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"Une femme, un métier" reçoit Miss Tchad 2015 et promotrice de Gamari Fashion ELISE DAGOSSE, qui nous parlera du mannequinat au Tchad.
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27/10/2024
"Une femme, un métier" reçoit Miss Tchad 2015 et promotrice de Gamari Fashion ELISE DAGOSSE, qui nous parlera du mannequinat au Tchad.
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Du mannequinat à mistiade, biochimiste diplômée, entrepreneur,
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promotrice des Gamari Fashion Show, quel plaisir ! Nous avons aujourd'hui de recevoir une passionnée
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de la mode, une femme exceptionnelle qui va vous séduire par son charme, également son charisme
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et son engagement. Élise Dagossé, Mistia 2015 est connue mondialement pour son élégance,
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sa beauté et également son intelligence. Mais au-delà de ces titres, c'est une femme engagée
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qui utilise sa plateforme pour promouvoir, également soutenir les femmes en situation
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de précarité financière à travers son projet Gamari qui allie la mode et le social,
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dit socio-culturel. J'espère que vous êtes très bien installés, que mon invité également est très
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bien installé. Bonjour Madame Dagossé, merci d'être avec nous. Bonjour, bonjour à vous,
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bonjour aux spectateurs en ligne, je suis ravie d'être parmi vous. D'accord, j'espère que je n'ai
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pas écorché quelque chose dans ma présentation. Non, c'était une magnifique présentation. Super,
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alors vous avez commencé avant d'être Mistia 2015, vous avez commencé par le mannequinat,
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racontez-nous un peu d'où vous est venue cette passion. Alors le mannequinat m'est tombé un peu
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sur la tête parce que dans mes années jeunesse, je dois l'avouer, j'ai mon feu-oncle qui fut
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Girabel que tout le monde connaît, c'était l'un des meilleurs stylistes étudiants,
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c'était aussi le ciseau d'or et je voyais un peu son travail, comment il faisait,
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les mannequins qui venaient chez lui travailler, voilà le milieu m'a titillé mais au-delà de ça
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aussi, il y avait un peu les magazines féminins de ma mère qui traînaient tout le temps partout
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dans la maison qui me captivait parce qu'il y avait la beauté dans ses détails, il y avait
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ses imperfections sur les femmes, sur ses mannequins qui ont différentes couleurs,
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qui avaient différentes tailles mais qui étaient stéréotypées en quelque sorte mais au-delà de
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ça on voyait aussi d'autres types de femmes et c'est là que ça m'a passionnée et puis j'avais
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eu aussi le coup de pouce des proches qui me disaient mais tu as la taille pour être mannequin,
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pourquoi ne pas y aller et voilà je suis passée. Alors le mannequinat c'était un peu plus jeune,
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à l'âge de 16-17 ans, je me cachais pour le faire, ce n'était pas de façon professionnelle
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parce que les parents n'étaient pas tellement en accord avec la profession, le milieu donc j'ai
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dû me faufiler pour faire quelques en-deux défilés et puis voilà c'est parti de là.
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C'est toujours un plaisir de vous retrouver dans le cadre de votre émission une femme
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et un métier. En posture d'invité, Élise Dagossé, ancienne miss même si on ne dit pas ancienne miss
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parce que la couronne demeure, le titre demeure, elle est la Miss TIA 2015 et aujourd'hui elle a
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d'autres projets en cours. Madame Élise, tout à l'heure vous étiez en train de dire que vous
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avez commencé très tôt dans le mannequinat avant de vous lancer dans le concours de beauté Miss TIA
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2015. Alors c'est à quel moment vous vous dites que non, vu tout ce que les gens racontent, vu
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l'inspiration familiale que j'ai, je dois me lancer maintenant en 2015 pour concourir cette couronne?
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Alors, étant donné que je nourrissais déjà cette passion toute jeune, c'était juste un
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cap à franchir pour moi, il fallait juste faire le saut. J'étais déjà dans le milieu du mannequinat
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donc je savais que c'était que gérer la pression, gérer les regards des gens, gérer les conseils
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des sidlas. Donc c'était tout simplement une décision qu'il fallait prendre, y aller ou ne pas
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y aller. Et puis voilà, j'étais allée à ce concours, j'étais allée à cette compétition, c'était pour
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m'amuser à la base, je venais participer. Pour moi c'était la découverte autour de Miss TIA,
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parce que Miss TIA demeure tout de même l'un des plus grands concours de beauté au Tchad. Il y a
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différentes représentations culturelles dans ce concours. Et c'était la curiosité d'aller voir
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comment ça se passait, comment c'est, qu'est-ce que c'est. Et puis voilà, j'y étais et voilà.
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Est-ce qu'on peut dire que vous êtes allée là-bas sans la voix des parents, parce que vous avez
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dit que les parents n'étaient pas totalement d'accord au début, lorsque vous avez commencé
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dans le mannequinat? Ah, mes années mannequinat ont été très difficiles. D'ailleurs pour la
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petite anecdote, une fois il y avait un styliste, Alpha Di, qui était venu au Tchad sous l'invitation
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de l'ex-première dame, Inda Debitno. Et en ce temps-là, je me cachais justement pour aller
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faire les déchirées. J'y étais, il y avait un magazine culturel qui a publié des photos de moi
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et mon père achetait ce magazine. Tout à l'heure, comme ça, il est rentré avec à la maison. Il m'a
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appelé « Toi, la vie ici ». J'étais venue, il m'a dit « ça ce n'est pas toi ». J'ai juré que ce n'était pas moi.
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Mais vous savez, les parents parfois ils savent comment, mais il faut aussi donner leur confiance.
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Au-delà de mes aventures dans le milieu de la mode, de la culture du mannequinat, je n'ai jamais
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mis de côté les études. Je n'ai jamais joué avec les études. La preuve, je suis sortie avec
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ma soeur en biochimie humaine. J'exerce dans cette fonction. On peut avoir deux ou trois passions
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dans la vie. Le tout, c'est de mieux s'organiser. Il faut aussi que l'on soit discipliné, qu'on
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soit sage et qu'on fait comme métier et pas comme une distraction. Dès que vous avez déjà couché toutes
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ces cases, le reste vient de soi. Ils vont peut-être même vous accompagner jusqu'au décidé et aller
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vous chercher. Oui, moi, ma mère paye son âme parce qu'aujourd'hui, c'est l'an 1 de son décès.
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Justement, c'est une journée assez chargée d'émotions, mais c'est une journée aussi de force
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parce que c'est une femme qui m'a beaucoup soutenue. Mon père était un peu strict, mais il fallait
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justement lui prouver que pour lui, on est dans un milieu où la femme doit s'affirmer. Il m'a éduquée
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comme étant une fille, mais aussi un garçon. Justement, cela m'a beaucoup aidée dans la vie.
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Cela m'a permis de m'affirmer quand il le faut, mais aussi de me rallier quand c'est nécessaire.
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D'accord. Et quand vous avez postulé pour concourir pour le concours de Mistyad, vous avez quel âge à ce
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moment-là ? Ah, Mistyad, j'étais déjà adulte, j'avais 22 ans. Donc, c'est bon. Un peu adulte, parce que j'ai essayé de
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checker un peu les commentaires lors de votre élection. Je suis remontée à 2014, le 28 décembre.
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J'ai vu qu'il y avait plein de commentaires positifs en votre faveur. Il y en a qui disaient que vous
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méritez certainement cette couronne. Et je me dis qu'à ce moment-là, c'est déjà une grande pression,
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parce que tout le monde s'attend à ce que, non, on voit ce qu'elle doit réaliser. Est-ce qu'elle va
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vraiment atteindre ses objectifs ? Beaucoup se disent également que non, on va voir si elle
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va vraiment réussir à ce moment-là. Comment est-ce que vous avez su gérer les regards du public et
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vous-même, votre émotion, et gérer également votre mandat ? Ah, les émotions. S'il y a une
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chose que j'ai vraiment appris de Mistyad, c'est qu'il faut savoir gérer la pression. Parce que
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chacun de nous vient avec sa part de conseils. Tout le monde croit pouvoir t'orienter. Et ça,
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c'est le plus difficile. Lorsque tu ne suis pas tel conseil, oui, c'est parce qu'on te l'a dit,
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tu ne l'as pas fait, et voici le résultat. Donc, c'est plus dur. Mais comme on le dit,
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les rivières calmes ne font pas de bons marins. Toute cette turbulence autour de moi m'a plutôt
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permis de m'affirmer, de me solidifier, d'être plus résiliente. J'ai pris les conseils qu'il
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fallait, parce que je m'appuyais beaucoup plus sur mes parents, sur mes proches, sur les gens
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qui ont toujours été là pour moi. Parce que c'est sur ceux-là qu'il faut le plus s'appuyer,
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pas sur des personnes passagères qui viennent vous faufiler des conseils qui pourraient ne pas
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être bons pour vous. Donc, j'ai choisi l'utile et j'ai évolué avec. Super. Alors, est-ce qu'on
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peut dire que depuis le début de votre carrière dans le maniekinat, cette expérience a-t-elle
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également influencé votre perception de la beauté et de la féminité ? Parce qu'aujourd'hui,
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vous êtes la promotrice de Gamari Fashion Show. Oh mon Dieu ! Vous savez, dans un pays comme le
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nôtre, la beauté varie. La beauté ne doit pas avoir de standard, à mon avis. La beauté, ce n'est
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pas ce qui est défini dans les magazines. La beauté, c'est comment une femme se sent, c'est
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comment elle est avec elle-même, comment elle se sent mentalement d'abord. Si elle s'apprécie,
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le regard des autres passe facilement. Si elle a du mal à s'apprécier, alors là,
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elle prend tous les conseils, elle prend à cœur toutes les remarques et ça devient plus difficile.
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Comme je le dis, la beauté n'a pas de standard. Il y a aussi une célèbre styliste qui a dit que la
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beauté, c'est ce que l'on en fait. Avec les cheveux courts, vous pouvez être belle. Avec votre
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forme X, vous êtes belle. La beauté est tellement diverse et variée qu'on ne doit pas se focaliser
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sur les standards. Qui peut être ci ? Qui peut être ça pour être belle ? Il faut avoir telle couleur
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de peau pour être belle. Ça serait plutôt complexer les femmes et moi, je ne soutiens pas cette idée-là.
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Vous avez décidé de lutter pour les droits des femmes, si je peux dire ainsi.
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Surtout de lutter contre les stéréotypes. Il faut forcément qu'on appartienne à une
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case pour être validée aux yeux de la société. C'est ça qui est le plus dur et il faut remédier
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à cela. Pour vous, c'est vrai, comme on a l'habitude de le dire, la beauté est aux yeux de
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cellules qui regardent. C'est juste. Aujourd'hui, vous êtes également la présidente d'Athena Agency
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et à travers Athena Agency, vous faites la promotion de Gamari Fashion Show qui est un
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événement culturel, socio-culturel autant pour moi qu'il allie la mode et le social. Parlez-nous
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un peu de Gamari. Déjà, Gamari, c'est en quelle langue et ça veut dire quoi ? Déjà, je vais
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remonter plus à Athéna. Athéna est une agence pluridisciplinaire. Dans cette agence, nous faisons
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de la prestation des services, donc les services d'hôtesse et nous formons aussi des mannequins.
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Dans le sillage de renforcer la capacité des jeunes, aussi l'autonomisation des femmes,
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on a voulu un projet phare, un projet qui va vraiment être la lumière d'Athéna, d'où Gamari.
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Gamari, c'est tout simplement une combinaison de Gamar Haggi comme la lune. Donc, ma lune,
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c'était une combinaison de cette phrase en arabe, Gamar Haggi, qui est devenue Gamari. Et aujourd'hui,
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Gamari va péter ses 4 ans comme un enfant. J'espère que Gamari quitte la maternelle pour le primaire.
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C'est déjà assez grand. Quels sont les objectifs de Gamari ? Gamari a pour but de,
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comme disent les Américains, le empowerment. Nous allons renforcer la capacité des jeunes
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et des femmes à travers nos actions. Gamari est un projet socioculturel avant tout. Le but,
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c'est de voir au-delà de la mode son aspect festif, son aspect événementiel. Parce que la mode en
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soi, l'industrie de la mode est une très grande industrie. Pour vous retracer un peu,
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ceux qui produisent du coton, donc les agriculteurs, ils font partie de cette industrie. Ceux qui
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produisent nos parfums font partie de cette industrie. Nous tous ici dans ce studio,
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on est habillés de la tête aux pieds. C'est l'industrie de la mode. Donc vous voyez un peu
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économiquement, c'est une industrie qui est présente, qui est forte pour un pays. Après,
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il ne faut pas seulement y voir son aspect défilé parce que la mode, ce ne sont pas les défilés que
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nous voyons. C'est la production, c'est toute une chaîne. Ça va beaucoup plus loin que ça. C'est
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des main-d'œuvre, c'est des gens qu'on ne voit pas forcément sur les podiums, mais qui travaillent
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dur, qui travaillent énormément. Il y a les maroquiniers, il y a les accessoiristes, il y a
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les coiffeurs, il y a les marqueurs. C'est une très grande industrie et à travers cette industrie,
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il y a plus de 100 métiers. Si on doit autonomiser les femmes, on peut aussi leur apprendre les
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métiers de la mode ou les métiers qui ont trait à la mode afin de leur permettre de
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financièrement être stable, que ce soit pour faire fonctionner l'association ou d'être
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indépendante financièrement elle-même. Je crois vraiment que c'est un canal utile.
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Et vous-même déjà, vous êtes utile à travers votre projet et nous prions que Dieu puisse
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également vous aider et que tout se passe exactement comme vous le désirez. C'est
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dans quel cas que Gamari promeut également la mode tchadienne à l'international ?
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Gamari, comme je viens de le souligner, est une plateforme d'autonomisation de femmes à travers
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la mode, mais aussi une plateforme pour promouvoir nos talents. Aujourd'hui, il y a énormément de
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jeunes créateurs, de stylistes tchadiens. Ils sont pleins. Je ne vais que citer quelques
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exemples. Je vais citer Karim Kutur, il y a Kaji Dream, il y a des jeunes comme Lionel Sildor,
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Des Rêves, ils sont pleins. Maka Sherifia qui fait dans le voile. Elles sont là, elles sont
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remplies et c'est des femmes dynamiques, c'est des jeunes femmes qui se débrouillent. Et c'est
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ça, on a besoin de cette jeunesse qui ose parce que c'est ce que souhaite notre gouvernement,
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mais encore plus nous-mêmes jeunes. Ce que je constate, c'est que nous sommes dans un
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écosystème aujourd'hui où les jeunes se débrouillent pas mal dans tous les domaines.
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Alors autant mettre la lumière sur ceux qui y aillent vraiment et franchement,
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ceux qui déploient l'énergie nécessaire pour y arriver. Et voilà, Gamarey est là pour permettre
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au grand public de découvrir toutes celles et ceux que je viens de citer. Si vous ne le connaissez
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pas, c'est une grande chose de pouvoir découvrir leur création, mais aussi mettre en lumière
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leur créativité, de voir concrètement tout ce qu'ils font et ce qu'ils font. Est-ce que c'est
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apprécié? Évidemment que c'est apprécié parce que c'est un excellent travail. Et également la
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culture tchadienne est très riche et pour la faire développer et pour qu'elle puisse également
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avoir plus de lumière à l'international, il faut des personnes comme vous pour soutenir,
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pour encourager ces jeunes-là à vraiment donner le meilleur d'eux-mêmes. Alors,
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est-ce que vous pensez réellement que vous défendez la cause des femmes aujourd'hui? Est-ce
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que vous pensez réellement que d'ici cinq ans, d'ici dix ans, nous serons vraiment autonomes,
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nous aurons vraiment cette responsabilité-là de décider de nous-mêmes, de ce que nous voulons,
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de ce que nous pouvons faire? Alors, belle question. Décider pour nous-mêmes, décider
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de ce qu'on veut, ça, ça doit passer d'abord par l'économie. Non, je suis sérieuse parce que
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imaginez ici, on n'a pas les moyens. Si nous n'avons pas l'éducation nécessaire, si nous
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n'avons pas l'autonomie financière, nous décidons sur quoi? Parce que je crois que c'est celui qui
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détient le pouvoir financier, qui détient le pouvoir tout simplement, si on doit résumer. Donc,
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le tout déjà, c'est de nous permettre d'être indépendantes. Je prends un exemple simple,
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aujourd'hui, vous allez trouver des femmes qui sont dans des ménages où elles souffrent. Elles
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ne peuvent pas partir parce qu'elles ne peuvent pas prendre soin des enfants. Elles ne peuvent
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pas s'occuper d'elles. Elles ne peuvent pas retourner en famille parce que peut-être en famille,
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il n'y a plus de place. Elles ne peuvent pas aller louer. En fait, elles ne peuvent pas être
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indépendantes. Donc, la seule manière de survivre, c'est comment? C'est de rester peut-être avec un
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partenaire abusif, de continuer parce que c'est le seul moyen de survivre. C'est cette personne qui
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s'occupe de vous, qui s'occupe de votre progéniture. C'est cette personne votre clé de sortie. Donc,
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c'est très difficile. Si on veut, dans 5 ans ou 10 ans ou 30 ans, si vous le souhaitez,
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décider de ce qu'on veut, il faut avoir l'intellect et le cash nécessaire. Pour moi,
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c'est les deux voies possibles. Ouverture d'esprit et avoir la liquidité pour...
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Vous êtes dans le métier de l'amour depuis plusieurs années, depuis 17 ans. Je suis sûre
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qu'aujourd'hui, vous avez au moins déjà 30 ans. D'accord. D'accord. Alors, quel est le regard
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que vous portez sur l'évolution de la mode et également de l'entrepreneuriat au Tiad depuis
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quelques années, dont vous faites également partie? Est-ce qu'il y a des améliorations?
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L'évolution? Est-ce que ça évolue d'ici 5 ans? Qu'est-ce qu'on peut avoir? Qu'est-ce qu'on peut
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voir? Mon constat, c'est qu'il y a de plus en plus de jeunes entrepreneurs tiadiens. C'est
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louable. Je les encourage parce que je sais combien c'est difficile. Dans notre milieu
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particulièrement, il y a tellement de difficultés. Donc, si j'avais un constat, c'est que parfois,
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on est en train de tourner en rond. C'est dur. Il n'y a pas de financement dans ce sens. Les
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infrastructures, c'est-à-dire des services d'accompagnement pour ce type de projet,
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il n'y en a quasiment pas. J'en profite aussi pour faire un plaidoyer auprès des ministères
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tutelles, les ministères de la jeunesse, la culture, le sport, tout ça, d'essayer de mettre
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sur pied un accompagnement pour les jeunes. Nous sommes nombreux, nous sommes prêts,
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nous sommes préparés et il faut un accompagnement, même pour des gens qui
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s'élancent dans des entreprises, il y a des investisseurs. C'est pareil dans chaque domaine.
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Le milieu de la mode, on en a besoin. Le milieu d'éthique, on en a besoin. Le milieu d'audiovisuel.
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Enfin, tous ces domaines ont besoin d'un accompagnement financier. Tant qu'il n'y en
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a pas, c'est un peu difficile. Tout ce que j'ai à dire, ceux qui sont déjà dans le bain de continuer
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sur le monde, je sais que c'est très difficile. Personnellement, c'est difficile. En plus,
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quand vous êtes une femme, c'est deux fois plus difficile. Un milieu qui est sous-estimé,
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ce n'est pas évident et une femme dans un milieu qui est sous-estimé, ce n'est pas du tout évident.
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Mais faites-nous confiance parce qu'on est talentueuse, on est forte, on est dynamique.
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On est surtout préparés. Alors, accompagnez-nous comme il se doit et on fera des merveilles parce
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qu'on sait que le pays compte sur nous, mais nous aussi on compte sur lui. Ils feront des merveilles
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et ils sont préparés. Actuellement, le public est également préparé pour recevoir Gamari Fashion
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Show pour la 4e. Nous sommes presque à la fin de notre émission. C'est vrai que c'est un plaisir
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d'échanger avec vous aujourd'hui, mais qu'à cela ne tienne, même les bonnes choses ont toujours
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une fin. Alors, merci d'avoir été des nôtres. Quel est le conseil que vous aviez à adresser
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aux jeunes filles qui nous suivent et qui aimeraient également apprendre de vous,
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qui aimeraient suivre vos pas aujourd'hui ? Comme quoi les bonnes choses ne durent jamais,
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il suffit d'un plaisir d'être reçu par vous. Et si j'ai un conseil, n'abdiguez jamais,
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continuez à insister. Si vous tombez, relèvez-vous. C'est un peu plat comme conseil,
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mais c'est ce qu'il faut. Ne reculez pas. Après, ça payera toujours. Même la Bible dit,
21:56
cette fois le juste se tombe, et toujours il va se relever. Donc, vous également,
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relèvez-vous, quelles qu'en soient les situations, quel qu'en soit ce que vous traversez,
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gardez toujours la tête haute et sachez que nous sommes là pour vous soutenir. Les médias
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sont également là. Nous sommes toujours braqués derrière vous. Nous souhaitons également que
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cette quatrième édition des Gamari Fashion Show soit particulière et qu'elle puisse également
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toucher davantage d'autres pays, d'autres nationalités pour que la cinquième édition
22:24
vraiment fasse le boom. A très bientôt. Restez toujours connectés sur les plateformes Alouida
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info. Toi les gars!
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Entrevue : Les sinistrés qui occupent actuellement le lycée Gardolé Djédid demandent à être délocalisés afin de permettre la reprise des cours.
Alwihda Info
28/10/2024
10:40
“A la découverte de nos talents” reçoit un jeune interprète de la langue chinoise nommé Black Chinese Saleh Koche Sougouya, qui nous raconte son parcours.
Alwihda Info
28/10/2024
5:38
Entrevue : À l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, nous avons rencontré M. Ousmane Ahmed Abchok, un ancien enseignant, qui nous explique la différence entre l’enseignant d’hier et celui d’aujourd’hui.
Alwihda Info
27/10/2024
3:08
-Grand reportage : le monde du mannequinat attire les jeunes, mais reste un métier peu connu. Nous vous invitons à suivre ce reportage.
Alwihda Info
27/10/2024
1:23
N'Djamena : Mariam Hassan, mère de trois enfants, exerce le métier de concasseuse pour survivre. Alwihda Info lui a tendu le micro pour comprendre sa situation et lance un appel à l'aide pour cette mère en difficulté. #Tchad
Alwihda Info
27/10/2024
2:47
Tchad : Les prix des denrées alimentaires commencent à baisser avec le début des récoltes
Alwihda Info
27/10/2024
5:08
Mingué Madji Germaine, diplômée en communication des organisations, se lance dans la vente en ligne malgré tous les risques. Dans ce reportage, nous vous invitons à découvrir comment elle travaille.
Alwihda Info
27/10/2024
4:12
Ndjamena : La population du carré numéro 8, dans le 8e arrondissement de N’Djamena, asphyxiée par les ordures, exige une action rapide de la mairie pour évacuer ces déchets, sources de maladies. #Tchad
Alwihda Info
27/10/2024
3:57
#Tchad : La Cellule des Réseaux des Associations de Droits de l’Homme du Tchad et des Victimes de Hissein Habré a dénoncé, lors d’un point de presse tenu ce 11 octobre 2024 au CEFOD, la mauvaise gestion du paiement de leurs droits.
Alwihda Info
27/10/2024