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« Il faut engager un rapport de force avec ce pays qui ne comprends pas le dialogue ni la reciprocité » affirme Fernand Gontier, ancien directeur central de la Police aux frontières (PAF)
Europe 1
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10/01/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir Week-end. 19h21, Pascal Delatorre Dupin.
00:05
Il est 20h15, nous sommes en direct dans Europe 1 Soir Week-end.
00:08
Georges Fenech et Philippe Guibert sont également dans ce studio.
00:12
On va revenir évidemment sur cette humiliation.
00:15
Je dis humiliation parce que ce sont les mots et c'est le mot qui a été employé par Bruno Retailleau ce soir.
00:21
L'Algérie qui humilie la France, il faut que ça cesse.
00:24
Fernand Gontier, bonsoir.
00:26
Vous êtes ancien directeur central de la police aux frontières et auteur de l'ouvrage La phase cachée de l'immigration.
00:31
D'abord, je voulais vous poser une question extrêmement pratique.
00:35
Je rappelle aux auditeurs d'Europe 1 l'affaire.
00:37
Cet influenceur qui a été expulsé après avoir tenu des propos abominables, abominables, appelant au viol, à la violence contre des Français.
00:47
Il a été expulsé.
00:48
Il avait un passeport en bonne et due forme, Fernand Gontier.
00:52
C'est pour ça que je le précise.
00:53
Comment expliquez-vous qu'une personne qui est détentrice d'un passeport algérien de nationalité algérienne n'a pas pu être envoyée dans son pays
01:02
et que son pays le renvoie en France alors qu'il a son passeport en bonne et due forme, qu'il a été expulsé ?
01:07
Comment c'est possible ?
01:08
D'abord, j'allais dire que juridiquement et du point de vue diplomatique, c'est tout à fait injustifiable et inadmissible.
01:16
C'est contraire à toutes les pratiques internationales et aux droits internationaux.
01:21
Nous n'avons pas besoin de laisser passer consulaire lorsqu'un étranger est titulaire d'un passeport en cours de validité,
01:28
qui n'est pas faux, qui n'est pas falsifié et qui identifie parfaitement la personne.
01:33
Donc j'étais assez sceptique hier quand j'ai appris que cet Algérien allait partir
01:40
parce qu'on a eu par le passé plusieurs fois l'occasion de faire face à la mauvaise foi ou au refus de coopérer des autorités algériennes.
01:47
Mais ce qui a été vécu est tout simplement inadmissible, incompréhensible d'un point de vue tout simplement juridique, pratique et opérationnel.
01:57
On n'a jamais vu ça parce que c'est simplement une décision d'opportunité qui échappe à toute logique opérationnelle, technique.
02:05
L'Algérie s'est opposée à l'expulsion de son ressortissant en indiquant simplement aux autorités, je le précise, françaises,
02:10
que celui-ci était interdit de territoire en Algérie.
02:14
Mais on rêve !
02:15
Mais on rêve !
02:16
Non ? Ferdinand Gonti, ancien directeur central de la police aux frontières.
02:20
On rêve d'autant plus que les autorités algériennes sont toujours avisées préalablement de l'arrivée de leur ressortissant.
02:29
Il y a toujours un préavis, une information qui transite.
02:32
Donc la France n'a jamais eu cette information, elle a été créée de toutes pièces.
02:38
D'ailleurs il me semble qu'il n'y a aucun document officiel qui a été remis aux escorteurs
02:44
pour présenter des arguments, on va dire, sur une base légale, juridiquement individuelle, etc.
02:50
Donc je pense que c'est tout à fait un coup de force.
02:54
C'est un coup de force !
02:55
Et nous, quels moyens avons-nous à notre disposition, Ferdinand Gontier, pour pouvoir répondre à l'Algérie ?
03:03
Alors il faut bien évidemment, comme le dit Georges Fenech, réfléchir à toutes les conséquences des mesures de rétorsion,
03:13
parce qu'il faut parler de mesures de rétorsion que nous pourrions prendre.
03:17
Je crois que nous en avons beaucoup.
03:19
Et finalement, l'Algérie est beaucoup plus dépendante que nous, que l'inverse.
03:24
Moi j'ai eu l'occasion de me déplacer sur le territoire algérien, d'être reçu par les autorités algériennes.
03:29
Et donc il faut savoir que là-bas, la jeunesse ne rêve qu'une chose, c'est de la France.
03:34
Nos journaux, nos télévisions, votre radio est très écoutée.
03:39
Et donc ils n'ont qu'un centre d'intérêt, c'est la France.
03:43
Donc bien évidemment, ce centre d'intérêt se manifeste de différentes façons.
03:48
Soit par des entrées irrégulières, avec ce qu'on appelle le phénomène des haragas,
03:52
c'est-à-dire des brûleurs de frontières, des gens qui viennent illégalement, en bateau ou par tous moyens,
03:58
sur le territoire national. Et puis il y a tous ceux qui utilisent, on va dire, la voie légale, qui est celle des visas.
04:06
Et donc on sait qu'il y a...
04:08
Ça consiste en quoi ? C'est-à-dire qu'il faut expliquer peut-être aux auditeurs d'Europe 1
04:11
que les Algériens ont certains privilèges en France par rapport aux autres,
04:17
et qu'on leur accorde plus facilement des visas.
04:20
Est-ce que vous pouvez expliquer, Fernand Gontier, ancien directeur central de la police aux frontières ?
04:24
Alors il faut distinguer deux choses. Il faut distinguer à la fois l'accord de 68,
04:29
qui, lui, vise plus particulièrement les conditions de circulation,
04:34
les conditions d'emploi, de séjour des ressortissants algériens,
04:38
et qui ne concerne pas, à proprement parler, les visas.
04:40
Et de l'autre côté, les visas, c'est plutôt le court séjour, c'est-à-dire maximum trois mois.
04:45
Et dans le cadre de ces courts séjours, il y a une véritable compétition
04:51
entre des officines privées qui mettent sur pied des dossiers de visas tout à fait facialement présentables,
05:01
mais qui n'ont aucune sincérité, puisqu'on a un taux de refus des visas qui est de l'ordre de 50%.
05:07
C'est-à-dire qu'il y a un taux de fraude très élevé.
05:10
C'est-à-dire que des gens viennent, soi-disant, rencontrer la famille ou faire du tourisme,
05:14
mais à l'issue de leur séjour ne repartent pas.
05:17
Pour beaucoup, ils ne repartent pas.
05:19
C'est un phénomène que j'avais déjà dénoncé par le passé.
05:21
Et effectivement, il y a une insincérité dans les demandes de visas.
05:25
Donc, nous accordons trop de visas.
05:27
200.000, c'est ça ?
05:29
Plus de 200.000 visas.
05:31
Peut-être encore trop, par rapport à des gens qui...
05:34
Sachant que le phénomène qu'on baptise sous le nom de « overstayer »,
05:38
c'est-à-dire les gens qui dépassent la durée de visa, est très très important côté algérien.
05:44
Et on l'enregistre surtout sur notre territoire à l'issue des vacances d'été.
05:49
Les gens qui ne retournent pas.
05:51
Et qu'on voit s'installer...
05:53
Et on le sait, donc ils sont identifiés ces gens-là, non, Fernand Gontier ?
05:56
Oui, alors on le sait.
05:58
Oui, il faut les retrouver.
06:00
C'est bien le problème de la traçabilité.
06:02
Je pense qu'il faudrait être plus exigeant sur les conditions d'accueil des personnes qui accueillent,
06:08
qui sont des garants, en quelque sorte, de ces personnes.
06:12
Vérifier préalablement toutes les conditions de ces demandeurs de visa.
06:18
Parce que parfois le logement n'existe pas.
06:22
Il y a des fraudes qui sont tout à fait avérées sur le territoire.
06:27
Donc je pense qu'il faudrait approfondir à la fois,
06:30
être plus exigeant sur les conditions d'obtention des visas,
06:35
et puis aussi au retour, c'est-à-dire à l'issue de la période de validité des visas,
06:40
solliciter une présentation physique des personnes pour savoir s'ils ont bien respecté la durée autorisée.
06:46
Ça demande des moyens et on n'en a certainement pas, c'est ça ?
06:49
Ou alors ils n'ont pas été déployés pour ce type de contrôle, n'est-ce pas, Fernand Gontier ?
06:55
Oui, je pense qu'il faut travailler beaucoup plus,
06:58
il faut qu'il y ait un chaînage beaucoup plus resserré
07:01
entre le ministère de l'Intérieur et le ministère des Affaires étrangères,
07:05
et les préfectures.
07:07
C'est-à-dire qu'il y a là des administrations qui doivent resserrer leurs relations
07:13
parce qu'il faut faire des vérifications.
07:15
Et c'est vrai que sur les Algériens,
07:18
parce que c'est quand même la première nationalité interpellée en situation irrégulière en France,
07:22
donc il y a 900 000 étrangers qui servent comme base d'accueil également de tous ces demandeurs de visas,
07:30
il y a effectivement tout un travail à revoir.
07:33
Peut-être accordons-nous encore trop de visas
07:36
au regard du nombre d'irréguliers algériens détectés sur le territoire.
07:42
Et puis, vous l'avez dit, il y a ces accords de 68 qui sont...
07:45
Alors, est-ce qu'il faut les dénoncer ?
07:46
Gabriel Attal, dans une tribune au Figaro ce soir,
07:48
lui prône un arrêt de ces accords franco-algériens de 1968.
07:55
Il faut dénoncer cet accord.
07:57
Est-ce que c'est une bonne solution, selon vous,
07:59
Fernand Gontier, ancien directeur central de la police aux frontières ?
08:02
Je crois que 60 ans après l'indépendance de l'Algérie,
08:07
cet accord avait une vocation un peu transitoire, provisoire,
08:11
de façon aussi à permettre à une certaine main-d'œuvre algérienne
08:16
de venir sur le territoire français qui en avait besoin.
08:19
Aujourd'hui, les conditions ont totalement changé
08:21
et puis tous les jeunes dont je vous parlais tout à l'heure
08:24
n'ont plus aucune mémoire de ce qui s'est passé en 1962.
08:27
Et donc, je pense que cet accord, il est totalement dérogatoire du droit commun,
08:31
il est dérogatoire des lois et des règlements français.
08:35
Et moi, ce qui me paraîtrait normal aujourd'hui,
08:38
c'est que, finalement, on leur applique le droit commun.
08:40
Pas plus sévère que pour les autres pays,
08:42
mais au moins le même droit que pour les Marocains,
08:45
que pour les Tunisiens, que pour les Albanais.
08:48
Voilà, il n'y a aucune justification.
08:50
Il faut arrêter l'exception, en fait.
08:51
C'est ce que vous dites, Fernand Gontier.
08:52
Il faut arrêter l'exception parce que cette exception
08:54
nourrit quelque part l'immigration irrégulière.
08:58
Parce qu'aujourd'hui, un Algérien,
09:01
même titulaire d'un titre de séjour,
09:04
demain, c'est un Français.
09:06
Un Algérien résident, demain, va devenir un Français
09:09
parce qu'il va accéder plus facilement à la nationalité française.
09:12
Il faut savoir que, dans les doubles nationaux,
09:16
ceux qui demandent le plus la nationalité française,
09:18
ce sont les Algériens.
09:20
Les Asiatiques ne demandent pas la nationalité française.
09:23
Il y a des phénomènes.
09:25
Nous sommes un pôle d'attractivité.
09:27
Nous sommes un aimant pour eux.
09:29
Il faut faire attention.
09:32
Nous sommes un aimant pour eux,
09:33
mais ils nous crachent à la figure.
09:34
C'est quand même assez paradoxal, Fernand Gontier,
09:36
ancien directeur central de la police aux frontières.
09:39
Je crois que c'est peut-être la goutte d'eau
09:43
qui va faire déborder les vases.
09:45
Nous avons à notre disposition.
09:47
Nous ne sommes pas démunis.
09:50
Mais il va falloir engager, d'une certaine façon,
09:53
comme d'autres l'ont dit avant moi,
09:55
et certainement beaucoup plus compétents que moi,
09:57
comme l'ancien ambassadeur de France allié,
09:59
il faut engager un rapport de force avec ce pays
10:02
qui ne comprend pas forcément le dialogue
10:06
et en tout cas la réciprocité.
10:08
Parce que, dès qu'on a affaire à un pays,
10:11
quel qu'il soit,
10:12
nous devons avoir un rapport de réciprocité
10:14
des droits des uns et des obligations pour les autres.
10:17
Et on a une forme d'inégalité
10:21
dans les droits octroyés aux Algériens
10:24
ou aux autorités algériennes.
10:26
On peut parler également des passeports diplomatiques algériens.
10:29
Bien sûr, parce qu'ils peuvent circuler.
10:32
Les diplomates algériens peuvent circuler librement en France
10:35
sans qu'on ne leur demande quoi que ce soit.
10:37
Ce qui n'est pas le cas, évidemment, de nos diplomates
10:39
quand ils sont en Algérie,
10:40
puisqu'ils doivent avoir une autorisation,
10:42
je parle sous votre contrôle,
10:43
une autorisation avant tout déplacement.
10:45
C'est-à-dire que les autres...
10:46
Enfin, ce n'est pas possible, ça aussi, Fermand Gontier.
10:48
Oui, alors il y a deux choses.
10:50
Pourquoi il y a tant de passeports diplomatiques algériens ?
10:53
C'est parce qu'ils sont exemptés de visa
10:55
et qu'ils peuvent faire venir en France
10:57
femmes et enfants
10:59
pour faire diverses activités privées
11:02
qui ne sont pas en relation avec leur activité de diplomate.
11:06
Donc, un, ce serait d'exiger que s'ils viennent en France,
11:09
c'est uniquement pour des raisons diplomatiques,
11:11
pour des motifs diplomatiques,
11:12
donc exiger un ordre de mission
11:14
précis et, d'autre part,
11:16
limiter le nombre de passeports diplomatiques
11:19
qui sont octroyés aux autorités algériennes.
11:21
Alors que la France en a quelques dizaines,
11:24
enfin, je n'ai pas le chiffre en tête,
11:26
mais l'ambassadeur me disait que, côté algérien,
11:28
il y a des gens qui n'ont aucune activité diplomatique
11:31
et qui détiennent un passeport diplomatique.
11:33
Donc, si on donne 100 passeports aux Français,
11:35
aux autorités diplomatiques françaises,
11:37
on en donne 100 aux autorités algériennes.
11:39
C'est ça, la réciprocité.
11:41
Merci infiniment, Fermand Gontier,
11:43
directeur central de la police aux frontières
11:45
et auteur de l'ouvrage « La face cachée de l'immigration ».
11:48
Merci d'avoir été en direct avec nous,
11:50
de nous avoir apporté votre expertise.
11:52
On va en parler avec Georges Fenech,
11:53
ancien juge d'instruction,
11:54
et Philippe Guybert, chroniqueur politique.
11:56
Tout de suite sur Europe 1.
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