• il y a 3 mois

Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Aujourd'hui, retour sur les possibles nouveaux ministres.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu

Category

🗞
News
Transcription
00:00Aupinsoir, 19h21, Pierre Deville, avec Michel Barnier qui est donc toujours à l'Elysée, face à Emmanuel Macron, pour valider cette liste.
00:09Alors cette liste, je l'avais tout à l'heure, 3 LR, je parle des ministres en exercice, on a dit 38 ministres, 16 ministres principaux,
00:183 LR, 7 EPR, 1 UDI, 2 MEDEM, 1 HORIZON, 1 DIVERDROITE, 1 DIVERGAUCHE, quelques noms reviennent, Bruno Retailleau à l'intérieur,
00:27Jean-Noël Barraud aux affaires étrangères, donc au Quai d'Orsay, Sébastien Lecornu qui serait maintenu en tant que ministre des armées,
00:33Annie Genevert, dont on dit qu'elle irait à l'agriculture, voilà donc quelques, et puis Ottman Nasrou à la discrimination et la laïcité,
00:44voilà, c'est quelques noms dont on dispose, et Antoine Armand, visiblement, qui irait à Bercy, puisque l'or envoqué a refusé.
00:54C'est un choix de dernière minute, visiblement, ça, à cette ville.
00:57Oui, effectivement, l'or envoqué a précisé que le seul poste où il se sentait utile, c'était le ministère de l'intérieur,
01:05on comprend aussi que la nature compliquée du travail qui se présente au futur patron de Bercy rend compliquée la tâche pour l'or envoqué,
01:17qui se voulait soucieux des classes moyennes, même si aujourd'hui, on a compris que dans les lignes rouges qui ont été fixées à Michel Barnier,
01:26il ne s'agissait pas d'imposer davantage les classes moyennes, mais c'est vraiment le cœur de l'engagement politique de l'or envoqué,
01:35ce sont les classes moyennes, et on comprend que dans ce contexte budgétaire extrêmement compliqué, extrêmement contraint,
01:41probablement que les hausses d'impôts auraient impacté tout le monde.
01:44Oui, cela dit, votre collègue du JDD, Antoine André, disait que c'était un refus d'obstacle et que c'était, d'une certaine manière, compréhensible de la personnalité de l'or envoqué.
01:56Oui, moi je ne suis pas tout à fait d'accord, je pense que dans une même rédaction, on peut être d'accord, mais c'est la démocratie, c'est la liberté d'opinion, la liberté d'expression plutôt,
02:07que vous revendiquez au JDD.
02:09Je pense qu'il a surtout le regard pointé vers l'horizon et 2027, et c'est vrai que Bercy pour l'or envoqué, ce n'est pas forcément le ministère le plus favorable pour...
02:233 300 milliards, deux dettes, un déficit à 5,6, un commerce sectaire très très loin...
02:30Comme Gabriel Attal, dans la préparation des échanges du futur, il est beaucoup mieux depuis l'Assemblée, avec une liberté de parole, de ton, une capacité à critiquer, à tirer quelques ficelles le temps que le gouvernement tienne, là-dessus...
02:41Et puis une possibilité de maintenir le pouce levé ou le pouce baissé, ce qui n'est pas le cas quand vous êtes ministre, puisque vous êtes le fusible d'un système électrique entier.
02:50Et puis une vraie liberté de parole, parce qu'une fois que vous êtes ministre, vous rentrez surtout dans ce cadre-là, il n'y a qu'en fait, il ne faut pas se tromper d'analyse, je ne vais pas être certain d'avoir raison,
02:59mais on est un peu dans la position d'un chancelier allemand qui se retrouve en position de mettre en oeuvre un programme de grande coalition, qui est le produit d'une espèce de compromis fait pendant des mois par les partis qui sont au Bundestag.
03:11Là, on a une espèce de grosse coalition, ils ont mis quelques jours à trouver un accord, pour faire quoi ?
03:15Mettre en oeuvre une feuille de route qui va quand même éviter d'envoyer un désaveu massif à Emmanuel Macron, et à tous ceux qui sont ses sortants.
03:22Parce que quelque part, le discours de politique générale et le budget, en fonction de ce qui va être dit, de ce qui va être planifié, c'est un désaveu de la ligne Macron.
03:31Si on augmente les impôts, même partiellement, alors qu'Emmanuel Macron n'a dit jamais sous mes quinquennats, si on remet en cause un certain nombre d'approches en matière de sécurité et autres, ça va invalider.
03:42Donc c'est pour ça que je pense que pendant ces derniers jours, on a eu beaucoup de tractations pour arriver à fabriquer un gouvernement qui va permettre d'assurer une certaine forme de continuité,
03:51et dans un contexte budgétaire qui est réellement tendu, c'est-à-dire qu'il n'y a pas beaucoup de marge de manœuvre pour s'amuser, ça c'est très clair malheureusement.
04:02La voiture de Michel Barnier est arrivée peu avant 8h, ça fait une grosse demi-heure maintenant que les deux hommes sont face à face, généralement c'est une demi-heure, trois quarts d'heure ce genre de réunion,
04:17où est-ce qu'il peut y avoir des points d'achoppement difficiles, j'allais dire, Raphaël Stainville ?
04:20D'une certaine manière, on a cru comprendre que les choses avaient été déjà réglées en amont.
04:24Il y a 7 députés EAPR, donc ça sera quand même satisfaisant à l'exicolaire, Emmanuel Macron.
04:29C'est presque une originalité, je voulais poursuivre un petit peu la réflexion d'Alexandre d'ailleurs,
04:34c'est-à-dire qu'on a l'ancienne majorité qui se retrouve aujourd'hui à la fois d'une certaine manière toujours au pouvoir, aux commandes,
04:42et en même temps dans l'opposition, on sent que Gabriel Attal et quelques autres sont déjà très critiques et ne se sont pas dérangés pour mettre des bâtons dans les roues dans la constitution de ce gouvernement.
04:57Mais en tout cas, aujourd'hui, parce que les choses ont été réglées et qu'il y a eu déjà des discussions en amont entre le Président et Michel Barnier,
05:03le Président est probablement à l'exicolaire, lui faisant remarquer que la part accordée au LR était disproportionnée,
05:10je pense qu'aujourd'hui les choses sont réglées.
05:12Peut-être qu'il va y avoir des ajustements sur quelques noms, mais dans les grands équilibres, les choses sont faites.
05:18Alors, on va se retrouver dans un instant, on va écouter aussi les réactions des uns et des autres.
05:24Le suspens est toujours là, quelques noms qui méritent d'être confirmés dans la soirée.
05:30Et puis pour vous annoncer qu'au cœur de l'histoire vous attend sur Europe 1 en direct de 15h à 16h tous les jours,
05:36demain Stéphane Berne parlera de la cité médiévale de Carcassonne à l'occasion des Journées du Patrimoine,
05:45en recevant Franck Doucet, administrateur du château Comtal et des remparts de cette belle cité de Carcassonne.
05:51On se retrouve dans un instant avec le journal permanent et la suite de nos débats sur Europe 1.

Recommandations