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SMART WOMEN - Pour plus de femmes aux responsabilités
B SMART
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27/01/2025
Samedi 25 janvier 2025, SMART WOMEN reçoit Olivier Marti (fondateur, Womens First)
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Générique
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...
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Bonjour, Olivier Marti.
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Ravie de vous accueillir dans Spartwoman.
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Olivier Marti, vous êtes, comme je le disais,
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le président fondateur de trois structures
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de recrutement.
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Il y a Speak to CEO, il y a Candidate First
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et il y a également Woman First, dont on va parler.
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Vous êtes connu dans l'écosystème
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pour porter des positions pro-femme et pro-femme
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dans le business.
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D'ailleurs, je signale un de vos posts
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de 20 d'année, début d'année, sur LinkedIn,
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où vous mettiez en valeur des innovations,
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des inventions réalisées par des femmes
00:37
qui nous auraient manquées si elles n'avaient pas existé.
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Première question, disons-nous, déjà,
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pourquoi vous avez créé Woman First ?
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C'était en 2020, 2021. Pourquoi ?
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Oui, tout à fait. Merci de votre invitation.
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J'ai lancé Woman First en 2021
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parce que j'avais envie d'avoir un impact aussi.
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On en parle beaucoup dans la société.
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C'est un engagement citoyen plus que masculin.
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Je pense que c'est aussi important
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que les hommes s'emparent de ce sujet,
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cet enjeu prégnant de société.
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Je l'ai lancé, Woman First,
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parce que je sentais le besoin, chez les femmes,
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d'avoir du soutien dans leur ascension professionnelle.
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Je voulais aussi échanger l'atmosphère de travail.
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J'adore le sport, la testostérone,
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les ambiances de vestiaire,
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mais quand c'est partout, ça bride pas mal de femmes
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et beaucoup d'hommes aussi.
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Ca faisait 10 ans que je travaillais
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dans les ressources humaines.
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J'ai senti le besoin de féminisation des shortlists.
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C'est pour tout ça qu'on a lancé Woman First.
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Vous me disiez d'ailleurs que vous aviez constaté
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le manque de femmes, ou du moins le faible nombre de femmes
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dans les viviers que vous cherchiez,
01:45
que vous sollicitiez pour faire votre métier.
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Alors, OK, donc, qu'est-ce que c'est que Woman First
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et qu'est-ce que vous faites au travers de Woman First
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si on va se concentrer sur cette structure-là ?
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On a fait de la communication positive.
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On a communiqué positivement sur le fait que des femmes comme vous
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prenaient des responsabilités à haut niveau
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pour accompagner ce mouvement sociétal existant,
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apporter notre pierre, faire bouger les lignes.
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Cette communication positive nous a vite permis
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de développer une forte audience sur LinkedIn,
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quantitative et qualitative.
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Aujourd'hui, on a plus de 270 000 abonnés.
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En 3-4 ans, c'est rapide, c'est beaucoup.
02:21
D'après la vue qualitative, ce sont des décideurs,
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ils sont cadres supérieurs, directeurs,
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vice-présidents ou CEOs.
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Maintenant, on s'attache à répondre
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aux sollicitations de cette audience.
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Elle est de 2 ordres, B2C et B2B.
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Un des femmes qui ont des objectifs de carrière,
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qui cherchent des postes, des mandats d'administratrice,
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des programmes d'accompagnement, de coaching.
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Et la partie B2B, c'est enclencher
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le cercle ouverture de féminisation.
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Les entreprises veulent féminiser leurs effectifs
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à tous les niveaux, par du haut et par granularité.
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Sur des enjeux de féminisation de la gouvernance,
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d'acquisition, gestion des talents et formation culture.
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Après, hybride entre B2C et B2B,
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on a un club, notre réseau de 300 femmes
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qui veulent networker, partager, s'inspirer,
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prendre du temps pour elles.
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Et ce club, vous l'animez à raison d'une fois par mois, c'est ça ?
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Une fois par mois, on a une soirée autour de femmes
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aux responsabilités qui partagent leurs expériences,
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leurs difficultés, des livres des tips,
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des CEOs, des ministres, des entrepreneurs à succès.
03:19
On a reçu Anne-Marie Hidrague,
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présidente de la RATP et de la SNCF,
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lundi, ancienne ministre,
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qui expliquait, effectivement, les difficultés,
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ses conseils que peuvent avoir des femmes,
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qu'elle a vécues dans des milieux parfois très masculins.
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Elle faisait partie des femmes pionnières en la matière.
03:36
Vous avez un point d'observation privilégié
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compte tenu de vos activités.
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Finalement, si on fait un peu un retour sur 10 ans,
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toujours pareil, comment vous trouvez la situation aujourd'hui ?
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Que constatez-vous ?
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Quelle évolution avez-vous vue
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en étant vraiment très clair ?
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S'il n'y a pas d'évolution, il n'y a pas d'évolution,
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en étant très à l'aise quant au propos que vous tenez,
03:57
mais pour dire la vérité sur le sujet à votre sens ?
04:00
Tout à fait. En la matière,
04:01
nous, ça ne fait que 3-4 ans qu'on existe,
04:04
et pas 10 ans, mais on a un peu de recul aussi
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sur l'évolution de l'afféminisation,
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et pas que sur la partie émergée de l'iceberg.
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Il s'agit de regarder aussi la partie émergée
04:14
qui est encore plus prégnante.
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On voit, si on regarde la partie émergée,
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c'est l'afféminisation du CAC 40, par exemple.
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C'est un exemple.
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4 femmes sur 40 entreprises du CAC 40,
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ça fait 10 %.
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On a un rythme d'une par an,
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donc il faudrait attendre 2041 pour être à 20-20.
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Donc, bien évidemment, c'est trop long.
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Sans regarder que ces élites-là,
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on voit que ça bouge.
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Malheureusement, ni les femmes ni les hommes
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sont forcément favorables au quota,
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mais il n'y a que comme ça qu'on peut bouger les lignes.
04:46
Il ne faut pas avoir de pudeur là-dessus.
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Justement, il ne nous reste pas beaucoup de temps,
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mais on voit qu'il y a une évolution,
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mais vous dites qu'elle est trop lente.
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Je partage pleinement ce point de vue.
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Il y a les lois, quand même.
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La loi Rixain a permis d'accélérer les choses,
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mais qu'est-ce que vous voyez comme solution
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pour accélérer ce mouvement et qu'on n'ait pas à attendre
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les 10-20 ans pour arriver à l'équilibre ?
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La loi Coppini-Zemman a fait bouger les choses.
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La loi Rixain intervient de nouveau,
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parce que le rituel moins compté des conseils d'administration
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n'a pas eu lieu et qu'il va faire bouger les lignes.
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Ces lois, qui sont un périmètre,
05:24
et c'est vraiment la partie émergée,
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doivent influencer culturellement
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toutes les autres organisations publiques ou privées
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qui peuvent s'exonérer de faire bouger les lignes,
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mais qui ont le mérite d'exister.
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Pour ce faire, il y a deux choses.
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Premièrement, parce qu'il y a des freins endogènes et exogènes.
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Le premier, c'est les femmes.
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Les femmes doivent être prêtes, se former, progresser,
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lever la main, demander à prendre des responsabilités,
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travailler leur image, leur réseau.
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Premier axe très important.
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Deuxième axe, c'est les hommes.
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C'est assez simple, c'est assez binaire.
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Ils s'attachent à devenir acteurs de ce mouvement de féminisation.
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C'est une sorte de responsabilité.
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RSE, on en parle beaucoup.
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Ils doivent s'approprier ça. Ils peuvent s'en exonérer,
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mais ils doivent être acteurs de ce mouvement sociétal.
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Il y a la diversité au sens large.
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Bien sûr, globalement.
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Nos élites et nos effectifs représentent la société.
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Très bien. Merci, Olivier.
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On retient de oser pour les femmes, bien évidemment,
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et pour les hommes, être conscients de la nécessité de partager
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et donc d'être à l'équilibre,
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ce qui est un facteur de meilleur positionnement.
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Merci beaucoup. Continuez.
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Continuez de faire en sorte, vous aussi,
06:41
qu'on ait davantage de femmes
06:42
et de façon durable au poste de responsabilité.
06:45
Merci, Olivier. Merci.
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