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Fabrice Lallour (Chaplin’s World) : L'Hebdo de l'Éco (Émission du 18/01/2025)
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18/01/2025
Éric de Riedmatten reçoit un invité dans #LHebdoDeLEco pour approfondir un sujet économique…
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On va vous parler d'un parc unique au monde et dédié à Charlie Chaplin et oui, un monde
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entier fait par le musée Grévin, ça se trouve en Suisse.
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Merci d'être avec nous Fabrice Lalour, vous dirigez donc ce Chaplin's World qui est peu
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connu en France et qui se trouve à Vevey, au-dessus de Vevey, sur le lac Léman.
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C'est vraiment un mini musée Grévin dédié à ce géant du cinéma connu dans le monde
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entier parce que je crois que Charlie Chaplin c'est le nom le plus connu au monde.
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Il a été l'homme le plus connu de son temps en effet et le musée qui lui est consacré
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juste entre Lausanne et Montreux représente en effet Chaplin à travers les âges et on
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y voit nombreuses personnalités et puis des personnalités faites par le musée Grévin,
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des personnages de sien, différents personnages de sien.
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Alors c'est un lieu de mémoire parce que c'est là qu'il vivait, c'est son manoir
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où il s'est exilé si l'on peut dire, quand il a été chassé des Etats-Unis en 1952,
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et il y restait jusqu'à sa mort.
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En prenant le Queen Elizabeth pour une avant-première à Londres des feux de la rampe, il a appris
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trois jours après sur le bateau que son visa ne serait pas reconduit et du coup il ne pouvait
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pas retourner aux Etats-Unis et son frère habitant en Suisse lui a donné l'information
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qu'un manoir était à vendre et il a pu le visiter au mois de décembre 1952 et puis
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l'acquérir le 31 décembre pour l'habiter en 1953.
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Le musée Grévin a fini par occuper les lieux via une fondation, si je comprends bien,
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et puis en créant le personnage sous forme de cire.
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Donc ça c'est vraiment un vrai périple dans la vie de Charlie Chaplin depuis ses
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premiers films qu'il a créés dans les années 1900, si je ne me trompe, 1910.
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1913, son premier contrat avec Lackey Stone en effet, ses premiers films dès 1914 et
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une série de films après puisqu'il a réalisé près de 81 films au cours de sa carrière.
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Musée Grévin c'est la Compagnie des Alpes, c'est aussi la Caisse des dépôts et consignations
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en France dont l'ancien président est actuellement ministre de l'économie, on fait le lien.
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Et pourquoi c'est si peu connu en France, Chaplin World ?
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On s'emploie à ce que ce soit le plus connu possible, c'est vrai que le musée rayonne
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quand même à travers le monde, on fait de la communication assez largement et on accueille
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chaque année un très grand nombre de visiteurs, l'année dernière encore près de 181 000
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visiteurs et qui venait de près de 150 pays différents.
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Et c'est suffisant pour vivre ?
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Alors c'est un site qui est complètement privé, donc il n'y a jamais assez en fait,
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on est toujours en attente davantage de visiteurs puisqu'on a évidemment des coûts qui sont
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très importants, mais c'est un véritable succès puisqu'on est un acteur majeur du
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tourisme sur la rivière à Suisse avec près de 180 000 visiteurs, c'est une très belle
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performance, une très belle réussite.
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A côté de Montreux, il faut le préciser, alors comment ça se gère cette licence Charlie
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Chaplin, parce qu'il y avait tellement d'enfants ?
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Alors en 1952 justement, après avoir été chassé des Etats-Unis, Charlie Chaplin a
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protégé ses intérêts, sa femme Houna était repartie aux Etats-Unis pour récupérer
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et sécuriser les fonds avant qu'ils ne soient gelés par l'Etat américain et les
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protéger.
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Et puis il a créé en effet différentes sociétés pour gérer les fonds de Chaplin et son image.
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Donc cette société est basée à Paris depuis 1952, elle n'a pas bougé.
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Ah oui, elle est basée à Paris ?
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Elle est basée à Paris.
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Ah d'accord, elle aurait pu être en Suisse.
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Et voilà, voilà.
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Mais il hésitait longtemps entre s'installer en France et en Suisse, il avait regardé
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beaucoup pour s'installer sur la côte d'Azur et puis son frère était en Suisse et s'y
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a installé.
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Mais c'est vrai que les sociétés sont en Suisse et gèrent les droits.
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Il y a deux sociétés, une qui gère les films depuis 1918 et puis une seconde, Bubble,
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qui gère son image, les droits.
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Et ce qu'on oublie sur le plan économique, c'était l'acteur le plus riche au monde,
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le producteur le plus riche, le musicien le plus riche, parce qu'il a eu la chance d'accompagner
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l'essor du cinéma et de faire fortune là-dessus et de le rester riche.
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Ce qui est incroyable, après avoir vécu absolument dans la misère étant jeune, il a eu un succès
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absolument considérable pour arriver à être un des hommes les plus riches de son temps
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et surtout le plus célèbre de son temps.
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Il faut s'imaginer que quand il a signé avec la Keystone en 1913, il a été signé
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avec un engagement de 150 dollars par semaine, ce qui est une somme très importante qui
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correspond à plusieurs milliers d'euros d'aujourd'hui.
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Et après un an auprès de la Keystone, il a signé auprès d'une autre compagnie pour
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1500 dollars la semaine et au bout d'un an pour 12 000 dollars la semaine.
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Donc il est venu immensément riche en l'espace de trois ans et mondialement connu.
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Sous la pression de son frère, c'est un très bon homme d'affaires.
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Excellent homme d'affaires qu'il a accompagné Sydney durant toute sa carrière.
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Et pourquoi c'est le seul endroit au monde, corsé sur VV, où il y a du Chaplin ?
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Il n'y en a même pas aux Etats-Unis ?
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Il n'y en a pas aux Etats-Unis, on peut un peu le comprendre puisqu'en effet il a été
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chassé dans un premier temps.
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Et il est revenu à prendre 75, je crois.
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72 en effet, pour les Oscars où il a reçu un prix pour l'ensemble de son oeuvre, où
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il avait reçu d'ailleurs une standing ovation pendant près de 12 minutes, ce qui est un
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record qui ne sera jamais égalé à mon avis.
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Avec la larme à l'œil.
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Avec la larme à l'œil, évidemment, mais c'est vrai que c'était un...
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Un géant.
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Un géant.
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Alors ce qui est quand même important, c'est que c'est l'endroit où on peut retrouver
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tous les souvenirs de sa famille et de ses meubles, ses archives.
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C'est en fait un fonds d'archives qui est là.
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Il y a un fonds d'archives en effet.
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Parce que quand il a quitté les Etats-Unis, il n'a rien pu ramener.
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C'était très très précipité, donc il était parti avec ses valises pour l'Avent-Première.
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Il n'avait pas prévu de ne pas pouvoir y retourner.
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Donc il y a très peu de choses qui viennent de cette période de Los Angeles.
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Il a quand même obtenu et réussi à ramener, grâce à son responsable de la photo, de
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ramener certains objets, notamment l'Oscar qu'il avait eu pour le cirque, ou son costume
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du Trump, du vagabond.
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Et puis toutes ses correspondances également qu'il avait eues, puisqu'il avait rencontré
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évidemment tout ce que comptait la terre de personnalités de l'époque.
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Et toutes les partitions musicales, puisqu'il faut rappeler que c'est lui qui faisait toutes
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les musiques de ses films.
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J'aimerais savoir combien ça coûte de faire une effigie de Charlie Chaplin à travers les
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âges.
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Parce que là, dans ce manoir, dans ce musée, dans ce musée Grévin, on trouve toutes les
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époques.
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Il y a trois espaces dans le musée.
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Il y a l'espace avec le manoir, où là c'est l'intimité de la famille, avec sa chambre
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à coucher, l'endroit où il vivait, et dans ses meubles en effet.
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Et puis il y a le studio, et ça c'était une pure création au moment où on a réalisé
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le musée.
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On peut s'immerger dans les décors de cinéma, donc les décors tels qu'ils étaient à Hollywood.
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Et en effet, toutes les époques de la vie de Chaplin sont représentées.
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Donc on le voit jeune, moins jeune, on le voit acteur, on voit le comédien et on voit
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l'homme.
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Et notamment, on voit aussi la machine des temps modernes, on peut même se glisser dessus
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et s'amuser à reproduire une scène.
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C'était le but en effet de pouvoir rentrer dans les scènes cultes des films de Chaplin,
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et notamment quand il rentre dans les rouages.
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Voilà.
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Coût d'une effigie, ça fait combien ?
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Près de 50 000 euros pour réaliser un personnage de Sire.
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Parce qu'il faut s'imaginer que ce sont des prothésistes dentaires qui font les dents,
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des prothésistes oculaires pour les yeux.
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À partir des photos bien sûr.
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À partir des photos.
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C'était de l'eau à l'époque.
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Et puis des centaines de cheveux à planter sur une tête, donc c'est un gros travail et
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près de 50 000 euros.
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C'est extraordinaire.
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C'est un homme qui n'a pas vieilli, en plus c'était un homme qui était un visionnaire
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parce que tous ces messages sociaux et sur le monde moderne, l'économie, sont toujours
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valables.
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Ils sont plus que jamais d'actualité, quand on écoute le discours du dictateur, je pense
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que ça pourrait être la réflexion aujourd'hui.
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Bravo en tout cas à vous et à Charlie Chaplin qui restent dans nos mémoires.
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Merci d'être venu sur CNews, Fabrice Dalour, vous restez avec nous sur CNews, merci.
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