00:00Jean-Basquel, t'as dit que c'était le tournage le plus dur que t'aies fait toute ta vie.
00:03Ouais.
00:03Pourquoi ?
00:04Il y a des bonnes questions de lui.
00:05Parce que physiquement, c'était dur.
00:07On a tourné en Côte d'Ivoire et au Maroc dans des températures vraiment extrêmes, je dirais.
00:12Réaliser, en même temps jouer, en même temps rigoler avec ses gars.
00:15C'est trop important, je mets les trois au même niveau.
00:18Il y avait aussi le truc en apesanteur avec les cordes et tout.
00:21T'es suspendu en fait.
00:22Et la combinaison, je sais pas, elle pèse 15 ou 20 kilos.
00:25Ouais, elle était hyper lourde.
00:26Elle est assez lourde.
00:27Et donc quand t'es attaché par des câbles suspendus à 2 mètres de haut et que tu dois balancer ton texte pour la 34e fois, parce qu'il y a un problème de caméra.
00:38Ah ouais, non.
00:39C'était dur.
00:40J'avais tous les jours conscience que c'était une chance de pouvoir faire ce film et de faire partie des gens qui construisent l'histoire avec ce film-là.
00:48Souvent, c'est vrai que les rapports sont très hiérarchisés.
00:50Il y a les gens du son, il y a les gens qui font la lumière, etc.
00:53Et là, vraiment, on aurait pu se poser vraiment avec le mec qui est au fond là-bas, le perchiste, se poser avec lui, blabla-té.
01:01Ok, c'est reparti, t'as vu, on part.
01:03Il y a une soirée où on était partis tous ensemble à un concert dans un maquis à Yamoussoukou.
01:08C'était trop bien.
01:08Et c'était comme une équipe de marins qui débarquent tous ensemble dans un port.
01:14Et il n'y avait pas de différence acteurs, techniciens.