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Thierry Cabannes - Dérapage budgétaire, à qui la faute ?
Europe 1
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15/11/2024
Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent du dérapage budgétaire.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline2
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Transcription
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00:00
Allez, dernier sujet sur lequel j'aimerais vous faire agir parce qu'il ne reste plus que 6 minutes
00:03
et David Pougeot avec lequel je prépare cette émission.
00:05
On met une pression d'enfer dans l'oreillette.
00:07
Une pression d'enfer à l'oreillette.
00:08
Et comme je vous sens particulièrement en forme ce soir, je suis sûr que ça va vous faire agir
00:13
parce qu'on va parler budget. Jean-Sébastien Ferjou, je le regarde, il est sur son téléphone.
00:17
Parce qu'il y a plein de gens qui réagissent sur le mercredi.
00:19
C'est ça, voilà. Ne faites pas le débat, ne faites pas le débat.
00:24
Mais ça n'est pas ce matin, ça n'est pas, ça n'est pas, ça n'est absolument pas ce matin.
00:28
Le vendredi dernier, Bruno Le Maire, je peux en placer une ou pas, ce soir ?
00:31
Oui.
00:32
Demande à Jean-Sébastien.
00:33
Oui, j'ai demandé à Jean-Sébastien Ferjou.
00:34
Il est au maître de la cérémonie ce matin.
00:35
Le vendredi dernier, Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont été entendus devant le Sénat
00:39
à propos du dérapage budgétaire, Jean-Sébastien Ferjou.
00:42
Et aujourd'hui, c'était au tour d'Elisabeth Borne.
00:44
Alors, c'est bien simple, quand on les écoute, hop, hop, hop, c'est pas de ma faute.
00:49
Parapluie.
00:50
Parapluie. Alors, immense parapluie.
00:53
Et David Pougeot a concocté ça aux petits oignons.
00:55
On écoute.
00:56
Enregis après.
00:57
Mais essayez de vous respecter.
00:59
Et les réseaux.
01:00
Vous respectez évidemment.
01:01
Mais c'est le temps de parole, surtout.
01:02
C'est le temps de parole.
01:03
Écoutez d'abord les réactions.
01:05
C'est pas nous.
01:06
C'est pas nous.
01:08
Je pense que traditionnellement, ce qu'on attend du gouvernement, c'est qu'il prenne
01:12
des mesures pour maîtriser les dépenses.
01:15
Je crois avoir rappelé que je pense en avoir pris ma part.
01:19
Alors, je vous propose quelque chose, monsieur le rapporteur général.
01:21
On va prendre dépense par dépense.
01:22
Dites-moi.
01:23
Faites-moi la liste des dépenses que vous me reprochez ou que vous reprochez à mon
01:27
gouvernement.
01:28
Le montant.
01:29
Et je ne vous parle pas du reproche sur leur nature, mais sur le fait qu'elle serait venue
01:31
dégrader la trajectoire et le solde en 2024.
01:34
J'étais le chef de cette administration.
01:36
Et comme chef de cette administration des finances, j'endosse toutes les responsabilités
01:41
de mes services.
01:42
Mais il n'y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromper.
01:49
Je le dis pour nos auditeurs d'Europe 1.
01:51
Vous avez pu écouter Elisabeth Borne dans l'ordre.
01:54
Gabriel Attal en deuxième position.
01:56
En troisième position, Bruno Le Maire.
02:00
Non, mais qu'est-ce que vous voulez dire par rapport à ça ?
02:03
Louis de Rugy.
02:05
Je vous regardais.
02:06
Je vous fixais.
02:07
Il n'y a pas de responsable.
02:08
C'est pas nous.
02:09
Il n'y a pas de responsabilité.
02:10
Et par ailleurs, il ne pointe aucun responsable du doigt.
02:14
Moi, c'est ça qui me gêne profondément.
02:16
Et alors, quand on discute un peu en privé avec les uns et les autres qu'on vient d'entendre,
02:19
vous entendez.
02:20
Mais alors, allez-y, dites-nous ce qu'il aurait fallu réduire.
02:23
Est-ce que quoi qu'il en coûte, tout le monde voulait le prolonger.
02:27
L'échec carburant, tout le monde...
02:29
Alors, il y a des arguments qui, factuellement, sont vrais.
02:31
Mais à un moment donné, la responsabilité politique aussi impose une forme de morale.
02:35
Et si vous n'êtes pas d'accord avec la politique que vous êtes en train de mettre en œuvre,
02:39
eh bien, vous partez.
02:40
Et vous expliquez pourquoi vous partez.
02:42
Le problème aujourd'hui, d'ailleurs, c'était un peu les arguments.
02:44
C'était de dire, voilà...
02:45
Même certains ont dit, je tirais la sonnette d'alarme,
02:49
et Emmanuel Macron continuait d'annoncer, toutes les semaines, des milliards de dépenses.
02:53
Mais encore une fois, si vous n'êtes pas d'accord avec une ligne éditoriale d'un média,
02:58
si vous n'êtes pas d'accord avec la ligne politique,
03:00
où vous n'êtes pas d'accord avec vos conditions de travail,
03:03
eh bien, vous partez.
03:04
Véronique Jacquet, tour de temps rapide, parce que j'aimerais tous vous entendre.
03:07
Rapidement, parce que je sais que le temps est compté pour tout le monde.
03:12
Il n'y a plus de façon morale de faire de la politique.
03:16
Donc, c'est normal, on laisse filer les déficits.
03:18
Vous imaginez si une mère de famille gérait son budget comme ça ?
03:21
Je n'ai pas d'argent, mais ce n'est pas grave.
03:22
Je dépense, je claque, il n'y a pas de cohérence.
03:25
C'est toujours bon, une fois, c'est l'argent gratuit pour le Covid.
03:28
Il y a quand même juste une mesure de bon sens à prendre, c'est que...
03:31
Alors, bon sens, ça ne va pas faire plaisir à tout le monde,
03:34
mais tout simplement, baisser le nombre de fonctionnaires.
03:38
Quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir en 2017,
03:41
il devait supprimer 160.000 postes de fonctionnaires.
03:44
On a vu qu'ils ont augmenté, je crois, de 160.000.
03:46
Il y a quand même des leviers évidents de gérer le budget de l'État en bon père de famille.
03:54
Ça n'existe plus, cette dimension-là n'existe plus.
03:56
Est-ce que je donne la parole à Jean-Sébastien Fertroux, en troisième position ?
03:59
Bon.
04:00
Bon, Nathan Devers est en dernière position.
04:03
Je voulais dire que Jean-Sébastien ne sera pas d'accord avec quelqu'un.
04:05
Voilà, je veux dire Nathan, que tout le monde me parle.
04:07
Je suis un peu choqué.
04:08
Mais je pense qu'il ne faut pas utiliser ces trois personnes comme des boucs émissaires.
04:12
La vérité est que...
04:13
Nous, on montre.
04:14
Non, mais bien sûr.
04:15
Mais je parle de la situation globale.
04:16
Ils ne sont pas...
04:17
Ils sont responsables, au sens de ce que disait Louis Dragnel.
04:19
Ils auraient pu aller claquer la porte, dire je ne suis pas d'accord.
04:22
Mais ce qui a été responsable de l'explosion de la dépense publique dans ces dernières années,
04:27
c'est une responsabilité collective.
04:29
Et à un moment, nous, nous, opinions publiques,
04:31
nous devons aussi nous regarder dans le miroir.
04:33
Quand on parle du coronavirus, il s'est passé, encore une fois,
04:35
ce n'est pas le politique qui a décidé de faire du quoi qu'il en coûte.
04:38
C'était une opinion publique qui était hyper favorable à la très large majorité
04:42
au fait de dépenser n'importe comment.
04:44
Et les rares personnes qui le critiquaient, on les traitait de criminels.
04:46
Et on n'est pas obligé de coûter l'opinion publique.
04:48
Quand on parle de l'échec énergie, c'est pareil.
04:49
Donc, ça veut dire qu'à un moment, on a un politique qui a épousé les sondages.
04:52
C'est sa lâcheté.
04:53
C'est sa responsabilité.
04:54
Mais il faut aussi remettre en cause une forme d'irresponsabilité globale
04:57
dans laquelle beaucoup de gens sont rentrés.
05:00
Et je vous censure.
05:01
Vous avez raison.
05:02
Luelle Wakin.
05:03
On était dans le cadre d'une commission des finances.
05:06
On était supposé réfléchir ensemble.
05:08
Mais là, on n'a pas de personnes qui souhaitent réfléchir
05:11
puisque personne ne considère avoir fait de fautes.
05:13
Et c'est ce qui nous est asséné.
05:15
Il n'y a eu aucune faute.
05:16
Zéro.
05:17
Zéro faute.
05:18
À partir de là, je pense qu'il faut passer son tour
05:21
et puis attendre que l'enquête se déroule et avoir des éléments d'explication.
05:25
Parce que véritablement, il y a eu des fautes.
05:27
On le sait, on ne pourrait pas être dans cette situation aujourd'hui
05:29
s'il n'y en avait pas eu.
05:30
Et il est important de pouvoir comprendre ce qui s'est passé
05:33
pour ne pas les reproduire par la suite.
05:35
Jean-Sébastien Faure.
05:36
Très rapidement, je t'invite par vous.
05:37
Vous avez vu ?
05:38
Non, mais déjà, je suis d'accord avec Nathan Devers.
05:40
Regardons nos responsabilités en place.
05:42
Quand les retraites, ça représente la moitié du déficit français chaque année,
05:46
il faut là encore être capable de savoir ce qu'on veut.
05:50
Mais je pense qu'ils ne sont pas en train de dire qu'il n'y a pas de faute.
05:53
En creux, ils sont en train de dire la faute, elle est ailleurs.
05:55
La faute, elle est à l'Élysée.
05:56
C'est ça qu'ils sont en train de dire.
05:58
Quand vous parlez en privé avec les uns ou les autres,
06:01
vous comprenez qu'ils disent tous
06:02
« Emmanuel Macron se fichait des déficits »
06:04
parce que comme le disait Véronique Jacquet tout à l'heure,
06:06
il était persuadé de sa théorie du ruissellement.
06:09
Mais Bruno Le Maire n'a cessé de faire remonter les alertes.
06:12
Et puis les Français, ils pouvaient aussi lire ou écouter les médias
06:15
qui parlaient, par exemple, des rapports du Haut Conseil aux finances publiques
06:17
qui le disaient en permanence.
06:19
Et là encore, pardon de ramener la couverture à moi,
06:21
mais si vous vouliez savoir…
06:22
Non, mais pardon, mais au mois de mars,
06:23
on me disait déjà sur Atlantico que le déficit serait à plus de 6%.
06:26
Le problème, c'est que quand vous le dites,
06:27
les mêmes qui disent aujourd'hui qu'il n'y a pas de problème,
06:29
ils vous disent que c'est parce que vous êtes radical que vous le dites.
06:31
Non, c'est juste parce qu'on s'est travaillé.
06:33
Merci.
06:34
Merci les avignons raccompagnés.
06:35
Vous étiez en grande forme pour ce Vendredi soir.
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