ça aurait été tendue,
27:47mais au minimum, et regarder
27:48les assistants parlementaires qui ont fait ça,
27:51parce qu'ils sont sous sa tutelle.
27:52Ils sont certes engagés par les députés,
27:54mais c'est quand même l'Assemblée nationale
27:55qui fait la fiche de paie à la fin.
27:57Et Yael Brunpivet qui sera l'invité de Sonia Mabrouk,
28:00demain, à midi 30 ou 13h30,
28:02donc ça va être intéressant, moi je serais curieux,
28:05de voir ce qu'elle va répondre à Julien Drey,
28:08qui connaît un peu la maison, Véronique.
28:10Julien Drey, voilà, dit des choses pleines de bon sens,
28:14il connaît la maison, moi je m'étonne effectivement
28:16qu'Yael Brunpivet, non seulement n'ait pas convoqué
28:18les députés, mais même n'ait pas pris de sanctions,
28:21qu'est-ce qu'on aurait dit si ça avait été un député du RN ?
28:24Ouh là là, je pense que déjà la présidence
28:26de l'Assemblée nationale serait en émoi.
28:28Donc on se rend compte en plus quand même
28:30du niveau de certains députés,
28:32parce que dans son billet d'humeur,
28:34Sophia Aram pointe aussi le fait
28:36qu'il y avait quand même certains socialistes.
28:37Bien sûr.
28:38C'est pas que la France insoumise.
28:39Bien sûr.
28:40Non mais ça dit bien quand même où on en est,
28:44et ça me paraît particulièrement grave.
28:45Un dernier mot sur ce sujet.
28:46Le problème du communiqué initial de Yael Brunpivet,
28:49c'est qu'elle mettait sur le même plan
28:51des journalistes qui étaient là
28:53et qui ne dérangeaient personne,
28:54ils ne faisaient que filmer,
28:56et des députés qui s'en sont pris à des journalistes.
28:58Et le problème, pardonnez-moi,
28:59il n'y avait pas d'équivalence.
29:00Et c'est un petit peu ce qu'on retrouve
29:02chez une partie de notre classe politique,
29:04c'est qu'elle manque de courage.
29:05Ici, ce communiqué,
29:06il manquait cruellement de courage
29:08parce que Yael Brunpivet,
29:09eh bien ne voulait pas sacrifier
29:11une partie de sa respectabilité,
29:13notamment à gauche,
29:14en s'en prenant à des députés socialistes,
29:16à des députés communistes,
29:17à des députés écologistes
29:18et à des députés insoumises.
29:18Une réaction macroniste.
29:19Je vais vous dire,
29:20là où vous avez totalement raison,
29:22il y a simplement une chose
29:23qui est quand même la plus importante,
29:25c'est que s'ils dérangeaient,
29:26leur présence,
29:27leur simple présence
29:28à cette manifestation de la CGT
29:32qui en juillet dernier
29:34a appelé à mettre sous surveillance
29:35l'Assemblée nationale,
29:37ils ont réussi,
29:37ils le font plutôt bien
29:38de mettre sous surveillance
29:39l'Assemblée nationale,
29:40leur simple présence dérangeait.
29:42Il est surprenant
29:42qu'il n'y ait pas eu d'article 40,
29:43tout de même.
29:44Parce qu'encore une fois,
29:45les faits qui se sont produits
29:46sont délicuels.
29:47Autre sujet,
29:48et je le disais,
29:49c'est tellement rare
29:49d'avoir des hommes politiques
29:50qui disent
29:51on s'est trompés.
29:53On a fait une erreur
29:54et il faut l'admettre.
29:55Alors Gérard Larcher
29:56a fait donc son mea culpa
29:58à propos des ZFE.
30:00Que dit-il ?
30:02Il assume une erreur,
30:03celle d'avoir laissé passer
30:04une loi climat et résilience
30:06mal rédigée
30:07et pas satisfaisante.
30:08On découvre ça dans le JDD.
30:10Il dit
30:10lorsque les présidents
30:11des commissions
30:12des affaires économiques
30:13et du développement durable
30:14m'ont consulté
30:15sur l'inscription du texte,
30:16j'aurais dû dire non.
30:18Quand on a fait des erreurs
30:19ou quand on fait des erreurs,
30:21il faut savoir les réparer.
30:23Jules Torres.
30:24Oui, parce qu'avec cette décision,
30:26même si ça a été un petit peu
30:27détricoté à l'Assemblée nationale
30:28et que ça ne concerne plus
30:29que deux villes
30:30et non 42 agglomérations françaises,
30:32cette zone à faible émission,
30:35et comme l'a dit Alexandre Jardin,
30:36va devenir une zone
30:37à forte exclusion
30:38puisque c'est ce qu'on pouvait faire
30:40de plus écologiquement punitif.
30:42C'est-à-dire qu'on vous interdit
30:44certaines voitures
30:45sauf que le problème
30:46c'est qu'on n'a pas une variable.
30:49Aujourd'hui,
30:50le marché de l'électrique
30:51il est quasiment hors de prix
30:52pour toutes les classes populaires.
30:55Le marché de l'occasion électrique
30:56est encore très limité.
30:59Et donc, oui,
31:00c'est la première fois en tout cas
31:01que Gérard Larcher
31:03admet une erreur.
31:06Je peux vous confier
31:07qu'il a également
31:08un deuxième regret.
31:10Gérard Larcher,
31:10et ça, il n'en a pas fait étalage,
31:12c'est de ne pas avoir déposé
31:13un recours,
31:15souvenez-vous,
31:16après le soir de la dissolution,
31:18pour faire un recours
31:18auprès du Conseil constitutionnel
31:20pour éviter la dissolution
31:21du Président de la République.
31:22Bah écoutez...
31:23Mais il a été totalement opposé.
31:24Là, il a raté.
31:25Enfin, attendez,
31:26c'est une information
31:26très importante
31:27que vous nous avez apporté.
31:28C'est vrai que vous êtes là pour ça.
31:31Vous avez vu le dessin
31:32de Plantu aujourd'hui
31:33sur les ZFE ?
31:34Regardez une mesure
31:36anti-gueu,
31:38liberté pour les gueux,
31:39avec la dame de fer
31:41qui tient le panneau
31:43interdit de passer,
31:45sauf catégorie,
31:46avec toutes les catégories.
31:47Et donc, effectivement,
31:49c'est une zone désormais
31:50à forte exclusion,
31:52cette fameuse ZFE.
31:54c'était pas la dame de fer
31:55qu'il fallait mettre,
31:56c'était madame Hidalgo.
31:57Ou madame Pannier-Runaché.
31:58Madame Pannier-Runaché.
31:59Elle vous a expliqué
32:00que ça n'impacterait pas
32:01les pauvres
32:01puisque les pauvres
32:02n'ont pas de voiture.
32:03Fin de citation.
32:03Moi, je trouve qu'honnêtement,
32:04c'est, en tout cas,
32:05de ma petite et jeune existence,
32:08c'est la loi
32:08la plus représentative
32:10du mépris de classe
32:11des élites
32:12qu'on ait jamais vue.
32:12Les Gilets jaunes,
32:13rappelez-vous,
32:14la taxe carbone.
32:15Le terme dégueu
32:15est parfaitement trouvé.
32:16La taxe carbone.
32:16Il y a un mépris parisien
32:18élitaire envers les...
32:19Parce que madame Renaché dit,
32:21les pauvres,
32:21on ne sait même plus
32:21ce que ça veut dire,
32:22les pauvres,
32:22ils n'ont pas de voiture.
32:23Ils pourront plus rentrer,
32:24c'est pas grave.
32:24J'ai jamais vu un mépris
32:25de classe aussi assumé
32:27de la classe politique.
32:28Rester sur petite existence,
32:29c'est pas le jeu.
32:30Non, mais on n'a tiré
32:31aucune leçon
32:32des épisodes
32:33des Gilets jaunes
32:34d'il y a 5 ans.
32:35Pardonnez-moi.
32:35On n'a toujours pas compris
32:37qu'il fallait écouter
32:39cette France.
32:40Et je trouve que
32:40le mea culpa de Gérard Larcher,
32:42ça ne lui coûte
32:43quand même pas très cher
32:43parce qu'il est quand même
32:44président de l'Assemblée nationale.
32:46L'Assemblée nationale,
32:46c'est du territoire.
32:48Du Sénat.
32:48Du Sénat, pardon.
32:49Le Sénat,
32:50ce sont les territoires.
32:52Donc, à minima,
32:53quand même,
32:53le B.A.B.A.,
32:54c'était une étude d'impact,
32:55ne serait-ce que
32:55pour respecter les Français.
32:56Autre sujet,
32:57ô combien important,
32:59et c'est un nouvel épisode
33:00dans ce bras de fer
33:01entre la France
33:02et l'Algérie.
33:05Algérien dénonce,
33:07je cite,
33:07une cabale judiciaire inadmissible
33:09après l'arrestation
33:11d'un agent consulaire en France
33:12soupçonné d'implication
33:14dans l'enlèvement
33:15en 2024
33:16sur le sol français
33:17d'un influenceur
33:19contre le régime algérien.
33:21Cette histoire
33:22est une histoire
33:23complètement folle
33:23à tel point d'ailleurs
33:24que là,
33:25on parle d'un sujet
33:26très sensible,
33:27très sérieux.
33:27C'est le parquet national
33:28antiterroriste
33:29qui s'est saisi du dossier.
33:31Et vous avez donc
33:32un homme
33:33contre le régime algérien.
33:34Il y avait un contrat
33:36sur sa tête
33:36visiblement
33:37et on est en train
33:38de voir
33:38si les trois personnes
33:39qui ont été interpellées
33:41et placées en détention
33:41provisoire
33:42l'ont récupérée,
33:45kidnappée,
33:46séquestrée
33:47et avait pour objectif
33:48de le tuer
33:49en France.
33:50Sur le sol français.
33:52Mais c'est quand même
33:52de la folie.
33:53Mathilde Ibanez.
33:54C'est une arrestation
33:57en plein cœur
33:58de Paris
33:58qui relance
33:59les tensions
34:00avec Alger.
34:01Vendredi,
34:01trois hommes
34:02dont un membre
34:03du consulat d'Algérie
34:04en France
34:04ont été arrêtés
34:05et mis en examen.
34:07Ils sont accusés
34:08d'être impliqués
34:08dans l'enlèvement,
34:10la séquestration
34:10ou détention arbitraire
34:12en relation
34:13avec une entreprise
34:13terroriste
34:14d'un opposant
34:15au pouvoir algérien
34:16en 2024
34:17selon le parquet
34:18national
34:18antiterroriste français.
34:20Vous voyez que la situation
34:21est grave.
34:23Elle est tellement grave
34:24d'ailleurs que c'est
34:25le parquet national
34:26antiterroriste
34:27qui dirige l'enquête,
34:28qui s'est saisi.
34:30Non pas parce qu'il y a
34:31un acte de terrorisme
34:32mais parce que c'est
34:33un acte sans doute
34:35peut-être
34:36d'ingérence étrangère.
34:39Le fait qu'il y ait
34:39un membre du consulat
34:40d'Algérie,
34:41ça vous interpelle ?
34:43Ah, ça fait plus
34:43que m'interpeller, oui.
34:45Ça fait plus
34:45que m'interpeller,
34:46c'est clair.
34:47Côté algérien,
34:48le ministère
34:49des Affaires étrangères
34:50dénonce une cabale
34:51judiciaire inadmissible.
34:53L'Algérie rejette
34:53fermement,
34:54tant sur la forme
34:55que sur le fond,
34:56les motifs invoqués
34:57par le parquet
34:57antiterroriste français.
34:59Ce tournant judiciaire,
35:00inédit dans les annales
35:01des relations algéro-françaises,
35:03n'est pas le fruit du hasard
35:04et intervient à des fins
35:05de torpillage
35:06du processus de relance
35:07des relations bilatérales
35:08convenues.
35:09Des tensions
35:10qui s'étaient pourtant
35:11apaisées ces derniers jours
35:12avec la reprise
35:13du dialogue bilatéral.
35:14Mais l'Algérie
35:15demande aujourd'hui
35:15la libération immédiate
35:17de l'agent consulaire
35:19ciblée et inqualifiable.
35:21Et là, j'ai besoin
35:22de votre expertise,
35:23Dresd Ghali.
35:24C'est hallucinant.
35:25Alors, le régime algérien
35:26est en train de découvrir
35:27qu'il y a une séparation
35:28aussi des pouvoirs en France,
35:30qu'il y a une justice
35:31qui est indépendante.
35:32Donc, ça ne se passe pas
35:33comme avec Boilem Sansal.
35:34Ce n'est pas la même chose, là.
35:37Il y a un enjeu
35:38qui est le contrôle
35:38de la diaspora.
35:40C'est un enjeu algérien,
35:41un enjeu marocain,
35:42sénégalais.
35:43Tous les pays sont intéressés
35:44parce que les diasporas
35:45peuvent se radicaliser,
35:46l'islamisme notamment,
35:48peuvent rentrer
35:49et peuvent être contaminés
35:50par la drogue,
35:50la désaide mafia, etc.
35:52Ou tout simplement
35:53abriter des noyaux
35:53de résistance démocratique,
35:55cabile, etc.
35:56Donc, là, nous avons,
35:59la France a une occasion au nord
36:01de rétablir l'égalité
36:03avec l'Algérie.
36:04Là, il y a un moyen de pression
36:05parce que l'Algérie
36:06a besoin de la collaboration
36:07française,
36:08au moins pour surveiller
36:09certains éléments
36:10qui déplaisent à Alger.
36:13Évidemment, là,
36:13vous avez des méthodes
36:14un peu de...
36:15Si cela est vrai,
36:16de Barbouse, évidemment,
36:17condamnable,
36:18qui rappelle un peu
36:18Khashoggi
36:19en Turquie,
36:24qui rappelle,
36:24et je serai professionnel,
36:27qui rappelle
36:27Ben Barka,
36:30tué en 1965,
36:31si ma mémoire est bonne,
36:33par...
36:34Bon, on ne sait pas par qui,
36:35mais en tout cas,
36:36c'est Oufkir
36:37était apparemment impliqué.
36:38Donc, moi,
36:40je vois ça
36:40d'un point de vue positif.
36:41Nous avons enfin
36:42un moyen
36:42de toucher Alger
36:44là où ça fait mal
36:44et d'une manière
36:46dans un rapport de force
36:47avec un pouvoir
36:48qui comprend très bien
36:49le rapport de force.
36:51Et surtout,
36:51ce communiqué,
36:53moi, je le trouve
36:54un petit peu étonnant,
36:55comme beaucoup de communiqués
36:56du ministère
36:57des Affaires étrangères
36:58algériens,
36:59c'est-à-dire,
36:59le parquet national
37:00antiterroriste,
37:01il est indépendant,
37:02mais il n'est pas indépendant
37:03au sens strict.
37:03Il dépend évidemment
37:04d'un ministère,
37:05sauf qu'il ne dépend pas du tout
37:06du ministère de Bruno Rotaio,
37:08celui de l'intérieur.
37:08Il dépend du garde des Sceaux
37:09et ça fait bien longtemps
37:10que le garde des Sceaux
37:11ne peut plus donner
37:12d'ordre au procureur
37:13de lancer des instructions.
37:15Donc,
37:15s'il y a bien un parquet
37:16en France
37:17qui est indépendant,
37:18c'est bien le parquet
37:18antiterroriste.
37:20D'autant plus que
37:21s'il y en a bien un
37:22qui fait très attention
37:24sur la relation
37:25avec l'Algérie,
37:26c'est Gérald Darmanin
37:27et donc il n'aurait pas
37:28donné des instructions
37:29alors qu'il y a
37:31en ce moment
37:32des accords
37:34sur les relations bilatérales
37:36entre la France
37:36et l'Algérie.
37:37Ça nous montre peut-être
37:38une chose, cette affaire,
37:40c'est que la ligne douce
37:41de Jean-Noël Barraud,
37:42d'Emmanuel Macron,
37:43eh bien c'est peut-être
37:44pas la bonne
37:45puisque de toute manière
37:46qu'on soit dur
37:47ou faible
37:48avec les Algériens,
37:49ils sont toujours
37:49très durs avec nous.
37:50Voilà ce qu'on pouvait dire
37:51sur ce sujet
37:52mais qui est un sujet
37:53très sérieux
37:54et d'ailleurs
37:56Arnaud Benedetti
37:58ce matin
37:58qui pilote,
37:59vous savez,
38:00l'organisation,
38:00le collectif
38:01pour la libération
38:02de Boilem Sansal
38:03nous expliquait
38:04et c'était sidérant
38:05d'entendre ça
38:06qu'en fait
38:07le régime algérien
38:08a une liste
38:09de ressortissants
38:11contre son régime
38:12qui habite aujourd'hui
38:13en France
38:13et qui veulent voir
38:14revenir
38:15en échange
38:16de Boilem Sansal.
38:17Autre affaire
38:22très inquiétante
38:23là aussi
38:24et on va être prudent
38:25puisque l'enquête
38:26vient de s'ouvrir seulement
38:27après une agression
38:28antisémite
38:29à Villeurbanne
38:30dans la banlieue
38:31de Lyon
38:31c'est la troisième
38:32en un mois.
38:33Cette agression
38:34fait l'objet
38:34de toute l'attention
38:35de la police
38:35nous explique
38:36la préfecture du Rhône
38:37vendredi
38:38un homme
38:39portant un collier
38:40avec une étoile
38:41de David
38:42dit avoir été
38:42pris à partie
38:43par deux autres hommes
38:44dont l'un
38:45l'a frappé au visage
38:46tout en le traitant
38:47de salle juif
38:48pendant ce temps-là
38:49l'autre filmait la scène
38:51Mathilde Ibanez
38:52nous raconte
38:53et a pu échanger
38:54avec la victime.
38:57Alors qu'il rentrait
38:58d'une balade
38:58avec son chien
38:59deux hommes
39:00l'ont violemment
39:01agressé par derrière
39:02sans qu'il ait eu
39:03le temps de réagir.
39:04L'un des agresseurs
39:05me frappait
39:06pendant que l'autre
39:06me filmait
39:07j'ai tenté
39:08de me défendre
39:08mais j'étais sidéré
39:09ils m'ont traité
39:10à plusieurs reprises
39:11de salle juif
39:12de salle feuge.
39:13Des violences physiques
39:14mais aussi des insultes
39:16aujourd'hui
39:16cet homme est traumatisé.
39:18Aujourd'hui encore
39:19je suis profondément choqué
39:20je ne peux guère
39:21invisibiliser mes craintes
39:22mais c'est qu'elles traumatiques
39:23qui au-delà du physique
39:24sont plus psychiques.
39:26Je vis désormais
39:27dans la crainte
39:28ces individus
39:29connaissent probablement
39:29mon adresse
39:30et m'ont promis
39:31de revenir me tuer
39:32je ne me sens absolument
39:33plus en sécurité
39:34dans mon quartier.
39:35Une crainte
39:35partagée par la communauté juive
39:37Il pleure
39:38de marquer dans la rue
39:39avec des petits enfants
39:41peur de l'agression
39:43peur des regards
39:44là-dessus
39:45je trouve que c'est
39:45très très dommage
39:46Le préfet délégué
39:48pour la défense
39:49et la sécurité
39:49a surprendre des mesures
39:51pour protéger
39:52la communauté
39:52Nous avons mis en place
39:54déjà un dispositif
39:54de surveillance
39:55de vigilance
39:55parce que c'est un moment
39:56particulier
39:56c'est le moment
39:57des packs juives
39:58et nous avons
39:59des forces de CRS
40:00qui sont sur ce quartier
40:02en permanence
40:03pour assurer la sécurité
40:04Pour le maire
40:05il est important
40:06de mettre un mot
40:07sur ces agressions
40:08antisémites
40:09qui ne cessent d'augmenter
40:10Il y a de l'inquiétude
40:11et c'est pour ça
40:11qu'il faut mettre des mots
40:12il ne faut pas minimiser
40:14les actes
40:14c'est inacceptable
40:15et il nous faut
40:15sans cesse condamner
40:16les actions antisémites
40:18les attaques antisémites
40:19il faut être très ferme
40:20là-dessus
40:21et il ne faut surtout pas
40:22s'habituer
40:22y compris dans un moment
40:24où comme je l'évoquais
40:24il y a une recrudescence
40:26de ces actes
40:26Une enquête a été ouverte
40:28les deux agresseurs
40:29sont toujours recherchés
40:30On va faire très attention
40:32bien évidemment
40:33parce que l'enquête
40:34est en cours
40:34Jules vous vouliez réagir
40:35Vous avez peut-être
40:36des informations
40:36Non mais cet antisémitisme
40:39résiduel
40:40est quand même très présent
40:41en France
40:41Effectivement
40:42vous reprenez l'expression
40:44de Jean-Luc Mélenchon
40:45qui expliquait
40:46que l'antisémitisme
40:47était résiduel
40:48en France
40:51Je me permets quand même
40:52parce que
40:53Mathilde Ibanez
40:54a pu échanger
40:54avec la victime
40:57et la personne
40:58qui a porté plainte
40:59Voilà ce qu'il souhaite
41:01absolument qu'on dise
41:02Je suis fier de ma judéité
41:04Je ne me cacherai pas
41:05C'est une énorme part
41:06de mon identité
41:07Si je choisis pour l'instant
41:08une certaine réserve publique
41:09c'est parce que
41:10cette épreuve
41:11est encore difficile
41:11à affronter médiatiquement
41:13et psychiquement
41:14Mais je refuse le silence
41:15et je refuse l'effacement
41:17Je rajouterai quelque chose
41:18d'important à mes yeux
41:19et je souhaiterai
41:20que cela soit dit
41:21Je vous en conjure
41:23Être juif
41:24en tout temps
41:24c'est devoir porter
41:25l'éternité sur ses épaules
41:27et marcher quand même
41:28la tête haute
41:29Voilà le message
41:30donc de ce jeune homme
41:33qui a porté plainte
41:34et l'affaire est en cours
41:36mais il me paraissait essentiel
41:37et de donner l'information
41:39bien sûr
41:39de dire que l'enquête
41:41est en cours
41:41et que les suspects
41:43sont recherchés
41:44et puis évidemment
41:46d'apporter son témoignage
41:47On va terminer cette émission
41:49avec la déclaration
41:51qui va faire grand bruit
41:52dans les prochaines heures
41:53et les prochains jours
41:54C'est sur le texte
41:56Fin de vie
41:57qui est actuellement
41:58à l'Assemblée nationale
41:59Beaucoup de députés
42:01beaucoup de spécialistes
42:03alertent sur le risque
42:04de dérive
42:04Emmanuel Macron
42:06promettait un texte
42:08de fraternité
42:08et bien il a été
42:10en quelque sorte
42:11contesté
42:13publiquement
42:14par le ministre
42:15de l'Intérieur
42:16Bruno Retailleau
42:17qui a dit
42:17ce n'est pas un texte
42:18de fraternité
42:19c'est un texte
42:20d'abandon
42:20C'est le ministre
42:22de l'Intérieur
42:22qui répond en quelque sorte
42:24à Emmanuel Macron
42:25Bruno Retailleau
42:26Le texte que j'ai découvert
42:29m'a stupéfié
42:30Aujourd'hui
42:31il y a un impératif
42:33parce qu'on n'est pas égaux
42:35devant la mort
42:35Il y a selon la Cour des comptes
42:37400 Français
42:38qui meurent chaque jour
42:38et qui n'ont pas
42:40de soins palliatifs
42:41ça c'est terrible
42:41mais le texte aujourd'hui
42:42est tellement permissif
42:43Demain ce que je crains
42:45c'est qu'il soit
42:46beaucoup plus facile
42:47de demander la mort
42:48que d'avoir des soins
42:49Dans tous les pays
42:50qui ont autorisé
42:51ce double choix
42:52c'est toujours l'euthanasie
42:54qui a écrasé
42:55le suicide assisté
42:56C'est un texte
42:57d'abandon
42:58dira-t-il un peu plus loin
42:59ce n'est pas un texte
43:00de fraternité
43:01c'est une réponse directe
43:03à Emmanuel Macron
43:03On sent l'affolement
43:04de Bruno Retailleau
43:05mais je pense qu'il a raison
43:06c'est loin d'être
43:07un texte de fraternité
43:08bien entendu
43:08ça ne remplit
43:10aucune des conditions
43:11une société
43:14ne peut pas avoir
43:15comme projet
43:16de proposer la mort
43:17et le suicide assisté
43:18c'est évident
43:19on voit que des lignes rouges
43:21ont été franchies
43:22franchies
43:23pardon le fait
43:23notamment
43:24dans le texte
43:25qui est porté
43:26par
43:26par monsieur Falorni
43:29le droit
43:30de choisir son moment
43:31le droit aussi
43:34et les soignants
43:34sont très très mal à l'aise
43:36moi j'ai entendu
43:36Claire Fourcade
43:37aujourd'hui encore en parler
43:39la présidente
43:41de l'association
43:43qui a travaillé
43:45ensemble
43:45ils sont très très inquiets
43:46parce que dans le texte
43:47en question
43:48il est aussi question
43:49d'ouvrir la porte
43:50au suicide assisté
43:51la première mouture du texte
43:53c'était
43:54vous infligez la mort
43:56tout seul
43:56et là c'est
43:57ah bah non
43:57le futur suicidaire
43:59a le droit de demander
43:59au médecin
44:00qu'il lui inflige la mort
44:01là vous pensez bien
44:02qu'aucun médecin
44:03de France et de Navarre
44:04ne va être d'accord
44:05avec un texte pareil
44:06et donc on est loin
44:07de la fraternité
44:08et n'oublions pas
44:09toutes les dérives
44:09dans tous les pays
44:10qui ont mis en place
44:11ce genre de loi
44:12allons sur la question
44:13politique à présent
44:14parce que cette déclaration
44:16est extrêmement forte
44:17de Bruno Retailleau
44:18il s'engage
44:19en quelque sorte
44:20en disant
44:20ce n'est pas un texte
44:21de fraternité
44:22c'est un texte
44:23d'abandon
44:23donc il répond directement
44:24à Emmanuel Macron
44:26imaginons que ce texte
44:28aille jusqu'au bout
44:29est-ce que
44:29ça pourrait aussi
44:30engager
44:31l'avenir de Bruno Retailleau
44:33au ministère de l'Intérieur
44:34est-ce qu'il pourrait
44:35plier bagage ?
44:36Justement c'était une question
44:37qu'il se posait
44:38lorsque vous savez
44:39il y avait eu
44:40les tractations
44:40pour savoir
44:41s'il continuait
44:42au gouvernement
44:43Bayrou
44:43ou non
44:44et on avait posé
44:45la question
44:45à Bruno Retailleau
44:46est-ce que oui ou non
44:46vous démissionneriez
44:47si ce texte
44:48est adopté
44:49il avait dit
44:49si c'est un projet de loi
44:50et donc qui est
44:51dépendant du gouvernement
44:53et bien là je démissionnerais
44:54en revanche
44:55vous savez
44:55que ce texte
44:56a été scindé
44:57que c'est maintenant
44:57deux propositions de loi
44:58et donc elles émanent
44:59des députés
45:00dernière chose
45:01dans un instant
45:02c'est évidemment
45:03en quête d'esprit
45:05vous allez parler
45:05de la fête des rameaux
45:06non ?
45:07alors on parle
45:08non non
45:08c'est pas le jour
45:10mais c'est pas le jour
45:10non non mais on parle
45:11de la semaine sainte
45:12et de la passion du Christ
45:14vendredi saint
45:15bien entendu
45:16commémoration
45:17de la passion du Christ
45:18émission très intéressante
45:19parce que c'est
45:20ce sont les linges
45:21de la passion
45:22qui sont passés
45:22au crible de la science
45:24et bien c'est
45:25à suivre dans un instant
45:26sur CNews
45:27j'aurais aimé
45:27vous terminer
45:29alors ce qu'on va faire
45:30c'est qu'on va
45:31lancer la séquence
45:32et se quitter
45:34sur cette image
45:34qui est une image
45:35quand même assez forte
45:36vous savez qu'hier
45:36il y avait un événement
45:38sportif de combat
45:39aux Etats-Unis
45:40avec la présence
45:42de Donald Trump
45:43et avec cette guerre
45:44commerciale
45:45cette inflation
45:46on aurait pu imaginer
45:47qu'il arrive
45:48c'est soit la bronca
45:50Donald Trump
45:50regardez
45:50il arrive rockstar
45:52c'est à dire que
45:53l'impression qu'il va combattre
45:54je me demande
45:55s'il n'était pas
45:56dans l'octogone
45:57du bureau ovale
45:58à l'octogone
45:59voilà
45:59Donald Trump
46:00qui est arrivé
46:01c'est hallucinant
46:02ces images
46:02il arrive vraiment
46:03rockstar
46:04adulé par les
46:06les américains
46:07présents à cet événement
46:09on voit Elon Musk
46:09qui est à sa gauche
46:11et voilà
46:11pour cette toute
46:12dernière image
46:13alors présent à l'UFC 314
46:15je ne suis pas sûr
46:15que les téléspectateurs
46:16soient au fait
46:17moi le premier
46:18d'ailleurs
46:18je ne sais pas ce que ça veut dire
46:19314
46:21c'est le 314ème événement
46:23ah d'accord
46:24et l'UFC
46:24c'est une compétition
46:25sportive aux Etats-Unis
46:27de combat
46:28merci à tous les 5
46:29on est très en retard
46:30je vous remercie
46:31merci à toutes les équipes
46:32qui ont préparé cette émission
46:33et puis on est très en retard
46:36on est très en retard
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