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Censure de Michel Barnier : quel profil pour Matignon ?
Europe 1
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05/12/2024
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu
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de l'emploi.
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Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
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Toujours sur Europe 1, merci d'être fidèle à Europe 1 Soir, dans 43 minutes exactement
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Emmanuel Macron prendra la parole et ne devrait donc pas, alors qu'on pensait qu'il allait
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peut-être annoncer le nom du futur Premier Ministre, et bien ça ne devrait pas être
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le cas, même si deux noms tournent, celui de François Bayrou et celui du ministre
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désarmé, Sébastien Lecornu, on en parle avec vous Louis de Raguenel, bonsoir, bonsoir
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Pierre, bonsoir à tous.
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Chef du service politique d'Europe 1, bonsoir Sébastien Lignier, bonsoir, chef du service
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politique de Valeurs Actuelles et bonsoir à Jean-Claude Lassier, bonsoir, chroniqueur
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politique.
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Une première réaction cette soirée, Marine Le Pen invitée de Christine Kelly en ce moment
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sur CNews, voilà ce qu'elle dit à propos du choix du futur Premier Ministre.
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Quel que soit le ministre qui va être désigné, je voudrais juste lui dire que ça ne fonctionne
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plus, voilà, le ministère de la parole, le ministère des petits muscles qu'on montre
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à la télévision, des déclarations martiales, ça ne fonctionne plus, ce que nous attendons
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ce sont des actes, or moi je suis navrée mais il y a des choses que je n'ai pas entendues
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dans la bouche de Monsieur Retailleau, je n'ai pas entendu la remise en cause du pacte
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des migrations qui oblige aujourd'hui la France à accueillir dans les villages français
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des migrants sous peine d'amende, je n'ai pas entendu cela, voilà, je n'ai pas de raison
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si vous voulez de croire plus à ce qui se fait ou ce qui se dit plutôt aujourd'hui
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qu'à ce qui s'est dit hier.
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Voilà, intéressant d'entendre Marine Le Pen à l'instant sur CNews parce que c'est
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elle qui a, j'allais dire, les clés de ce qui se passe en ce moment, Louis de Ragnel.
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C'est même la DRH de la désignation du Premier Ministre et même de la composition
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du prochain gouvernement.
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Parce que s'il y a un enseignement politique immédiat qu'on peut tirer de la semaine
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qui vient de se passer, c'est que désormais quand Marine Le Pen menace, elle peut mettre
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à exécution sa menace et quand elle la met, potentiellement c'est explosif, elle l'a
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fait, donc maintenant je pense que tout le monde l'écoute et la prend au sérieux.
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Jean-Claude Dassier ?
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C'est explosif, en même temps, seule, elle ne peut pas renverser un gouvernement, seule,
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j'entends bien.
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Néanmoins, je suis comme toi, je suis frappé par le temps.
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Je suis tutoie, Jean-Claude.
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On se connaît depuis un certain temps, il ne faut pas le faire, fousse le banc.
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Nous sommes d'accord.
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Non, mais c'est vrai que je suis frappé par le ton, je ne dirais pas agressif, mais
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offensif de Marine Le Pen.
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Je ne dis pas qu'elle prépare une nouvelle censure, je suis de ceux sans doute trop naïfs
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qui pensent qu'elle ne pourra pas néanmoins multiplier les censures auprès d'un certain
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nombre de gouvernements.
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Néanmoins, elle dit sa vérité, elle formule ses exigences, il va falloir que le futur
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premier ministre, donc on ne connaîtra pas son nom ce soir, donc si j'ai bien compris,
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doivent et devra en tenir compte.
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Donc ça promet quelques difficultés, comment dire, supplémentaires.
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Alors chacun a ses enquêtes de léance, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
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donne un entretien au Figaro et il dit qu'il est prêt à continuer et terminer son travail
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à Beauvau, mais il exclut de collaborer avec un premier ministre de gauche.
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Sébastien Lunier, vous me direz, ça tombe un peu sous le sens, mais cela dit, il n'est
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que ministre démissionnaire de l'Intérieur.
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Ça tombe sous le sens pour lui, mais quand on entend M. Laurent Wauquiez qui nous explique
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ce matin que lui, au nom de son groupe, ne censurait pas immédiatement un gouvernement,
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même si son groupe républicain ne y figure pas, on se rend bien compte qu'il y a quand
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même une cassure au sein de cette famille politique et que vous avez d'un côté ceux
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qui semblent se diriger machinalement et presque par défaut vers ce socle commun et
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ceux qui pensent qu'une troisième voie existe à droite entre Marine Le Pen et ce
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socle commun.
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Mais sur la position centrale de Marine Le Pen, dans les noms que vous avez évoqués
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pour prendre potentiellement la suite de Michel Barnier, les deux noms qui reviennent sont
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le symbole du poids politique aujourd'hui de Marine Le Pen.
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Ce sont deux noms, que ce soit François Bayrou ou Sébastien Lecornu, qui ont plus ou moins
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l'aval de Marine Le Pen.
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François Bayrou, c'est quand même quelqu'un qui a toujours été très respectueux de
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Marine Le Pen et du Rassemblement National.
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On n'oublie pas la fameuse banque de parrainage en 2022.
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François Bayrou a parrainé Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle quand
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elle était en difficulté pour avoir les fameuses 500 signatures.
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François Bayrou a critiqué le traitement judiciaire de Marine Le Pen.
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François Bayrou est favorable à la proportionnelle, grande cause de Marine Le Pen.
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Quant à Sébastien Lecornu, on le sait, ils se sont déjà rencontrés.
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Ils ont déjà déjeuné ensemble.
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Marine Le Pen dit que Sébastien Lecornu est quelqu'un de tout à fait respectable
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qui entend les oppositions.
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On voit bien qu'elle tient en main non seulement l'Assemblée Nationale, mais aussi un petit
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peu Matignon.
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Marine Le Pen qui continue de s'exprimer sur ses news.
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C'est vrai que la grande question, c'est pourquoi la censure ? Elle a répondu il y
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a quelques instants avec Christine Kelly.
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Il faut une rupture avec les 50 dernières années.
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Michel Barnier était attendu qu'en mettant cette rupture, il arrive en nous présentant
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un budget socialiste.
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En gros, si M.
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Cazeneuve avait été nommé Premier ministre et s'il avait présenté un budget tel que
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celui qui a été présenté par M.
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Barnier, la droite aurait été en PLS en train de hurler au retour de l'Union soviétique.
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4 milliards d'alourdissement du coût du travail.
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Vous savez très bien que la droite passe sa vie à sauter sur les chaises en disant
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« Le coût du travail, le coût du travail, les charges, les charges, les charges.
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Là, rien.
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» Et tout ça passait crème.
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Ça passe crème avec eux.
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Mais avec nous, ça n'était pas possible.
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Est-ce qu'elle a raison, Louis Dragnel, en disant que c'était un budget socialiste ?
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Alors, moi, je suis tout à fait d'accord.
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C'est un budget très socialiste qui avait quasiment plus rien de droite quand on voit
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que c'est porté par des gens qui sont censés incarner des valeurs libérales ou des idées
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libérales.
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On était quand même très étonnés.
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Mais c'est un tout petit peu gonflé, un peu fort de café d'entendre Marine Le Pen
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parler comme ça de ce budget, puisqu'elle voulait, moi, de ce que j'ai lu en tout cas,
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elle voulait dépenser quand même davantage.
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Elle était sur le pouvoir d'achat de ses électeurs ?
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Oui, oui, oui.
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Mais Marine Le Pen, son programme économique est quand même beaucoup plus proche de la
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gauche que de la droite.
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Je m'étonne qu'elle puisse s'indigner de ça.
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Moi, si on prend un tout petit peu de recul par rapport à ce qu'elle dit, moi, l'impression
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que j'ai quand même, c'est que dans le fond, ce n'est pas tant la mesure en elle-même
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qui gênait Marine Le Pen, la décision de censurer le gouvernement, elle voulait censurer
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Emmanuel Macron, évidemment, on ne peut pas censurer un président de la République.
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C'est une décision qui n'était pas du tout technique, c'était une décision politique,
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exclusivement politique.
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Ce que Marine Le Pen a fait avec Michel Barnier, elle le refera avec le successeur sans doute
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de Michel Barnier.
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Avec le suivant, quel qu'il soit.
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Mais parce que, si vous voulez, on voit bien, et ce qui est intéressant, c'est que la motion
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de censure, elle a été votée par les membres du Nouveau Front Populaire et le Rassemblement
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de la République Internationale.
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Et il y a quand même une course de vitesse entre les deux, pour savoir qui va essayer
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d'accélérer le plus rapidement le cours de l'histoire, élections présidentielles
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anticipées.
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C'est ça qui est en train de se jouer.
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Et plutôt que de laisser le Nouveau Front Populaire prendre le lit, d'être en tête
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sur ces questions un peu insurrectionnelles, Marine Le Pen a enjambé tous ces sujets.
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Je n'ai pas l'air tout à fait d'accord avec vous, Louis de Rugnell.
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