## Une remise en question du modèle traditionnel La réflexion autour de l'organisation du travail évolue, remettant en question le modèle traditionnel de cinq jours de travail et deux jours de repos. En Allemagne, une nouvelle expérimentation de la semaine de quatre jours a été menée récemment avec des résultats positifs.
## Une expérimentation prometteuse Cinquante entreprises et organisations allemandes ont testé pendant six mois la possibilité de travailler quatre jours sans réduction de salaire. Les résultats de cette expérimentation sont encourageants, avec 70% des employés exprimant leur satisfaction par rapport à ce nouveau rythme de travail. Les chercheurs ont observé une diminution notable du stress, bien qu'une charge de travail ait pu être maintenue durant les jours travaillés.
## Satisfaction des entreprises Les entreprises participantes ont également bénéficié de cette approche : 39% d'entre elles ont décidé d'adopter le modèle après l'étude, tandis qu'une entreprise sur trois souhaite prolonger l'expérimentation avant de se décider. Au final, seules 20% de celles qui y ont pris part ont abandonné cette option de semaine de quatre jours.
## Productivité accrue malgré moins d'heures L'étude souligne qu'une réduction des heures de présence au travail n'implique pas une baisse de productivité. "Un point clé a été la transformation de la culture des réunions", explique Marika Platz, de l'université de Münster. Beaucoup de participants ont réalisé qu'il était possible d'atteindre des résultats en moins de temps. Par exemple, une réunion qui durait initialement une heure pouvait être évidente à conclure en trois quarts d'heure, optimisant ainsi la participation des employés.
## Les syndicats soutiennent le changement La question du temps de travail émerge comme une revendication majeure pour les syndicats en Allemagne, avec un soutien estimé à 80% des salariés, selon un sondage de l'institut WSI. La discussion sur ce sujet devient de plus en plus présente dans les négociations collectives au sein des différentes branches, notamment dans le secteur de la métallurgie avec le syndicat IG Metall.