Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.
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00:00 Marion Maréchal était invitée de France Inter ce matin au micro de Sonia De Villers avec cette question.
00:07 Vous dites Marion Maréchal que c'est l'effacement des femmes et que c'est l'effacement des mères.
00:12 En liant les femmes et les mères, est-ce que ce que vous proposez c'est une défense de la famille ?
00:17 Si vous voulez c'est une ambiance générale dans cette société.
00:21 On le voit d'ailleurs à travers le même activisme LGBT.
00:24 D'un côté en effet le transgenreisme qui maintenant domine partout.
00:28 Et puis de l'autre la promotion de pratiques comme celle de la GPA.
00:32 Je le vois, vous savez, moi régulièrement à travers ce discours porté en particulier par les écologistes
00:37 qui consiste à vouloir culpabiliser même le fait de faire des enfants.
00:40 Parce que vous comprenez le bilan carbone c'est quand même un problème.
00:44 Donc oui il y a une ambiance générale sur la question des femmes et des mères.
00:47 Quelle différence y a-t-il entre la défense de la famille que vous proposez vous
00:52 et celle que proposait le Maréchal Pétain ?
00:54 Qu'est-ce que c'est que cette question ?
00:56 Vous voyez quand j'entends cette question...
00:57 Non, c'est une question.
00:58 Je me rappelle pourquoi j'ai envie de privatiser l'audiovisuel public.
01:01 C'est simplement que vous proposez une défense de la famille française et de la famille chrétienne.
01:06 Oui, alors parce que c'est mal de défendre la paternité, la maternité, la dignité des femmes
01:12 et vous faites un parallèle avec Pétain.
01:13 Mais non, vous êtes n'importe quoi.
01:14 Ce n'est pas n'importe quoi.
01:16 Non, c'est n'importe quoi.
01:16 Ah, excusez-moi, oui, alors les enfants sont toujours faits par des hommes et des femmes.
01:19 Je suis désolée, c'est peut-être fasciste pour vous.
01:21 C'est insupportable, la nature est fasciste, c'est terrible.
01:23 Simplement.
01:24 C'est terrible.
01:24 C'est simplement que quand on écoute le maréchal Pétain, la famille française, c'est la cellule de base de la France.
01:33 Je crois que Hitler aimait la confiture de fraises.
01:35 Vous aimez la confiture de fraises ? Vous êtes un peu hitlérienne, non ?
01:37 On va essayer, alors vous vous mariez, mais...
01:41 D'abord, c'est hyper grave.
01:43 Et ensuite, est-ce que...
01:46 Je m'adresse au conseiller en communication que vous êtes, Jean-Michel Salvatore.
01:49 Est-ce que la façon échaudée dont Marion de Maréchal a réagi était la bonne ?
01:56 Oui.
01:57 Oui ?
01:57 Oui.
01:57 Elle répond très bien et je trouve que l'argument de la confiture à la fraise est assez bienvenu.
02:03 Mais derrière tout ça, si vous voulez, ce qui est absolument lamentable, surtout venant, enfin surtout, mais même pas surtout, d'une façon générale,
02:10 ce qui est lamentable, c'est le délit d'opinion.
02:12 C'est-à-dire que Marion de Maréchal n'a pas le droit de défendre les idées qu'elle défend.
02:16 Ou alors, elle est... On voit bien l'arrogance du camp du bien qui vous explique que, évidemment, que cette pauvre Marion de Maréchal se perd dans ses convictions.
02:25 Et ça, je trouve qu'il y a quelque chose d'absolument insupportable.
02:28 Elle a le droit d'être chrétienne, elle a le droit de défendre une certaine vision de la France, une certaine vision de la famille.
02:36 Il n'y a rien à dire, il n'y a rien à redire à ça.
02:39 Et je trouve que vraiment, la question de la journaliste est totalement... C'est un scandale absolu.
02:46 Et c'est surtout très bête.
02:47 - Gilles William.
02:48 - C'est écœurant, mais ça n'est pas étonnant.
02:51 Très clairement. Moi, je... Il est clair.
02:54 - On est allé loin, le cœur sart est assez loin.
02:57 - Il faut comprendre, c'est une invitée obligatoire.
02:59 Il faut être dans le quota au moment des élections.
03:02 Madame Marion de Maréchal, M. Zemmour, son persona non grata.
03:06 À l'intérieur de la maison Ronde, il y a un rapport, vous savez bien...
03:11 - Qui tient par nos impôts quand même.
03:13 - Mais c'est vous et moi qui subventionnons, effectivement, cette maison qui est tout sauf pluraliste.
03:21 Vous avez vu le rapport dans le Figmag de cette semaine qui montre à quel point il piétine.
03:29 Moi, c'est une de mes obsessions, assumer le manque de pluralisme au sein de ce que j'appelle l'odieux visuel de service public.
03:36 Clairement, c'est assumer, et vous le voyez bien, sous nos yeux, vous avez une Sonia De Villers,
03:42 elle n'irait pas poser la question à Mme Aubry si, par hasard, la collaboration avec une organisation terroriste
03:51 n'était pas un peu aussi une forme de pétennisme.
03:54 Ça ne lui viendrait pas l'idée de poser cette question odieuse.
03:58 Mais ça n'est... Encore une fois... Et Mme De Villers, je l'écris dans mon journal de guerre,
04:05 elle reçoit un palestinien, d'ailleurs un écrivain tout à fait respectable, Elias Sambar, pour ne pas le nommer,
04:15 et elle trouve le moyen, il parle de la Palestine et tout, elle trouve le moyen de dire que Jean Genet, cet écrivain d'extrême gauche,
04:24 était, je la cite, "un écrivain merveilleux". C'était un adorateur des SS et des terroristes, Jean Genet.
04:33 Donc voilà, cette personne-là, qui d'ailleurs faisait des listes des gens qui passent à ces news, en ce compris votre serviteur,
04:41 se permet de donner de leçons d'antifascisme alors qu'elle devrait mieux se taire.
04:46 Mais voilà, aujourd'hui, l'audiovisuel de service public payé par nos impôts, comme vous l'avez dit.
04:53 - Jean-Michel Salvatore. - Je crois qu'il y a aussi un message à sa rédaction, qui est, comme on le sait, très à gauche,
05:00 et comme elle est obligée d'inviter Mario Maréchal, le message à la rédaction, c'est de dire finalement "bon, je la reçois, mais je ne vais pas la rater".
05:10 Et c'est une façon, si vous voulez, de faire la preuve de son indépendance ou de son agressivité vis-à-vis d'une candidate
05:18 qui n'est pas la bienvenue dans le service public de l'audiovisuel. Et il y a ça, finalement, dans cette...
05:23 - Et alors c'est fait d'une façon assez grossière. - Donc c'est une grande état privée. - Assez grossière.
05:28 C'est-à-dire que s'ils avaient le choix, ils ne l'inviteraient pas. Comme ils sont obligés, ils l'agressent.
05:33 - Mais nous, on invite tout le monde. L'autre jour, il y avait François Asselineau, on a parlé de son programme,
05:38 on n'est pas allé sur des questions odieuses. Est-ce que, paradoxalement, ça peut lui servir à Mario Maréchal ?
05:44 C'est le fameux "en en parlant bien, en en parlant mal, l'importance est qu'on en parle".
05:47 - Honnêtement, je trouve que c'est tellement bête. Honnêtement, c'est tellement bête que...
05:54 Non, c'est même pire que ça. - Ah non, je pense très sincèrement que ça sert Mario Maréchal,
06:02 d'abord parce que vous avez toujours tendance à prendre parti pour quelqu'un qui est maltraité,
06:08 et deuxièmement parce que sa réponse était une réponse adéquate à une chose près.
06:13 J'aurais ajouté, si j'avais été elle, puisqu'elle parlait des familles chrétiennes,
06:17 que ça n'est pas encore une maladie d'être chrétien. J'aurais simplement ajouté ça.
06:23 - C'est ça, mais vous n'avez rien à dire ? - C'est pas un délit d'opinion.
06:25 - Surtout que je pense qu'il y a des familles chrétiennes qui écoutent France Inter
06:28 et qui ont dû tomber de leur chaise quand ils ont entendu ça.
06:31 - Mais c'est vrai que vous le savez bien, Pierre, dans l'audiovisuel, celui qui est agressé en tire toujours profit.
06:38 - Merci Jean-Michel Salvateur, merci à vous Gilles-William, Golden Adèle,
06:42 Le Tennis dans un instant avec Cédric Piollin, bien sûr, et Axel May.
06:46 L'heure pour moi de vous dire que, historiquement vôtre, on vous accueille du lundi au vendredi
06:51 de 15h à 16h avec Stéphane Bern qui vous fait des récits, d'événements, de lieux, de personnages.
06:57 Demain, on parlera de la crise de 29, la crise financière bien sûr, 19h44 sur Europe.
07:02 A bientôt de suite.
07:03 [Musique]