Une rencontre tenue à Yaoundé en août 2024, entre les murs de l’Hôtel Mont-Fébé. Sous l’énoncé d’une plateforme nationale de concertation permanente avec les acteurs du processus électoral, une large galaxie d’acteurs de tous profils, réunis tant autour de l’opérateur ELECAM, du Ministère de l’Administration territoriale, du Système des Nations unies et, bien sûr, des Partis politiques. Des mots, pour nommer des choses données pour évidentes, mais loin de l’être, aux yeux de tous. Dans la mise en voix des attentes des observateurs autant que des clients du processus électoral camerounais, se trouve depuis des années, des attentes – à ce jour non satisfaites – formulées en direction d’une modification du code électoral, perçu comme étape nécessaire à la stabilisation du processus et à la crédibilisation des résultats.