Quel silence. Digne d'une cathédrale désaffectée. Alors que la Banque mondiale, l'Union africaine, le secrétaire général de l'ONU, autant d'institutions réputées pour leurs communiqués lénifiants et leur agilité à esquiver les conflits, ont manifesté leur désapprobation aux propos du président tunisien sur les migrants subsahariens*, l'Europe a jugé qu'il était urgent d'attendre.