« Quand j’étais en Corée, je me sentais différente » - Vidéo Dailymotion

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00:00Quand j'étais en Corée, je me sentais différente de la plupart des Coréennes.

00:05C'est l'une des raisons pour lesquelles je voulais venir en France pour chercher quelque chose,

00:12pour chercher moi-même une vie idéale, je ne sais pas, mais en fait...

00:16Tu t'es trouvée ?

00:17En train de trouver.

00:20Intéressant.

00:21En fait, justement, je me suis rendu compte qu'en ce moment, il n'y a pas l'idéal absolu dans la vie.

00:29Je trouve ça très courageux, les gens comme toi, qui quittent un environnement dans lequel

00:35ils ont évolué toute leur vie, pour recommencer quelque chose et repartir.

00:39Ça demande beaucoup de courage.

00:40J'adore vos dessins.

00:41J'adore l'art.

00:42Malin collé.

00:43Je suis juste un touriste, un client comme les autres.

00:46Un puce.

00:49C'est surtout l'histoire d'une rencontre, de deux êtres que tout sépare dans l'absolu.

00:53Le tournage, il me semble qu'il a débuté sous 14 degrés.

00:56C'est contraignant.

00:58Au contraire, ça vous permet de vous mettre encore plus dans le personnage, dans le rôle.

01:02Le froid ?

01:03Le froid.

01:04Je me souviens plus de ça.

01:05C'est vrai ?

01:06Comment c'est possible ?

01:07Mais parce que je trouve que de tourner dans des conditions difficiles, c'est toujours difficile

01:12au moment où on tourne.

01:13C'est quelque chose qu'on oublie très vite.

01:15Je m'en souviens bien.

01:16On m'a mis les chaufferettes, vraiment, tout mon corps.

01:20Après, il faisait hyper froid.

01:22Et moi, 18 degrés, même.

01:25Est-ce que ça permet aussi de se ressourcer, ce type de tournage, de couper un peu du monde ?

01:30Oui, par la force des choses, oui.

01:32Moi, ça m'a permis de me ressourcer parce que j'ai découvert une culture basée beaucoup

01:36sur le respect, la pudeur.

01:39Peut-être que je me trompe, mais j'ai le sentiment que les Coréens ne connaissent pas l'arrogance.

01:45Et donc, ça nous change de chez nous, quand même, un petit peu.

01:48J'ai vécu à Sokcho quand j'étais petite, 5 ans.

01:51C'est la ville de mon enfance.

01:53Après, on va retourner là-bas avec l'équipe française.

01:55C'est comme un rêve.

01:56Et votre prochaine histoire se passera à Sokcho, alors ?

02:00Est-ce que vous avez dû réapprendre des techniques pour ce rôle, justement, d'être un artiste peintre ?

02:05Je savais que j'allais être doublé, au final.

02:07Mais ce qui est important, c'est d'essayer de comprendre le mouvement.

02:10C'est une espèce d'émotion qui est renvoyée de façon assez brutale, assez violente.

02:15Et c'est ça que j'ai essayé de retrouver.

02:18C'est très joli parce qu'il y a quelque chose de très graphique et à la fois de très chorégraphique aussi.

02:21Je me souviens d'une scène téléphérique, je ne sais pas si vous...

02:26J'avais le vertige.

02:28En fait, la première prise, j'ai raté.

02:31Parce que j'ai tout oublié les textes.

02:33J'ai pleuré, même.

02:35Même, j'ai les frissons, là !

02:38J'ai fixé mes yeux dans ses regards.

02:40En fait, je ressentais l'énergie qu'il m'a donnée.

02:45Je crois que dès le deuxième essai, on a réussi à jouer.

02:49En fait, j'ai pu me connecter à la relation des personnages et à ces scènes.

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