« Tunis ? Ça donne la température, l'atmosphère de la région. » En décembre 2010, le Printemps arabe, qui lancera une vague de désirs démocratiques en Libye, en Égypte et en Syrie, part de Tunis, à la stupéfaction générale. Avec 12 millions d'habitants (contre 35 millions au Maroc et 43 millions en Algérie), pas de pétrole dans son sous-sol et une armée qui ne représente pas une menace, le pays n'a pas la même puissance que ses voisins.