Le skipper Jérémie Beyou sera l'un des 40 marins à prendre le départ, le 10 novembre, des Sables-d'Olonne pour un tour du monde en solitaire et sans escale. À l'occasion de cette 10ème édition du Vendée Globe, il fait savoir que cette épreuve représente un véritable marathon.
## Un défi complexe à relever
Beyou a confié que tenter de désigner un vainqueur avant même le coup d'envoi de la compétition est un exercice périlleux. Selon lui, cette course a vu de nombreux changements de leaders au fil des ans, rendant les pronostics particulièrement délicats. Il estime qu'une dizaine de concurrents, dotés de bateaux modernes et épaulés par des équipes expérimentées, se trouvent en position de prétendre au titre.
## Les préparatifs essentiels pour le succès
S'alimenter correctement à bord est crucial pour tenir le coup pendant les deux mois et demi d'épreuves en mer. Beyou aborde la gestion de son avitaillement de manière sérieuse afin de rester en forme tout au long de la course.
## Un retour d'expérience significatif
Pour Jérémie Beyou, qui s'apprête à vivre sa cinquième édition du Vendée Globe, l'expérience lui a appris à aborder la course avec plus de sérénité. Il insiste sur l'importance de garder une motivation intacte, de prendre plaisir à la préparation et d'apprivoiser les nuances de naviguer sur des IMOCA, des monocoques d'une grande taille. Grâce à ses précédentes participations, il se sent désormais capable de mieux anticiper les besoins et de se concentrer sur les détails essentiels à sa performance.