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Fêtes de Bayonne 2024 : "On a mieux réparti les forces de police" assure Yves Ugalde
Sud Radio
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11/07/2024
Avec Yves Ugalde, 4ème adjoint au maire en charge de la culture
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##C_EST_BON_A_SAVOIR-2024-07-11##
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Tiens, on va aller le chercher le beau temps. Cette fois-ci, on va dans le sud du côté de Bayonne,
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après Marseille, il y a quelques instants. Oui, on continue de parler d'autre chose que de la
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politique. On change un peu les idées ce matin. On serre l'esprit, on se met en blanc, en rouge,
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et on se rend donc du côté de Bayonne. Bonjour Yves Hugald.
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Bonjour et bonjour à toutes et tous.
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Hier, c'était le top départ des fêtes de Bayonne. Vous êtes adjoint au maire en charge de la culture.
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Merci d'être avec nous ce matin en direct sur Sud Radio. 1,3 million de personnes étaient
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rassemblées l'année dernière. C'était un record. Est-ce que vous pensez pouvoir faire mieux cette
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année Yves Hugald ? Disons qu'on a tout fait pour faire moins. Parce qu'en définitive,
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c'était bien sûr notre objectif. Faire mieux et battre des records de participation, ce n'est
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certainement pas l'objectif de la ville de Bayonne. On est même vraiment dans des logiques qui seraient
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plutôt contraires. La qualité de la fête, au niveau où on la partage à Bayonne, est intimement
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liée à une possibilité, malgré tout, de fluidification, si vous me permettez l'expression,
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des rues de la ville. Au niveau où on en est arrivé hier, l'année dernière, on se posait des
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questions, y compris d'ailleurs de sécurité, lorsqu'il s'agissait de voir une foule se disloquer
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après l'ouverture ou la fermeture des fêtes de Bayonne. Alors on a travaillé à plein de sujets
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qui, je l'espère, nous permettront certes d'arriver aux millions de festivités sans difficulté,
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mais de ne pas aller chercher les records de l'an dernier parce qu'on n'y gagne pas en termes de
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qualité de rassemblement festif où on s'en fout. Je le rappelle l'année dernière, Yves Hugal,
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malheureusement, la mort d'une personne. Il y a eu aussi des cas d'agressions sexuelles,
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voire même de viols. Est-ce que dans ce contexte, justement, vous avez pris des mesures pour essayer
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d'endiguer ce problème ? Je ne reviendrai pas sur les sujets dont vous parlez, même s'il
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supposerait un débat. Pas le premier, mais le second, sur la qualification juridique des viols,
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qui n'est pour quelques-uns d'entre eux toujours pas véritablement posé. Donc moi, sur cette
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question-là, je suis toujours très prudent. Ce que je sais, c'est qu'il y a 130 000 personnes,
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un petit peu plus ou moins par jour. Ce sont les moyennes. Alors il y a des soirs du jour,
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comme le vendredi et le samedi, où on dépasse les 300 000, c'est une évidence. Et c'est dans ce
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sens-là qu'on s'est posé de vraies questions. Alors il a fallu aller vers des changements. Le
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premier changement, il a été consécutif. Celui-là, il est mécanique, on n'y peut rien. Il a été
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consécutif à la nécessité qu'on a, bien sûr, d'avoir les forces d'ordre à nos côtés. Et comme
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elles seront utilisées à Paris par les Jeux olympiques lors des dates traditionnelles de fin
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du mois de juillet, des fêtes de Bayonne, on a fait le choix de remonter, si vous me permettez
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l'expression, les fêtes dans le calendrier d'une bonne vingtaine de jours. Alors ça, c'est la
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première surprise pour tous ceux et pour toutes celles qui avaient leurs habitudes et conservaient
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bien attentivement sur l'agenda le fait de la fin du mois de juillet pour voir les fêtes. Et puis
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le second vrai changement, ça a été quand même de proposer cette ouverture hier à 17h,
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alors qu'elle a toujours bénéficié de la magie de la nuit. Et là, on s'interrogeait, on se disait
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est-ce que les gens viendront à 17h ? Comme disait Patrice Gréville qui a ouvert les fêtes, le
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suspense n'a pas duré très longtemps. Il a eu la plus grande difficulté du monde à fendre la foule
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puisqu'il a voulu le faire physiquement et sans voiture pour nous rejoindre et ouvrir les fêtes.
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Non, non, incontestablement, le changement d'heure n'a pas, loin s'en faut, désespéré qui que ce soit.
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Et on a même observé un mélange générationnel à 17h que l'on ne connaissait pas la nuit. Donc
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on restera très très marqués par cette ouverture à 17h et je pense qu'on travaillera à ce qu'elle
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s'installe véritablement pour les prochaines années. Les images étaient assez impressionnantes
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évidemment du côté de Bayonne. Alors du coup monsieur le maire, j'imagine qu'en termes de
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force de police, vous avez renforcé certaines mesures. Est-ce que vous pouvez nous détailler
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ce matin sur ceux de radio ce qu'il en est ? On a renforcé, on a surtout à mon avis mieux réparti
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les forces de police sur ce que l'on considère comme étant les moments ou les endroits susceptibles
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d'attirer le plus de monde. C'est l'expérience qui nous amène petit à petit à modifier, d'ailleurs
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année après année, les endroits où nous déployons des forces de l'ordre avec un petit peu plus
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l'attention qu'ailleurs. La fête aujourd'hui, nous faisons en sorte qu'elle s'éclate géographiquement.
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Le quartier Saint-Esprit qui n'était pas concerné par elle il y a encore une vingtaine d'années devient
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un vrai lieu de fête. Les ramparts qui n'étaient pas exploités jusqu'à présent le sont. Il y a
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beaucoup d'éléments aujourd'hui géographiques, physiques, qui font que la fête peut s'étaler et
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par conséquent bien sûr on adapte à ce phénomène la présence des forces publiques où elles sont
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les plus nécessaires. Et puis un autre élément beaucoup plus tangible pour cette année, c'est
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l'implication des peignats. 70 peignats ont accepté dans la géographie complète de la ville d'être
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des militants de la pacification de la fête. C'est à dire qu'aujourd'hui on a un interlocuteur par
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peignat susceptible de nous alerter sur tel ou tel phénomène. Et on a pu constater dès hier soir
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que ça fonctionne très bien avec les forces de l'ordre mais pas que les forces de l'ordre d'ailleurs
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les élus que nous sommes sur un point chaud, sur une animation sympa qui obtient un succès qu'on
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n'avait pas prévu. On est informé en temps réel par ce quadrillage dans la ville que nous avons
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mis en place et qui semble très bien fonctionner. Réponds ce que c'est qu'une peignat évugale,
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c'est commerçant c'est ça pour cette fête de Bayonne ? Alors si je peux me permettre à la peignat
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c'est une association, c'est très important pour nous parce que c'est un état d'esprit qui nous
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anime. Donc la peignat c'est forcément une association, on n'y fait pas commerce et par
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contre on vit une passion commune, ça peut être le cypher, ça peut être le rugby, ça peut être
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les poros, ça peut être le foot. Et puis voilà on est 50-60 et on fait en sorte que pas dans cinq
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jours ça ouvre de jour comme de nuit. Parlons d'un mot quand même de la fête, quel est un peu le
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programme qui nous attend pour le reste de la semaine et ce week-end ? Alors il y a les
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incontournables. Les incontournables ce sont les courses de vaches, ça va sortir sur la place
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Saint-André au petit Bayonne, ces vaches fortes, puissantes qui percent la foule et qui nous
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ménagent toujours beaucoup d'émotions vous pouvez l'imaginer. Ça c'est incontournable comme le
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corseau lumineux samedi et dimanche soir qui attirera à lui tout seul plus de 300 à 400
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personnes. C'est la fête des familles et ça c'est pour nous très important et ce sont des
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phénomènes forts auxquels on tient beaucoup. Et puis il y a la messe des bandas qui est une
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chose absolument, qui est un moment absolument exceptionnel dimanche matin. Les bandas s'y
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retrouvent dans des conditions physiques quelquefois un peu éprouvées vous pouvez l'imaginer depuis le
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mercredi, mais elles veulent participer de la musicalité, de la force de cette messe avec
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les chœurs basques et les rotas navareses de notre ville jumelle qui est Pampelune. Enfin voilà je
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pourrais comme cela survoler des tas de rencontres comme on a pu le faire hier aux Arènes avec le
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départ du plus grand monstre de la tauromachie à cheval qui est Pablo Hermoso de Mendoza qui va
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quitter sa maestria à Bayonne et ça ça va être un moment très fort aussi de samedi à Bayonne.
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Le temps fort pour ce week-end. Merci beaucoup Yves Hugalde. Effectivement aller du côté de Bayonne
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ça irait un peu, l'esprit parler d'autre chose que de la politique ça fait du bien.
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Merci beaucoup Yves Hugalde et bon week-end des fêtes de Bayonne à vous 6h55 sur Sud Radio.
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