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  • 18/02/2024
Georges Fenech, ancien magistrat, au sujet de la prise de parole de l'ex-ministre : «Depuis le retour d’Olivier Véran à l’Assemblée nationale, il se pose un peu comme le frondeur».

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Transcription
00:00 Je note que depuis le retour d'Olivier Véran à l'Assemblée nationale,
00:04 il se pose un peu comme le frondeur qui commence à apparaître.
00:09 Et il se démarque de la ligne politique du président de la République, du Premier ministre et d'Armena,
00:14 quand il dit que le Rassemblement national, il ne faut absolument pas discuter avec lui.
00:18 Alors que le président dit tout l'hémicycle, tout l'hémicycle c'est la représentation nationale.
00:24 C'est ce que dit Gabriel Attal aussi.
00:25 Il y a là les signes d'un futur frondeur ou déjà frondeur qui apparaît dans l'hémicycle.
00:32 Et c'est assumé puisqu'il explique qu'il veut relancer la social-démocratie qui n'est pas morte,
00:38 loin de Jean-Luc Mélenchon.
00:39 C'est encore un coin dans la majorité présidentielle.
00:42 Lorsqu'il dit que le Rassemblement national n'est pas dans l'arc républicain,
00:46 ce n'est pas en adéquation avec ce que disait le 9 février dernier, ce n'est pas il y a 10 ans,
00:51 c'était la semaine dernière Emmanuel Macron à Bordeaux.
00:54 Vous pouvez écouter.
00:55 Je crois que c'est la reconnaissance du fait que tous les partis qui sont présents à l'Assemblée
00:59 ont été choisis par nos compatriotes et qu'on ne fait pas de tri dans l'expression du suffrage universel
01:06 et ce qui sort du scrutin.
01:07 Il y a depuis le début de cette mandature plusieurs textes qui ont été votés par le Rassemblement national.
01:13 C'est tout à fait normal de dire qu'il peut y avoir des discussions
01:17 et on ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires,
01:22 moins de reconnaissance.
01:23 [Musique]
01:27 [SILENCE]

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