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«Plus de pouvoir d'achat, moins d'immigration, plus de sécurité», demande Laurent Jacobelli à Michel Barnier
Europe 1
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09/09/2024
Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l’actualité politique.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir
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C'est parti pour la première heure d'Europe, un soir, on se l'indique, bonsoir à Philippe
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Guybert, chroniqueur politique qui aime la politique, qui a travaillé, faut-il le rappeler
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à chaque émission, au sigle, service d'information du gouvernement, bonsoir, à un autre chroniqueur
00:16
politique, Paul Melun, bonsoir Paul, et bonsoir à vous, Laurent Jacobelli, vous êtes député
00:22
RN de Moselle, est-ce que Michel Barnier est le jouet extraordinaire de Marine Le Pen ?
00:38
Alors là, je ne m'y attendais pas quand j'ai entendu Claude François, oui j'imagine bien,
00:43
non je ne pense pas qu'il soit le jouet de Marine Le Pen et j'espère de personne d'autre
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et surtout pas d'Emmanuel Macron, mais Marine Le Pen elle le casse en mille morceaux quand
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elle veut, Michel Barnier elle appuie sur la gâchette, la censure tombe et il n'y
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a plus de Michel Barnier.
00:56
Oui mais parce que vous vous êtes habitué à un climat de violence politique ces derniers
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temps.
01:01
Vous voulez dire que Marine Le Pen n'a pas de violence politique dans son ADN ?
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Non mais ce que nous voulons nous, c'est représenter l'intérêt des français, notamment
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les 11 millions d'électeurs qui nous ont élus et donc nous serons très vigilants,
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Marine Le Pen a employé cette expression et Jordan Bardella aussi, il est sous surveillance,
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ça c'est vrai.
01:14
Mais ça veut dire quoi ?
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Mais l'idée n'est pas de détruire, vous savez on ne va pas rajouter du chaos au chaos,
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la France est assez divisée aujourd'hui, ceux qui détruisent, vous pouvez les trouver
01:21
dans la rue à coups de drapeaux palestiniens, à coups d'insultes, ceux qui veulent prendre
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le pouvoir dans la rue parce qu'ils n'ont pas eu la majorité, ça on leur laisse ce
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rôle-là et les filles elles leur partenairent, nous on veut respecter la 5ème République,
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respecter la démocratie et la République et c'est dans ce cadre-là que nous allons
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représenter nos électeurs et les français.
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Mais sous surveillance, ça veut dire quoi ? On sait que Michel Barnier est un excellent
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skieur en étant en Savoyard, ça veut dire qu'à la moindre faute de car vous dézinguez
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?
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L'idée n'est pas de lui faire du chantage, ni de lui lancer un défi, mais vous savez
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les électeurs qui nous ont élus...
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Attention, je regarderai le discours de politique judéen, M. Barnier sous surveillance, il
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y a une légère pression là.
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Nous ne sommes pas les partenaires de M. Barnier, nous sommes le principal groupe d'opposition
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et le premier groupe à l'Assemblée Nationale.
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Nos électeurs nous ont donné, je crois, un mandat, plus de pouvoir d'achat, moins
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d'immigration, plus de sécurité.
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Si sur un de ces trois points-là, le nouveau Premier ministre va dans le mur ou nous semble
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aller contre l'intérêt de la France, bien évidemment nous agirons et un des moyens
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d'agir que nous avons, c'est la motion de censure.
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Donc les lignes rouges, c'est, vous avez dit, l'immigration, pouvoir d'achat d'abord.
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Bien sûr.
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Donc pouvoir d'achat, dans quel sens ?
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C'est-à-dire ?
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Imaginons par exemple que la pression fiscale augmente sur les classes moyennes, cela nous
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paraîtra contraire au principe de respect du pouvoir d'achat.
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Mais si elle augmente sur les plus riches ?
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Ça dépend pourquoi, comment, vous savez, on n'est pas des fanatiques de l'augmentation
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de la taxe.
02:46
Mais une fois encore, nous verrons bien, vous savez, nous étions pour une taxe sur
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les surprofits.
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Surprofit, c'est quoi ?
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C'est quand il y a une circonstance exceptionnelle, comme une crise, comme un virus, et que certaines
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entreprises, pas à cause de leur génie ou de leur existence, gagnent plus d'argent
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que d'habitude.
03:01
Oui, on peut taxer le surprofit, donc on verra bien.
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Mais si c'est dire aux classes moyennes, on va une fois encore vous tondre et vous,
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vous allez payer pour tous les autres, tous ceux qui profitent de l'assistanat et notamment
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ceux qui viennent d'arriver en France, évidemment ce sera sans nous.
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Dans les classes moyennes, vous mettez qui c'est sur quelle tranche d'imposition ?
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Pas la tranche zéro, j'imagine, la première et la deuxième ?
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Oui, on peut même aller un peu au-dessus.
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Celle de 41 aussi ?
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Oui, vous savez, je crois que les Français aujourd'hui, qui travaillent, en ont ras
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le bol de travailler un jour sur deux pour l'État, vu la manière dont l'État investit
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l'argent.
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Je rappelle que le coût de l'immigration sur le contribuable est associé par an.
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C'est la fameuse question, où vont mes impôts, c'est ça ?
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Où va notre argent ? 54 milliards par an, 1,2 milliard pour soigner les clandestins
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illégaux, 75 milliards au bas mot de fraude fiscale et sociale, l'argent, il existe,
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il est juste mal dépensé.
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Donc vouloir avoir encore plus de recettes publiques, c'est probablement une erreur
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d'analyse, il faut juste mieux dépenser l'argent.
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Deuxième ligne rouge, l'immigration.
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Bien évidemment, nous n'en pouvons plus, la France est recordman, c'est un demi-million
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de migrants légaux supplémentaires par an, ce qui fait exploser les caisses sociales,
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exploser l'insécurité.
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Je ne vais pas reprendre avec vous tous les cas de personnes sous obligation de quitter
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le territoire français d'étrangers qui ont commis des crimes graves ces derniers
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temps mais qui n'auraient pas dû se retrouver sur le territoire français.
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Évidemment, il faut lutter contre cette immigration qui met en danger, je le rappelle, notre
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pouvoir d'achat, nos caisses sociales et notre identité.
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Dans le chapitre de l'immigration, il y a la question de l'AME, l'Aide Médicale
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d'État.
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Est-ce que c'est une ligne rouge ?
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Est-ce que son maintien mériterait une motion de censure de Michel Barnier ?
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Non, je ne crois pas.
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En revanche, il serait sage de sa part de réfléchir à avoir un système, évidemment,
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de premier secours.
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Il ne s'agit pas de laisser des personnes dépérir.
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En revanche, que ça ne soit toujours pas une pompe aspirante de l'immigration dans
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le monde entier.
04:54
Vous vous dites, je vais aller me faire soigner gratuitement en France, même en rentrant
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illégalement.
04:57
Eh bien, c'est possible.
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Certains vont même jusqu'à la chirurgie esthétique.
05:00
Je pense qu'il faut que ça s'arrête.
05:01
Je pense qu'il faut mettre des limites au moment même.
05:03
Ça veut dire qu'on refait l'AME ?
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Oui, on la détricote et on en fait un système d'aide d'urgence.
05:08
Je repose ma question, l'AME en tant que telle, si rien n'est changé, elle représente
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d'ailleurs un milliard d'euros dans le budget de l'État, si elle est maintenue
05:17
telle qu'elle, c'est une motion de censure ?
05:19
Non, parce qu'une fois encore, nous savons bien que le Premier ministre n'est pas issu
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des rangs du Rassemblement National, qui ne va pas mener la politique que nous avons préconisé.
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Nous n'avons pas la majorité.
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Nous sommes assez lucides pour le remarquer.
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Vous avez un moyen de pression.
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Nous n'avons pas inventé un Premier ministre fantôme avec une majorité fantôme et une
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alliance fantôme.
05:40
Nous, nous sommes des gens réalistes, raisonnables et pragmatiques.
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Donc, il n'est pas là pour mener notre politique.
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En revanche, je le répète, s'il transgresse un certain nombre de lignes, alors nous censurerons.
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Votre réaction à ce qui s'est passé à Grenoble ?
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C'est une horreur.
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D'abord, vous me permettrez d'avoir une pensée pour la famille, les collègues, les amis
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de monsieur Dejean, ce fonctionnaire municipal qui a été sauvagement assassiné par un
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criminel qui, je crois, est en passe d'être retrouvé.
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La police fait beaucoup d'efforts.
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En tout cas, il est activement recherché.
06:12
Absolument, je crois qu'ils l'ont identifié et qu'il y a des perquisitions dans des lieux
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où il aurait pu être.
06:17
Ça pose une question grave, c'est-à-dire le laxisme judiciaire en France, qui fait
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penser à certains que tout leur est permis, le fait de la violence gratuite en permanence
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et tout ça, ce n'est pas que l'être humain est devenu plus mauvais aujourd'hui qu'il ne l'était hier,
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c'est que les limites ont été repoussées ou que la justice n'a pas fait son travail.
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Donc il faut très vite prendre des mesures, comme par exemple des peines minimales, des
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peines planchées, quand l'intégrité physique est atteinte par des criminels ou des délinquants,
06:43
la double peine pour les criminels étrangers qui doivent, après leur peine, absolument
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repartir chez eux.
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Nous verrons bien ce qu'il en est de ce criminel précis.
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Vous serez, j'allais dire, en surveillance du gouvernement sur ce qu'il fait, sur ce
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que la justice fait, sous l'égide évidemment du ministère de la Justice.
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Absolument, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se refaire une Dupond-Moretti version 2, ça
07:03
c'est évident.
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D'ailleurs, où est-il ? Il faut lancer un avis de recherche, mais je pense qu'il ne
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sort plus le nez de sa tanière, parce qu'avec toutes les horreurs qui ont eu lieu ces dernières
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semaines, dû, je le répète, à un manque de fermeté de la justice, évidemment il
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se cache, mais il faut maintenant épargner aux Français.
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Vous pensez qu'il se cache ? Gérald Darmanin est présent, tandis qu'Éric Dupond-Moretti
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se cache ?
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On va voir en tout cas.
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En tout cas, il faut évidemment qu'on ait un ministre de la Justice sensible à l'intérêt
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des victimes et des honnêtes gens, plus qu'à celui des voyous.
07:31
Merci beaucoup Laurent Jacobelli d'avoir été l'invité politique d'Europe 1 soir, 19h26.
07:37
On revient dans un instant.
07:38
A tout de suite.
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