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"J'accuse" : un médecin accuse la direction du CHU de Grenoble de renoncer à recruter des soignants
ici Isère
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10/12/2024
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News
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00:00
7h45. Avez-vous déjà été victime du manque de moyens à l'hôpital ?
00:04
Venez nous en parler au 04 76 46 45 45.
00:08
Vous avez la parole, vous avez la possibilité de vous exprimer dès maintenant.
00:11
Donc allez-y, passez-nous un coup de fil, on en parle avec notre invité Théolèche.
00:14
Oui, exactement. Cyril Venet, bonjour.
00:16
Bonjour.
00:17
Merci d'être avec nous ce matin en studio.
00:18
Médecin anesthésiste, chef de service à l'hôpital de Voiron
00:21
et secrétaire général du syndicat des médecins hospitaliers Force Ouvrière.
00:25
Merci d'être avec nous ce matin,
00:26
alors que vous lancez aujourd'hui un appel à la grève
00:29
et que vous avez installé des tentes sous les fenêtres de la direction du CHU de Grenoble à la Tronche
00:34
parce que vous espérez faire venir les citoyens, les usagers
00:38
comme Jean-Christophe, hospitalisé récemment au CHU de Grenoble.
00:41
Il est venu vous soutenir, justement, hier. Écoutez.
00:44
J'ai été hospitalisé pendant 11 jours pour une polyarthrite rhumatoïde.
00:47
Dans ce service, il y avait 34 lits de disponibles avec seulement 17 lits occupés.
00:53
Non pas parce qu'il n'y avait pas de demande, mais parce qu'il n'y avait pas assez de personnel.
00:57
Pour se mobiliser, pour les soignants, c'est difficile de se mobiliser.
01:00
C'est donc à nous tous de le faire.
01:02
C'est un peu votre message aujourd'hui, comme Jean-Christophe,
01:05
d'aller venir soutenir les soignants et rejoindre les campements devant le parvis du CHU de Grenoble ?
01:12
Oui, exactement.
01:14
Si vous le permettez, je voudrais partir d'une citation que je viens de lire dans le journal,
01:19
en prenant le café, en attendant.
01:22
Une citation qui est à la fin de l'article et dans le Dauphiné aujourd'hui
01:25
de la directrice ou de la direction, je ne sais pas exactement, du CHU
01:29
et qui nous dit que les recrutements médicaux et non médicaux
01:32
permettent le développement d'une activité adaptée aux besoins de la population,
01:36
soutenue par une politique d'investissement dynamique.
01:40
Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
01:42
Ce n'est pas que je ne suis pas d'accord, c'est que c'est contraire à la réalité.
01:45
Je pense que vous pourriez mener une petite enquête sur combien de personnels à l'hôpital
01:52
pour constater que ce que je viens de lire est vrai.
01:55
Ça pourrait être intéressant pour savoir.
01:57
C'est une question d'appréciation, je pense, de la situation.
02:00
En même temps, c'est des politiques nationales.
02:02
Qu'est-ce que la directrice de l'hôpital de Grenoble peut y faire
02:05
de la difficulté à recruter qui est nationale ?
02:08
Sur ce point, moi j'ai beaucoup de respect pour les directeurs d'hôpitaux
02:15
qui travaillent dans des conditions difficiles
02:17
et qui sont effectivement sous une pression budgétaire très importante.
02:21
Il y a deux choses que je veux dire à propos de ça.
02:23
La première, c'est que nous, comme responsables médicaux,
02:27
qu'on soit syndicalistes ou pas,
02:29
depuis déjà 25 ans, on a évolué dans notre discours.
02:32
On a dit, ne faites pas ça, ça va être la catastrophe.
02:35
Ah, vous avez fait ça ? Attention, la catastrophe est imminente.
02:38
Puis ensuite, on a dit, la catastrophe est là.
02:40
Puis après, on a dit, la catastrophe, c'est grave.
02:42
C'est un discours qui n'a pas été entendu
02:46
par les gens qui font les politiques de santé.
02:50
Mais qu'est-ce que vous demandez aujourd'hui ?
02:52
La deuxième chose, c'est que si j'ai un petit reproche à faire aux directeurs d'hôpitaux,
02:57
c'est d'avoir appliqué cette politique avec zèle et constance.
03:00
C'est la politique du taux de marge, la politique du budget.
03:02
J'accuse officiellement aujourd'hui,
03:06
jusque-là j'ai toujours retenu un peu mes propos,
03:08
mais j'accuse officiellement les directeurs d'hôpitaux,
03:10
dans leur très grande majorité,
03:12
de continuer à faire ça,
03:14
de continuer à accepter l'inacceptable,
03:16
c'est-à-dire à ne pas recruter des gens qui seraient recrutables.
03:19
Et c'est une des choses qui a présidé à la décision de cette action.
03:24
Et effectivement, on demande, parce que nous on n'y arrive pas tout seul,
03:26
il faut que la population et ses représentants nous soutiennent,
03:29
qu'il y a effectivement des médecins qui pourraient être recrutés,
03:32
qui ne le sont pas.
03:33
Dès aujourd'hui.
03:34
Et là, c'est la responsabilité directement locale.
03:36
Donc c'est un choix de la direction de l'hôpital Le Grand Homme de ne pas recruter ?
03:40
Je l'affirme.
03:42
Un des réactions au standard de France Bleu, ils arrêtent tout.
03:44
On parlait de la population, justement.
03:45
On va aller recueillir quelques témoignages.
03:47
Daniel nous appelle de Bourgoin-Jalieu.
03:49
Bonjour Daniel.
03:50
Oui, bonjour à vous.
03:51
Alors Daniel, on pose la question,
03:53
est-ce que vous avez déjà été victime du manque de moyens de l'hôpital ?
03:55
Et puis je crois que vous avez aussi un ressenti à faire passer.
03:59
Oui, alors moi j'ai la chance de ne pas avoir eu besoin de l'hôpital.
04:03
Mais autour de moi, certains y sont allés,
04:08
souvent dans des conditions pas très efficaces,
04:13
mais avec tout le respect que j'ai pour le personnel de l'hôpital.
04:17
Ils faisaient avec leurs moyens, c'est ça que vous dites ?
04:19
Alors moi ce qu'il y a, c'est que je crois qu'il faut s'arrêter de constater ce qui ne va pas.
04:24
Il faut passer à l'échelon supérieur.
04:28
Et moi je faisais partie le vendredi 6 décembre du rassemblement.
04:35
J'étais au rassemblement devant la permanence du député Neuder.
04:41
Une délégation a été reçue et on fait part de tout ce qui n'allait pas
04:48
et surtout on fait part de leurs idées pour essayer de remédier.
04:55
Voilà.
04:56
Et moi je crois que ce sont ces actions-là qui vont payer.
05:00
Alors Daniel, juste pour mettre ça de manière claire,
05:03
ce que vous dites c'est que le moment n'est plus à la réflexion, c'est trop tard.
05:07
Il faut agir.
05:08
Il faut agir là maintenant.
05:10
Et il n'y a que les politiques qui, à mon avis, peuvent réagir.
05:14
Et puis peut-être d'autres organismes.
05:17
Ça je ne le nie pas.
05:19
Mais là maintenant, il faut passer à l'action.
05:22
Ça devient urgent et je ne sais même pas si ce n'est pas trop tard.
05:26
Daniel, merci beaucoup d'être venu.
05:29
J'ai bien compris d'amener votre soutien.
05:32
C'est un rassemblement CGT de plusieurs unions locales.
05:38
Très bien, merci beaucoup Daniel d'avoir apporté toutes ces précisions.
05:41
La place à la mobilisation, c'est aussi le message de notre invité ce matin,
05:44
Cyril Venet, médecin anesthésiste, chef de service à l'hôpital de Voiron
05:47
et secrétaire général du syndicat des médecins hospitaliers Force Ouvrière.
05:51
Je voudrais revenir quand même à ce que vous venez de dire, monsieur Venet,
05:54
sur le choix de la direction de l'hôpital de Grenoble de ne pas recruter ce que vous dites.
05:58
Pourtant il y a des chiffres qui sont nationaux,
06:01
qui montrent qu'il y a près de 5000 lits qui ont été supprimés d'hospitalisation complète en 2023.
06:07
Ce sont des choix nationaux.
06:09
Qu'est-ce qui vous permet de dire qu'il y a des choix locaux de ne pas recruter ?
06:13
Il y a une orientation nationale qui est de fermer des lits.
06:16
Vous avez entendu ça depuis 25 ans.
06:18
Il y a trop de lits, il n'y a pas assez de médecins.
06:21
J'affirme que c'est un choix politique qui a été de faire comme ça.
06:25
Et ce choix, il est relayé, il est appliqué par les directeurs d'hôpitaux.
06:29
Le terme de choix, oui, j'assume le terme de choix.
06:34
Ils sont sous une pression budgétaire.
06:36
Ce n'est pas compliqué à comprendre.
06:38
L'hôpital dépense plus qu'il ne gagne.
06:40
Mais ça, ce n'est pas une fatalité.
06:42
Et comme il dépense plus qu'il ne gagne, les directeurs sont tenus de tenir un budget.
06:46
Vous savez bien que 75% du budget, c'est les dépenses de personnel.
06:49
Ce n'est pas compliqué à comprendre quelle pression ils subissent pour ne pas recruter.
06:53
Ils ont même eu cette phrase extraordinaire récemment.
06:56
Oh là là, si on recrute un médecin en plus, il risque d'y avoir du sureffectif dans tel service.
07:01
Je peux vous citer toute la journée des exemples de choix qui sont faits comme ça.
07:05
Donc il y a des choix qui sont faits de ne pas recruter pour rester dans le budget.
07:09
Et ça pose des problèmes de fonctionnement terribles.
07:12
Et la dame qui vient de parler, je suis entièrement d'accord avec elle,
07:15
il y a des solutions, ça n'est pas une fatalité.
07:18
Et il est temps de changer de politique.
07:20
On a eu le plaisir d'accueillir des élus politiques.
07:22
Il y avait deux députés qui sont venus nous soutenir.
07:24
Il y a un dialogue.
07:26
Il y a un début de commencement d'espoir de peut-être quelque chose qui va changer.
07:31
Mais il faudra qu'on ait un gouvernement, sans doute, pour ça.
07:33
On va y revenir dans un instant.
07:35
D'abord, on peut peut-être dire un mot des commentaires sur notre page Facebook,
07:38
parce qu'il y en a pas mal.
07:40
Et des auditeurs qui soutiennent les soignants ce matin sur la page Facebook de France Bleu Isère.
07:44
Jean-Louis qui nous parle de l'hôpital de Bourgoin-Jalieu,
07:47
le centre hospitalier Pierre Oudeau où il y a un manque de personnel, surtout aux urgences.
07:52
Lui encourage les soignants.
07:54
Joss qui nous dit qu'elle a attendu la dernière fois six heures aux urgences à cause de ce manque de personnel.
08:00
Et puis on a aussi ceux qui nous parlent des choses qui vont bien.
08:02
Eliane qui nous dit, mon ami a été hospitalisé deux fois en Isère à Bourgoin-Jalieu.
08:07
Rien à dire, tout s'est bien passé.
08:09
Mais effectivement, on voit que le personnel fait défaut comme dans tous les hôpitaux.
08:12
À 7h53, vous pouvez bien sûr encore nous appeler rapidement au 04-76-46-45-45,
08:18
comme le fait Nicole qui nous appelle de Montferrat.
08:20
Bonjour Nicole.
08:21
Oui, bonjour.
08:23
Alors Nicole, je vous pose la question sur ce fait.
08:26
Est-ce que vous avez déjà été victime du manque de moyens à l'hôpital ou est-ce que vous l'avez constaté ?
08:30
Et puis qu'est-ce que vous proposez également ? Je crois que vous avez quelques idées là-dessus.
08:33
Alors moi j'ai quelques petites remarques à faire.
08:36
Tout d'abord, je voudrais signaler le problème de la maltraitance de nos soignants.
08:43
Moi j'ai ma fille qui est infirmière, elle travaille à l'hôpital de Pont-de-Beauvoin.
08:46
Donc la maltraitance subie par les soignants ?
08:48
Subie par les soignants. Aussi bien de la part des malades, des fois, que de la part de leurs responsables.
08:55
La maltraitance institutionnelle, comme on dit Nicole.
08:58
Peut-être non. Elle fait cinq nuits par semaine, elle est sur les rotules, reconnaissance zéro.
09:04
Je crois qu'on a de la chance d'avoir en France des médecins et des infirmières qui aiment ce qu'ils font
09:09
et qui à force de les maltraiter, baissent les bras.
09:12
Je voudrais abrasser aussi un message à tous ceux qui courent aux urgences alors qu'ils n'en ont pas besoin
09:16
et qu'il faudra peut-être réfléchir à la façon dont on les accueille.
09:19
Quand ils saturent les urgences pour des choses qu'ils pourraient attendre,
09:23
peut-être qu'il y a besoin de facturer quelque chose pour réduire un peu la population.
09:28
Il y a des centres et des hôpitaux qui marchent très bien dans l'hiver
09:31
parce qu'on leur a donné les moyens de travailler pour.
09:34
Et que quand le personnel arrive avec le sourire, je vous assure et je l'ai vécu personnellement,
09:39
la moitié du chemin de la guérison est fait.
09:43
On vous remercie de votre message, on va donner la parole à notre invité.
09:46
En tout cas, merci beaucoup d'être passé et de nous avoir appelé ce matin.
09:50
On n'a plus beaucoup de temps, pardon Nicole, on vous coupe un peu,
09:52
mais je voulais avoir votre réaction face à cela.
09:55
A quel point est-ce que les patients, les usagers, aggravent la situation
10:00
avec des comportements qui ne sont pas adaptés ?
10:02
C'est un peu ce que dit Nicole, qu'on va trop rapidement aux urgences.
10:05
Oui, je voudrais surtout revenir sur la première partie de ce qu'elle a dit.
10:09
Pour appliquer cette politique de restriction budgétaire et de non-embauche,
10:14
il y a un dénigrement qui s'opère, elle l'a souligné, des personnels soignants.
10:20
Il y a une certaine malveillance.
10:23
Pour faire passer et accepter les politiques,
10:27
il y a du dénigrement et de la malveillance, une absence de reconnaissance des personnels.
10:30
Ça c'est très vrai et ça s'aggrave encore aujourd'hui,
10:33
ce qui paraît totalement hallucinant et incroyable.
10:35
Sur la question de responsabiliser les malades, c'est un vieux serpent de mer.
10:43
Je crois avoir déjà plusieurs fois eu l'occasion de démontrer
10:47
que c'est une réalité extrêmement marginale.
10:51
Les abus sont extrêmement marginaux.
10:54
Chaque fois qu'il y a un accident aux urgences,
10:56
on fait des enquêtes de qui était là à ce moment-là
10:58
et on s'aperçoit que la plupart des gens qui étaient là
11:00
avaient grandement besoin des urgences
11:02
et dont la moitié avait besoin d'un lit d'hospitalisation.
11:04
Donc cette question détourne un peu du propos.
11:07
Ce que vous dites, c'est que pour vous aider,
11:09
il faut venir devant le parvis de l'hôpital de Grenoble.
11:11
Je vous remercie de le rappeler, exactement.
11:13
À partir de ce matin, il y a des tentes qui sont installées.
11:16
Merci beaucoup Cyril Venet d'avoir été notre invité ce matin,
11:18
médecin anesthésiste, chef de service à l'hôpital de Voiron
11:21
et secrétaire général du syndicat des médecins hospitaliers force ouvrière.
11:25
Merci beaucoup.
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