[#Reportage] Jean Rémy Yama : « c'est une mascarade » - Vidéo Dailymotion

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00:00Déclaré candidat à l'élection présidentielle du 12 avril prochain, puis récalé au terme

00:05d'un tri opéré par le ministère de l'Intérieur, Jean-Rémi Yama ne décolère pas.

00:09Pour celui qui avait officiellement déposé sa candidature le 8 mars dernier, le rejet

00:13de cette dernière, ce dimanche 9 mars 2025, ne serait que le fruit d'une mascarade au

00:19relan politique.

00:20Sur les 33 dépôts de candidature recensés par le ministre de l'Intérieur et de la

00:24Sécurité, seuls quatre remplissaient toutes les conditions imposées pour la course à

00:29la présidentielle.

00:30Il s'agit des dossiers d'Alain-Claude Bilibindé, La Pensée et Syngon, Stéphane Germain-Hiloko

00:35et du président de la Transition, Brice Clotaire-Oligi-Ngema, un tri qui ne serait que subjectif selon Jean-Rémi

00:42Yama.

00:43Dans le poste devenu viral sur X, l'ancien leader syndical n'est pas allé par quatre

00:47chemins.

00:48Le rejet de ma candidature par les autorités compétentes est une mascarade, c'est triste,

00:54c'est décevant de la part de ceux qui sont venus prétendre restaurer les institutions

01:01et garantir une élection crédible et transparente.

01:04Mettant des profonds doutes sur les acteurs de la transition, Jean-Rémi Yama, qui révèle

01:09que son dossier a été rejeté suite à l'absence de l'acte de naissance de son

01:13de fin père, tire la sonnette d'alarme sur les aspérités autour des manœuvres

01:18au sein du ministère de l'Intérieur.

01:19Ma candidature a été rejetée parce qu'il manque l'acte de naissance de mon père,

01:24né en 1920, décédé lorsque j'avais à peine 5 ans, alors qu'en 1920, administrativement,

01:31le Gabon n'existait pas.

01:33Par ailleurs, le candidat déclaré est formel.

01:36D'ailleurs, sur mon acte de naissance, il est pourtant mentionné que mon père est

01:40gabonais et ma mère est gabonaise.

01:43Convaincu de sa conformité aux modalités requises et d'avoir été arbitrairement

01:47retiré de la course à la magistrature suprême, Jean-Rémi Yama a d'ores et déjà annoncé

01:52la couleur.

01:53« Je vais saisir la cour constitutionnelle et si elle persiste dans cette mascarade,

01:58je ferai du 12 avril une journée Gabon mort », a-t-il conclu.