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Patrick Verheecke (Sdf) : « Après les séries Deutz Fahr 5, 6, 7, bientôt la 8..»
Terre-net
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08/07/2024
Stratégie d’entreprise
Catégorie
🗞
News
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00:00
Bonjour, bienvenue à tous sur le plateau télé de Ternet, la télévision officielle
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du CIMA.
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Nous sommes en compagnie de Patrick Vérec, directeur de Sandotspar pour la France.
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Bonjour.
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Bonjour.
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2012 est synonyme d'année de consolidation pour le groupe au niveau du tracteur ?
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Un peu plus que consolidation puisqu'on a inversé la tendance et on progresse légèrement
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par de marché en 2012.
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Autour de 8% c'est ça ?
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Oui, 8% de part de marché, ce qui correspond pour les secteurs couverts à 10% sur les
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secteurs travaillés.
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Parce que 20% du territoire aujourd'hui n'est pas couvert par votre réseau de distribution,
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le territoire français ?
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Tout à fait, donc on a des efforts à faire pour couvrir ces secteurs et trouver de nouveaux
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partenariats avec des concessionnaires.
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Quel regard vous portez sur ce résultat ?
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Bien, mais peu mieux faire avec nos efforts et celui de nos concessionnaires.
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Depuis 2 ans, vous avez engagé une stratégie de différenciation des marques entre Deutzpar,
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Samé et Lamborghini.
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Aujourd'hui, on en est où de cette différenciation ?
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Au départ, c'est un investissement important parce qu'il a fallu repositionner chacune
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des marques par rapport à ses segments et ensuite développer des produits et les différencier
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pour qu'ils répondent aux attentes des agriculteurs dans chacun de ces marchés.
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Deutzpar, présente sur le CIMA sa série 5, 6 et 7, déjà présentée à l'occasion
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d'Innovagri.
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Là, on est vraiment dans un positionnement haut de gamme du tracteur ?
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Oui, on a voulu réaffirmer dans ces tracteurs à variation continue notre savoir-faire technologique,
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non seulement au niveau de la transmission mais aussi au niveau du moteur avec des tracteurs
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très aboutis qui consomment peu, donc réduction des coûts et respect de l'environnement
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également.
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Quand sera-t-il le tiers 4 final sur ces tracteurs ?
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Il faudra encore deux ans.
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Comment on se positionne du côté de Samé ? On voit la réapparition du Tigre sur le
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site internet du tracteur ?
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Oui, tout à fait, vous êtes observateur.
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Ça fait partie de ce repositionnement, il y a des racines pour chacune de nos marques
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que nos clients connaissent bien et ça a été positivement ressenti de revoir ce
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Tigre sur le tracteur Sam, qui est un très bon tracteur polyculture élevage pour des
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puissants jusqu'à 200 chevaux.
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Et côté Lamborghini, est-ce qu'on a défini, réorienté un petit peu la stratégie ?
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Oui, Lamborghini, on a deux gammes principales, il y a Lamborghini Green Pro, donc c'est une
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nouvelle gamme dans l'espace vert et puis on a également Lamborghini en tracteur spécialisé
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et également Lamborghini en haut de gamme, au design très abouti comme on peut le voir
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sur notre stand, sur ce Cima.
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Est-ce qu'avec le rapprochement, avec le déplacement, le déménagement de votre siège
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à Aconia, qu'on peut envisager justement pour ce type de tracteur spécialisé, une
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orientation beaucoup plus viticole ?
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C'est-à-dire que historiquement, le groupe a toujours été très présent dans le secteur
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viticole avec ses tracteurs spécialisés, que ce soit sous les marques Lamborghini ou
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Samé.
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C'est aussi une des raisons de l'acquisition de Grégoire, marque qui se positionne elle-même
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dans le haut de gamme de la machine à en danger et bien évidemment, ça nous permet
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d'offrir aux clients une gamme plus complète au positionnement similaire, tracteur, machine
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à en danger et pulvérisateur.
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C'est une marque qui fait quand même une faible part de marché, du moins pour le marché
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français.
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Elle a vocation à durer encore ?
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Oui, c'est une marque qui est très présente dans certains pays et on est persuadé que
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l'on peut la réinstaller dans un haut de gamme, quelques fois aussi en complément
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de la marque Sam qui s'arrête à 200-220 chevaux.
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Est-ce que cette stratégie de développement marque par marque s'applique également au
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réseau de distribution ?
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Oui, tout à fait.
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On a la volonté, si possible avec notre réseau, de réinstaller et de redévelopper chacune
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de nos marques.
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On a un objectif de performance.
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Si on ne peut pas le faire avec nos concessionnaires existants, il faudra qu'on trouve d'autres
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solutions pour que chacune des marques, en particulier Sam et Deutzfahr, voient leur
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part de marché progresser chaque année.
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Quels moyens vous mettez en place ?
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Le produit est essentiel de manière à être plus attractif pour d'éventuels partenaires
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concessionnaires.
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Le transfert d'activité de Sanlis à Cognac nous a permis aussi de renforcer les équipes.
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On souhaite apporter beaucoup plus de support à notre réseau, qu'il s'agisse de support
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à la vente, après-vente, marketing.
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Vraiment les accompagner et jouer notre rôle de concédant principal.
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Comment, au niveau du groupe, au niveau européen, Sam Deutzfahr prévoit de se développer dans
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les années à venir ?
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Est-ce que les ressources en termes de R&D, de développement de produits, de technologie,
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de confort, de simplification de l'utilisation des tracteurs, des machines par ses clients
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sont prises en compte aujourd'hui ?
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On a, comme on dirait Jean-Nalou, à peu près 3,5% de notre chiffre d'affaires à la recherche
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et développement, ce qui est un pourcentage assez élevé et qui nous permet, en étant
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spécialisé sur le secteur du tracteur en particulier, d'arriver avec des produits
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qui sont, en termes de performance et au plan technologique, qui n'ont rien à envier
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à ce qu'on peut voir sur ce salon et qui même, dans certains cas, se positionnent
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bien au-dessus.
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En particulier en termes de consommation et de confort de conduite.
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Ce que je veux dire, c'est que derrière, il ne faut pas forcément parler uniquement
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de chiffres, mais si on compare un John Deere ou un New Holland, qui ont des budgets de
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recherche et développement beaucoup plus conséquents, comment un groupe Sam Deutzfahr
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pourra, demain, rester compétitif en termes de valeur ajoutée auprès de ses clients ?
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Au plan européen, on a une part de marché d'environ 12% et le groupe a beaucoup investi
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dans des marchés en développement, que ce soit en Turquie, en Russie ou en Chine, au
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cours de l'année 2012.
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D'une part, pour s'implanter sur ces marchés, avec des productions locales, quelques fois
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de design européen, mais produits localement, production sous licence.
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Et puis, dans certains cas, éventuellement, d'avoir des produits qui soient élaborés
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et développés dans des pays à plus faible coût et qu'on pourra réimporter en Europe
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de l'Ouest pour être compétitif sur des segments qui sont plus concurrencés.
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Les tracteurs Belarus font leur réapparition sur le CIMA, annonçant leur retour sur le
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marché français.
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Une réaction par rapport à ça ?
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Non, je pense qu'il y a éventuellement de la place pour tout le monde.
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Le plus difficile, je pense, c'est l'accès au réseau.
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La clé, c'est le réseau et pour avoir le réseau, il faut avoir le produit.
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C'est pour ça qu'on a d'abord travaillé sur le produit, je me répète, mais pour
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être plus attractif et que les concessionnaires nous rejoignent, je dirais, pour profiter de
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ces ambitions que nous avons sur le marché européen et plus.
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Patrick Vérec, je vous remercie et je vous souhaite un bon salon.
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Merci, bon salon, bienvenue sur notre stand.
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Merci.
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