- 16/12/2023
Les menaces de mort qu'il a reçu sur les réseaux sociaux, sa nouvelle émission imaginée par Thierry Ardisson, la polémique autour du débat avec Jordan Bardella ou encore son pire moment en direct, Hugo Clément refait sa télé ce samedi 16 décembre !
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00:00 Quand vous partez en tournage dans des situations un peu compliquées,
00:02 vous avez toujours sur vous un contact à France Télévisions ou en France,
00:05 quelqu'un qui sera capable de vous sortir de l'ornière ?
00:07 Oui, on est toujours en relation avec mon producteur, Régis Lamana-Roda,
00:12 on est toujours en relation avec le rédacteur en chef de l'émission, Pierre Grange.
00:15 Par exemple, quand on avait rendez-vous avec le cartel au milieu de la Pampa au Mexique,
00:19 on envoie le point GPS, on dit "si dans une heure vous n'avez pas de nouvelles,
00:22 il faut contacter l'ambassade, etc."
00:25 Donc on prend des précautions.
00:28 Vous ne pouvez jamais arriver au risque zéro,
00:30 mais vous savez qu'il y a des choses que vous pouvez faire pour réduire au maximum ces risques.
00:33 Et puis, il y a la responsabilité aussi des journalistes.
00:35 Moi, il y a des endroits où je ne veux pas aller parce que je sais que c'est trop dangereux,
00:38 et je sais qu'en y allant, je mettrai non seulement ma vie en danger,
00:42 mais en plus la vie en danger de ceux qui potentiellement devront venir me chercher.
00:45 Il y a les situations dangereuses sur le terrain,
00:47 et puis il y a aussi l'hostilité des réseaux sociaux,
00:50 recevoir des messages d'insultes, voir des menaces de mort,
00:53 ça vous est arrivé ça Hugo ?
00:54 Oui, des insultes évidemment,
00:56 je pense que ça arrive à toutes les "personnalités" qui sont sur les réseaux sociaux.
00:59 Des menaces de mort, j'en ai eu, parfois, rarement,
01:02 j'ai dû en recevoir une dizaine en tout et pour tout,
01:04 depuis le début de ma carrière.
01:05 Ce n'est pas anodin non plus ?
01:06 Oui, ce n'est pas anodin, mais souvent,
01:08 je porte plainte, les gens sont identifiés,
01:10 on se rend compte qu'en fait, c'est un étudiant un peu paumé,
01:12 qui vit chez sa mère, qui ne trouve pas de boulot,
01:15 qui est un peu en dépression,
01:16 qui se sent puissant sur un réseau,
01:18 parce qu'il a l'impression d'être protégé par l'anonymat.
01:20 Je veux dire, je n'ai jamais été confronté à des menaces sérieuses
01:23 venant de gens qui, vraiment, s'étaient organisés pour me causer du tort.
01:26 Oui, vous n'avez jamais eu besoin d'être placé sous protection ?
01:28 Non, pour l'instant, non.
01:29 Alors après, on prend certaines précautions dans les déplacements publics,
01:32 parce qu'on a eu, par contre, à des séances de dédicaces, etc.,
01:36 j'ai eu parfois des chasseurs qui essayaient d'empêcher les gens de rentrer.
01:39 Mais ça, si vous voulez, je le prends un peu avec le sourire,
01:41 ce n'est pas des menaces extrêmement sérieuses.
01:43 Cette émission, sans doute celle-ci dont vous parlez,
01:45 produite avec Thierry Ardisson,
01:47 sur un format de Thierry Ardisson,
01:49 qui était prévue à l'automne,
01:51 ça a pris un petit peu de retard ?
01:52 Non, ce n'était pas prévu à l'automne, en fait.
01:54 C'est ce qu'on avait entendu.
01:56 Non, il n'y avait pas vraiment de date qui avait été donnée.
01:58 Non, non, ça n'a pas pris du retard,
02:00 c'est juste qu'on a lancé assez tard cette émission,
02:04 au début de l'été,
02:05 donc le temps de faire le décor,
02:07 le temps d'organiser les équipes,
02:08 de faire les castings, etc.
02:10 On sera prêt en début d'année,
02:11 on est très très contents,
02:12 ça s'appelle "Nos grandes décisions"
02:13 et vous allez voir, ça va être super.
02:15 Rien à voir avec l'écologie.
02:16 Vous allez recevoir des gens confrontés à des dilemmes,
02:18 qui sont aussi des sujets concettés.
02:19 Le concept, c'est une idée de Thierry, qu'on va coproduire avec lui
02:22 et avec Régis Lamana-Roda.
02:24 Le concept, c'est d'aider des gens
02:26 qui sont confrontés à des grandes décisions dans leur vie
02:28 à faire leur choix.
02:29 Et évidemment, ce n'est pas que des questions anecdotiques,
02:31 c'est des questions de société.
02:33 On va, à travers des décisions personnelles,
02:36 des dilemmes,
02:38 répondre à des questions de société
02:39 qui traversent toute la société française.
02:42 Avec une consultation du public, des téléspectateurs.
02:45 Avec une consultation du public,
02:46 il y aura plusieurs cas par émission,
02:47 où il y aura à la fois le témoignage de la personne,
02:49 des experts qui seront en plateau,
02:51 et ensuite, il y aura le vote du public.
02:53 Les téléspectateurs pourront voter pour dire ce qu'ils feraient
02:55 à la place de la personne concernée.
02:57 Et ensuite, le témoin prendra sa décision en direct sur le plateau.
03:00 Donc, ce sera du direct, cette émission ?
03:02 Ce sera du direct.
03:03 Du prime time ?
03:04 Non, pas du prime time, de la deuxième partie de soirée.
03:06 Et présentée par Hugo Clément ?
03:08 Oui.
03:09 Tout seul ?
03:10 Ça vous étonne ?
03:11 Tout seul, à peu près ?
03:12 Oui, tout seul.
03:13 Tout seul, oui.
03:14 Ce sera une nouveauté pour vous, ça aussi ?
03:15 C'est un nouveau style ?
03:16 Oui, de présenter une émission de plateau tout seul,
03:18 c'est un nouvel exercice.
03:20 Je suis très content et très excité de le faire.
03:22 J'ai pris beaucoup de plaisir à faire le pilote,
03:25 et j'espère que les téléspectateurs
03:27 prendront beaucoup de plaisir à la regarder.
03:30 Début d'année prochaine ?
03:31 Début 2024, oui.
03:33 Ça ne vous manque pas, le journalisme politique ?
03:35 Non.
03:36 Surtout que je trouve que ça a changé.
03:38 En quoi ?
03:39 Je trouve que les politiques, aujourd'hui,
03:41 sont encore plus que il y a 5-6 ans
03:43 dans le contrôle total de leurs paroles.
03:46 Ils n'osent plus trop rien dire,
03:49 ils sont entourés en permanence de 15 attachés de presse,
03:51 vous ne pouvez plus les interviewer
03:53 quand vous voulez ou où vous voulez,
03:55 les déplacements sont derrière des petits poteaux.
03:57 Je trouve que ça s'est un peu aseptisé,
04:00 on n'a plus ce genre d'interaction directe
04:03 qu'on pouvait avoir avec les politiques sur le terrain auparavant.
04:05 En gros, il y a beaucoup moins de spontanéité aujourd'hui ?
04:07 Oui, je trouve que tout est beaucoup plus contrôlé
04:10 par le monde de la communication,
04:12 et qu'on a moins de moments de vérité dans les échanges.
04:17 Ça a changé, et pas en bien, je trouve,
04:19 pour l'intérêt du journalisme.
04:21 Après ce débat de Valeurs Actuelles avec Jordan Bardella,
04:24 vous vous étiez fait étrier sur les réseaux sociaux, Hugo Clément.
04:27 Est-ce que vous vous attendiez à prendre la foudre à ce point-là ?
04:29 Je m'attendais à ce que ça fasse des remous,
04:32 parce que je sais qu'il y a certains qui sont un peu sectaires
04:34 et qui ne veulent surtout pas qu'on parle avec tel ou tel camp politique,
04:37 mais je ne m'attendais pas à ce que ça fasse un scandale à ce point.
04:40 Encore une fois, je l'ai pris un peu avec le sourire.
04:43 Vous ne l'avez pas regretté après ? Vous n'êtes pas dit "j'ai fait une erreur de communication" ?
04:46 Franchement, ça sera à refaire demain, je le referai.
04:48 Moi, je suis persuadé qu'il faut plus de dialogue et pas moins de dialogue.
04:52 Je suis persuadé que dans la société dans laquelle on est,
04:54 qui est de plus en plus fracturée, où les gens sont de plus en plus polarisés,
04:57 surtout quand on parle d'une question aussi importante que celle de l'écologie,
05:01 qui concerne tout le monde, qu'on soit de gauche, de droite, peu importe,
05:03 on est tous concernés par le changement climatique,
05:05 l'effondrement de la biodiversité.
05:07 Je suis intimement convaincu qu'il faut se parler, même avec les gens,
05:10 et peut-être même surtout avec les gens avec qui on n'est pas d'accord.
05:13 Si les débats, c'est juste aller parler avec des gens qui pensent comme vous,
05:16 ça n'a aucun intérêt.
05:18 Donc à un moment, il faut aller se confronter aussi aux gens qui ne pensent pas comme vous.
05:20 Il faut apporter la contradiction, il faut essayer de convaincre,
05:23 et il faut respecter ses interlocuteurs, ses adversaires parfois, en acceptant le débat.
05:28 Se dire "je ne parle pas au Rassemblement National",
05:31 alors qu'aujourd'hui, qu'on le veuille ou non,
05:33 Marine Le Pen fait à peu près 10 millions de voix aux élections présidentielles,
05:36 je trouve que c'est un peu absurde comme attitude.
05:39 - Vaquita, c'est ce média en ligne que vous avez créé sur Internet
05:42 et sur les différents réseaux sociaux pour suivre les combats
05:44 de tous les défenseurs de la planète et des animaux.
05:47 Média indépendant, vous dites, même en étant financé par de grands patrons
05:51 comme François Pinon ou encore Xavier Niel,
05:53 qui est l'un des associés de MediaOne,
05:55 et qui est aussi le patron de Free, que l'on retrouve au Capital.
05:57 - Bien sûr.
05:58 - Vous conservez malgré ça tout votre indépendance ?
06:00 - Oui, parce qu'on est avec mon associé Régis Lamana-Roda,
06:03 qui sont les deux fondateurs de Vaquita, on est majoritaire au Capital.
06:06 Donc quand vous êtes majoritaire au Capital, vous êtes de fait indépendant
06:10 et vous ne dépendez de personne pour prendre des décisions.
06:12 - Sauf que demain, si vous essayez de faire un sujet sur les data centers,
06:15 ça ne va pas plaire à Xavier Niel, et sur la distribution du luxe,
06:17 peut-être pas à François Pinon.
06:18 - Alors ça, ne vous inquiétez pas, je connais très bien Xavier.
06:22 Les investisseurs qu'on a avec nous, c'est des gens qu'on est allés chercher nous,
06:25 parce qu'on leur fait confiance et parce qu'on travaille avec eux depuis un moment,
06:28 notamment Xavier, Marc, Simon de Signy, Jacques-Antoine Granjon,
06:30 avec qui j'ai lancé le référendum pour les animaux il y a trois ans.
06:33 Donc on partage pas mal d'engagements.
06:35 Et ils savent très bien que ce ne sont pas les investisseurs qui fixent la ligne éditoriale.
06:41 - C'était un prérequis pour vous ça ?
06:42 - Oui, bien sûr, mais c'était une évidence, si vous voulez, entre nous.
06:45 On travaille ensemble depuis un moment, ils me connaissent,
06:48 on l'a entendu depuis le début de l'émission, je ne suis pas trop du genre
06:52 à recevoir des consignes sur ce que je peux faire ou pas,
06:55 d'ailleurs parfois ça me porte tort, mais voilà, ils savent très bien comment je travaille.
06:58 Donc ça, il n'y a même pas eu de sujet.
07:00 Et puis après, si vous voulez, quand vous lancez un média indépendant,
07:03 soit vous êtes héritier et vous avez de la fortune personnelle à investir,
07:07 parce qu'il faut embaucher les journalistes, faire le site, acheter le matériel, louer les locaux.
07:12 - Il faut un gros capital au départ.
07:13 - Moi je ne suis pas héritier, donc je n'ai pas de fortune.
07:15 Donc il faut un capital au départ pour lancer tout ça et lancer les enquêtes.
07:19 Donc on est allé chercher des investisseurs pour pouvoir lancer ce site-là,
07:22 comme la quasi-totalité des médias indépendants qui se sont lancés.
07:25 - Racontez-nous votre pire direct à la télé.
07:27 On part sur quoi ?
07:29 - On part sur un direct quand je travaillais à France 2 pour le JT,
07:33 le JT de 13h et de 20h, à l'époque de David Pujadas.
07:36 Et j'avais été envoyé devant la gare de Lyon pour faire un duplex sur une grève SNCF,
07:41 où je devais donner les prévisions de trafic pour le lendemain dans le journal.
07:46 Et en fait, je n'étais pas bien du tout, j'avais une fin de gastro,
07:49 et j'étais... je vous passe les détails.
07:51 - Fin de gastro, ça sent le début des ennuis.
07:53 - C'est ça, vous voyez bien.
07:55 - C'est toujours des ennuis.
07:56 - Et en fait, juste avant le direct, j'ai eu une irrépressible envie de vomir.
08:00 Et donc je me suis baissé sous la caméra, j'ai vomi,
08:04 et puis je me suis redressé, et puis là le direct a commencé.
08:06 - Comme si de rien n'était. Je crois qu'on a retrouvé ce bon moment.
08:09 - Mais non, vous l'avez pas.
08:10 - On vous entend pas vomir, mais on sent bien que...
08:13 - Vous l'avez, c'est vrai.
08:14 - A mon avis, c'est ce jour-là.
08:15 - Bonsoir, Hugo Clément. Vous êtes en direct à la gare de Lyon à Paris.
08:19 Comment évoluent les choses ?
08:21 - Écoutez, David, il y a encore une heure ou deux, il y avait beaucoup, beaucoup de monde ici,
08:24 mais c'est en train de se vider progressivement.
08:26 - C'est en train de se vider progressivement ?
08:27 - Vous parlez de vous, en fait ?
08:28 - Je sais pas si c'est celui-là, mais oui, effectivement, c'était en train de se vider.
08:32 C'était pas progressif.
08:34 - Et vous arrivez à reprendre comme ça votre...
08:36 - Bah de toute façon, vous avez pas le choix.
08:38 - Vous avez le choix, vous pouvez pas dire "ah non, finalement, on fait pas le direct".
08:42 Et puis surtout, on se dit rétrospectivement,
08:45 si j'avais fait pendant le direct...
08:48 Ça veut dire que pendant 30 ans, je suis dans les bêtisiers.
08:50 - C'est sûr.
08:51 - Et pendant 30 ans, tu es le mec qui a vomi en direct à la télé.
08:54 Donc ça se joue à pas grand-chose.
08:55 - C'est quoi cette histoire de cri après avoir joué Action Vérité ?
08:58 - Mais non, on fait ça avec Alexandra.
09:00 C'est notre petit jeu, voilà, un peu idiot, mais ça nous fait rire.
09:04 - Alexandra Rosenfeld, qui est ma compagne.
09:06 - Oui, Alexandra Rosenfeld, qui est ma compagne, et la mère de mes filles.
09:09 Et oui, on était au resto, elle me dit "Action Vérité", je dis "Action",
09:14 et elle me dit "il faut que tu pousses un cri là maintenant".
09:16 Donc j'essaye de toujours respecter la règle du jeu,
09:18 donc de faire ce qui est demandé.
09:20 J'ai fait un petit cri, donc les gens me regardaient un peu bizarrement.
09:22 - Sous-sac, vous êtes un peu connu, Gautier Clément, en plus.
09:24 - Oui, mais c'est pas grave, c'est pas quelque chose qu'on pouvait me reprocher,
09:27 si ce n'est de dire qu'il est un peu bizarre, c'est pas répréhensible.
09:30 - Alors, il y a eu "tête rasée", "cri dans le restaurant", quoi d'autre ?
09:32 - La tête rasée, c'était quand même l'action la plus poussée que j'ai faite.
09:35 Enfin, je sais pas si vous seriez prêts à vous raser la tête pour un Action Vérité.
09:38 Ça monte mon niveau d'implication dans le jeu.
09:40 - Surtout si on a des tournages dans les smitties.
09:42 - Il faut que j'aie des tournages après.
09:44 C'est marrant parce que les premières vidéos que j'ai faites après m'être rasé la tête,
09:47 évidemment, 100% des commentaires, c'était "mais qu'est-ce qui s'est passé, mon Dieu ?"
09:51 - Donc vous n'avez pas arrêté d'y jouer depuis ? Non, vous continuez ?
09:54 - Non, je continue. Je dis moins "action".
09:56 - Qui vous a dit que je chantais ça ?
10:04 - Il paraît que vous adorez cette chanson de Dornan.
10:06 - En fait, c'est pas que j'adore cette chanson, c'est que je sais pas pourquoi,
10:09 je l'ai en tête depuis des années, et donc régulièrement, au cours de la journée,
10:13 je peux chanter ça.
10:15 - "This is the rhythm of the night" ?
10:17 - Ouais, "this is the rhythm of the night"
10:19 en travaillant ou en mangeant ou en promenant avec Alexandra,
10:22 ce qui ne manque pas de la surprendre.
10:24 Elle ne supporte plus cette chanson-là.
10:26 - Je la comprends.
10:28 - Mais je ne saurais absolument pas vous expliquer d'où ça vient.
10:31 - Votre compagne Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006,
10:34 vous force à regarder les Miss France tous les ans ?
10:36 - Pas du tout. Je ne l'ai jamais regardée avec elle.
10:38 - Elle les regarde ?
10:39 - Elle-même ne regarde pas.
10:40 - Ah oui ?
10:41 - Franchement, ça fait six ans qu'on est ensemble,
10:43 je ne l'ai jamais vue regarder une élection de Miss France.
10:45 - Comme ça, elle reste la dernière Miss.
10:47 - Elle est très reconnaissante de ce que Miss France lui a apporté,
10:52 de tout ce qu'elle a pu faire, après, grâce à ce titre,
10:55 mais elle n'est pas du tout restée nostalgique ou attachée à ce monde des Miss.
11:01 Elle est pote avec plein de Miss, mais on n'a jamais regardé ensemble une élection de Miss France.
11:04 - Votre rencontre, vous la devez justement à la télévision en 2018.
11:07 Vous êtes dans la même équipe de Fort Boyard.
11:10 Comme disent les jeunes, c'est le crush immédiat ou pas ?
11:13 - Oui. Alors, elle, elle ne vous dira pas tout de suite,
11:15 mais la réalité, c'est que oui.
11:17 Oui, oui, non, oui, c'était avant même le tournage.
11:20 On s'est rencontrés dans le van qui nous emmenait à Fort Boyard.
11:25 On a passé une soirée avant le tournage ensemble,
11:28 on a passé un super moment.
11:31 Et oui, on est tombés amoureux très vite.
11:34 - Mais il a fallu être un petit peu patient,
11:35 parce qu'il fallait que chacun règle sa situation personnelle.
11:37 - Exactement.
11:38 - Elle raconte que vous avez eu une technique très particulière
11:41 après votre rencontre, alors que vous n'étiez pas encore ensemble.
11:44 Technique pour rester avec elle, ne pas rentrer à Paris.
11:47 Je ne sais pas si c'est vrai cette histoire.
11:49 Technique qu'on va appeler de la pause pipi répétition sur la route
11:52 pour louper votre avion.
11:53 - C'était un train, mais oui, oui, c'était...
11:55 - Vous avez fait ça ?
11:56 - Oui, oui, j'ai fait ça.
11:58 J'ai fait exprès de m'arrêter à plusieurs aires
12:00 en prétextant d'avoir envie d'aller aux toilettes
12:02 pour faire exprès de rater mon train et donc dormir chez elle.
12:04 - Elle a dû dire "il va pas bien ce garçon".
12:06 - Elle ne m'a pas mis à la porte.
12:08 Elle ne m'a pas mis à la porte.
12:10 Elle ne m'a pas mis à la porte.
12:11 Donc ça a plutôt fonctionné, a priori.
12:13 - De votre union en plus est née la petite Jim,
12:15 votre fille qui va fêter ses 4 ans début janvier.
12:18 Il est comment, papa Clément, un peu gaga, non ?
12:20 - Oui, complètement gaga, oui.
12:21 Ah oui, je suis complètement gaga.
12:22 Je n'ai aucune volonté avec ma fille.
12:24 - Oui, c'est ça.
12:25 - Alors j'essaie quand même d'être assez carré sur l'éducation
12:30 et de ne pas céder à tout.
12:31 Mais franchement, quand elle me regarde avec ses petits yeux
12:33 et qu'elle me demande un truc, j'ai du mal à ne pas céder.
12:36 Mais il ne faut pas céder à tout.
12:37 Donc je me soigne.
12:38 - "Je t'aime au chocolat, à la vanille, au café".
12:40 Ce n'est pas moi qui vous le dis, Hugo Clément, c'est votre fille.
12:42 - Enfin Eric, on est quand même en public.
12:44 - Vous recevez déjà des messages vocaux de Jim ?
12:49 - Oui, elle a le dernier iPhone.
12:51 Non, je déconne.
12:52 - C'est à maman.
12:53 - Non, c'est qu'en fait, quand j'ai reçu ce message,
12:56 on était tous les deux en déplacement avec Alexandra.
12:58 Et donc elle l'envoyait depuis le téléphone de la nounou.
13:01 Quand on n'est pas là, elle aime bien nous envoyer un petit message vocal avant de dormir
13:04 où elle nous raconte sa journée, elle nous fait un bisou et on lui répond.
13:08 C'est un peu notre petit rituel quand on n'est pas à la maison.
13:10 Heureusement, ça n'arrive pas souvent.
13:11 - Vous lui avez donné votre petit doudou, votre chien rose que vous aviez quand vous étiez petit ou pas ?
13:15 - Non, je l'ai perdu, ce doudou rose.
13:17 - On peut peut-être lancer un appel à témoin.
13:19 Si vous avez vu le doudou rose d'Hugo Clément, n'intervenez pas, appelez la police.
13:23 - Je ne me rappelle même pas qu'il était rose.
13:25 - Je sais qu'il était rose, c'est moi qui l'ai en fait.
13:28 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
13:33 Les improbables d'Eva Kruyver.
13:35 - Bonjour Eva Kruyver. - Bonjour tout le monde.
13:37 - Alors comme ça, vous avez trouvé des infos croustillantes sur Hugo Clément.
13:40 - J'ai peur. - Oui, mais promis je serai clémente.
13:42 - Merci Jean-Micheline Jeunebaud.
13:45 - Deux mots. - Vous êtes plus cliquée qu'hier.
13:48 - Eva va donc nous apprendre plein de choses à votre sujet.
13:51 - Et la première, c'est que vous adorez jouer à un jeu normalement réservé aux enfants.
13:56 - Oui, Hugo Clément est un adepte du jeu "Action ou vérité".
13:59 - Ah oui c'est vrai.
14:00 - On doit choisir entre généralement une question très gênante ou une action qui consiste à réaliser un défi.
14:06 - Ça vient de ma compagne, c'est Alexandra qui adore ça.
14:08 - N'essayez pas de trouver des excuses.
14:10 - Moi je participe parce que j'ai envie de participer.
14:13 - Et il y a eu de bons résultats.
14:14 - Bah oui, en plus vous êtes visiblement branché "Action"
14:17 puisque en 2019 vous aviez dû vous raser la tête après un "Action ou vérité".
14:21 Il y a aussi eu cette autre fois où vous aviez dû pousser un énorme cri dans un restaurant.
14:25 - Qu'est-ce que c'est que ce genre de cri après avoir joué à "Action ou vérité" ?
14:27 - On fait ça avec Alexandra, c'est notre petit jeu un peu idiot mais ça nous fait rire.
14:33 - Alexandra Rosenfeld, qui est ma compagne et la mère de mes filles.
14:38 On était au resto, elle me dit "Action ou vérité" et je dis "Action"
14:43 et elle me dit "il faut que tu pousses un cri là maintenant".
14:45 J'essaye de toujours respecter la règle du jeu, de faire ce qui est demandé.
14:49 J'ai fait un petit cri, les gens m'ont regardé un peu bizarrement.
14:51 - Je sais que vous êtes un peu connue Hugo Clément.
14:53 - Oui mais c'est pas grave, c'est pas quelque chose qu'on pouvait me reprocher.
14:56 Si ce n'est de dire qu'il est un peu bizarre, ce n'est pas répréhensible.
14:59 - Alors il y a eu une tête rasée, cri dans le restaurant, quoi d'autre ?
15:02 - La tête rasée c'était quand même l'action la plus poussée que j'ai faite.
15:05 Je ne sais pas si vous seriez prêts à vous raser la tête pour un "Action ou vérité".
15:08 Ça montre mon niveau d'implication dans le jeu.
15:10 - Surtout si on a des tournages dans les Smetis.
15:12 - J'avais des tournages après.
15:14 C'est marrant parce que les premières vidéos que j'ai faites après m'être rasé la tête,
15:17 finalement 100% des commentaires c'était "mais qu'est-ce qui s'est passé mon dieu ?"
15:21 - Donc vous n'avez pas arrêté d'y jouer depuis ? Non vous continuez ?
15:23 - Non je continue, je dis moins "Action".
15:25 - Dans votre boulot vous êtes plus "Vérité", vous la recherchez à tout prix.
15:31 Quitte à froisser les gens que vous interviewez,
15:33 Virginie Kallmels, ancienne femme politique de droite, pourrait en témoigner.
15:37 - Vous étiez proche d'Alain Juppé, qui est quand même l'opposé de M. Wauquiez,
15:40 mais ensuite vous étiez proche de M. Fillon et maintenant vous êtes proche de M. Wauquiez.
15:43 Ça va Mme Kallmels, ça craque pas trop ?
15:45 - Ça craque, non ça va très bien.
15:48 - Non votre veste à force de la retourner elle craquera pas trop ?
15:50 - Et bim ! Vous êtes dure avec les politiques et vous Clément ?
15:53 - Oui mais les politiques sont dures avec nous donc c'est...
15:55 - Ça vous manque pas le journalisme politique ?
15:57 - Non, surtout que je trouve que ça a changé.
16:00 - En quoi ?
16:02 - Je trouve que les politiques aujourd'hui sont encore plus que il y a 5-6 ans
16:06 dans le contrôle total de leur parole, qu'ils n'osent plus trop rien dire,
16:11 qu'ils sont entourés en permanence de 15 attachés de presse,
16:14 que vous ne pouvez plus les interviewer quand vous voulez où vous voulez,
16:17 que les déplacements sont derrière des petits poteaux.
16:20 Et donc je trouve que ça s'est un peu aseptisé et on n'a plus ce genre d'interaction directe
16:25 qu'on pouvait avoir avec les politiques sur le terrain auparavant.
16:28 - En gros il y a beaucoup moins de spontanéité aujourd'hui ?
16:30 - Oui, je trouve que tout est beaucoup plus contrôlé par le monde de la communication
16:34 et qu'on a moins de moments de vérité dans les échanges.
16:39 Ça a changé et pas en bien je trouve pour l'intérêt du journalisme.
16:43 - Autre info improbable sur Hugo Clément.
16:45 - Il se murmure que France Télévisions pourrait bientôt vous confier un rôle dans l'une de ses fictions.
16:50 - Est-ce que vous en auriez envie ?
16:52 - Alors là, ça c'est une info. Non, je ne suis pas du tout...
16:55 - Il a ouvert grand les yeux.
16:57 - Je ne suis pas au courant.
16:58 - Eva, en tout cas ce serait une très bonne idée parce que vous avez prouvé vos talents d'acteur
17:01 dans cette bande annonce pour les premiers Vaquita Awards.
17:04 On vous voit faire semblant d'être au téléphone avec le ministre de l'Agriculture Marc Fenault.
17:09 - Marc, Marc, t'es quand même ministre de l'Agriculture. T'as des choses à faire, non ?
17:13 Je ne peux pas passer ma journée à te prendre au téléphone.
17:15 Mais je t'ai déjà dit que je ne pouvais rien faire. Je ne peux pas les empêcher d'enquêter sur toi.
17:19 Ils sont complètement à contrôle.
17:21 Ah, salut ! Ça va ?
17:23 Qu'est-ce que vous faites le mercredi 13 décembre à 21h ?
17:26 Parce qu'on a un super truc à vous proposer.
17:28 On organise les premiers Vaquita Awards.
17:31 - Bon, on va parvenir sur votre prestation.
17:33 - Non, je suis journaliste, je suis pas acteur comme chacun aura pu constater.
17:36 - Nous sommes courtois. On va donc plutôt parler de ces Vaquita Awards.
17:39 C'était mercredi soir, c'était quoi cette cérémonie ?
17:41 - C'était mercredi soir, c'était la première cérémonie des Vaquita Awards
17:44 où on a récompensé les personnes engagées pour l'environnement
17:47 avec plein de profils différents, des activistes, mais aussi des scientifiques, des entrepreneurs, des artistes.
17:53 Et voilà, c'était l'idée de faire un événement autour de l'écologie qui soit joyeux
17:57 et qui récompense les initiatives positives.
17:59 - Ça passe sur l'écologie punitive.
18:01 - Plutôt que de parler du négatif, on a fait une soirée pour parler du positif
18:04 et pour compenser les gens qui font des trucs super et qui permettent d'avancer dans le bon sens.
18:07 Et c'était génial.
18:08 - Vaquita, c'est ce média en ligne que vous avez créé sur Internet et sur les différents réseaux sociaux
18:12 pour suivre les combats de tous les défenseurs de la planète et des animaux.
18:15 Média indépendant, vous dites, même en étant financé par de grands patrons
18:20 comme François Pinon ou encore Xavier Niel, qui est l'un des associés de MediaOne
18:23 que l'on retrouve, et qui est aussi le patron de Fric, que l'on retrouve au Capital.
18:26 - Bien sûr.
18:27 - Vous conservez malgré ça tout votre indépendance ?
18:29 - Oui, parce qu'on est avec mon associé Régis Lamana-Roda, les deux fondateurs de Vaquita.
18:33 On est majoritaire au Capital.
18:35 Donc quand vous êtes majoritaire au Capital, vous êtes de fait indépendant
18:38 et vous ne dépendez de personne pour prendre des décisions.
18:41 - Sauf que demain, si vous essayez de faire un sujet sur les data centers,
18:43 ça ne va pas plaire à Xavier Niel, et sur l'industrie du luxe, peut-être pas à François Pinon.
18:46 - Alors ça, ne vous inquiétez pas, je connais très bien Xavier.
18:50 Les investisseurs qu'on a avec nous, c'est des gens qu'on est allés chercher nous
18:54 parce qu'on leur fait confiance et parce qu'on travaille avec eux depuis un moment.
18:56 Notamment Xavier, Marc, Simon de Signy, Jacques-Antoine Granjon,
18:59 avec qui j'ai lancé le référendum pour les animaux il y a trois ans.
19:01 Donc on partage pas mal d'engagement.
19:03 Et ils savent très bien que ce ne sont pas les investisseurs qui fixent la ligne éditoriale.
19:09 - C'était un prérequis pour vous ça ?
19:11 - Oui bien sûr, mais c'était une évidence entre nous.
19:14 On travaille ensemble depuis un moment, ils me connaissent,
19:17 on l'a entendu depuis le début de l'émission,
19:19 je ne suis pas trop du genre à recevoir des consignes sur ce que je peux faire ou pas.
19:23 D'ailleurs parfois ça me porte tort, mais ils savent très bien comment je travaille.
19:27 Donc ça, il n'y a même pas eu de sujet.
19:29 - Quand vous lancez un média indépendant, soit vous êtes héritier
19:33 et vous avez de la fortune personnelle à investir,
19:36 parce qu'il faut embaucher les journalistes, faire le site,
19:39 acheter le matériel, louer les locaux.
19:41 - Il faut un gros capital au départ.
19:43 - Donc il faut un capital au départ pour lancer tout ça et lancer les enquêtes.
19:47 Donc on est allé chercher des investisseurs pour pouvoir lancer ce site-là,
19:51 comme la quasi-totalité des médias indépendants qui se sont lancés.
19:54 - Pour la deuxième édition du festival Oceanfest,
19:56 pour la protection des océans, ce sera le 6 janvier prochain à Nantes.
19:59 À part les chasseurs qui ne seront pas sur scène, vous aurez qui cette année ?
20:03 - On aura des gros noms de la scène électro française.
20:06 On aura notamment Vladimir Cauchemar.
20:08 - Ce n'est pas un mauvais jeu de mot.
20:10 - Vladimir Cauchemar, pour ceux qui connaissent l'électro,
20:13 c'est un DJ qui mixe toujours avec une tête de mort, un masque tête de mort.
20:17 Il est assez connu pour ça.
20:19 Il y aura Ibrahim Malouf.
20:21 - Off and Back aussi.
20:22 - Il y aura Off and Back, il y aura Feder, il y aura Warackles,
20:24 avec qui j'ai fondé le festival, il y aura Petit Biscuit également.
20:27 - Il viendra avec les Cafés Gourmands.
20:30 - Bravo, bravo RTL, bravo Eric Dussard.
20:36 - La seule vraie question qu'on se pose au sujet, c'est…
20:38 - Il y aura Pierre-Emmanuel Barré, l'humoriste aussi.
20:39 - Est-ce qu'il y aura cette chanteuse-là ?
20:41 - D'accord, vous avez dit ça.
20:45 Qui vous a dit que je chantais ça ?
20:46 - Il paraît que vous adorez cette chanson de Corona.
20:48 - En fait, ce n'est pas que j'adore cette chanson,
20:50 c'est que je ne sais pas pourquoi, je l'ai en tête depuis des années
20:53 et donc régulièrement, au cours de la journée, je peux chanter ça.
20:58 - "The Rhythm of the Night" ?
21:00 - Oui, "The Rhythm of the Night", en travaillant, ou en mangeant,
21:03 ou en promenant avec Alexandra, ce qui ne manque pas de la surprendre.
21:07 Elle ne supporte plus cette chanson-là.
21:09 - Je la comprends, oui.
21:10 - Mais je ne saurais absolument pas vous expliquer d'où ça vient.
21:13 - Premier, on va vous remettre un peu de "The Rhythm of the Night"
21:15 avant la fin de cette émission.
21:16 Merci beaucoup, Eva Clevert.
21:17 - Merci à vous et à la semaine prochaine.
21:19 - Je m'excuse auprès des auditeurs d'RTL.
21:21 - Détrompez-vous, ils adorent ça.
21:22 - Ah, ils adorent ça !
21:24 Hugo Clément, dans un instant, l'angoisse monte d'un cran.
21:26 Questions, fromages ou desserts ?
21:28 Jade, Eric Dussard, on refait la télé sur RTL.
21:32 [Musique]
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