Après le Maroc et l'Algérie, dont la guerre fratricide impacte l'Union européenne, la France et l'Espagne, voici un nouveau front qui se dresse pour les Européens en Afrique du Nord : la Tunisie. Réputé pour sa douceur de vivre, ses 1 300 kilomètres de littoral, ses dattes et sa démocratie, le pays a lentement glissé dans la liste des pays à problèmes. Économiquement, la Banque mondiale a estimé que « deux pays la préoccupaient au plus haut point : le Liban et la Tunisie ». Politiquement, la série d'arrestations qui a scandé la semaine a nourri des inquiétudes à un haut niveau international (ONU, Washington, Allemagne).