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  • 11/05/2024
Retrouvez le replay de la course dames de Yokohama du 11/05/2024.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00:00 Bonjour à tous à 76 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
00:00:09 Bienvenue en terre nippone.
00:00:12 Et bonjour aux amis de la triple distance.
00:00:14 C'est du triathlon ce matin à Yokohama.
00:00:17 Vous voyez la première épreuve du World Triathlon Championship Series.
00:00:21 Le championnat du monde de triathlon tout simplement en plusieurs étapes.
00:00:24 Et on est avec les filles qui débutent à l'instant même dans la baie de Yokohama.
00:00:28 Et à mes côtés je suis avec Grigory Rouault, notre consultant.
00:00:31 Salut Greg.
00:00:32 Bonjour Georges, bonjour à toutes et à tous.
00:00:34 Greg, ancien triathlète, d'ailleurs non, on est triathlète toute la vie j'imagine.
00:00:39 Et manager de Poissy Triathlon également.
00:00:41 On va beaucoup en parler aujourd'hui Greg.
00:00:43 C'est le vrai lancement de la saison j'ai envie de dire.
00:00:45 On rappelle le World Triathlon Championship Series.
00:00:49 C'est plusieurs étapes dans l'année.
00:00:52 Le tenant du kit notamment chez les garçons certains.
00:00:54 Dorian Coninx qu'on retrouvera tout à l'heure.
00:00:57 Et on n'avait pas vu le grand départ à Abu Dhabi en raison des conditions climatiques.
00:01:02 Ils ne le permettaient pas en mars dernier.
00:01:04 Donc là ça y est on est enfin dans la dernière ligne droite pour les Jeux Olympiques Greg.
00:01:07 Oui, une année très particulière puisque c'est l'année olympique avec beaucoup d'enjeux
00:01:12 et peut-être un changement d'objectif.
00:01:14 Parce que c'est vrai que cette année l'objectif principal ne sera peut-être pas la série mondiale
00:01:18 mais ça va être la course de Paris.
00:01:20 Et quand même malgré tout ça, la première étape de la WTCS qui a été annulée à Abu Dhabi.
00:01:26 Et puis là c'est le premier rendez-vous pour ces internationaux avec beaucoup d'enjeux
00:01:31 de qualifications pour certaines fédérations dont les français.
00:01:35 De confirmation de qualifications et puis aussi de ranking parce que c'est important.
00:01:40 Il y a certains athlètes qui sont un peu à la limite au niveau du ranking olympique.
00:01:44 Et là il faut se replacer, il faut se remettre en ordre de marche pour les Jeux de Paris.
00:01:49 Regardez ce paysage magnifique, un ciel somptueux ce matin à Yokohama.
00:01:56 Ça peut toujours être le cas au Japon pour cette épreuve de Yokohama sous un grand soleil aujourd'hui.
00:02:01 Donc voilà l'épreuve féminine en ce moment.
00:02:03 Elles sont 61 au départ donc sur cette épreuve de triathlon.
00:02:08 On retrouvera les garçons tout à l'heure.
00:02:10 1500 mètres de natation.
00:02:12 Vous le voyez il y aura deux tours à parcourir de 750 mètres.
00:02:14 Ensuite 40 km de vélo et la course à pied sur 10 km.
00:02:18 Nous avons trois françaises qui sont présentes avec Emma Lombardi avec le tossard numéro 1.
00:02:23 Vous la reconnaîtrez avec son bonnet. Vous la voyez à l'image, à premier plan.
00:02:26 Elle est là la première à partir.
00:02:29 Léonie Perreault également avec le 14 et Audrey Merle avec le 47.
00:02:33 Alors la numéro 1 française Cassandre Beaugrand a fait l'impasse sur Yokohama.
00:02:38 Mais aujourd'hui on rappelle il y a trois places pour les filles,
00:02:43 trois places pour les garçons avec les bleus pour les Jeux olympiques.
00:02:47 C'est une journée importante pour les filles Greg.
00:02:50 C'est une journée extrêmement importante parce que chez les filles,
00:02:54 on est un petit peu moins dans une situation favorable que chez les garçons.
00:02:58 Il faut savoir que le troisième tossard, celui qui est pour le moment détenu par Léonie Perreault,
00:03:03 est en balottage parce que Léonie est 25e au classement olympique.
00:03:09 Et qu'après une année 2023 qui est un petit peu compliquée pour Léonie,
00:03:14 il va absolument falloir marquer des points pour assurer ce troisième tossard.
00:03:18 Chez les garçons, ce sera un petit peu plus simple.
00:03:20 Mais en tout cas là chez les filles, il y a vraiment de l'enjeu pour Léonie.
00:03:23 Au-delà de ça, je pense que Léonie c'est une battante.
00:03:27 Elle a une année 2023 compliquée.
00:03:29 Elle a vraiment un cœur de montrer qu'elle est de retour et qu'elle est toujours là.
00:03:35 Parce que c'est elle la 5e des derniers Jeux olympiques.
00:03:38 C'est elle le meilleur résultat français de tous les temps aux Jeux olympiques.
00:03:42 Et on voit pour l'instant c'est la britannique Taylor Neib, l'américaine, qui est aux commandes.
00:03:47 Elle avait terminé 5e lors du Test Event à Paris en août dernier.
00:03:53 Qui est devant dans cette baie de Yokohama.
00:03:56 Vous voyez c'est le premier tour de la natation.
00:04:00 On attend nos françaises évidemment.
00:04:02 Léonie vous l'avez dit qui avait été médaillée de bronze sur le relais mixte à Tokyo.
00:04:07 Avec Daniel Connachs, avec Kassandra Beaubrand, avec Vincent Luiz que l'on retrouvera tout à l'heure.
00:04:13 Vincent Luiz a beaucoup de choses à jouer sur cette épreuve de Yokohama.
00:04:17 Il a participé à 3 Jeux olympiques et rêve d'une 4e participation.
00:04:22 Mais on verra tout à l'heure.
00:04:23 C'est évidemment un pari extrêmement important pour Vincent Luiz.
00:04:28 Parce qu'il y a une densité assez sensationnelle chez les garçons.
00:04:33 On connaît les balcons au Grand Prix de Monaco Greg, qui sont très prisés.
00:04:36 Là je pense qu'être sur le paquebot dans la baie de Yokohama, ça doit être assez sympa.
00:04:40 Le paquebot est emblématique de cette course sur laquelle on revient depuis de nombreuses années.
00:04:45 C'est devenu un des monuments du triathlon mondial avec la course d'embours Yokohama.
00:04:52 C'est particulier cette année, c'est de bonne augure, il fait beau.
00:04:56 C'est une des rares fois où on va faire le parcours dans son format comme il est prévu.
00:05:00 Parce que souvent il doit être adapté par rapport aux conditions météo.
00:05:03 Et donc là on voit les athlètes qui sont allés chercher les 2 premières bouées jaunes.
00:05:06 Et qui sont sur la phase de retour en natation avec Taylor Knibb et Maria Kigma qui sont aux avant-postes.
00:05:12 Taylor Knibb, excellente nageuse mais surtout une rouleuse fantastique.
00:05:16 Elle qui a déjà intégré une équipe de vélo aux Etats-Unis.
00:05:21 Et qui a déjà su faire des numéros exceptionnels à vélo.
00:05:25 Qui est championne du monde de 70.3.
00:05:27 Attention à l'américaine qui est capable de faire vraiment quelque chose de très grand sur le vélo.
00:05:31 En tout cas faire 40 km tout seul, ça ne lui fait pas peur.
00:05:34 On va regarder ces images magnifiques de la baie de Yokohama.
00:05:38 On est 50 km au sud de Tokyo.
00:05:40 Yokohama que les amoureux de sport connaissent certainement également.
00:05:44 Pour la finale de la coupe du monde de football en 2002.
00:05:46 Où le Brésil s'est imposé face à l'Allemagne.
00:05:49 On est sur la deuxième plus grande ville du Japon.
00:05:51 On va avoir les premiers intermédiaires dans quelques instants à la sortie de l'eau.
00:05:54 Ensuite on va replonger pour le deuxième tour pour les filles.
00:05:59 Un plateau où on n'a pas non plus des grandes favorites présentes.
00:06:05 On l'a dit, Cassandra Beaugrand a fait l'impasse la meilleure française.
00:06:09 Bess Porter également la Britannique, la numéro 1 mondiale.
00:06:12 Qui avait gagné notamment l'année dernière à Abu Dhabi, à Montréal.
00:06:16 Et également à Pontevedra lors des finales et absente.
00:06:21 La Britannique Georgia Taylor Brown également.
00:06:23 On sait que les Britanniques vont devoir se battre également pour aller chercher les quotas.
00:06:28 Donc il faut en profiter pour les français pour faire une performance.
00:06:31 Et se faire remarquer aujourd'hui auprès du DTN.
00:06:33 Oui tout à fait.
00:06:34 Même si on a trois françaises qui se détachent.
00:06:36 Avec Cassandra Beaugrand, Emma Lombardi, Léonie Perriot.
00:06:40 On a une densité derrière qui arrive aussi chez les françaises.
00:06:43 On a parlé d'Audrey Merle, on a des Léa Koninx, des Ilona Hadoum, une jeune junior.
00:06:49 On a Mathilde Gauthier qui est malheureusement blessée en ce moment.
00:06:52 On a cette chance d'avoir cette densité chez les filles.
00:06:55 Mais c'est une opportunité aujourd'hui de bien faire pour nos françaises.
00:07:00 Et puis attention quand même, il y a Flora Dauphine, la championne olympique en titre.
00:07:03 Qui elle aussi après une année 2023 entachée de blessures, revient aux affaires.
00:07:08 Et elle va avoir à cœur de remonter au classement.
00:07:10 Allez les premiers intermédiaires, vous le voyez avec la française Emma Lombardi, sixième.
00:07:15 Elle est à cinq secondes de la tête.
00:07:16 Elle est dans le paquet pour l'instant pour essayer de revenir ensuite dans la partie cyclisme.
00:07:24 C'est des écarts que l'on peut récupérer après Greg, la partie natation.
00:07:30 Pour les néophytes qui se réveillent avec nous ce matin sur la chaîne L'Equipe,
00:07:35 à quel point on fait des écarts sur la natation ?
00:07:37 On a vu Léonie Perriot à 19 secondes de la tête pour l'instant.
00:07:39 19 secondes, elle est plutôt bien placée.
00:07:41 Elle est avec en plus des bonnes cyclistes.
00:07:43 Donc quand on en a parlé, elle était avec Flora Dauphine.
00:07:44 Donc ça c'est bonne augure.
00:07:46 Audrey Merle qui n'est pas loin derrière, quatre secondes derrière.
00:07:48 Bonnes françaises qui sont dedans.
00:07:50 Voilà, on a vu, il y a un petit groupe d'une dizaine d'unités qui se détachent.
00:07:54 Et puis derrière, elles sont dans ce deuxième gros pack.
00:07:57 Mais encore pas très très loin de la tête.
00:07:59 Donc c'est encore en vis...
00:08:00 Voilà, ça se passe plutôt bien.
00:08:02 Va falloir voir comment ça se décante dans le deuxième tour.
00:08:04 Allez, restez au contact dans cette première partie de ce triathlon
00:08:10 pour les françaises qui sont présentes.
00:08:13 On l'a dit, cette Coupe du Monde qui aurait dû commencer à Abu Dhabi en mars dernier.
00:08:17 Donc on n'a pas pu, à cause des conditions, débuter la saison.
00:08:22 Qui débute donc à Yokohama aujourd'hui.
00:08:23 Il y aura ensuite Calgary le 25 mai en Italie.
00:08:28 Donc ce sera...
00:08:29 C'est demain pratiquement.
00:08:30 C'est dans deux semaines Calgary.
00:08:32 Et puis ensuite, ça continuera avec Hambourg en Chine.
00:08:34 Et puis les finales à Torremolinos en Espagne.
00:08:37 Mais on a envie de dire quand même Greg,
00:08:39 évidemment la Coupe du Monde très importante cette année.
00:08:41 Mais pour beaucoup d'athlètes, que ce soit chez les garçons ou chez les filles,
00:08:46 c'est quand même la qualification olympique.
00:08:48 C'est quand même la course olympique qui aura lieu,
00:08:51 on rappelle avec un départ au point Alexandre III.
00:08:54 Si les conditions le permettent, on imagine que ce sera le cas d'ici là.
00:08:58 Mais évidemment la Coupe du Monde passe peut-être un peu derrière cette année Greg.
00:09:04 Pour la sélection française notamment.
00:09:05 Après Calgary, on saura.
00:09:07 Les Français qui seront aux Jeux olympiques.
00:09:09 Oui, tout à fait.
00:09:10 Chez les Français, on a...
00:09:12 Sur les quatre dernières années, on a trois champions du monde.
00:09:16 Donc c'est des titres qu'on a déjà obtenus.
00:09:19 Maintenant, ce qui nous manque au niveau français,
00:09:22 quand on connaît la qualité du triathlon français,
00:09:26 c'est cette médaille individuelle aux Jeux olympiques.
00:09:28 On va arriver en 2024 avec un effectif qui arrive à maturité.
00:09:33 On a cet effectif chez les garçons qu'on ne présente plus,
00:09:36 avec quatre ou cinq athlètes qui seraient capables d'intégrer le top 10 ou top 15 mondial,
00:09:42 voire même mieux.
00:09:44 Et chez les filles, on a cette génération qui arrive aussi à maturité
00:09:47 avec Emma Lombardi, Cassane Beaugrand, Léonie Perriot.
00:09:51 Et là, on a vraiment une belle carte à jouer.
00:09:53 Et en plus, on aura une excellente carte à jouer sur le relais
00:09:56 puisque c'est cette complémentarité qui va faire qu'on aura une équipe très forte.
00:10:02 Alors malgré tout, il y a d'autres nations qui vont pouvoir rivaliser avec nous.
00:10:09 Je pense surtout aux Anglais, aux Allemands, toujours les Anglais.
00:10:13 Et c'est des nations en plus qui savent être prêts le jour J pour les Jeux olympiques.
00:10:18 Et il faudra s'en méfier.
00:10:19 On rappelle pour l'instant, dans l'histoire du triathlon français,
00:10:22 il y a une médaille olympique, c'était le relais mixte à Tokyo avec la médaille de bronze.
00:10:28 Et c'est vrai qu'on espère avoir cette médaille individuelle
00:10:33 pour avoir une idée peut-être sur le parcours,
00:10:35 sur le Test Even qui avait eu lieu en août à Paris.
00:10:40 Les Français s'étaient quand même mis en avant,
00:10:41 avec Cassandre Aubregant qui avait terminé deuxième,
00:10:43 avec Emma Lombardi qui est présente aujourd'hui, qui avait terminé quatrième.
00:10:48 Quand même des repères importants sur le parcours qui sera celui des Jeux olympiques.
00:10:53 Oui, tout à fait.
00:10:55 Ça avait été des très belles courses pour nos Français, avec les filles qui avaient brillé.
00:11:00 Alors Léonie un petit peu moins, c'est ce qu'on avait dit.
00:11:03 Elle a eu une année un petit peu compliquée l'an dernier.
00:11:05 Par contre, chez les garçons, c'était un festival avec Pierre Lecord,
00:11:10 Dorian Koning, c'est Léo Berger qui était aux avant-postes.
00:11:13 Ça s'est joué dans un mouchoir de poche à la fin,
00:11:16 sur un long sprint final dans lequel Dorian a pris la troisième place.
00:11:20 De mémoire, Pierre la quatrième et Léo la cinquième place.
00:11:24 C'était très très serré.
00:11:25 Bon voilà, on a cette densité et pour le coup, là c'est Vincent Luiz
00:11:31 qui lui n'avait pas pu finir la course à cause d'une blessure.
00:11:34 Donc voilà, lui il va être en mode revanchard.
00:11:37 Un petit peu comme les...
00:11:41 Il y a des parallèles entre Vincent Luiz et Léonie Perriot,
00:11:44 tous deux de grands athlètes et qui conçoivent de revanches cette année.
00:11:48 Et qui ont beaucoup à jouer effectivement aujourd'hui dans cette paix de Yokohama.
00:11:52 On les imagine, oui, le couteau entre les dents, Léonie Perriot et Vincent Luiz
00:11:57 sur cette épreuve japonaise qui ouvre la saison.
00:12:01 Vous l'avez dit Greg, il y a des athlètes qui reviennent.
00:12:05 Flora Dufy qui était championne olympique à Rio, 37 ans,
00:12:09 qui est revenue, qui a été beaucoup blessée, la représentante des Bermudes.
00:12:13 On retrouve également l'américaine Gwen Jorgensen, championne olympique en 2016.
00:12:17 Elle a 38 ans.
00:12:20 On peut revenir comme ça après des années peut-être loin du haut niveau
00:12:27 et reperformer pour aller chercher des médailles pour se battre ?
00:12:32 Oui, il y a beaucoup d'enjeux. On parle de Gwen Jorgensen, c'est un super exemple.
00:12:36 C'est une course dans la course aujourd'hui puisque chez les américaines,
00:12:40 si une américaine qui n'est pas encore qualifiée termine dans le top 3,
00:12:43 elle sera qualifiée pour Paris.
00:12:44 Taylor Knibb est déjà qualifiée, puisqu'elle avait fait le critère à Paris.
00:12:48 Donc là, il va y avoir une vraie course entre Taylor Spivey, Gwen Jorgensen, Kristen Karsper.
00:12:53 Donc voilà, il va y avoir de l'enjeu.
00:12:55 Et Gwen Jorgensen, même si elle s'est éloignée du triathlon,
00:12:58 elle ne s'est jamais éloignée du sport de haut niveau.
00:13:00 Puisque quand elle a mis le triathlon en pause,
00:13:04 c'était pour se réorienter vers un projet d'abord de 10 000 mètres,
00:13:07 puis de marathon au niveau des Etats-Unis.
00:13:09 Quand on connaît le niveau du demi-fond américain, il a fallu qu'elle s'entraîne dure.
00:13:16 Par contre, c'est vrai qu'entre temps, le triathlon féminin s'est beaucoup densifié
00:13:21 et a un petit peu évolué avec une partie natation vélo qui s'est améliorée.
00:13:26 Et on l'a vu avec des flora de filles, avec des Taylor Knibb.
00:13:29 On n'a plus le droit à l'erreur.
00:13:31 Et Gwen Jorgensen, aujourd'hui, elle a une natation et un début de vélo qui sont un peu limites.
00:13:36 Donc si elle arrive à prendre la bonne charrette,
00:13:39 ça sera vraiment une des filles à surveiller sur la partie course à pied.
00:13:43 Par contre, on va voir où est-ce qu'elle en est à la sortie d'eau.
00:13:46 Et puis, on parlait de Gwen Jorgensen, il y a aussi Vicky Holland chez les Anglaises.
00:13:51 Troisième des Jeux Olympiques de Rio, qui a été championne du monde.
00:13:54 Voilà, c'est une athlète qui revient aussi après un congé maternité.
00:13:59 Et c'est une athlète qu'il faudra surveiller.
00:14:01 - Allez, on va bientôt sortir la tête de l'eau.
00:14:04 Vous le voyez, on a toujours les deux mêmes filles qui sont aux commandes.
00:14:08 Même si on a quand même la néerlandaise Maya Kingma,
00:14:13 qui a fait un gros effort pour terminer avec un petit écart à la sortie de la natation.
00:14:18 L'américaine Knibb qui est là.
00:14:20 On a vu Emma Lombardi avec son bonnet floqué de sarin,
00:14:25 bien placée aux alentours de la 5ème place pour la française Leonie Perreault,
00:14:30 qui doit essayer de se replacer pour ce final.
00:14:34 Et ensuite, vous allez voir la zone de transition pour passer au vélo
00:14:38 aux 40 kilomètres dans les rues de Yokohama.
00:14:43 Voilà, les vélos sont prêts.
00:14:44 Vous voyez celui d'Emma Lombardi au premier plan pour la française.
00:14:49 Là, c'est toute une technique également.
00:14:53 - Les zones de transition, Greg, pour ceux qui ne connaissent pas trop le triathlon,
00:14:57 il faut avoir une bonne capacité d'enchaînement et ne pas faire d'erreurs surtout,
00:15:00 parce qu'on peut être sanctionné.
00:15:01 - C'est le quatrième sport de la discipline.
00:15:04 C'est vrai qu'on peut gagner ou perdre des courses sur ces moments.
00:15:08 La première transition T1 ou la deuxième transition T2, tout va très vite.
00:15:13 Si on est efficace, ça permet de mettre les autres athlètes sous pression.
00:15:17 Ou alors si on est efficace, des fois, ça permet de raccrocher un groupe.
00:15:20 On a des Français qui ont été formés dans les écoles de formation,
00:15:23 qui ont été formés à travers le Grand Prix,
00:15:26 à être très rapides sur ces phases techniques.
00:15:28 Et généralement, on est plutôt bons sur ces phases-là.
00:15:32 Je pense à Léonie qui a une montée sur le vélo,
00:15:35 qui a montré dans les écoles, souvent elle est prise en exemple.
00:15:38 Vincent Louis, c'est un peu pareil. Léo Bergère également.
00:15:41 On a la chance d'avoir ce circuit en France qui s'appelle maintenant le Lindals Pro Plus Series,
00:15:47 qui a formé tous les triathlètes français.
00:15:50 Et justement, normalement, sur ces phases techniques, ils ne sont plutôt pas mauvais.
00:15:54 Et on va voir ça dans quelques instants.
00:15:56 Vous allez voir, c'est toujours un petit peu impressionnant pour ceux qui ne connaissent pas
00:16:01 cette phase de transition entre la natation et le vélo.
00:16:08 À titre personnel, moi, c'est ce qui m'impressionne le plus.
00:16:10 D'arriver comme ça en sortant de l'eau,
00:16:12 on est déjà prêt à clipser pour être dans les vélos avec ses pédales automatiques.
00:16:17 Évidemment, là, il faut tout de suite reprendre ses esprits.
00:16:21 C'est le cas de Maya Kingman.
00:16:23 Vous voyez la Néerlandaise qui sort en tête avec la Brésilienne Lopes en deuxième position.
00:16:29 Emma Lombardier, elle est pas mal positionnée à la cinquième place.
00:16:32 Vous voyez la championne olympique de FI qui est sixième, la représentante des Bermudes.
00:16:37 Et là, vous voyez, on se met en place petit à petit,
00:16:40 tout de suite en phase de course à pied pour aller chercher le vélo.
00:16:44 Et la deuxième partie de cette triple distance.
00:16:47 Léonie Perreault, 21ème à 18 secondes.
00:16:49 Elle est au contact, elle peut refaire son retard Greg, à priori sur la phase de vélo.
00:16:52 - Oui, il y a une phase de transition en plus qui va être favorable pour Léonie
00:16:55 parce qu'il faut courir un peu.
00:16:56 On ne la voit pas encore à l'écran.
00:16:57 Vous la voyez, là, toi, là, elle est au fond.
00:17:00 Elle, elle va faire l'effort sur la partie de course à pied
00:17:02 puisque c'est une excellente coureuse pour essayer de combler un peu son retard.
00:17:05 Emma Lombardier, excellente natation.
00:17:07 On la sait, très, très bonne nageuse, Emma.
00:17:09 Et là, elle vient vraiment d'assurer une très, très belle natation.
00:17:13 Et là, vous voyez Maria Kingman.
00:17:14 Elle a commencé à enlever sa combinaison, elle met son casque.
00:17:17 Voilà, on va la voir marcher sur sa combinaison, l'enlever,
00:17:20 tout mettre dans la boîte verte pour qu'il n'y ait pas de pénalité.
00:17:23 - Il ne faut pas tirer à côté, sinon on peut être pénalisé.
00:17:25 Ça peut être très cher.
00:17:28 - Et derrière, ça part à vélo.
00:17:29 Et là, vous allez voir Emma Lombardier qui va sauter sur son vélo.
00:17:32 - Et là, vous voyez, il y a les juges arbitres qui sont là avec les drapeaux.
00:17:35 Vous voyez la petite ligne verte.
00:17:36 Il faut être prêt à la sortie de la zone de transition.
00:17:39 - On n'a pas le droit de monter avant, en fait.
00:17:40 - Il faut bien fermer son casque également.
00:17:43 Il faut être prêt Greg.
00:17:44 - Pas mal de petites règles, en fait, qu'il faut bien maîtriser.
00:17:47 Et c'est vrai que la transition, c'est une ère de chaos un peu organisée
00:17:51 où beaucoup de choses peuvent se passer et on peut vite perdre une course.
00:17:56 Et là, on voit Gwen Jorgensen.
00:17:58 Elle est un peu loin, là.
00:17:59 On va voir comment ça se passe au début du vélo sur le groupe de tête,
00:18:01 mais elle est un peu loin.
00:18:02 Elle qui prend son vélo simplement maintenant.
00:18:05 Il va falloir voir avec qui elle se retrouve dans le pack à vélo.
00:18:07 On voit Claire Michel en bas.
00:18:09 Et Audrey Merle, là, en plein centre, la Française,
00:18:12 qui va partir un petit peu loin, au-delà de la minute.
00:18:17 - Avec Vicky Hollande également.
00:18:19 Gwen Jorgensen un petit peu derrière.
00:18:21 Et voilà, c'est parti à vélo.
00:18:22 Maria Kinma, elle, elle ne va pas se poser de questions.
00:18:24 Elle qui est habituée à faire d'excellents résultats à Yokohama.
00:18:27 Elle s'était un petit peu révélée ici avec son premier podium sur WTCS.
00:18:33 L'année irlandaise qui, elle aussi, a eu une année 2023 compliquée.
00:18:36 Je pense qu'elle a besoin de remonter au classement
00:18:38 et puis de se rappeler au bon souvenir de sa délégation néerlandaise
00:18:43 avec Rachel Klamer, qui fait un petit peu figure d'épouvantaille
00:18:46 depuis pas mal d'années.
00:18:48 Voilà, il faut qu'elle arrive à remarquer les esprits en tout cas.
00:18:51 - Allez, bleu, blanc, rouge, haut commande, la France.
00:18:54 Vous le voyez, Emma Lombardi, parfaitement placée
00:18:58 après cette première transition.
00:19:01 Alors, il y a certainement des spécialistes du triathlon
00:19:04 qui nous suivent ce matin sur la chaîne L'Equipe.
00:19:07 On est également aussi là pour accompagner les néophytes.
00:19:11 Vous voyez, Léonie Perrieau, 20ème, pour l'instant, qui va essayer de remonter
00:19:15 parce qu'on est à 76 jours des Jeux olympiques.
00:19:18 Donc, on va redonner les codes pour, évidemment, que tout le monde
00:19:22 connaisse les athlètes et les spécificités de ce sport, de la tripule distance.
00:19:27 On est parti maintenant pour 40 kilomètres de vélo.
00:19:30 Vous voyez, dans les rues de Yokohama, on est dans la zone portuaire
00:19:33 avec 9 tours de 4,450 kilomètres à parcourir.
00:19:37 Ça va aller très vite. Et là, on voit Léonie, qui est vraiment à la limite pour rentrer.
00:19:42 Elle prend tous les risques, la française.
00:19:44 Elle va rentrer juste à temps.
00:19:46 Elle a fait l'effort, on la voit en bas de l'écran.
00:19:48 Elle est en train de rentrer dans le pack.
00:19:49 Regardez, c'est elle qui est devant la moto.
00:19:51 Elle a dû faire un gros effort en bas.
00:19:54 Voilà, elle est en train de rentrer.
00:19:55 Donc, elle va réintégrer le groupe de tête avec Emma Lombardi.
00:19:58 Bel effort de Léonie Perrieau.
00:20:01 Je pense que derrière, on l'a vu par contre l'autre athlète.
00:20:03 Je ne sais pas qui c'était, un peu plus en difficulté.
00:20:07 Elle a recollé. Vous l'avez vu au premier plan, Léonie Perrieau
00:20:10 en queue de ce premier paquet avec
00:20:14 celles qui ont été les plus rapides sur la natation.
00:20:17 C'est important, Greg, quand même de recoller
00:20:19 tout de suite sur la partie de vélo.
00:20:21 Parce que sinon, si on laisse partir loin le premier paquet avec des écarts importants,
00:20:25 ça peut être difficile de revenir, même si on peut refaire son
00:20:28 son retard un petit peu sur le vélo.
00:20:29 C'est toujours mieux d'être devant, surtout quand on a de belles qualités à pied.
00:20:33 Là, ce qui est important, surtout, c'est de faire un gros effort sur les premiers 4 kilomètres.
00:20:37 Ils sont souvent décisifs sur la constitution des groupes et l'organisation.
00:20:41 Elle envoie Flora Deffy qui prend tout de suite les choses en main.
00:20:43 La Bermudienne, elle, championne olympique en titre.
00:20:46 Elle revient après une année où elle n'a pas pu courir.
00:20:49 Je pense qu'elle va avoir à cœur aussi de montrer où elle en est, de se tester.
00:20:53 Et derrière, un pack de chasse avec Jeanne Leher, Julie Derone, la Suissesse.
00:20:59 La mauvaise opération.
00:21:00 Alors ça doit être Nina Haim aussi pour l'Allemande.
00:21:04 Et Summer Apporporte, l'Américaine.
00:21:08 Là, c'est la mauvaise affaire pour Jeanne Leher.
00:21:12 - Voilà, ça semble très compliqué pour rentrer, même en s'organisant très bien.
00:21:14 Il y a un gros groupe devant avec des filles costaudes, j'ai envie de dire.
00:21:19 Elles sont une quinzaine, vous voyez, dans ce groupe de têtes.
00:21:23 Alors, on a vu l'année dernière, si vous nous suiviez déjà sur la chaîne
00:21:26 l'équipe des conditions climatiques était un petit peu difficile.
00:21:29 Une chaussée glissante à Yokohama.
00:21:33 Aujourd'hui, les conditions sont idéales, mais c'est forcément également
00:21:39 un peloton des filles où la tension est importante.
00:21:43 Ça peut frotter aussi, surtout avec l'enjeu olympique dans la tête de tout le monde.
00:21:47 - Alors ça peut frotter.
00:21:48 Puis c'est vrai que des fois aussi chez les filles, il y a des petites différences techniques.
00:21:54 On a des athlètes qui sont hyper à l'aise techniquement.
00:21:57 Je pense à une Flora Duffy qui vient du monde du VTT, qui est très, très à l'aise.
00:22:01 Et ce n'est pas le cas de tout le monde.
00:22:02 Donc, des fois, ça peut créer des différences sur les trajectoires
00:22:05 et sur les comportements en course, surtout sur un parcours un peu technique
00:22:09 comme celui qu'on a ici à Yokohama.
00:22:11 Alors que là, on voit Julie Derone qui fait l'effort pour essayer de rentrer avec Nina Haim.
00:22:15 Il n'y a pas grand chose.
00:22:16 Il doit y avoir entre 10 et 15 secondes.
00:22:19 Il faut tout de suite boucher le trou, sinon ça ne rentrera pas.
00:22:22 Et Summer Aporport, elle qui fait les grands boulevards un peu comme à son habitude
00:22:26 et qui est en train progressivement de faire un effort solo un peu détaché du groupe.
00:22:31 Malheureusement, on en parlait de la technicité.
00:22:34 Là, Summer Aporport, elle est en train de nous montrer
00:22:36 que c'est un cas concret de quelqu'un qui est un petit peu moins à l'aise techniquement
00:22:39 et qui laisse beaucoup, beaucoup d'énergie sur le vélo.
00:22:42 - Et là, forcément, quand on essaie de combler un écart aussi important dès le début du vélo,
00:22:48 qu'on produit beaucoup d'efforts, c'est de l'énergie qu'on gaspille
00:22:52 et qu'on ne récupère jamais vraiment, Greg.
00:22:56 - Le triathlon, c'est un sport d'élimination.
00:22:58 On a un réservoir et il faut essayer d'être le plus écologique possible.
00:23:02 Et surtout, quand on utilise des cartouches, il faut que ça soit bon escient.
00:23:07 Il faut que ça soit pour éliminer de la concurrence ou en tout cas pour vraiment faire des écarts.
00:23:12 Quand c'est pour rattraper des erreurs techniques, c'est toujours un peu dommage.
00:23:18 - Allez, on a deux Françaises, je vous rappelle, dans ce paquet de têtes,
00:23:22 avec Emma Lombardi, avec Léonie Perriot,
00:23:25 qui a fait un bel effort pour recoller à la sortie de la natation.
00:23:29 Elle avait une dizaine de secondes de retard.
00:23:32 Elle a réussi à s'organiser, alors que l'on voit les Américaines
00:23:37 et les Néerlandaises également positionnées à l'avant de ce groupe.
00:23:42 On a deux Françaises, Greg, il faut prendre les commandes
00:23:46 ou il faut laisser un petit peu les autres mener la cadence ?
00:23:50 - Alors, il y a deux scénarios, mais c'est vrai qu'on a la chance d'avoir dans le groupe
00:23:55 des filles qui sont assez autonomes à vélo et qui savent prendre les choses en main.
00:23:58 Je pense encore une fois à Flora Duffy, aussi aux Anglaises.
00:24:01 J'ai vu Sian Rainsley, qui est une excellente rouleuse,
00:24:04 Maria Quigma, qui elles ont tout intérêt à rouler.
00:24:06 Donc elles vont prendre les choses en main.
00:24:09 Taylor Knibb également, qui pour moi cache un petit peu son jeu à vélo pour le moment.
00:24:13 Et du coup, moi, les Français, je pense que Léonie, il faut surtout récupérer de son effort.
00:24:19 Et puis Emma Lombardi, elle est en train sûrement de faire attention
00:24:22 parce qu'il faut aussi gérer la chaleur.
00:24:23 Il faut aussi gérer cette humidité du climat japonais auquel on n'est pas habitué.
00:24:29 On est en début de saison.
00:24:30 On n'a pas eu un hiver et un début de printemps très favorables en France.
00:24:35 Donc on n'est pas habitué à ces grosses chaleurs.
00:24:37 Et là, justement, il faut faire attention à la température corporelle,
00:24:40 essayer de ne pas se mettre dans le rouge.
00:24:42 Et je pense que c'est la stratégie pour moi qui est adoptée pour le moment
00:24:45 par Emma Lombardi et Léonie Perriot.
00:24:47 Allez, le premier des neuf tours à vélo.
00:24:50 Vous le voyez, on a un groupe de 23 à l'avant avec deux Françaises,
00:24:55 Emma Lombardi et Léonie Perriot, qui sont bien au chaud pour l'instant dans le peloton de tête.
00:25:00 On a vu trois Américaines, trois Britanniques qui sont présentes.
00:25:07 Et derrière, des filles qui sont un petit peu plus en difficulté.
00:25:10 On a vu Audrey Merle qui va être dans ses positions.
00:25:15 On voit l'Américaine Jörg Hensen là à 1 minute 05.
00:25:17 Ça semble déjà trop compliqué pour elle de revenir dans la bataille pour la victoire.
00:25:25 Donc on va les retrouver, ces filles, dans quelques instants pour la suite
00:25:29 de ce triathlon de Yokohama avec deux Françaises pour l'instant très bien placées à l'avant.
00:25:32 À 76 jours des Jeux Olympiques de Paris, la baie ensoleillée de Yokohama
00:25:44 pour cette première épreuve de la Coupe du Monde avec les filles qui sont en ce moment
00:25:49 sur le parcours nippon et deux Françaises qui sont bien placées dans le groupe de tête
00:25:54 avec Emma Lombardi et Léonie Perriot pour l'instant toujours dans la bagarre
00:25:58 pour aller chercher un podium, même si on voit l'Agrégorie Rouault à mes côtés.
00:26:02 Mon consultant qui observe tout ça et on voit ça accélère.
00:26:06 Greg, il commence à y avoir des filles qui tentent de sortir et faire la différence.
00:26:11 Oui, ça accélère.
00:26:12 On voit sûrement les Flora Duffy, les Maria Kinma qui essayent de mettre la pression sur le vélo.
00:26:18 Donc il faut rester bien placée.
00:26:20 Sinon, il y a cette fameuse notion de l'élastique sur toutes ces relances où l'élastique se tend,
00:26:24 se tend et à un moment ça casse.
00:26:26 Et on a vu, je crois que c'était les deux Brésiliennes qui n'étaient pas à la fête sur le vélo
00:26:30 et qui étaient obligées de se faire enlire vraiment un gros effort pour essayer de recoller au pack de tête.
00:26:35 On voit un peu la même chose avec Vermuelen qui est vraiment à deux doigts de lâcher
00:26:39 juste derrière Jeanne Lehert, la luxembourgeoise.
00:26:45 Voilà, et là c'est Taylor Kniep.
00:26:47 Alors je suis un peu surpris par le vélo de Taylor Kniep quand on connaît ses qualités.
00:26:51 Je pense qu'il y a un petit jeu de poker menteur pour l'américaine.
00:26:54 Elle ne veut pas tout montrer avant les Jeux Olympiques.
00:26:56 Attention à elle, c'est une excellente rouleuse.
00:26:59 Et elle serait capable de partir toute seule.
00:27:01 Je pense sincèrement qu'il y a une vraie stratégie de ne pas tout dévoiler.
00:27:05 C'est intéressant ce que vous dites.
00:27:06 Oui, il y a du bluff un petit peu.
00:27:08 On ne montre pas tout avant les Jeux Olympiques alors qu'on va arriver à la fin de ce tour
00:27:12 et avoir une photographie un petit peu plus claire sur la situation actuelle pour nos Françaises notamment.
00:27:20 Alors que l'on voit les Américaines qui sont toujours aux avant-postes et qui assurent le tempo.
00:27:26 Voilà la championne olympique des Bermudes, elle est là.
00:27:28 De Fy vous la voyez à la première place.
00:27:30 Emma Lombardi en cinquième position.
00:27:31 Léonie Perrieau également septième.
00:27:33 Elles sont là, les Françaises.
00:27:35 Le groupe de tête qui a perdu quelques unités.
00:27:38 Mais nos tricolores qui sont toujours dans la bataille.
00:27:41 Oui, on cache un petit peu.
00:27:43 On ne montre pas tout.
00:27:44 Qu'est-ce qu'on cache ?
00:27:45 Même la partie technique, le matériel.
00:27:48 Greg ?
00:27:48 Sur la partie technique, ça reste quand même assez réglementé.
00:27:51 Et puis on ne veut pas essayer des choses au dernier moment.
00:27:54 Par contre, en termes de stratégie, je pense qu'il y a des athlètes qui ne veulent pas montrer l'étendue de ce qu'ils sont capables de faire.
00:28:01 Parce qu'ils vont vouloir le mettre en place le jour J.
00:28:04 Clairement, pour moi, une fille comme Taylor Kniepp, quand on connaît ses capacités à vélo, qu'on la voit traîner un petit peu en queue de paquet.
00:28:11 Soit c'est pour cacher son jeu, soit c'est pour en mettre une à un moment.
00:28:15 On verra comment ça se passe.
00:28:16 Elle qui s'entraîne à Boulder au Colorado.
00:28:19 Qui en plus côtoie Flora De Fy assez régulièrement.
00:28:23 Moi, je ne serais pas surpris qu'aux Jeux Olympiques, il y a un petit scénario où ces deux athlètes essayent de faire quelque chose à un moment.
00:28:30 Parce que quand on connaît leurs capacités à vélo, elles seraient capables de se faire la malade.
00:28:35 Pour l'instant, en tout cas, les Françaises, elles sont au contact de ces filles que vous citez du gratin mondial.
00:28:41 Elles sont 14 ans.
00:28:43 Elles étaient 23 ans tout à l'heure, donc au début de cette épreuve de vélo.
00:28:49 Donc ça s'est un petit peu écrémé.
00:28:51 Vous nous l'avez rappelé, le triathlon, c'est une course à élimination.
00:28:55 On a perdu quelques unités, mais pour l'instant, nos deux Françaises, Emma Lombardi et Léonie Perreault, qui sont toujours là.
00:29:01 Greg, on en profite.
00:29:02 Il reste trois tours sur le vélo.
00:29:04 Pour rappeler également la course olympique, il y aura trois Françaises qui vont représenter les Bleus aux Jeux Olympiques.
00:29:13 Trois garçons, on va en parler tout à l'heure.
00:29:14 Il y a une grosse densité également avec des quotas très précis proposés par la Fédération française de triathlon.
00:29:23 Il fallait être performant l'année dernière, notamment sur le Test Event à Paris, faire des performances en Coupe du Monde.
00:29:29 Et il faut confirmer cette année également.
00:29:31 Oui, tout à fait.
00:29:31 Le critère numéro un, c'était de faire un podium au Test Event de Paris.
00:29:36 Ce critère numéro un, il a été validé par deux athlètes, Cassandre Beaugrand, qui n'est pas là aujourd'hui, on l'appelle à la fin de passe, et Dorian Koninckx.
00:29:44 Le critère numéro deux, c'était de faire un top six ou un top huit à Paris et de faire un top trois à la grande finale de Pontevedra.
00:29:54 Et là, c'est Pierre Lecorque qui a réussi à faire le bon coup, puisqu'il a fait troisième au sprint, ce magnifique sprint final de Pontevedra.
00:30:03 Donc Pierre a réalisé un critère de deuxième choix.
00:30:06 Et après, ça va devenir des critères discrétionnaires en fonction de ce que la DTN peut observer sur le niveau de performance et de résultats des athlètes.
00:30:16 On a des athlètes qui ont été extrêmement performants.
00:30:18 Je pense à Emma Lombardi, qui a toujours été placée sur ces deux échéances, puisqu'elle fait quatre à Paris et doit faire six à Pontevedra de mémoire.
00:30:26 Donc, une saison exceptionnelle pour la jeune triathlète française.
00:30:31 Il ne faut pas oublier qu'elle a moins de 23 ans. Il y a quelques années, elle courait encore chez les juniors.
00:30:38 Donc vraiment exceptionnel. Et chez les garçons, on a le cas un peu similaire avec un Léo Berger, qui a toujours été placé,
00:30:45 qui a toujours été dans les emballages de sprint à la fin, mais qui n'a pas réussi à réaliser ce critère.
00:30:51 Et qui a été champion du monde il y a deux ans. C'est-à-dire que Léo Berger, malgré son statut, son palmarès, n'est pas encore assuré aujourd'hui.
00:30:58 Il n'est pas encore assuré. Et malgré tout, dans tout ça, quoi qu'il en soit, en France, on a fait un choix.
00:31:03 C'est de dire même si vous faites un critère de premier choix ou de deuxième choix, il faudra confirmer en 2024 votre niveau de forme.
00:31:11 Donc, cette confirmation pouvait se faire à Abu Dhabi avec un top 3, puisque c'était un triathlon sur distance sprint 750 mètres de natation,
00:31:20 20 kilomètres à vélo et 5 kilomètres à pied. Ou alors faire un top 6 aujourd'hui à Yokohama sur un format distance olympique.
00:31:27 Donc, on va l'espérer pour Dorian Koninx tout à l'heure dans la course des garçons.
00:31:32 Et puis, aujourd'hui, sinon pour les autres Français, l'idée, c'est de montrer vraiment où ils en sont.
00:31:38 Là, on voit qu'Emma confirme qu'elle a une natation à vélo très solide. On va voir comment ça se passe à pied.
00:31:44 Et Léonie se rappelle vraiment au bon souvenir des sélectionneurs avec une natation qui a été plus ou moins plutôt solide,
00:31:50 même si elle est sortie un petit peu en décalé derrière un gros effort à vélo.
00:31:54 Et puis, on la voit très, très bien placée en train de compter ses efforts pour s'exprimer à pied.
00:31:59 Elle qui a fait vice-championne France de cross au mois de mars. On connaît ses qualités pédestres.
00:32:04 Et le Japon, ça lui réussit bien, puisqu'elle avait terminé cinquième des derniers Jeux olympiques à Tokyo.
00:32:10 Exactement. Et c'est vrai que pour l'instant, on a quand même envie de se dire alors qu'il y a un problème mécanique là pour la Britannique Slyne Ressley.
00:32:21 Elle qui était dans le groupe de tête, Slyne Ressley, qui est une excellente nageuse rouleuse.
00:32:26 Donc une personne en moins dans le groupe de tête, on a l'impression qu'il y a un problème de chaîne ou de dérailleur.
00:32:31 Et là, c'est pas comme sur le Tour de France. Greg, il n'y a pas la voiture d'assistance collée à vous derrière quand il y a un problème.
00:32:38 Non, aide extérieure interdite. Donc voilà. Sauf même en cas de crevaison, il y a des zones sur le parcours où il y a des roues de rechange.
00:32:46 C'est l'athlète qui doit changer ses roues et qui doit se débrouiller. Donc voilà. L'aide extérieure est formellement interdite sur les courses de triathlon.
00:32:55 Je dis ça aussi. Ça peut aller sur des petits points de détail. Par exemple, je repense.
00:32:59 Je fais un petit clin d'œil à un ami Mathieu Marteau, qui, à l'époque, courait avec ses lunettes de soleil.
00:33:05 La météo faisait qu'il n'en avait plus besoin. Du coup, il avait donné ses lunettes à sa mère à l'époque.
00:33:13 Et ça avait été considéré comme une aide extérieure. Il s'était fait disqualifier. Voilà. Donc attention aux petits points de détail.
00:33:19 L'aide extérieure en triathlon est interdite. Les triathlètes doivent être autonomes dans leur démarche.
00:33:23 Et donc là, Sian Wresley était en train d'essayer de réparer tout seul son matériel.
00:33:28 Et là, on a presque envie de dire que c'est... On le dit même que c'est éliminatoire pour elle.
00:33:32 On parlait de course à élimination. Mais c'est vrai que c'est un monde avec beaucoup de règles. Le triathlon sans merci, sans pitié.
00:33:38 On l'a dit tout à l'heure, dans les zones de transition, si vos lunettes que vous utilisez pour la natation, vous les mettez à côté du bac, ça peut être sanctionné.
00:33:47 Alors ça, c'est sanctionnable. Et entre guillemets, on le maîtrise. Le petit souci mécanique, c'est de l'incontrôlable.
00:33:54 Malheureusement, ça fait partie des aléatoires. Après, le reste, voilà, faire attention aux transitions.
00:33:59 Tous les triathlètes ont les mêmes règles et les connaissent. Ils s'entraînent pour ça.
00:34:03 Ne pas faire dépasser sa combi, ne pas mettre ses lunettes à côté. Encore une fois, j'ai une petite pensée pour mon ami Tony Moulet,
00:34:10 qui lui avait perdu sa qualification aux Jeux Olympiques de 2012 à cause de ça.
00:34:16 C'est à lui que je pensais, oui.
00:34:17 Voilà. Et ça s'est joué à pas grand chose ce jour-là. Mais voilà, tous ces athlètes, ils le connaissent, les règles.
00:34:23 Donc là, c'est du contrôlable. C'est à eux de le maîtriser. Les problèmes mécaniques, c'est un peu différent. Et ça fait aussi... Ça fait partie de notre sport.
00:34:31 Deux tours encore sur cette phase 2 vélo. Encore une dizaine de kilomètres, un petit peu moins, à parcourir.
00:34:39 Pour l'instant, vous voyez, on est avec un groupe de 15 filles à l'avant. Un groupe qui s'est un petit peu réduit par rapport au début de cette épreuve de vélo.
00:34:47 Elles étaient un petit peu plus d'une vingtaine. Mais nos Françaises, elles sont toujours là avec Léonie Perriot et Emma Lombardi présentes dans ce groupe,
00:34:57 dans ce premier paquet, pour essayer ensuite d'aller faire la différence sur la course à pied.
00:35:04 Tout à l'heure, 10 kilomètres à parcourir dans les rues de Yokohama. On parlait des quotas, des places à aller chercher. Greg, il reste cette épreuve de Yokohama.
00:35:18 Il y aura dans deux semaines Caldiari en Italie. Et après, ce sera terminé. Ensuite, ce sera la décision.
00:35:24 Donc, il faut être performant tout de suite. C'est pour ça que cette épreuve japonaise est très importante pour les Français, surtout.
00:35:33 Oui, tout à fait. Au-delà du circuit WTCS, il y a des épreuves de deuxième et de troisième niveau. Il y a le circuit Coupe du Monde,
00:35:42 qui a eu lieu avec des épreuves qui ont déjà eu lieu, où certains athlètes ont pu aller marquer des points, marquer les esprits.
00:35:48 Et le circuit de Coupe Continentale, après l'annulation de la course d'Abu Dhabi, Emma Lombardi, par exemple, a fait le choix d'aller sur la Coupe Continentale de Melilla,
00:35:58 où c'est illustré. C'était une course très relevée, avec l'anglaise Kate Worth, qui est championne du monde U23 et qui est sûrement une des athlètes en devenir dans notre sport.
00:36:09 Il y avait un gros plateau pour une Coupe Continentale. Et là, du coup, on est sur la dernière phase de qualification olympique avec, aujourd'hui, Yokohama.
00:36:17 Et dans deux semaines, l'épreuve de Cagliari. Très peu de temps entre les deux. Il va falloir bien gérer le retour en Europe, faire quelques soins, récupérer,
00:36:27 puis se préparer, vraiment faire les ajustements finaux pour l'étape de Cagliari.
00:36:32 Allez, Audrey Maire, on l'a vu, elle vient de passer dans ce groupe à 2 minutes 05 de la tête de course. C'est le groupe des battus, forcément.
00:36:42 Et pour Audrey, oui, qui peut peut-être se battre pour le troisième quota avec Léonie Periot. On voit déjà qu'aujourd'hui, ça va être une journée un peu trop difficile pour elle.
00:36:53 Elle ne va pas marquer des points, très clairement, auprès de la DTN. Ce groupe de tête qui continue de creuser l'écart.
00:37:02 Après, voilà, le parcours d'Audrey est admirable. C'est une athlète qui a eu un parcours fantastique, qui a quand même fait championne du monde U23 à l'époque,
00:37:11 qui a eu des résultats impressionnants entre 2015 et 2017.
00:37:18 Elle a participé aux Jeux de Rio, il faut le rappeler, en épreuve individuelle. Elle était présente, elle avait déjà eu son quota à l'époque.
00:37:23 Oui, tout à fait. Et puis aujourd'hui, elle revient au premier plan, elle revient sur le circuit WTCS.
00:37:31 Certes, elle ne joue pas tout devant, mais ce qu'elle fait, c'est admirable. Et puis la saison est longue.
00:37:35 On n'est qu'au début de saison pour toutes ces athlètes. Il n'y a pas péril en la demeure.
00:37:41 Même si on n'est pas dans le premier pack aujourd'hui, il va y avoir plein d'autres courses.
00:37:44 Et puis, on espère qu'Audrey va pouvoir rebondir rapidement.
00:37:47 Il fait une vingtaine de degrés au Japon, à Yokohama, à 50 kilomètres au sud de la capitale de Tokyo.
00:37:54 Il n'y a pas de vent, une petite brise, on le voit sur les armes, mais des conditions véritablement idéales.
00:38:01 Alors ça, j'imagine pour les triathlètes qui sont allés au bout de la planète dans une préparation olympique.
00:38:07 On doit quand même être content d'aller jusqu'à Yokohama où d'habitude, le climat n'est pas forcément idéal.
00:38:13 Se préparer comme ça, c'est plutôt un plus.
00:38:15 On ne va pas se mentir. On préfère souvent quand même les traces de bronzage aux marques de pluie.
00:38:23 Non, mais c'est vrai que c'est plus agréable. On a un sport quand même, on en a un extérieur.
00:38:28 La gestion du froid quand il pleut et en fonction des conditions peut être particulière en fonction des athlètes.
00:38:33 Et puis au niveau du pilotage à vélo, c'est différent.
00:38:36 Bien que moins d'expérience, je trouve que quand il ne fait pas beau,
00:38:39 les athlètes ont souvent justement tendance à faire un petit peu plus attention.
00:38:43 Il n'y a pas nécessairement plus de chutes quand il ne fait pas beau que quand il fait beau.
00:38:46 Vous, vous avez les mains sur les freins quand il ne faisait pas beau, quand ça glissait.
00:38:51 En fait, ce n'est pas une histoire d'avoir les mains sur les freins.
00:38:53 C'est juste qu'on a un peu plus vigilant et on va peut être aller tester un petit peu moins la limite que quand il fait beau.
00:38:57 Mais bon, là, Yokohama, le parcours est quand même assez large. On le voit, les routes sont larges.
00:39:02 Ce n'est pas ultra technique non plus, on va dire.
00:39:04 Même s'il y a quand même des enchaînements de virages qui peuvent faire mal dans des gros paquets, qui vont étirer les pelotons.
00:39:10 Il y a de la place. Vous voyez, il y a de la place. Donc ça roule à un ou deux de front.
00:39:15 Il y a largement de la place pour tout le monde. On n'est pas vraiment en difficulté.
00:39:18 Mais bon, on a une erreur de concentration, un petit peu de tension.
00:39:24 Vouloir se placer, se replacer peut être avant la course à pied.
00:39:28 Ça peut emmener parfois quelques petites erreurs.
00:39:31 Évidemment, on ne le souhaite pas dans ce groupe de tête où on voit, oui, toujours les Américaines aux avant postes,
00:39:37 surtout Flora Dufy, la représentante des Bermudes, qui est toujours là, la championne olympique,
00:39:44 qui se montre tout de suite pour pour sa reprise, rappeler un petit peu son statut à tout le monde.
00:39:51 Et les Françaises, elles qui sont dans le paquet pour l'instant, discrètes.
00:39:55 Greg, c'est ce qu'il faut faire.
00:39:56 Moi, je trouve qu'elle court juste pour le moment.
00:39:58 Voilà, elles ont fait ce qu'elles avaient à faire.
00:40:00 Je pense à Léonie, elle a fait ce qu'il fallait faire pour être dans ce paquet là.
00:40:02 Maintenant, elle attend son heure.
00:40:04 Elle sait que c'est une des meilleures coureuses à pied. Donc voilà, c'est très, très bien.
00:40:08 Emma qu'on voit là, un petit peu plus pareil, un petit peu plus à l'avant.
00:40:13 Elle court juste, elle dépense le moins d'énergie possible.
00:40:15 Maintenant, il faut bien penser à s'alimenter, à s'hydrater.
00:40:19 Je ne sais pas si on le verra un moment, mais sur le cadre, sur le tube vertical,
00:40:23 vous allez voir les athlètes, ils ont des gels.
00:40:25 Pour la plupart, ils vont prendre entre un et trois gels sur les 40 kilomètres pendant l'épreuve
00:40:31 pour garder un apport glucidique conséquent et pour maintenir leur niveau de performance
00:40:36 sur la partie course à pied.
00:40:38 Et oui, parce qu'on ne peut pas mettre évidemment les gels dans la poche arrière,
00:40:42 comme les cyclistes et dans l'eau, ce serait compliqué.
00:40:46 Il n'y a pas la voiture du directeur sportif qui vient vous donner le bidon avec le fameux bidon collé.
00:40:52 Non, non, c'est voilà, on se débrouille, on est en autonomie.
00:40:55 Donc souvent, avec un petit coup de scotch, on met les gels sur les cadres.
00:41:02 On peut en mettre dans la trifonction et éventuellement nager avec, mais c'est moins agréable.
00:41:06 Et pourtant, je vous aurais bien vu Greg, là, avec une petite moto Poissy triathlon.
00:41:11 Vous êtes entraîneur, pourquoi pas accompagner Dorian Connix,
00:41:15 aller tout à l'heure et lui donner un petit gel pour l'aider.
00:41:18 Lui qui est en cas de top 6, assurera définitivement sa place aux Jeux Olympiques,
00:41:22 même s'il n'y aura pas trop de suspense quand même, Dorian Connix.
00:41:25 Il sera à Paris 2024.
00:41:28 Vous voyez la cloche qui retentit, le dernier tour du vélo pour ses filles.
00:41:34 Elles sont 14 dans le groupe de tête avec Léonie Perriot toujours présente et Emma Lombardi également.
00:41:41 Pour l'instant, les Françaises font un début de course parfait,
00:41:46 placée parfaitement avant la course à pied dans quelques instants.
00:41:50 Vous êtes quand même impressionné, Greg, par Flora Duffy,
00:41:54 par la représentante des Bermudes, championne olympique, on le rappelle.
00:41:56 On l'a dit tout à l'heure, qui a été blessée toute l'année dernière,
00:41:59 de son niveau physique déjà dès la première épreuve de Yokohama.
00:42:05 Non, c'est une athlète, on connaît son potentiel, on connaît sa maturité.
00:42:11 Elle fait partie des anciennes, sans injures pour elle.
00:42:15 Elle a 37 ans.
00:42:17 Elle a du métier, elle sait faire, elle a de grosses capacités en vélo.
00:42:26 Et puis elle sait aussi que ça a son avantage.
00:42:29 Je pense qu'elle n'a pas la concurrence d'une autre Bermudienne.
00:42:32 Donc là, elle est dans une course de travail,
00:42:35 en train de reprendre des repères sur son enchaînement natation-vélo-course à pied.
00:42:39 Et puis elle travaille, donc elle voit qu'elle est devant,
00:42:42 elle fait les crémages, on va voir comment elle court derrière.
00:42:44 Mais si tout va bien, comptez sur elle fin juillet à Paris,
00:42:51 parce que ça sera l'une des grandes favorites pour le titre olympique.
00:42:55 - Vous ne trouverez pas de date, Greg.
00:42:58 67 jours, soyez là dès juillet.
00:43:02 - 30 et 31 juillet.
00:43:03 - Voilà, pour voir les Français sur l'épreuve de triathlon
00:43:07 dans un cadre qui sera somptueux.
00:43:10 On partira depuis le bas du pont Alexandre III pour se plonger dans la Seine.
00:43:16 Et ensuite, l'épreuve de vélo et de course à pied.
00:43:20 On passera devant le Grand Palais, le Petit Palais, les Invalides évidemment,
00:43:24 le boulevard Saint-Germain, la rue du Bac pour revenir à parcours
00:43:29 dont on imagine que les images, comme lors du Test-Event,
00:43:31 vont faire le tour du monde.
00:43:33 - On est dans l'un des plus beaux paysages de la planète
00:43:37 pour l'épreuve de Paris 2024.
00:43:40 Alors que Flora Dufy, vous avez vu, la nativité bermude,
00:43:43 est toujours aux commandes.
00:43:45 On l'a dit, oui, elle a l'expérience.
00:43:46 Elle a été blessée au genou l'année dernière.
00:43:48 Mais voilà, on est sur une légende.
00:43:50 Ce n'est pas abusé de dire une légende, je pense, Greg.
00:43:53 4 fois championne du monde, championne olympique.
00:43:57 Voilà, elle est là et elle rappelle son statut à tout le monde
00:44:00 après une année qui a été difficile pour elle.
00:44:04 On est avec le groupe de tête, vous le voyez,
00:44:06 avec toujours l'Espagnol Godoy Contreras
00:44:09 qui fait l'élastique, qui gère sa position depuis le début.
00:44:14 Et les Françaises qui sont dans ce peloton,
00:44:17 Léonie Perriot et Emma Lombardi.
00:44:21 Emma Lombardi, 23 ans, on l'appelle,
00:44:24 elle qui avait été 3e du général l'an dernier
00:44:28 sur ces épreuves de Coupe du Monde.
00:44:30 On rappelle en triathlon les épreuves du Coupe du Monde,
00:44:33 on appelle le World Triathlon Championship Series, le WTCS,
00:44:36 dont vous vivez en ce moment sur la chaîne d'équipe
00:44:39 la première épreuve de la saison après l'annulation d'Abu Dhabi
00:44:42 en mars dernier.
00:44:44 C'est l'accumulation de ces épreuves, de ces étapes
00:44:47 qui désignent ensuite le champion du monde
00:44:50 de la discipline chez les filles, c'est Bette Sporter,
00:44:54 la Britannique, qui n'est pas présente aujourd'hui
00:44:56 car on retrouvera certainement à Calgary dans 2 semaines.
00:44:59 Les Françaises ont fait 2 et 3 niveaux mondiaux l'année dernière,
00:45:02 Cassandre Beaugrand 2e, Emma Lombardi qui était là également
00:45:07 et Léonie Perriot qui est dans ce groupe de tête,
00:45:11 également 5e au jeu de Tokyo, vous l'avez rappelé tout à l'heure, Greg.
00:45:16 On a quand même 3 Françaises qui jouent les premières places
00:45:23 et qui ont l'espoir de jouer le podium à Paris dans quelques jours.
00:45:29 3 Françaises qui ont déjà gagné ou été sur des podiums de WTCS.
00:45:34 C'est vraiment des bons indicateurs de forme,
00:45:37 ça montre le niveau du triathlon français aujourd'hui
00:45:41 avec Cassandre Beaugrand qui a déjà gagné à plusieurs reprises,
00:45:45 de mémoire 4 fois une WTCS, avec Léonie Perriot
00:45:49 qui n'a pas encore remporté de WTCS mais qui a déjà fait des podiums.
00:45:53 Et notamment à Yokohama, 2e en 2022.
00:45:56 Et idem pour Emma Lombardi.
00:45:59 On a cette chance d'avoir un effectif qui est qualitatif chez nos Françaises
00:46:06 et on espère que ça va le faire.
00:46:08 Et puis on a une très belle génération qui arrive
00:46:10 avec des jeunes en devenir qui sont très intéressants.
00:46:13 Il faut déjà aussi préparer le coup d'après.
00:46:16 - Emma Lombardi a 23 ans.
00:46:19 - Oui, mais il faut préparer après.
00:46:22 - Vous êtes dans l'excellence, dans la performance, dans la préparation.
00:46:25 C'est un discours qui plairait à Claude Honest, responsable de la performance.
00:46:29 - Quand on voit le niveau des autres délégations,
00:46:32 on est un peu obligé d'être dans ce registre-là.
00:46:35 Les Anglaises ont un puissant fond de talent.
00:46:40 Et les Allemandes aussi.
00:46:43 On voit que la Fédération allemande a fait un gros travail
00:46:47 au niveau du triathlon allemand.
00:46:49 Depuis quelques années, on a eu un trou de génération.
00:46:52 Et là, ils sont en train de revenir avec de nombreux garçons
00:46:54 et de nombreuses filles au premier plan.
00:46:56 - Et c'est vrai que la France s'invite régulièrement
00:47:00 à la table de ces grandes nations historiques du triathlon.
00:47:04 Vous l'avez dit, les Britanniques, historiquement.
00:47:07 On se souvient des frères Brownlee, notamment,
00:47:09 qui ont largement dominé pendant des années.
00:47:12 Et les Français qui étaient là, mais à qui il manque peut-être
00:47:15 des médailles olympiques.
00:47:18 On l'a dit tout à l'heure, pour l'instant, il y a seulement eu
00:47:21 ce bronze sur le relais mixte à Tokyo.
00:47:25 Et on espère des médailles individuelles, les premières.
00:47:29 Et franchement, c'est pour ça que c'est intéressant
00:47:31 de s'intéresser ce matin à ces triathlètes français,
00:47:35 que ce soit chez les filles ou chez les garçons.
00:47:38 Parce que toutes ces athlètes méritent à être connues.
00:47:41 Parce que ce seront des pourvoyeurs de médailles, on l'espère,
00:47:45 dans 76 jours à Paris 2024.
00:47:48 Allez, phase de transition.
00:47:50 On va laisser le vélo de côté pour ensuite partir sur la course à pied.
00:47:55 Deux Français sont en avant, Emma Lombardi et Léonie Perreault.
00:47:58 C'est une phase importante, là, Greg.
00:48:01 - Tout de suite, choisir le bon côté du pack par rapport à son emplacement.
00:48:04 Vous allez voir, il y a des racks à droite et à gauche.
00:48:07 Donc, essayez de choisir le bon emplacement pour ne pas avoir
00:48:09 à faire de traversée et éviter une chute.
00:48:11 Derrière, être efficace.
00:48:13 Poser le vélo, enlever le casque, mettre les chaussures.
00:48:16 Et c'est parti. Et là, on voit Flora Duffy,
00:48:18 qui est tout de suite en action avec Olivia Mathias.
00:48:21 Emma Lombardi également.
00:48:23 Léonie qui part dans le bon paquet, milieu de pack.
00:48:27 Taylor Spivik, on n'a quasiment pas vu l'Américaine.
00:48:30 Attention à elle aussi. On sait qu'elle est hyper régulière.
00:48:33 Elle est souvent très, très bien placée.
00:48:36 On va voir comment ça se passe.
00:48:37 Il faut rappeler que les Américaines, si elle termine,
00:48:39 si il y en a une d'entre elles qui termine dans le top 3,
00:48:41 elle sera officiellement qualifiée pour Paris.
00:48:43 - Et bien, regardez, c'est une Française qui est aux commandes
00:48:45 pour l'instant, Emma Lombardi, qui est devant à l'issue
00:48:49 de cette épreuve de vélo.
00:48:52 Voilà, c'est la fin de cette triple distance, la course à pied,
00:48:56 avec 10 kilomètres à parcourir, 4 tours de ce circuit,
00:49:00 de 2,5 kilomètres. Et pour l'instant, nos Françaises,
00:49:03 Emma Lombardi et Léonie Perreault, qui sont idéalement positionnées
00:49:06 pour aller décrocher un podium qui serait plus qu'une belle performance,
00:49:12 évidemment, à quelques jours des Jeux olympiques de Paris.
00:49:14 C'est se placer idéalement et se rappeler la concurrence mondiale.
00:49:17 - Et regardez les écarts déjà entre Emma Lombardi et Taylor Knieb.
00:49:21 Il y a déjà 10 secondes, 10 secondes juste sur la transition.
00:49:24 Et on voit Emma Lombardi qui est partie de manière assez agressive
00:49:27 sur l'élu de la course à pied, rejoint par Kate Worth, l'anglaise,
00:49:31 tout de suite. On a un remake de ce qu'on a vécu.
00:49:33 Il y a un petit peu moins d'un mois à Melilla, la presqu'île espagnole,
00:49:37 où les deux se sont affrontés sur un très beau triathlon.
00:49:40 C'était un peu la même configuration.
00:49:42 Et voilà, les deux jeunes femmes, en tout cas, tout de suite,
00:49:45 qui essayent d'imposer le rythme. J'espère qu'elles ne partent pas trop vite
00:49:47 parce qu'il fait chaud. Et un 10 kilomètres, ça se gère
00:49:50 surtout avec les conditions climatiques.
00:49:52 - Et la gestion de l'effort, évidemment, c'est quelque chose de primordial
00:49:58 dans le triathlon. Emma Lombardi qui est aux commandes,
00:50:01 alors qu'on voit le peloton des battues, j'ai envie de dire,
00:50:05 qui en finit avec le vélo, avec les 40 kilomètres qui ont été parcourus.
00:50:11 Il me semble qu'Audrey Merle doit être dans ce groupe.
00:50:14 La troisième française qui a été engagée sur cette épreuve de Yokohama.
00:50:19 Emma Lombardi aux commandes, Léonie Perriot qui est également bien positionnée.
00:50:22 Vous avez vu, là, sur la fin de transition, pour y revenir,
00:50:24 il fallait mettre pied à terre avant la ligne rouge.
00:50:27 - Voilà Greg, et là, il faut être positionné, partir ensuite,
00:50:30 avant la ligne verte, c'est-à-dire être parfaitement lancé,
00:50:33 et pas encore avoir son casque sur la tête, par exemple.
00:50:35 - On est obligé d'enlever son casque. Vous voyez, Gwen Jorgensen,
00:50:38 Camille Casque dans la boîte. Et c'est parti pour l'américaine.
00:50:43 Et on en voit certains qui partent. Vous voyez, la dernière qui est encore là-bas,
00:50:47 ça doit être Summer à Port. Regardez comment elle est loin.
00:50:50 Ça, c'est des gestes techniques qui sont mal maîtrisés.
00:50:53 Ce qui est un peu déroutant quand on connaît le niveau de cette américaine.
00:50:59 Et toujours en tête, Kate Worth avec Emma Lombardi,
00:51:05 la française du Val d'Auffine Olympique.
00:51:08 C'est beau, ce qu'elle fait. Léonie en 3e place, qui est en train de se mettre en action.
00:51:13 Léonie, elle est habituée à lisser un petit peu plus son effort.
00:51:17 Ce n'est pas une athlète qui est très explosive.
00:51:19 Par contre, elle a cette capacité à partir vraiment sur le bon tempo
00:51:23 et puis vraiment lisser son effort. C'est ce qu'elle a fait aux championnats de France de crosse.
00:51:27 De mémoire, au premier kilomètre, elle devait être à peine dans les 20 premières.
00:51:30 Et puis elle remonte, elle remonte, elle remonte. Et elle fait un effort très linéaire.
00:51:33 Elles sont parfaites, nos françaises, pour l'instant. Vous voyez, Kate Worth,
00:51:37 la britannique au premier plan accompagnée.
00:51:40 Emma Lombardi, elle avait le dossard numéro 1 aujourd'hui.
00:51:43 Un statut à défendre en l'absence de Cassandra Beaugrand, la française qui a fait l'impasse,
00:51:49 la numéro 2 mondiale sur cette épreuve de Yokohama, qu'on retrouvera, on l'imagine, à Calgary dans deux semaines.
00:51:54 Et Beth Sporter, la britannique, niveau 1 mondial également, qui n'était pas présente aujourd'hui à Yokohama.
00:52:00 Elle assure pour l'instant. Et nos deux françaises sont en train de se battre pour la victoire.
00:52:04 On revient dans quelques instants pour le final de ce triathlon de Yokohama.
00:52:10 76 jours des Jeux Olympiques de Paris.
00:52:14 Et si les françaises faisaient sauter la banque et tapaient un grand coup sur la table du triathlon mondial,
00:52:21 pour annoncer leurs ambitions. On a les françaises aux avant-postes dans cette épreuve de Coupe du Monde de Yokohama au Japon.
00:52:28 Vous le voyez, c'est Emma Lombardi pour l'instant qui est seule en tête, la numéro 3 mondiale.
00:52:34 C'est partie avec le dossard numéro 1. C'est Léonie Perriot, pardon, excusez-moi.
00:52:38 Léonie qui est partie au train. Elle a fait l'écart.
00:52:45 Et là voilà la gazelle. Parce que là, je peux vous dire que ça court très très vite.
00:52:50 On la voit, elle est relâchée. Je pense qu'elle est toute en maîtrise.
00:52:53 C'est ce qu'elle fait. C'est une joueuse Léonie.
00:52:56 Donc dans ce genre de situation, elle est à l'aise.
00:52:59 Et puis elle est en avant. Regardez, elle est en train de rigoler. Elle sourit.
00:53:03 Elle sait que c'est quasiment gagné parce qu'elle doit bien se sentir.
00:53:08 Et puis voilà, ça fait plaisir parce qu'elle a eu vraiment une année 2023 pas simple.
00:53:13 Et là on la voit, elle a changé de structure d'entraînement.
00:53:15 Elle s'est rapprochée d'un groupe à Saint-Raphaël.
00:53:18 Donc elle utilise les infrastructures en bas du pôle de Bouloris.
00:53:22 Et elle s'est rapprochée d'un groupe qui a été monté par Léo Berger, avec Tom Richard, avec Yanis Seguin, avec Guillaumet aussi.
00:53:31 Et puis regardez le trou qu'elle a fait sur Emma Lombardi et Taylor Kniepp.
00:53:35 On peut espérer le doublé parce qu'Emma Lombardi court vite.
00:53:42 Peut-être un peu plus vite que Taylor Kniepp sur le papier.
00:53:45 Donc on va espérer qu'elle ait bien géré son effort.
00:53:48 On va voir ce que ça donne. 4e Taylor Spivey. 5e Kristen Kasper.
00:53:53 Les Américaines qui sont aussi là.
00:53:56 La cloche, parce que c'est le dernier tour. Il reste 2,5 km à parcourir.
00:54:01 Emma Lombardi que j'avais vue en tête, parce qu'elle était en tête au début de cette course à pied.
00:54:08 Mais oui, Léonie Perriot, elle a fait un effort considérable.
00:54:12 Elle est en forme aujourd'hui.
00:54:13 Parce que déjà Greg, on l'avait vu à la sortie de la natation, elle avait succombé le trou au vélo pour revenir.
00:54:20 Et elle est dans une forme impressionnante aujourd'hui à Yokohama.
00:54:25 C'est un grand message qu'elle envoie, Léonie, très clairement.
00:54:28 Elle est de retour aux affaires.
00:54:30 Si il y en avait qui avaient des doutes, elle se rappelle aux bons souvenirs de tout le monde.
00:54:34 Vous avez vu, il y a la cloche pour le dernier tour, Greg.
00:54:36 Mais il y a aussi le départ.
00:54:39 Le paquebot qui nous annonce le dernier tour.
00:54:43 Je pense que c'est un grand fan de triathlon qui est au commande le capitaine.
00:54:48 En tout cas, c'est elle pour l'instant la boss de ce triathlon.
00:54:54 Léonie Perriot, 29 ans.
00:54:57 Elle qui est licenciée ici les Moulinots.
00:55:01 Effectivement, vous le voyez sur son maillot à l'avant, la française.
00:55:07 Qui va peut-être aller chercher, on peut le dire, la plus grande victoire de sa carrière.
00:55:13 La plus significative pour elle à Yokohama.
00:55:16 Je ne sais pas si ce sera la course la plus significative.
00:55:20 Elle en a déjà eu des belles.
00:55:22 Sa cinquième place à Tokyo, je pense, valait beaucoup.
00:55:26 Sa deuxième place sur la grande finale d'Edmonton la même année avait aussi une sacrée importance dans son parcours.
00:55:34 Et puis Léonie, c'est quelqu'un qui n'a pas beaucoup gagné.
00:55:41 Placée sur les podiums, par contre là, elle s'impose.
00:55:45 Et ça, c'est hyper important.
00:55:47 Et puis voilà, à moins de 70 jours des Jeux, gagner, marquer des points, psychologiquement, c'est important.
00:55:53 Et puis même pour elle, elle va se rassurer.
00:55:55 C'est quelqu'un qui marche à la confiance.
00:55:57 Donc chapeau.
00:55:58 Et elle va enlever les derniers doutes.
00:56:01 Il pourrait y en avoir à la Direction Technique Nationale pour avoir son billet pour Paris 2024.
00:56:08 Vous voyez, Léonie Perriot, on est dans le dernier tour de la course à pied.
00:56:13 On est dans l'emballage final.
00:56:15 Et c'est elle qui a fait tout exploser dans le groupe de tête, la française, qui avait déjà réussi un podium à Yokohama en 2022.
00:56:25 Elle avait terminé deuxième.
00:56:27 Mais là, elle va réussir la plus grande des performances en l'absence de Cassandre Braugrand, la numéro un tricolore,
00:56:35 avec Emma Lombardi qui se bat pour l'instant pour faire un podium qui partait avec le tossard numéro un.
00:56:43 Et bien c'est elle, c'est elle qui est en train de réaliser la plus belle performance dans les rues de Yokohama.
00:56:49 Et puis avec une performance comme ça, autant on pouvait dire qu'il y avait deux filles qui se détachaient un petit peu pour le relais français.
00:56:57 Là, Léonie, elle est aussi en train de se rappeler aux bons souvenirs de tout le monde pour une place dans le relais
00:57:01 parce qu'on l'avait un petit peu mise de côté l'an dernier avec les performances de Cassandre Braugrand et d'Emma Lombardi.
00:57:07 Là, avec ce qu'elle est en train de montrer, attention, ça va venir encore une fois renforcer notre équipe.
00:57:13 Et ça va, par contre, sûrement provoquer quelques maux de tête à notre DTN parce qu'ils vont avoir des choix cornéliens à faire,
00:57:23 des choix de riches, on va dire, parce que c'est vraiment des choix de qualité.
00:57:28 - On préfère avoir ces problèmes de riches, effectivement, surtout avant des Jeux olympiques qui se déroulent à Paris.
00:57:34 Oui, vous parliez du relais, c'est le relais mixte en triathlon avec deux garçons et deux filles qui s'élanceront depuis le pont Alexandre III pour les Jeux olympiques.
00:57:47 Et c'est l'épreuve où la France avait été médaillée à Tokyo.
00:57:51 Avec Léonie Perriot, justement, qui était dans ce relais avec Cassandre Braugrand, Dorian Koninckx et Vincent Luiz qui étaient allés chercher le bronze.
00:58:00 On l'a vu lors du passage sur la ligne tout à l'heure, elle souriait.
00:58:04 Et là, elle a du mal à ne pas totalement profiter de cette séquence de tête.
00:58:10 Elle est seule en tête et là, dans la tête, il doit se passer des choses pour Léonie Perriot.
00:58:16 Et puis, elle a pu le partager sur le côté de la route avec Stéphanie Gros, qui était son ancienne entraîneur, qui est responsable des équipes de France.
00:58:24 Et voilà, elles ont un moment d'échange, de convivialité.
00:58:28 Ça fait plaisir. Et là, maintenant, on va jouer la deuxième place entre Emma Lombardi et Taylor Knieb.
00:58:35 Allez, Emma, ça serait bien d'aller chercher ce doublé.
00:58:38 Ça serait fantastique pour l'équipe de France. Bien lancer les choses.
00:58:42 On va voir deux filles sur le podium. Reste à savoir l'ordre du tiercé.
00:58:48 Mais déjà, c'est exceptionnel ce qu'elles ont en train de réaliser les Françaises.
00:58:54 Et elles montrent toute la densité tricolore au passage de cette énorme cône.
00:59:00 Je crois que je n'ai jamais vu un cône aussi grand de ma vie. Greg, il faut marquer les esprits à 76 jours des Jeux olympiques.
00:59:06 Alors qu'on voit Taylor Spivey qui fait l'effort. Mais là, on a l'impression que l'écart sera impossible à combler pour elle.
00:59:13 Et on aura deux Françaises sur la boîte.
00:59:15 Oui, on aura, sauf incident, on aura deux Françaises.
00:59:18 Maintenant, est-ce que ça sera un et deux ? Est-ce que ça sera un et trois ?
00:59:22 En tout cas, c'est très bien parti. Et voilà, la tigresse de Jouy-en-Josas, Léonie, qui est en train de profiter à fond.
00:59:34 Bravo à elle.
00:59:36 N'hésitez pas à nous sortir les surnoms comme ça.
00:59:38 Elle a une chevelure. Il y a même une BD qui a été faite du côté de la ville de Versailles, si je ne dis pas de bêtises, l'an dernier.
00:59:46 Avec une petite caricature où on la mettait en avant.
00:59:49 C'est vrai qu'elle a une chevelure un petit peu volumineuse quand elle est détache.
00:59:55 Et je trouve que c'est une belle image par rapport à ce qu'on sait de son caractère et de ses qualités vraiment mentales.
01:00:02 C'est quelqu'un qui est très, très forte quand elle est dos au mur.
01:00:05 Elle est redoutable. Et là, elle vient de montrer que c'était une athlète d'exception.
01:00:10 C'est vrai que l'année dernière, c'était surtout Cassandra Beaugrand et Emma Lombardi qui avaient partagé le haut de l'affiche chez les filles pour le triathlon féminin.
01:00:22 Léonie Perreault qui avait terminé le test event à la 23e place à Paris lors des finales à Pontevedra.
01:00:29 Elle avait terminé 35e et elle avait besoin, je pense, de cette performance de référence pour se placer dans la hiérarchie mondiale.
01:00:41 Également parce que là, c'est gagné à Yokohama.
01:00:44 C'est gagné l'une des épreuves les plus emblématiques du calendrier du triathlon.
01:00:51 Et puis voilà, c'est une WTCS sur un format distance olympique. Vraiment, chapeau.
01:00:58 Elle est heureuse, elle est contente, elle profite.
01:01:02 Je pense que du côté de Saint Raphaël, Angie Olmo, son amie, la partenaire de Léo Berger doit être aux anges également.
01:01:10 Et derrière, il y a toujours cette lutte pour la deuxième place avec Emma Lombardi qui est en train de durcir le tempo.
01:01:16 Et elle arrive dans le final, Léonie Perreault, superbe, elle a récupéré le drapeau bleu, blanc, rouge pour que la fête soit totale.
01:01:25 Elles peuvent célébrer ça avec le public de Yokohama.
01:01:28 Elle qui avait terminé deuxième ici il y a deux ans, elle va aller chercher la plus belle des victoires.
01:01:33 La tigresse va rugir sur cette B japonaise.
01:01:38 Léonie Perreault, 29 ans, une victoire qui va faire du bruit à 176 jours des shows olympiques de Paris.
01:01:46 Elle va composter son billet, victorieuse ici à Yokohama. Léonie Perreault, somptueuse.
01:01:55 Et derrière, on espère, la deuxième place va être difficile pour Emma Lombardi.
01:01:59 Elle a mené un sprint long, elle vient de se faire contrer par l'américaine.
01:02:03 Elle est à 50 mètres de la fin, je pense que ça va faire 3 pour Emma malheureusement.
01:02:08 Mais quelle belle course aussi d'Emma Lombardi qui a été aux avant-postes tout le long.
01:02:11 Chapeau pour notre jeune française qui n'a que 23 ans.
01:02:15 Et puis devant, c'est pas n'importe qui, c'est Taylor Knip.
01:02:25 Et voilà, elle va prendre la troisième place, Emma Lombardi.
01:02:29 Podium avec deux françaises, Léonie Perreault qui s'impose ici à Yokohama.
01:02:35 Taylor Knip, l'américaine, deuxième, Emma Lombardi, troisième.
01:02:40 Taylor Spivey, quatrième. Et les américaines, elles étaient trois, on a vu dans l'emballage final.
01:02:47 Et finalement, ce sont surtout les françaises qui ont tiré leur épingle du jeu.
01:02:52 Et puis derrière, ça finit au sprint, Kasper Godoy, Flora Duffy.
01:02:57 Et ça doit être la brésilienne Arnold juste derrière.
01:03:01 Très très belle course de la brésilienne.
01:03:04 Avec Laura Lindemann, l'allemande, qui arrive juste derrière.
01:03:13 Quelle épreuve ici à Yokohama. On va retrouver nos françaises sur le podium, dans cette baie nippone.
01:03:22 Regardez, elles sont déjà là, nos françaises.
01:03:26 Superbe, vraiment, à 76 jours des Jeux, de voir Léonie Perreault et Emma Lombardi.
01:03:35 Et ouais, on va commencer avec une Marseillaise pour lancer la saison de triathlon.
01:03:39 C'est plutôt de bon augure, j'espère qu'on va continuer sur cette lancée toute la saison.
01:03:45 Et on attend les garçons dans quelques instants sur la chaîne L'Equipe, avec Dorian Connachs, notamment, pour mener la meute tricolore.
01:03:54 On espère la même réussite.
01:03:56 Emma Lombardi, troisième aujourd'hui, la française de 23 ans.
01:04:05 Troisième de la Coupe du Monde l'année dernière.
01:04:09 Elle sera aux Jeux Olympiques, évidemment.
01:04:13 Et aujourd'hui, elle peut avoir un grand sourire.
01:04:18 Parce que ce podium-là, évidemment, il a une grande valeur pour elle.
01:04:22 Elle montre encore sa régularité. Elle est toujours là, quasiment.
01:04:26 Et c'est impressionnant d'avoir cette régularité-là, cette maturité à son âge.
01:04:32 Vraiment, chapeau à elle, l'élève de Michaela Yassami, du côté de Saint-Raphaël et du pôle de Bouloris.
01:04:38 Bravo !
01:04:39 Elle est le présent et l'avenir du triathlon français à 23 ans.
01:04:43 Emma Lombardi, impressionnante.
01:04:46 Alors que Taylor Neeb monte sur la deuxième marche, l'américaine.
01:04:55 L'américaine déjà qualifiée pour les Jeux Olympiques.
01:04:58 Attention à elle, je le dis, je le répète. Je ne serai pas...
01:05:03 Je pense qu'il y a des choses qui ne se montrent pas aujourd'hui.
01:05:07 On connaît son niveau en vélo. Attention à elle, le jour J.
01:05:10 Elle avait terminé cinquième du test event à Paris.
01:05:13 Donc voilà, elle est là, présente. Elle sera dans la bataille, on l'imagine, aux Jeux Olympiques.
01:05:19 Et une Française, maintenant, va monter sur la plus haute marche.
01:05:24 Et en premier, et en gagnant la médaille d'or,
01:05:28 votre championne du triathlon de la série Yokohama de la saison 2024,
01:05:36 de France, Emma Lombardi.
01:05:40 Elle est la championne de l'équipe de France.
01:05:43 Elle est la championne de l'équipe de France.
01:05:46 Elle est la championne de l'équipe de France.
01:05:49 Et le champion de la série Yokohama de la saison 2024,
01:05:54 Léonie Perreault !
01:05:58 Elle peut l'avoir ce grand sourire, Léonie Perreault,
01:06:07 montée sur la plus haute marche d'une épreuve de Coupe du Monde à 76 jours des Jeux Olympiques.
01:06:14 Ça a une valeur considérable.
01:06:19 Elle qui est allée chercher la plus grande victoire, on peut le dire, je pense, de sa carrière.
01:06:24 C'est bien Léonie Perreault, ce n'est pas Taylor Neve.
01:06:27 Ne vous trompez pas en voyant les synthèses proposées par la retransmission.
01:06:33 C'est bien notre Française qui, aujourd'hui, a été parfaite du début à la fin, on a envie de dire, de ce triathlon.
01:06:43 Excellent, elle a fait les petits efforts au bon moment et derrière, elle a su se protéger.
01:06:48 Marseillaise au Japon, ça vous dit ? On y va !
01:06:51 Allez, on va en profiter pour Léonie Perreault.
01:06:55 (...)
01:07:03 (...)
01:07:13 (...)
01:07:23 (...)
01:07:33 (...)
01:07:43 (...)
01:07:53 (...)
01:08:00 Arigato gozaimasu, merci beaucoup comme on dit au Japon.
01:08:04 Léonie Perreault, sacrée sur l'épreuve féminine de triathlon ici à Yokohama.
01:08:09 Dans quelques instants, les garçons sur ce même parcours.
01:08:13 Dorian Connachs, Léo Bergère, Tom Richer et Vincent Luiz au départ dans quelques instants.
01:08:17 [Musique]

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