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  • 17/01/2024
Dans sa conférence de presse, le président s’est focalisé sur les réformes de l’Éducation nationale. De nombreuses annonces qui font réagir la communauté éducative et les Français.

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Transcription
00:00 Emmanuel Macron a marqué son territoire.
00:03 L'éducation, c'est son domaine réservé.
00:05 Et selon certains enseignants,
00:07 les annonces du président ne sont pas à la hauteur de sa fonction.
00:10 Une intervention qui ressemble plus à celle d'un ministre de l'Éducation nationale
00:14 qu'à celle d'un président de la République
00:16 et qui entre beaucoup dans les détails, en particulier sur les vêtements
00:19 qui doivent être adoptés par les enfants, leurs activités en classe,
00:23 le théâtre, la marseillaise.
00:25 Il ne suffit pas de décréter l'autorité pour la rétablir.
00:28 Le chef de l'État est notamment revenu sur l'uniforme
00:31 qui sera expérimenté dès cette année dans une centaine d'établissements volontaires.
00:35 Et à partir de la rentrée prochaine,
00:37 il souhaite que le théâtre devienne un passage obligé au collège.
00:40 Emmanuel Macron s'est également dit totalement favorable
00:43 à l'apprentissage de la marseillaise en primaire.
00:46 Une déclaration qui divise les Français.
00:48 Étant donné qu'il n'y a plus le service militaire,
00:51 c'est plutôt bien que les jeunes soient un peu plus chauvins,
00:56 plus patriotes, etc.
00:58 Être fier de son pays, oui.
01:00 Être fier de la marseillaise, sûrement, oui.
01:02 C'est notre hymne national.
01:03 Après, j'entends que ça pose aussi beaucoup de problèmes
01:05 au niveau de l'aspect guerrier de la chanson.
01:07 Je pense que déjà connaître des points de repère importants de l'histoire,
01:12 j'ai entendu effectivement la Shoah, l'Arabe du Veldiv,
01:16 ce qu'ils ne connaissent déjà pas, avant d'apprendre la marseillaise,
01:19 je pense que ça c'est plus important que la marseillaise.
01:22 Selon les parents d'élèves, l'éducation nationale manque de moyens
01:25 pour réaliser les ambitions du président.
01:27 Encore une fois, cette année, nous allons avoir des fermetures,
01:31 que ce soit dans les milieux ruraux ou dans les milieux urbains.
01:34 Et ça n'est pas entendable quand on a plus de 30 élèves, par exemple,
01:38 en maternelle ou au lycée, par classe.
01:41 Emmanuel Macron a aussi tenu à défendre Amélie Oudéa Castera,
01:44 appelée à démissionner par l'opposition et les syndicats de l'éducation.
01:48 (Générique)

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