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Vers une société totalement sous contrôle ?
Europe 1
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08/01/2025
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00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Et je salue mes camarades de la deuxième heure.
00:07
Bonsoir, Louis Osalter.
00:08
Bonsoir, Pierre.
00:09
Journaliste politique au Figaro.
00:10
Bonsoir, Raphaël Stainville.
00:11
Bonsoir, Pierre.
00:12
Directeur adjoint de la rédaction du journal du dimanche.
00:15
Vous le connaissiez, avocat, parfois chroniqueur, ici même à Europe 1 et sur d'autres antennes.
00:23
Il est désormais romancier.
00:25
Bonsoir, Jean-Yves Leborgne.
00:26
Bonsoir.
00:27
Merci d'être avec nous.
00:28
C'est l'honneur de coupable liberté chez Fayard.
00:31
Ça sort aujourd'hui même et je suis heureux que vous ayez choisi Europe 1 Soir pour vous
00:37
exprimer sur ce livre que vous venez de commettre, comme on dit dans le langage littéraire.
00:42
Je trouve ça très, très drôle.
00:44
Ça rejoint évidemment vos activités d'avocat pénaliste quand on dit commettre.
00:49
Vous commettez donc ce livre qui se lit non pas comme une plaidoirie, mais il y a du
00:56
Jean-Yves Leborgne quand même dans l'écriture.
00:58
C'est très explicite, c'est très goulu, comme un bon vin.
01:04
Voilà, je n'en dis pas plus aux lecteurs de découvrir votre écriture dans Coupable
01:09
Liberté, l'histoire de Théo qui vit en 2070 dans une France qui s'est barricadée
01:16
un peu comme la Chine, qui décide un jour de prendre un billet de train, mais simplement
01:21
pour prendre ce billet de train, il lui faut une carte de circulation.
01:24
Alors la carte de circulation, ce n'est pas la carte d'identité, c'est une carte
01:27
de circulation.
01:28
C'est-à-dire qu'on demande en 2070 en France d'avoir une carte.
01:32
Pourquoi est-ce que vous voulez voyager ? Où est-ce que vous voulez aller ?
01:35
On n'est pas dans 1984 d'Orwell.
01:38
Ça y ressemble un peu, mais les contours sont quand même beaucoup plus calmes, on
01:43
va dire.
01:44
On n'est pas dans une dictature où on vit au fond de la Terre, où le ciel est gris
01:49
et les murs et tout est gris, avec Big Brother qui vous regarde.
01:53
Pourquoi d'abord avoir imaginé un tel monde en 2070 ?
01:58
Je pense que nous sommes dans une période où l'idée de tranquillité, de paix, de
02:07
gommage en quelque sorte de toutes les aspérités qui font les spécificités des individus
02:15
va aller s'accentuant.
02:17
Dans la société de Théo, dans une petite cinquantaine d'années, on a réussi à
02:24
effacer l'originalité.
02:26
L'homme qui veut prendre le train parce que finalement il a envie de quitter un peu Paris
02:32
pour voir la campagne, réfléchir, marcher, vivre finalement, c'est une sorte de liberté
02:41
qui nous paraît bien anodine.
02:43
Mais imaginez une France de 100 millions d'habitants.
02:48
Imaginez une sorte d'obsession, d'ailleurs pas sans raison, de l'écologie.
02:55
Imaginez le fait que ce qui est aujourd'hui un murmure quant au fait que tel ou tel qui
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prendrait trop l'avion pour ses loisirs devienne un impératif de chaque jour.
03:06
Là, la différence va être marquée.
03:09
Le monde va être peu à peu enfermé dans des règles strictes.
03:14
Il n'y est pas opposé, Théo.
03:16
Il est même plutôt heureux de comparer cette société apaisée à la nôtre.
03:24
La nôtre qui est regardée par ses épigones de lointain, qui est regardée pratiquement
03:31
avec un sourire.
03:33
Ces imbéciles qui se battaient pour des idées.
03:38
Ces campagnes présidentielles qu'on repasse à la télévision pratiquement comme un comique.
03:44
C'est un monde où finalement le confort a pour condition l'absence totale d'originalité.
03:55
Et entre l'originalité et la liberté, le passage est très étroit.
04:00
Mais la liberté c'est ce que vous recherchez depuis toujours dans votre carrière.
04:06
Vous empêchez que les gens soient enfermés dans des prisons puisque vous les défendez.
04:12
Il y a cette liberté là qui est finalement...
04:16
C'est un fil conducteur.
04:18
On n'est pas très éloigné.
04:20
Vous n'avez pas écrit un roman sur la diversité des papillons japonais ?
04:26
Non, bien sûr.
04:28
Que la liberté fasse partie de mon quotidien, je vois ce que vous voulez dire.
04:32
La liberté ou la non-liberté ?
04:34
Le combat pour la liberté.
04:36
Mais je pense qu'au-delà de la non-liberté qui résulte de la sanction, de la sanction pénale notamment,
04:46
il peut y avoir une liberté confisquée qui ne soit pas une sanction,
04:52
qui soit la nouvelle règle, la nouvelle norme, la nouvelle façon de se comporter.
04:57
Oui mais une politique c'est également une forme de sanction.
05:00
Bien sûr, bien sûr.
05:02
Donc ça se rejoint.
05:03
Je pense que nos sociétés sont nécessairement au moins partiellement liberticides.
05:09
Mais il y a par exemple dans cette vision que je propose de la France dans les années 2050...
05:18
70.
05:19
2070 par exemple, un rapport à la religion.
05:25
La religion c'est une certaine façon de concevoir le sacré.
05:30
Le sacré avec des romans qui sont différents selon que c'est le sacré d'une religion ou d'une autre.
05:36
Mais là l'idée c'est qu'il n'y a de sacré que la paix, que la tranquillité.
05:43
Or la religion a cette caractéristique de désigner le mécréant,
05:49
de désigner celui qui ne croit pas comme il faut croire.
05:52
Donc on a utilisé la laïcité, non pas comme une différence ou une frontière entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux,
06:04
ce qui est le vrai sens de la laïcité, nous le savons encore, jusqu'à quand je ne sais pas.
06:10
Mais on a utilisé la laïcité pour interdire la religion.
06:14
Parce que la religion désigne un ennemi.
06:17
Je donne la parole à Raphaël et à Louis dans un instant,
06:21
mais souvent quand on exerce une profession, alors en l'occurrence vous exercez la profession d'avocat pénaliste,
06:26
on écrit sur complètement autre chose.
06:28
Et là, vous puisez quand même dans des canaux, dans des câbles que vous connaissez bien.
06:36
Vous n'arrivez pas à vous échapper avec votre écriture.
06:41
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
06:43
Parce qu'en réalité, je ne plaide pour personne.
06:47
Je propose quelqu'un qui est dans cette société apaisée, mais au prix de contraintes considérables,
06:55
et qui sent une sorte de malaise monter en lui dont il ne comprend pas véritablement l'origine.
07:02
Il y a une relation au père quand même, on ne va pas tout dévoiler.
07:04
Bien sûr, il y a la relation au père.
07:06
Mais dans ce qui concerne le père, le père qui est une ombre au début,
07:11
et qui va revenir finalement vers la fin du moment.
07:16
Je ne peux pas tout dire parce que ce serait dévoiler les choses.
07:19
Mais il y a dans cette société là, une sorte de volonté terrible de contrôle.
07:26
Contrôler tout, savoir tout.
07:28
Parce que quelque chose que l'on ne contrôle pas, votre liberté ou la mienne,
07:32
c'est une manière de danger.
07:35
Que va-t-il faire de sa liberté ?
07:38
Raphaël Stabine, vous venez d'évoquer le malaise de cette société que vous décrivez.
07:43
Est-ce qu'il n'y a pas aussi un malaise dans notre société ?
07:47
C'est-à-dire que c'est peut-être le paradoxe de nos sociétés qui se disent ouvertes,
07:52
qui ont milité, nos dirigeants ont milité pour finalement l'abolition des frontières,
07:58
la libre circulation des biens et des personnes.
08:01
Et qui aujourd'hui finalement se retrouvent à essayer de gérer les conséquences de cette immense ouverture.
08:09
C'est ce que Vincent Trémolet, que connaît bien Louis-Eozalter, appelle la gauche digicode,
08:15
qui tout en prenant l'ouverture à tout va, finalement se réfugie derrière des murs et des digicodes.
08:23
Est-ce que ce n'est pas aussi très actuel, mais presque avec un prisme inversé ?
08:28
Oui, on peut dire ça. Je pense qu'en fait nous avons actuellement un refus d'un primat idéologique,
08:38
qui soit au fond un mode de vie.
08:41
Si l'on parle d'un mode de vie français par exemple,
08:46
c'est tout de suite une sorte d'accusation de nationalisme qui vous tombe dessus,
08:52
vous n'êtes pas ouvert à un mode de vie qui serait plus international.
08:57
En réalité, les habitudes, ce qui fait la civilisation,
09:01
parce que la civilisation ce n'est pas toujours à opposer à une sorte de nature sauvage,
09:08
c'est à opposer à une autre civilisation.
09:11
Et nous ne pouvons plus admettre que nous avons une forme d'idée de la civilisation
09:17
qu'il faut sauvegarder parce que c'est notre mode de vie.
09:20
Alors, tout est possible, tout est ouvert.
09:23
Finalement, croire à quelque chose, c'est presque dénoncer celui qui croit à autre chose.
09:30
Alors, votre propos me rappelle celui de Tocqueville qui, au XIXe siècle,
09:34
anticipait déjà, alors qu'on était à l'avènement des sociétés démocratiques,
09:37
anticipait le fait que les gens allaient aliéner leur liberté pour plus d'égalité.
09:41
D'égalité, disait-il à l'époque, plus de confort.
09:44
On pourrait dire aujourd'hui c'est pour plus de sécurité, c'est aussi plus de confort
09:47
parce que, par exemple, nous aliénons notre liberté en confiant des données personnelles extrêmement nombreuses
09:52
à des géants du numérique absolument tout le temps, sans que ça nous dérange apparemment,
09:58
alors qu'il s'agit aussi d'une aliénation de notre liberté.
10:01
Et ce débat, dans le paysage politique, on constate que ce débat n'a pas tellement lieu,
10:06
ce débat sur ce sens-là de la liberté.
10:08
Est-ce que vous, vous voyez en France ou en Europe une offre politique
10:13
qui défendrait la conception que vous faites de la liberté,
10:16
ou vous considérez que ça n'existe pas parce que ce débat n'a pas lieu politiquement ?
10:22
Je crois qu'il y a l'offre politique à laquelle vous faites allusion,
10:25
ça s'appellerait la démocratie, c'est-à-dire la liberté autant que faire se peut.
10:32
Alors que je pense, et quand vous évoquez l'égalité de Tonneville,
10:35
ce n'est pas la même que celle dont on parle aujourd'hui.
10:38
Aujourd'hui, l'égalité en droit, qui est celle du XVIIIe siècle,
10:43
qui est celle a fortiori du XIXe, promue par la Révolution française,
10:47
l'égalité en droit ne nous suffit plus.
10:50
Parce que, en réalité, ceux qui poussent derrière un changement social
10:56
sont ceux pour lesquels l'égalité en droit n'a pas suffi à constituer une égalité en fait.
11:03
Or, l'égalité en fait, c'est que votre pensée ne soit pas différente de la mienne,
11:08
que votre mode de vie ne soit pas différente de la mienne,
11:11
que l'idée que je peux avoir d'aller me promener alors que ce n'est pas prévu,
11:15
alors qu'il n'y a pas de vraie raison, ne soit pas susceptible d'être admise.
11:19
Il y a, en quelque sorte, une manière de figer, d'uniformiser, bien sûr,
11:26
pour éviter les conflits.
11:30
C'est réceptiser la société.
11:32
Absolument.
11:33
Il y a quand même un conflit évident, depuis toujours, entre la liberté et l'égalité.
11:39
C'est ce que disait Churchill sur le fait que la démocratie est le meilleur des régimes
11:43
à l'exclusion de ceux qu'on n'a pas essayé.
11:45
Le pire des régimes à l'exclusion de ceux qu'on n'a pas essayé.
11:48
Et puis, dernièrement aussi, certains observateurs internationaux disent
11:54
que les Occidentaux ont quand même cette manière d'imposer leur vision des choses
11:59
dans des mondes qui pensent différemment.
12:02
Et ça, c'est également quelque chose que l'on retrouve dans cette réflexion que vous menez.
12:08
Coupable liberté, premièrement, de Jean-Yves Leband,
12:11
qui en appellera, on espère, d'autres.
12:13
En tout cas, c'est disponible chez FAYA.
12:15
Je ne résiste pas, Jean-Yves, puisque vous êtes là, ici, avec nous,
12:20
sans rentrer dans le détail, parce qu'il y a une procédure, il y a une instruction,
12:24
il y a un procès, ça suit son cours.
12:26
Mais, quelle est, j'allais dire, l'ambiance au procès, Sarko,
12:30
en ce moment, vous qui défendez Eric Wörth ?
12:32
Écoutez, j'en sors.
12:34
Et ce qui me paraît assez extraordinaire,
12:37
c'est qu'il y a dans ce procès une multitude de difficultés de procédure.
12:43
Mais des difficultés sérieuses, sur la compétence du tribunal.
12:48
Est-ce qu'il ne fallait pas que les anciens ministres...
12:51
Parce que, le temps dont on parle, c'est-à-dire avant la présidentielle de 2007,
12:57
eh bien, M. Ortefeu était ministre.
12:59
Mais M. Sarkozy l'était aussi.
13:01
Et nous avons une règle constitutionnelle,
13:04
qui fait que les ministres, en exercice,
13:07
qui auraient commis une infraction à l'occasion de leur fonction,
13:11
doivent comparaître devant la Cour de justice de la République.
13:13
Ça, c'est un premier point.
13:15
Et puis, il y a bien d'autres difficultés, peut-être un peu trop techniques,
13:19
pour que je les expose ici.
13:21
Voilà deux jours que les audiences sont consacrées à ces difficultés.
13:26
Et je me disais, je racontais cet après-midi au tribunal,
13:29
une petite anecdote.
13:31
Jadis, un avocat général, je vais faire la chose courte,
13:35
m'accorde, du moins se lève, pour dire que j'ai raison sur une nullité,
13:39
alors que j'étais totalement irrecevable à la prononcer.
13:43
Et je le savais.
13:44
Et quand l'audience a été finie, la Cour nous a suivi,
13:47
en disant, puisque ces deux fous sont d'accord, allons-y.
13:50
Et après l'audience, je vais le voir.
13:52
Je dis, M. l'avocat général, je vous remercie de votre générosité.
13:55
C'était bien le moins que je pouvais faire.
13:57
Et il me dit, oui, oui, oui.
13:59
Mais nous ne sommes ni dans un grand procès politique,
14:01
ni dans une affaire de trafic de stupéfiants.
14:03
Et la question que je me posais cet après-midi,
14:06
est-ce que l'application du droit,
14:09
fusse pour dire qu'un procès est mal ficelé,
14:13
et qu'il ne devrait pas avoir lieu,
14:15
est-ce que cette notion-là est réservée aux affaires sans grand intérêt ?
14:21
Merci Jean-Yves Leborgne.
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