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Première journée de travail pour le nouveau gouvernement de Michel Barnier
Europe 1
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23/09/2024
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu
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00:00
Le gouvernement est sur les rangs. Premier Conseil des ministres, tout à l'heure seulement j'allais dire.
00:10
Il y a donc quelques heures seulement autour de Michel Barnier et d'Emmanuel Macron.
00:15
Pas beaucoup de off, comme on dit, autour de ce Conseil des ministres qui a duré 29 minutes,
00:21
à moins que vous en ayez, parce que vous faites de la grimace, Joseph.
00:24
Vous avez du off sur le Conseil des ministres ?
00:26
Mais attendez, il ne va plus y avoir de off du tout ? C'est ça l'enjeu ?
00:30
Oui, ça c'est l'objectif.
00:32
C'est ça l'objectif de Michel Barnier d'ailleurs ?
00:34
Non, bon, il y a toujours des conseillers qui disent que ça s'est passé comme ci, ça s'est passé comme ça.
00:38
Les journalistes politiques qui pendant trois mois ont vécu leur heure de gloire, là, ils ont mangé leur pain blanc.
00:43
J'ai l'impression que ça vous fait plaisir.
00:45
Vous savez, en tout cas, je voulais vous faire écouter la nouvelle porte-parole du gouvernement.
00:50
Je vous dis ça parce que ça nous a assez interpellés les équipes d'Europe un soir
00:54
quand on a entendu sa façon, en fait.
00:56
Ce n'est pas le fond, c'est la forme.
00:59
On la connaît, Maude Bréjean.
01:01
Elle est arrivée, elle prend la succession de Prisca Thévenot, et voilà ce qu'elle dit en arrivant.
01:06
C'est un mélange d'émotion, de fierté et de responsabilité qui m'est train ce matin.
01:12
Émotion parce que ce n'est pas rien d'accéder à de telles fonctions à 33 ans.
01:17
Fierté parce que je mesure l'honneur qui m'est fait par le président de la République et le Premier ministre,
01:22
que je remercie très chaleureusement pour leur confiance.
01:26
Responsabilité parce que je sais ce que porter la parole du gouvernement de la France
01:31
emporte d'enjeux et d'exigences, tout particulièrement dans cette période si singulière.
01:37
Voilà.
01:38
Qu'est-ce qui vous surprend ? Moi, je trouve ça bien.
01:40
C'est bien, mais elle est jeune.
01:43
Ce n'est pas la Starac, non ?
01:45
Ah, c'est ce que vous voulez dire.
01:47
Pardon, mais elle est porte-parole du gouvernement, non, Maude Bréjean ?
01:51
Non, mais le communicant...
01:53
Pardonnez-moi, j'ai l'impression qu'on dit Maude Bréjean au tableau quand je l'entends.
01:58
Je suis désolé.
02:00
Dans les deux cas, du coup, c'est...
02:02
Évidemment, je crains d'être désagréable.
02:05
Non, ce qu'il lui faudrait...
02:07
Mais vous êtes là pour ça, Joseph ?
02:09
Vous êtes là pour être désagréable ?
02:11
Non, nous ne sommes pas.
02:13
Nous ne sommes pas du tout candidats,
02:15
mais je pense qu'un certain nombre de séances de training ne seraient peut-être nécessaires.
02:20
Je vous trouve vraiment sévère.
02:22
Permettez-moi de vous le dire.
02:24
C'est bien, il y a des barres.
02:26
Maude Bréjean, on la connaît.
02:28
Elle n'est pas excitée à dire les choses.
02:30
Quelquefois, même, elle a des difficultés.
02:32
Mais bien sûr, on s'en souvient.
02:34
Elle s'est fait engueuler sur un sujet il n'y a pas très longtemps.
02:36
C'est porte-parole.
02:38
Après qu'elle nous dise qu'elle a 33 ans,
02:40
c'est un honneur, c'est une responsabilité,
02:42
ça n'a rien à voir, pardonnez-moi,
02:44
avec la Starac.
02:46
Elle dit ce qu'elle pense, elle a raison de le dire.
02:48
C'est pas ce qu'on pense quand on est porte-parole du gouvernement.
02:50
C'est un moment particulier, la passation de pouvoir.
02:52
Mais non, ce n'est pas la Starac.
02:54
Elle nous a parlé de sa mère.
02:56
Femme de ménage.
02:58
Elle aussi nous a parlé de sa mère.
03:00
C'est pas le sujet.
03:02
On est dans la merde.
03:04
Il faut sortir la France de la merde.
03:06
De votre mère et du fait qu'elle a 33 ans.
03:08
Même M. Barnier a parlé de sa maman au moment de la passation.
03:10
Mais ce n'est pas le sujet non plus.
03:12
Oui, j'entends bien.
03:14
Bruno Retailleau
03:17
est sans doute l'un des personnages les plus importants
03:19
de ce gouvernement.
03:21
Et il sera d'ailleurs l'invité de Sonia Mabrouk.
03:23
Demain à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
03:25
Écoutez-le lors de sa passation de pouvoir.
03:27
Trois priorités,
03:29
vous les retiendrez facilement.
03:31
La première, rétablir l'ordre.
03:33
La deuxième, rétablir l'ordre.
03:35
Les Français veulent plus d'ordre.
03:37
D'ordre dans la rue, d'ordre aux frontières.
03:39
Et cette demande,
03:41
elle ne nous vient pas des Français de droite ou de gauche.
03:43
Elle nous vient
03:45
de l'immense majorité des Français.
03:47
Et elle nous vient d'abord des Français
03:49
les plus modestes.
03:51
De celles et ceux qui n'ont pas les moyens de se protéger
03:53
des conséquences terribles
03:55
de tous ces désordres.
03:57
C'est pour eux que l'on se bat.
03:59
Voilà, et il rajoute dans
04:01
Le Figaro ce matin.
04:03
Mon objectif
04:05
est de mettre un coup d'arrêt
04:07
aux entrées illégales,
04:09
d'augmenter les sorties notamment pour les clandestins
04:11
car on ne devrait pas rester en France quand on y est rentré.
04:13
Ma conviction est faite et depuis longtemps
04:15
l'immigration, quand elle n'est pas méprisée,
04:17
n'est une chance pour personne,
04:19
ni pour la France, ni pour les immigrés.
04:21
Le ton du discours est tout autre.
04:23
Le discours,
04:25
la phrase logique
04:27
qui est employée,
04:29
la volonté de monter au front
04:31
est totalement manifeste.
04:33
Bruno Retailleau
04:35
est un symbole. Mais à mon sens,
04:37
c'est un symbole qui ne doit pas faire oublier
04:39
que ce gouvernement
04:41
que l'on présente de droite
04:43
de droite
04:45
d'une manière mythique,
04:47
je pense que c'est plutôt
04:49
le pâté d'Alouette et que l'Alouette, c'est Bruno Retailleau.
04:51
D'ailleurs, ça tombe bien avec la Vendée, c'est
04:53
vraiment l'Alouette. Mais,
04:55
dans la réalité,
04:57
on laisse s'installer
04:59
dans le pays l'idée que ce gouvernement
05:01
est le gouvernement le plus à droite depuis
05:03
la Ve République. C'est ce qu'on entend en permanence.
05:05
De même qu'on a laissé s'installer
05:07
l'idée fausse que la gauche avait gagné
05:09
les législatives.
05:11
Ce gouvernement n'est pas à droite.
05:13
Le plus particulièrement à droite, c'est la Ve République.
05:15
Ou alors, prenez les gouvernements
05:17
Messmer, pardonnez-moi, avec
05:19
Michel Debray et Raymond Marcellin, ça c'était de la droite.
05:21
LR c'est la droite ?
05:23
Mais simplement,
05:25
la droite a portion congrue dans ce gouvernement.
05:27
Moi j'ai calculé entre les LR
05:29
qui sont... On peut parler ?
05:31
Oui. J'ai calculé entre les LR
05:33
qui sont rentrés au gouvernement
05:35
et ceux qui sont des anciens LR
05:37
qui sont rentrés au gouvernement
05:39
et qui ont été maintenus. On a totalisé 21.
05:41
D'anciens LR, c'est parce que
05:43
vous vous êtes... Pour moi, Catherine Vautrin,
05:45
Rachida Dati et Sébastien Le Penutre,
05:47
je les ai tellement connus
05:49
aux LR avec Sarkozy et Chirac
05:51
que je ne peux pas m'empêcher que quelque part
05:53
il reste un fond de LR quand même.
05:55
C'est la macronie de droite.
05:57
Quand on dit que c'est un gouvernement de centre-droit,
05:59
c'est un gouvernement de centre-droit et de droite.
06:01
C'est évident. Le centre n'est jamais de gauche.
06:03
Oui, c'est ça. C'est ce que j'allais dire.
06:05
C'est plutôt de centre-droit.
06:07
Mais présenter ça comme le gouvernement le plus à droite
06:09
de la Ve République, comme la gauche
06:11
d'une partie de la gauche et même,
06:13
surtout moi, ce qui me frappe,
06:15
c'est qu'une grande partie des commandatateurs
06:17
le fait, c'est totalement faux.
06:19
Et d'ailleurs, moi ce qui me frappe,
06:21
c'est qu'en tant qu'ancien journaliste politique,
06:23
c'est la première fois que je vois
06:25
non pas décliner
06:27
le parcours professionnel
06:29
des nouveaux arrivants,
06:31
mais aller rechercher dans le passé
06:33
ce qu'ils ont fait.
06:35
Ce qui intéresse aujourd'hui les observateurs,
06:37
ce n'est pas la carte d'identité du ministre,
06:39
pardonnez-moi, c'est la carte identitaire.
06:41
Et ce n'est pas vraiment la même chose.
06:43
Et ça, ça me frappe.
06:45
Ce qui est intéressant,
06:47
c'est cette volonté affirmée,
06:49
c'est très important par Bruno Retailleau,
06:51
et en même temps les annonces qu'il va faire
06:53
très rapidement, c'est-à-dire qu'il n'aura pas besoin de loi.
06:55
Il sait que réglementairement,
06:57
par décret circulaire ordonné aux préfets,
06:59
notamment pour lutter contre l'immigration,
07:01
il peut agir déjà.
07:03
C'est ça la bonne nouvelle.
07:05
Et l'autre inconnu, c'est Didier Migaud.
07:07
Alors ça c'est Lovny.
07:09
Quand je dis Lovny,
07:11
je connais Didier Migaud.
07:13
J'aimerais bien que vous nous en parliez.
07:15
Je l'ai connu il y a peu de temps,
07:17
il était président de la commission des finances,
07:19
c'était un vrai, pur socialiste.
07:21
Donc par exemple sur les peines planchées,
07:23
a priori sur le papier, il n'est pas pour.
07:25
Mais je ne sais pas du tout.
07:27
Je sais qu'il avait voté contre.
07:29
Quand il était député, il avait voté contre les peines planchées.
07:31
On s'en souvient.
07:33
Mais aujourd'hui peut-être qu'il a changé d'idée.
07:35
Je ne sais pas qui a eu l'idée,
07:37
qui l'a nommé en réalité,
07:39
si c'est le président ou si c'est une demande de M. Barnier,
07:41
je ne sais pas du tout.
07:43
Ou une idée de Nicolas Sarkozy.
07:45
En tout cas, quoi qu'il en soit...
07:47
Je ne peux pas jeter la pierre.
07:49
Ce n'est pas majoritaire.
07:51
Je ne sais pas s'il a eu une ligne.
07:53
Vous savez très bien que le couple
07:55
intérieur-justice doit fonctionner.
07:57
Sous la Vème République.
07:59
Depuis Badinter avec Defer, c'était la guerre.
08:01
Ensuite, il y a eu Chevenement avec Elisabeth Guirou,
08:03
c'était la guerre.
08:05
Il y a eu à droite Michel Iomari avec Brice Hortefeux,
08:07
c'était la guerre.
08:09
Et je ne vous parle pas de Manuel Valls avec Taubira,
08:11
où on s'écrivait par le président de la République interposé.
08:13
Ça a toujours été, véritablement,
08:15
entre la place Vendôme
08:17
et la place Beauvau.
08:19
Je crois qu'on va rééditer
08:21
cette façon de gouverner
08:23
en chaîne faïence
08:25
entre la place Beauvau
08:27
et la place Vendôme.
08:29
Je le déplore.
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