Denis Deschamps, analyste-conférencier, au sujet de la polémique entourant la nouvelle ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra : «La révolution c’est quoi? C’est de la violence? C’est renverser la table? C’est faire table rase. Donc est-ce qu’on commence par le mégaphone ou sur le fond à refonder une Éducation nationale?»
00:00 Ce qui est assez important, on a vu la communication, le type de communication, la forme de Gabriel Attal dans la cour de récréation.
00:07 Et en fait, en parallèle, il faut regarder les sujets de fond de l'éducation, ils sont très nombreux.
00:12 Je ne parle même pas du classement PISA parce que ça, c'est le plus emblématique, mais en fait, il y a un problème d'absentéisme des professeurs.
00:19 On pourra en parler tout à l'heure si vous voulez. Il y a un problème de niveau, il y a un problème de discipline, il y a tout un tas de choses.
00:24 Et je rappelle quand même que, et c'est là où j'utilise, enfin je vais essayer d'adopter l'esprit de Vincent, il faut faire le parallèle avec ce qu'a dit comme ligne de conduite le président de la République.
00:34 Il a dit "je ne veux pas des gestionnaires, je veux des révolutionnaires". Alors la révolution, c'est quoi ? C'est de la violence, c'est renverser la table, c'est faire table rase.
00:43 Donc est-ce qu'on commence par le mégaphone ou est-ce qu'on commence sur le fond à refonder une éducation nationale ?
00:49 Qui a glissé depuis une quarantaine d'années puisque le sujet qu'a défendu avec passion Naïma sur les deux écoles, on rappelle la chanson de Sardou,
00:59 on va voir si la chanteuse va nous refaire un commentaire sur Sardou par rapport aux deux écoles.
01:05 Mais ce qui est très important, c'est que les sujets sont tellement cruciaux pour l'avenir de la nation que, en réalité, on se focalise sur le mégaphone,
01:18 alors qu'en réalité, ce n'est pas des gestionnaires qu'il nous faut, ce n'est pas des révolutionnaires, c'est des visionnaires. Et ça n'a rien à voir.
