Alexandre Devecchio : «C'est un Front populaire qui n'en a que le nom»

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Alexandre Devecchio, journaliste, réagit à l'annonce de la constitution d'un Front populaire à gauche, dans le cadre des législatives anticipées : «C'est un Front populaire qui n'en a que le nom».

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00:00Effectivement, un mot sur le Front populaire, parce que la gauche n'a plus rien de populaire depuis très longtemps.

00:09Effectivement, elle est fondée aujourd'hui sur l'alliance sociologique entre la jeunesse des grandes villes et les banlieues islamisées.

00:16Donc, c'est un Front populaire qui n'en a que le nom.

00:22Ensuite, je pense qu'il y a plus de cohérence idéologique qu'on ne le pense.

00:27Je dirais presque hélas, c'est-à-dire que les éco tous avaient invité de Médine, si vous voulez, à leur université d'été.

00:34Je me mets à les appeler à gauche Médine et c'est une gauche sociale, en réalité, qui fait très peu de social aujourd'hui.

00:41Et finalement, ce n'est pas si compliqué que ça pour eux de se rapprocher.

00:45En plus, Raphaël Glucksmann, je pense, a aussi pris des points au Bloc central.

00:50Il y a une partie des gens qui avaient voté Macron, qui étaient un peu déçus de Macron, qui se sont rabattus sur Glucksmann.

00:56Donc, il y a une cohérence.

00:58Il y a une tartufferie, une hypocrisie, si vous voulez, des arguments moraux.

01:03Je ne veux pas d'arguments moraux. Moi, je vous dis, les électeurs, ils vont faire quoi ? Qu'est-ce qu'ils vont faire ?

01:07Les électeurs, je suis d'accord, malheureusement, avec Jérôme Sainte-Marie.

01:10Il y a des gens qui voteraient pour une chèvre si elle avait l'étiquette socialiste, pardon de le dire comme ça.

01:17Donc, ils veulent voter à gauche. En plus, c'est leurs idées, c'est ce que je vous disais.

01:22Des idées communautaristes, des idées sociétales un peu woke.

01:26Donc, ils vont le faire.

01:28Après, il y a une très grande hypocrisie de ces gens-là qui ont quand même fait pendant des années barrage.

01:33Ils nous ont expliqué qu'à droite, il devait y avoir un cordon sanitaire.

01:36Et là, ils n'ont aucune vergogne à aller…

01:40Mais ça, c'est l'histoire de la gousse.

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