Le Vendée Globe 2024 fait parler de lui avec un nombre impressionnant de participants internationaux, comptabilisant 14 marins venant de 10 pays, en plus des Français. Ce tour du monde en solitaire sans escale prend véritablement une envergure unique lors de sa dixième édition, après presque deux mois en mer.
## Une curiosité parmi les marins
Parmi les skippers, Jingkun Xu, représentant la Singchain Team Haikou, est le premier Chinois à se lancer dans cette aventure. Il a marqué les esprits en chantant lors du réveillon du Nouvel An et a partagé son dernier moment privilégié à bord, lorsqu'il a savouré une pomme le 4 janvier. Avec enthousiasme, il documente son quotidien en mer, aspirant à rendre cette épreuve plus accessible. "Nous espérons que tout le monde pourra mieux appréhender le Vendée Globe", déclare-t-il depuis le Pacifique Sud, précisant qu'il prépare également un livre pour narrer son expérience.
## Suivi et inspiration en Chine
À 35 ans, ce moniteur de voile suscite un grand intérêt en Chine, un de ses objectifs depuis le départ des Sables-d'Olonne le 10 novembre dernier. Amputé de la main gauche suite à un accident survenu à l'âge de 12 ans, il reçoit chaque jour de nombreux messages de soutien. "Ils suivent ma course avec attention et sont très inspirés par mon parcours", souligne-t-il, ce qui témoigne de l'impact positif de sa participation.
## Une compétition au rayonnement international
Le Vendée Globe attire désormais un public international, avec des reportages diffusés aux États-Unis, au Japon, en Suisse et en Italie. Le cas de Denis Van Weynbergh, le dernier de la flotte belges, est également couvert dans son pays, où l'intérêt pour la course au large est en pleine expansion. Thierry Wilmotte, journaliste belge, évoque une lente montée en puissance de l'intérêt pour cette discipline maritime en Belgique.
## Une médiatisation bénéfique
Cette attention médiatique suscite un élan pour le Vendée Globe, autrefois perçu comme une compétition franco-française. Selon les organisateurs, l'objectif n'est pas de multiplier les participants, mais de produire des reportages de qualité. Ans quelques jours, le Washington Post mettra en avant la course, renforçant ainsi sa visibilité.