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  • 24/09/2023
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00 Dimanche 24 septembre, bon réveil à tous, il est 5h56 sur CNews, on est ensemble dans
00:00:06 la matinale week-end jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats bien sûr avec
00:00:12 Marine Sabourin pour l'EJT.
00:00:13 Bonjour Marine.
00:00:14 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:15 Et puis nos invités Amaury Brelet ce matin, bonjour Amaury.
00:00:19 Bonjour.
00:00:20 Journaliste à Valeurs Actuelles et Michel Thaube bien évidemment avec sa cravate orange
00:00:24 comme à l'accoutumée, qui est bien sûr fondateur du site Opinion International.
00:00:28 Bonjour à vous.
00:00:29 Carole Zanin pour la météo, ce sera dans quelques instants, mais tout d'abord l'éphéméride
00:00:33 du jour, c'est avec Alessandra Martinez.
00:00:35 Chers amis, bonjour.
00:00:42 Le prénom qui est à l'honneur du calendrier aujourd'hui est bien peu fréquent.
00:00:46 Il s'agit de Tekle.
00:00:48 Ce prénom fut porté par une femme qui vécut au tout premier temps du christianisme.
00:00:52 Tekle habite alors la ville d'Iconium, dans l'actuelle Turquie.
00:00:57 Lorsque Saint-Paul s'y arrête à l'occasion d'un de ses voyages, elle est bouleversée
00:01:02 et se convertit sur le champ.
00:01:04 Son fiancé, un païen, est furieux.
00:01:06 Il fait chasser Saint-Paul et veut forcer Tekle à abjurer.
00:01:10 Comme elle refuse, elle est condamnée au bûcher, mais un déluge vient l'éteindre
00:01:15 par miracle.
00:01:16 Tekle parvient à s'enfuir et retrouve Saint-Paul à Antioche.
00:01:21 De nouveaux ennuis l'attendent, puisque un autre païen qui la désire en vain, la fait
00:01:26 livrer aux bêtes, des lions, des ours, des serpents, un taureau.
00:01:30 Mais aucun ne veut lui faire du mal.
00:01:33 On la précipite alors dans une fosse pleine de phoques, mais cette fois-ci, c'est la
00:01:38 foudre qui les met hors d'état de nuire.
00:01:41 Après tant de miracles, on renonce enfin à la faire périr.
00:01:45 Tekle se retire dans une grotte, qui va se refermer sur elle, où elle meurt à l'âge
00:01:51 de 90 ans.
00:01:52 Et voici le dicton du jour, étoiles filantes en septembre, tonneaux petits en novembre.
00:01:59 C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis.
00:02:02 Ciao !
00:02:04 Va-t-on pouvoir prendre l'air ce dimanche ?
00:02:07 La réponse avec la météo de Carole Zannin.
00:02:10 Et Carole, il faut s'attendre à un temps frais et sec ce dimanche.
00:02:24 On est encore bien près ce dimanche, mais vous pouvez faire de belles activités en
00:02:30 extérieur.
00:02:31 Nous sommes protégés par un anticyclone qui s'étire du Maghreb jusqu'en Europe centrale.
00:02:35 Et résultat...
00:02:36 Alors on a un petit problème de son avec la météo de Carole, c'est pas grave.
00:02:41 Dans un instant, les titres de votre journal.
00:02:44 Réchauffez-vous le cœur.
00:02:46 La météo avec la nouvelle technologie Core MCZ plus respectueuse de l'environnement.
00:02:51 MCZ, poils et cheminées.
00:02:53 On reviendra tout à l'heure pour la météo avec vous Carole, on a un petit souci de micro.
00:02:57 Voici les titres de votre journal de 6 heures.
00:02:59 A la une, ces images d'une violence inouïe.
00:03:02 Une voiture de police attaquée par des manifestants à Paris cet été après-midi en marge des
00:03:06 rassemblements anti-police qui ont eu lieu à travers toute la France.
00:03:10 A Besançon également dans le Doubs, et même une pancarte appelant au meurtre de force de l'ordre qui a été observé.
00:03:15 Les cortèges ont rassemblé plus de 30 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur.
00:03:19 Les images à suivre dès le début de ce journal.
00:03:22 Les riverains du nord-est de la capitale excédés.
00:03:25 De la place de la chapelle à la gare de l'Est, des joueurs ont fait irruption sur les trottoirs.
00:03:29 Ils jouent aux jeux de casino en ligne ou aux cartes.
00:03:31 Paris entre eux boivent jusqu'au petit matin et suscitent des nuisances dans des quartiers
00:03:35 déjà minés par la vente à la sauvette ou les toxicomanes.
00:03:38 Nous nous sommes rendus sur place.
00:03:40 On ne joue pas avec la vie, ni au début, ni à la fin.
00:03:44 Ce sont les mots du pape François dans l'avion qui l'a ramené de sa visite à Marseille.
00:03:48 Le souverain pontife qui s'inquiète de la future loi sur la fin de vie prévue par le gouvernement français.
00:03:52 Une loi qui pourrait permettre le suicide assisté et qui préoccupe également un collectif de 800 000 soignants que nous avons interrogés ce matin.
00:04:03 Mais tout d'abord à la une, ces images terribles d'une voiture de police prise pour cible dans la capitale.
00:04:08 Une haine anti-flic qui s'est exprimée dans certains cortèges hier.
00:04:11 Plusieurs incidents sont à déplorer.
00:04:13 Des rassemblements dits contre les violences policières qui ont réuni 31 000 personnes dans le pays, dont 9 000 à Paris.
00:04:19 Reportage au cœur du cortège parisien avec Charles Pousseau, Augustin Donadio et Sara Fenzari.
00:04:28 Alors que le cortège progressait sur le boulevard de Clichy, au nord de la capitale, cette voiture de police s'est retrouvée bloquée dans le trafic, juste devant la tête de cortège.
00:04:38 Très rapidement, des dizaines d'éléments radicaux armés de barres de fer et divers projectiles prennent d'assaut le véhicule avec à l'intérieur quatre policiers.
00:04:49 Pris au piège, l'un d'eux décide de s'extraire de la voiture pour mettre en joue les agresseurs qui battent immédiatement en retraite.
00:04:57 Malgré le déploiement de la Brave M, trois fonctionnaires ont été blessés dans l'attaque.
00:05:01 La manifestation parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l'ordre. On voit où mène la haine anti-police.
00:05:08 Quelques minutes auparavant, c'est une banque qui a été prise pour cible par ces mêmes éléments radicaux.
00:05:13 Le ministère de l'Intérieur a dénombré ce samedi 9 000 personnes dans les rues de la capitale, parmi lesquelles des militants de partis politiques.
00:05:22 Trois interpellations ont eu lieu.
00:05:26 Et les trois policiers à l'intérieur du véhicule ont été légèrement blessés au cervical, a précisé le préfet de police de Paris, Laurent Lugnès.
00:05:33 Trois personnes présumées impliquées dans ces faits ont été interpellées.
00:05:36 Et nous sommes en direct avec Bruno Bartocetti. Bonjour, vous êtes porte-parole UNITES-GP Police pour la zone sud.
00:05:43 Merci d'être avec nous ce matin. Des images encore une fois écœurantes, mais auxquelles il fallait presque s'attendre. On en avait parlé hier déjà.
00:05:53 Oui, effectivement, on en a parlé et on avait annoncé que finalement, ça allait être d'abord, j'ai envie de le dire, au niveau du nombre de manifestants,
00:06:02 un fiasco en France, 30 000 personnes pour toute la France.
00:06:06 Je fais un parallèle avec la venue du pape, si vous le permettez, ça a été 350 000 personnes qui sont venues pour un message de paix, rien qu'au cœur de Marseille.
00:06:14 On voit bien où est la violence finalement, c'est cette haine qui est véhiculée dans les réseaux sociaux pour attirer du monde dans les manifestations.
00:06:24 Et là, les images sont très parlantes, bien sûr. Encore une fois, les policiers sont pris pour cible.
00:06:29 Vous imaginez le courage et le sang-froid de ce policier qui sort pour mettre à distance ceux qui viennent les frapper et les tuer, quoi.
00:06:39 Parce qu'on en est là aujourd'hui. Vous savez, en France, on parle de refus d'obtempérer toutes les 20 minutes.
00:06:44 Vous avez des refus d'obtempérer qui se traduisent bien souvent par des tentatives de domicile volontaire à l'endroit des forces de l'ordre et qui mettent en danger la population.
00:06:53 Je crois que je vous l'avais dit sur le plateau hier, à Pinto-Calantenne, 20 000 policiers-génards nous sont blessés par an en service.
00:07:02 Vous imaginez le nombre que ça représente. Et vous avez quelques illuminés qui viennent avec beaucoup de lâcheté au cœur de ces manifestations pour tuer du flic.
00:07:13 Voilà ce qu'on fait. C'est un constat, mais ce n'est pas une surprise en même temps.
00:07:16 Je voudrais peut-être qu'on rappelle aussi le contexte d'intervention de ces policiers qui intervenaient sur des problèmes de vol à la tire sur la voie publique, il me semble,
00:07:26 qui sont là pour aider les gens et qui se retrouvent assaillis par des dizaines de manifestants.
00:07:32 Oui, complètement. Vous savez, quel est le sens du métier de policier aujourd'hui ?
00:07:37 C'est quand même de répondre aux attentes des victimes, comme vous le souveniez.
00:07:40 On intervient en France toutes les 10 secondes. C'est 3,5 millions d'interventions par an de police qui se passent.
00:07:47 J'allais dire bien, quand on intervient, c'est dans le sombre, mais en tout cas, qui démontrent qu'on est là pour la population.
00:07:54 Et vous avez cette agressivité qui se fait, mais c'est plus que de l'agressivité.
00:08:01 On voit bien à travers les images que si ces policiers étaient en dehors du véhicule, ils auraient été frappés à mort.
00:08:08 Voilà la triste réalité. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, policiers, pompiers, infirmiers, enseignants, on se fait en permanence agresser.
00:08:16 La violence, elle est faite avec ces personnes qui trouvent une légitimité en groupe.
00:08:22 On est bien d'accord, jamais ils n'oseraient seuls s'agresser à un policier.
00:08:28 Je ne parle pas des voyous, je parle de ces manifestants. En groupe, ils se retrouvent pour se faire plaisir.
00:08:35 Vous avez souligné très justement Bruno Bartocetti, le sang-froid du policier qui sort du véhicule
00:08:41 et qui pointe son arme pour défendre le véhicule et ses passagers.
00:08:46 Je rappelle aussi que les Français soutiennent majoritairement les forces de l'ordre.
00:08:51 Comme le montre ce sondage, c'est ça pour CNews, vous êtes 84% de Français à soutenir les policiers
00:08:56 qui font usage de leurs armes de service lorsque leur intégrité physique est menacée.
00:09:00 Évidemment, là, le policier a pointé son arme, il n'en a pas fait usage, heureusement.
00:09:06 Heureusement pour lui et pour tous les gens qui l'entourent.
00:09:08 Mais voilà, on souligne la responsabilité des forces de l'ordre dans cette situation.
00:09:12 Bruno Bartocetti, je vous remercie de votre intervention ce matin sur CNews.
00:09:16 Je voudrais vous montrer également cette séquence de policiers insultés lors des cortèges à Paris.
00:09:21 Toujours, je vous propose de les écouter.
00:09:24 Cassez-vous ! Cassez-vous !
00:09:52 Les mots "raciste", "assassin", ça vous choque à Maury Brelais ?
00:09:55 Oui, ce qui me choque, c'est évidemment la violence qu'on a pu constater dans les rues hier
00:10:00 et aussi la violence qui est relayée par certains élus de la NUPES et les filles aussi.
00:10:06 Il y a les voyous de la rue, les casseurs de flics, il y a les voyous de salons médiatiques et politiques.
00:10:13 Qui allument les braises.
00:10:14 Qui allument les braises et qui arment idéologiquement les voyous dans les banlieues lors des émeutes, on l'a vu.
00:10:20 Et les militants d'ultra-gauche factieux, comme hier.
00:10:24 Et malheureusement, Jean-Luc Mélenchon a une très grande responsabilité, c'est le pyromane en chef.
00:10:28 Ça fait des années qu'il diffame, qu'il insulte la police à longueur de journée en l'accusant de tuer,
00:10:34 en réclamant son désarmement.
00:10:36 Et c'est un discours totalement irresponsable et même criminel.
00:10:40 C'est ce que souligne également Karl Olive, député Renaissance des Yvelines sur les réseaux sociaux.
00:10:47 Voilà les conséquences des provocations sans limite de la NUPES qui organise ces manifestations anti-flics.
00:10:53 La police attaquée par les voyous de leur fan club, soutien indéfectible, dit-il, à nos forces de sécurité.
00:10:58 Michel Taubes.
00:10:59 Oui, il a raison.
00:11:00 Après, je regrette, je l'ai dit ici même hier matin, que la préfecture n'ait pas interdit ces rassemblements
00:11:08 dont le mot d'ordre était grosso modo "État raciste, État policier".
00:11:12 Et c'est profondément scandaleux.
00:11:13 Il aurait fallu les interdire ces manifestations ?
00:11:15 Écoutez, il y a manifestement eu trouble à l'ordre public par le seul fait d'appeler à des rassemblements
00:11:22 sur le motif que l'État serait raciste et que l'État policier, que les violences policières seraient systémiques.
00:11:28 Non, c'est faux.
00:11:29 Et donc effectivement, on s'étonne après.
00:11:31 Monsieur Bartochetti, justement, parle de refus d'obtempérer.
00:11:35 Mais ces rassemblements, ce sont des formes de refus d'obtempérer collectif.
00:11:39 Ce sont des incitations à refuser d'obtempérer lorsque les policiers exercent légitimement leur travail.
00:11:46 Et donc effectivement, qu'on ne devienne pas après s'étonner qu'il y ait des violences contre la police
00:11:51 qui sont évidemment profondément scandaleuses.
00:11:53 Et en plus, encore une fois, l'association "État raciste, État policier" me rappelle cette une d'un magazine mensuel
00:12:01 où Madame Adama Traoré avait dit "Les Noirs et les Arabes vivent en danger en France".
00:12:06 C'est ça que veulent dire les manifestants, les organisateurs, les LFI, les Europécologies.
00:12:12 Ils veulent faire croire que le jeune Nahel est mort parce qu'il était d'origine maghrébine.
00:12:20 Ce qui est évidemment complètement faux.
00:12:21 Et donc le discours structurel qui est diffusé dans ces dizaines de manifestations
00:12:27 serait que la France est un État raciste, ce qui est profondément faux.
00:12:30 Et que la police n'est pas légitime à exercer son travail, ce qui est profondément faux et dangereux.
00:12:36 Donc effectivement, qu'on ne s'étonne pas après qu'il y ait des violences contre la police.
00:12:39 Et il faut apporter notre soutien à la police qui fait un travail absolument remarquable.
00:12:44 Ces deux policiers dans le reportage qui se font insulter par des manifestants.
00:12:48 Mais il n'y a qu'en France qu'on voit cela. C'est profondément scandaleux.
00:12:51 On peut effectivement souligner qu'il n'y a que trois personnes qui ont été légèrement blessées heureusement
00:13:00 à l'intérieur du véhicule et qu'il n'y ait pas eu d'autres cas plus graves dans cette situation.
00:13:05 Oui, mais si je peux me permettre, il y a des blessures physiques, mais il y a surtout des blessures morales.
00:13:09 Parce que les policiers qui sont ainsi insultés, c'est tous les policiers qui se sentent affectés.
00:13:14 Mais comme vous le dites, il y a un désarmement moral de toute façon de la police et un manque de soutien.
00:13:17 Et là, il y a une violence morale de la part des manifestants qui va malheureusement bien au-delà des trois blessés physiques.
00:13:23 On va avancer sur la suite de l'actualité. Parler de cette situation qui exaspère les riverains au nord-est de Paris.
00:13:29 Depuis plusieurs semaines, des individus qui proposent des jeux d'argent en pleine rue entraînent des nuisances au nord jusqu'au petit matin.
00:13:35 Alors que ce quartier est miné déjà par les ventes à la sauvette et les toxicomanes, cris, consommation d'alcool,
00:13:41 les habitants sont excédés. Reportage de Fabrice Elsner et Corentin Brio.
00:13:45 En face de la gare de l'Est à Paris, un groupe d'individus joue aux cartes.
00:13:51 Cette séquence a lieu la nuit, mais les rassemblements ont aussi lieu en pleine journée.
00:13:56 Les habitants du quartier, déjà préoccupés par les consommateurs de crack, s'inquiètent de ces attroupements.
00:14:02 À chaque fois, vous avez des nouveaux problèmes qui arrivent et qui ne sont pas réglés.
00:14:07 Les problèmes de migrants ne sont pas réglés, les problèmes de crack sont quand même bien présents dans le quartier.
00:14:13 Bref, c'est permanent.
00:14:17 Moi, ça me fait peur. À cause de ça, je ne sors pas la nuit à partir de 22h.
00:14:22 Je n'ai pas envie du tout de me faire agresser ou qu'il y ait des tensions et que ça se déborde de là où je suis.
00:14:28 Mais malgré l'inquiétude, l'intervention des forces de l'ordre est pour l'instant impossible.
00:14:33 Il ne faut pas leur reprocher grand-chose. C'est un petit peu horrible de dire ça, mais c'est du tapage qui se passe actuellement.
00:14:39 Alors des fois, il y a des bagarres. Donc là, c'est l'intervention des effectifs de police sur le tapage, sur les bagarres.
00:14:46 Mais les rassemblements, ils se positionnent sur des trottoirs pour jouer à des jeux en ligne qui ne sont pas illégaux.
00:14:54 C'est contrairement à ce qu'on a pu voir sur d'autres secteurs comme le Champ de Mars ou sur le 13ème arrondissement.
00:15:00 L'association de Riverain de Main-la-Chapelle a déposé plainte contre ces rassemblements.
00:15:05 Alors c'est vrai qu'on est dans des quartiers de Paris qui cumulent pas mal de problèmes. La vente à la sauvette, j'en parlais dans les titres.
00:15:10 La toxicomanie avec le krach. Et là, cette situation pour laquelle les autorités sont un petit peu impuissantes
00:15:16 parce que là, on a des gens qui jouent à des jeux en ligne qui sont légaux ou à des jeux de cartes. Là, c'est un petit peu plus compliqué.
00:15:23 Oui, alors on parle des jeux d'argent. Il s'y ajoute dans ces quartiers du nord de Paris, la prostitution, le trafic de drogue et tout un lot de nuisances en tout genre.
00:15:33 Le problème, c'est que la police municipale de Madame Hidalgo, qui devrait s'attaquer à ces problèmes et dont c'est d'ailleurs l'une des missions de lutter contre,
00:15:41 notamment les ventes à la sauvette et toutes les nuisances en tout genre, ne fait rien. Il y a une stratégie, il y a une volonté de la mairie de Paris
00:15:48 de ne pas s'attaquer à ces problèmes pour se concentrer sur les problèmes de stationnement.
00:15:54 Puisque je le rappelle, 90% des contraventions qui sont dressées par les policiers municipaux à Paris concernent la sécurité routière,
00:16:01 dont la moitié est pour des questions de stationnement au lieu de s'attaquer à ces problèmes.
00:16:04 Donc, c'est une volonté, c'est une stratégie délibérée d'Anne Hidalgo et on en voit les conséquences aujourd'hui.
00:16:09 Stratégie délibérée de laxisme, parce qu'en fait, dans ces quartiers du nord de Paris, mais vous parlez aussi du 13ème et d'autres parties de la capitale,
00:16:18 il y a des instabilités qui se sont installées, des instabilités collectives, parce que ce n'est pas que des individus,
00:16:23 c'est des groupes d'individus qui s'installent, qui occupent l'espace public et qui dégradent considérablement les conditions de vie
00:16:30 dans des quartiers qui étaient auparavant très agréables et qui sont devenus très difficiles à vivre pour les habitants,
00:16:36 qui souvent n'ont qu'une envie, c'est de quitter ces quartiers.
00:16:39 C'est quand même fort dommage dans une si belle ville comme Paris.
00:16:42 C'est à la une du JDD ce matin, le Pape à Marseille, visite historique, discours politique,
00:16:48 six pages consacrées à la visite ce week-end à Marseille du souverain pontife, le Pape qui s'est exprimé,
00:16:54 là entendu sur l'immigration, mais également sur la question de la fin de vie.
00:16:57 Ça, ça s'est passé au retour de Marseille dans l'avion, alors qu'un projet de loi du gouvernement doit être présenté dans les prochaines semaines.
00:17:04 Oui, voici ses mots. "On ne joue pas avec la vie", a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant à Rome.
00:17:10 "On ne joue pas avec la vie, on ne joue pas avec la vie, ni au début, ni à la fin", a-t-il martelé.
00:17:13 Un sujet hautement sensible donc pour l'Église, mais aussi pour certains personnels de santé.
00:17:18 Un collectif de 800 000 personnes s'y oppose fermement.
00:17:21 Explication de Mathilde Couvillère-Flornois et Maxime Lavandier.
00:17:24 C'est un dossier épineux que le gouvernement a entre les mains.
00:17:28 Le projet de loi sur la fin de vie continue à diviser.
00:17:31 Pour rappel, le projet de loi contient trois volets.
00:17:34 L'accompagnement des patients, les soins palliatifs et l'aide active à mourir.
00:17:38 C'est ce dernier volet qui fait débat.
00:17:40 Alors que l'Académie de médecine s'est dit favorable à titre exceptionnel,
00:17:44 près de 800 000 professionnels de santé s'opposent fermement à ce projet de loi.
00:17:48 C'est le cas de cette infirmière en soins palliatifs.
00:17:50 Les soins palliatifs, qu'est-ce que c'est ?
00:17:53 C'est de l'accompagnement des personnes jusqu'au bout de la vie.
00:17:56 Donc c'est un projet de vie.
00:17:57 L'assistance médicale à mourir, là c'est un projet de mort.
00:18:01 Donc pour moi on est sur deux choses qui sont à l'opposé l'une de l'autre.
00:18:05 Autre critique du côté des soignants, la manière dont le projet de loi a été conduit.
00:18:09 Il n'y a pas eu de conconstruction, qu'on ne connaît pas le texte.
00:18:12 Que la façon dont se sont passées les réunions,
00:18:14 que ce soit en termes d'absence de compte rendu, d'absence d'ordre du jour,
00:18:18 de prise de parole, de représentation de certaines personnes qui ne représentaient qu'eux-mêmes,
00:18:23 de débat, une méthode qui n'était pas du tout acceptable à nos yeux.
00:18:29 Le projet de loi devrait être remis au président de la République avant la fin du mois de septembre.
00:18:34 La prochaine étape sera sa présentation en Conseil des ministres,
00:18:37 mais aucune date n'a été communiquée pour le moment.
00:18:40 6h15 sur CNews, le rappel de l'actualité, c'est avec vous Marine.
00:18:46 Fin de la visite du pape François à Marseille.
00:18:50 Une visite qui s'est conclue par une messe géante au stade Vélodrome,
00:18:53 accueillie par 60 000 fidèles et en présence du couple présidentiel.
00:18:56 Ce voyage de deux jours a été largement consacré à la situation des migrants
00:19:00 et à la question de la fin de vie en France.
00:19:02 Le pape François est reparti pour Rome dans la soirée.
00:19:05 Dans le Haut-Karabagh, l'Arménie a réclamé hier à l'ONU
00:19:08 l'envoi immédiat d'une mission pour surveiller et évaluer les droits humains.
00:19:11 Dans le même temps, l'Azerbaïdjan a promis que les Arméniens de la région
00:19:14 seront traités en citoyens égaux.
00:19:16 Pour rappel, l'Azerbaïdjan avait lancé en début de semaine une opération militaire
00:19:19 reportant une victoire éclair et obligeant les séparatistes arméniens à déposer les armes.
00:19:24 Et puis Paris a dansé au rythme de la Techno-Parade hier pour son 25e anniversaire.
00:19:29 La Techno-Parade, vitrine festive des musiques électroniques,
00:19:32 a battu son record avec quelques 400 000 participants depuis sa création en 1998.
00:19:37 L'édition revendique plus de 143 km parcourus dans les rues de la capitale
00:19:41 avec plus de 300 chars, 2000 DJ et plus de 6 millions de participants.
00:19:45 Je voudrais qu'on revienne un instant sur cette question sensible de la fin de vie
00:19:51 et de ce projet de loi envisagé par le gouvernement.
00:19:54 Vous comprenez les inquiétudes de ces soignants
00:19:57 qui craignent de voir mis côte à côte le principe du suicide assisté
00:20:01 avec le développement des soins palliatifs ?
00:20:03 Moi ce que j'espère surtout c'est que tous les parlementaires qui seront saisis d'un projet de loi
00:20:07 vont librement voter en leur âme et conscience
00:20:11 parce que là on touche à l'intime, aux convictions les plus intimes des uns des autres.
00:20:14 Je ne suis pas étonné que le pape exprime ses opinions,
00:20:17 Emmanuel Macron l'a consulté, d'ailleurs il y a une petite discussion pour savoir
00:20:20 s'ils en ont vraiment parlé tous les deux,
00:20:22 le Vatican n'a pas la même version qu'Emmanuel Macron.
00:20:25 Mais ensuite oui, je comprends les soignants,
00:20:27 les soignants sont là pour soigner,
00:20:29 pour aider chacun à vivre le plus longtemps possible,
00:20:31 dans les meilleures conditions possibles.
00:20:33 Donc effectivement je comprends que beaucoup de soignants,
00:20:36 et ils sont nombreux, 800 soignants,
00:20:38 protestent contre les conditions de préparation de cette loi qui n'est pas claire,
00:20:42 qui n'a pas suffisamment associé des parents entiers,
00:20:45 des acteurs concernés, notamment en matière de gériatrie,
00:20:49 aux discussions qui ont eu lieu.
00:20:51 Il y a eu des conférences citoyennes mais qui ont été largement biaisées
00:20:54 et quand même assez fortement orientées.
00:20:56 Donc oui, moi je pense qu'il y a vraiment un problème de conscience
00:20:59 qui est posé à chacun et le vote de cette loi
00:21:02 est à mon avis très loin d'être acquis pour Emmanuel Macron,
00:21:05 qui lui-même, j'ai l'impression, en fond de lui-même,
00:21:07 doute lui-même de ce qu'il va falloir faire passer comme...
00:21:10 Ah c'est encore très nébuleux, effectivement,
00:21:12 rien ne dit que le suicide assisté sera autorisé,
00:21:16 permis à la fin de ce processus législatif.
00:21:19 Néanmoins, les soignants sont déjà inquiets,
00:21:24 et notamment parce qu'ils nous disent,
00:21:27 voilà, les soins palliatifs aujourd'hui c'est un projet de vie, de fin de vie,
00:21:30 le suicide assisté, pour certains, on l'entendait dans ce reportage,
00:21:33 c'est un projet de mort.
00:21:35 Oui, alors autant on peut critiquer les propos du pape sur la question des migrants,
00:21:39 autant les mots qu'il a utilisés pour dénoncer l'euthanasie
00:21:43 et certains projets de loi entre les lignes dans certains pays occidentaux
00:21:49 sont très forts, et il a évidemment raison.
00:21:51 Et il faut mettre le paquet, en effet, sur les soins palliatifs.
00:21:55 Les professionnels de santé, les médecins sont les premiers
00:21:58 à le dire et à regretter, à déplorer.
00:22:01 C'est l'un des parents pauvres de toute façon de l'accès aux soins.
00:22:04 Le manque de moyens dans les services de soins palliatifs
00:22:06 et autoriser, même à titre exceptionnel, l'euthanasie ou le suicide assisté,
00:22:10 c'est évidemment ouvrir une boîte de Pandore pour la suite.
00:22:14 A retrouver dans le JDD également la côte de popularité du couple exécutif
00:22:18 qui se dégrade confronté aux fortes attentes des Français.
00:22:21 Emmanuel Macron perd des points dans le baromètre IFOP pour le JDD
00:22:25 avec 28% de satisfait, une baisse de 2 points.
00:22:28 Oui, Elisabeth Borne, quant à elle, est à 29% de satisfaction,
00:22:31 en baisse de 3 points selon les réponses récoltées par l'IFOP.
00:22:34 La principale préoccupation des Français reste le pouvoir d'achat,
00:22:37 loin devant l'immigration et la sécurité.
00:22:39 Autre projet de loi qui arrive à l'Assemblée nationale
00:22:43 à partir de demain dans l'hémicycle, après avoir passé l'étape du Sénat au début de l'été,
00:22:47 c'est le projet de loi Plein emploi.
00:22:49 11 articles de texte et près de 2000 amendements déposés
00:22:52 vont donc être analysés par la Commission des affaires sociales
00:22:55 avant un vote dans l'hémicycle.
00:22:56 Oui, parmi les principales réformes, la création de France Travail,
00:22:59 un nouvel opérateur de l'État,
00:23:01 pour accompagner les demandeurs d'emploi, les explications d'Élodie Huchard.
00:23:05 Le plein emploi, c'est l'objectif du président de la République
00:23:08 depuis sa première élection en 2017
00:23:11 et c'est aussi le sens de cette loi qui va arriver
00:23:13 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale demain à 16h.
00:23:16 Cette loi a déjà été adoptée par le Sénat
00:23:19 mais elle est plutôt mal partie à l'Assemblée
00:23:21 parce que certes, elle a été adoptée en commission
00:23:24 mais en l'absence de l'opposition
00:23:25 qui ne voulait pas étudier ce texte en pleine nuit.
00:23:28 Sur le fond de cette loi, plusieurs aspects.
00:23:30 Par exemple, la création de France Travail
00:23:32 qui va intégrer Pôle emploi et d'autres services publics
00:23:35 et puis il y a surtout des points qui coïncent,
00:23:37 notamment autour du RSA
00:23:39 puisque désormais, tous ceux qui bénéficient du RSA
00:23:41 seront forcément inscrits à Pôle emploi et à France Travail.
00:23:44 Et ce qu'on va leur demander, c'est un contrat d'engagement.
00:23:48 Le gouvernement veut imposer entre 15 et 20 heures d'activité par semaine
00:23:52 à tous les allocataires du RSA.
00:23:54 Le Sénat s'est entendu sur 15 heures.
00:23:56 En revanche, évidemment, du côté de la gauche,
00:23:58 on ne veut pas entendre parler de cette mesure.
00:24:01 Il va donc y avoir de nombreuses passes d'armes
00:24:03 avec Olivier Dussopt qui sera au banc des ministres pour défendre cette loi.
00:24:07 En revanche, sur ce point,
00:24:08 le gouvernement pourra compter sur le soutien de la droite.
00:24:11 Allez, on va finir ce journal avec toute autre chose
00:24:14 mais pas si éloignée finalement que ce projet de loi Pleine emploi.
00:24:17 Un festival de la flemme, messieurs, ça se tient au Monténégro.
00:24:21 Alors c'est autre salle, autre ambiance, organisé dans un petit village.
00:24:25 L'objectif, c'est de rester allongé, Marine,
00:24:28 le plus longtemps possible sans rien faire.
00:24:30 Oui, écoutez bien, les 4 finalistes ont couché depuis plus de 811 heures,
00:24:33 ce qui équivaut à plus d'un mois allongé.
00:24:35 Mais attention, s'asseoir ou se lever est éliminatoire.
00:24:38 Retour sur cette expérience avec Dunia Tengour.
00:24:40 1000 euros pour rester rallongé.
00:24:44 Non, vous ne rêvez pas, bienvenue au concours de la flemme
00:24:47 du petit village de Bresna, au Monténégro.
00:24:50 Après plus d'un mois de siestes acharnées,
00:24:52 ils sont désormais plus que 4 finalistes.
00:24:55 Parmi eux, Lidija, esthéticienne qui a déjà passé plus de 800 heures au repos.
00:25:01 Mon frère et mes parents sont venus me supplier d'arrêter,
00:25:06 en me promettant 1000 euros en échange.
00:25:08 Mais je leur ai dit qu'il n'y avait aucune chance que j'arrête
00:25:11 et que je resterai jusqu'au bout.
00:25:14 Créé il y a 12 ans, ce festival insolite est surtout un pied de nez
00:25:18 aux préjugés concernant la prétendue flemme des Monténégrins.
00:25:22 Au-delà de l'humour, pour certains candidats,
00:25:24 l'expérience constitue un véritable dépassement de soi.
00:25:28 Je me dis que si je peux ici, avec la force d'esprit et ma persévérance,
00:25:34 surmonter des obstacles et arriver jusqu'au bout,
00:25:36 alors je pourrais transposer ça dans la vraie vie.
00:25:41 Pour le plus grand bonheur des organisateurs,
00:25:43 cette année est un excellent cru,
00:25:45 puisque le record de la flemme a été largement dépassé.
00:25:48 Jusqu'à ce jour, la plus longue sieste des candidats avait duré 5 jours,
00:25:53 soit près de 117 heures.
00:25:55 C'est intense Michel Thaubut, 800 heures passées allongées.
00:26:00 Mais moi pour 1000 euros je ne le fais pas, ce n'est pas assez pour rester 800 heures allongés.
00:26:02 Je crois qu'aux Monténégrons 1000 euros c'est beaucoup.
00:26:04 Peut-être aussi.
00:26:06 Mais je crois qu'ils ont beaucoup d'humour,
00:26:08 il faut le prendre comme quelque chose de décalé.
00:26:10 On avait un expert en marketing qui était là allongé.
00:26:13 Il fait la une de CNews, c'est réussi.
00:26:17 Ça me fait penser à une autre forme d'humour, au film Borat,
00:26:21 qui avait pastiché de façon assez forte le Kazakhstan.
00:26:25 Et je pense que le Monténégro dénonce un préjugé.
00:26:29 C'est certainement un pays qui doit être intéressant à visiter.
00:26:32 Et puis ensuite on pourrait faire un décompte des pays où il y a le plus de flemme,
00:26:36 ceux où on travaille le moins notamment.
00:26:38 La France serait peut-être pas si mal passée.
00:26:40 Avec les 35 heures.
00:26:42 Regardez l'heure à laquelle on est là le week-end ce matin.
00:26:45 Je ne parle pas de nous.
00:26:47 On va marquer une courte pause, vous restez avec nous sur CNews.
00:26:50 On reviendra dans un instant sur ce procès qui s'ouvre la semaine prochaine,
00:26:54 celui de l'attentat de Magnanville.
00:26:56 On le rappelle, c'était il y a 7 ans,
00:26:58 deux policiers qui ont été tués à leur domicile.
00:27:00 Nous avons interrogé l'ancien patron du Raid,
00:27:03 qui témoigne, Jean-Michel Fauverg,
00:27:05 de cette journée très particulière pour lui et ses équipes.
00:27:09 C'est à voir juste après la pause.
00:27:11 Restez avec nous.
00:27:12 6h29, de retour dans la matinale week-end sur CNews.
00:27:18 On est ravi de vous accueillir avec Marine Sabourin
00:27:20 et tous nos invités bien sûr pour décrypter l'actualité.
00:27:23 Amaury Brelet de Valeurs Actuelles,
00:27:25 Michel Taub du site Opinion International,
00:27:28 bien sûr Harold Iman pour toute l'actualité internationale,
00:27:31 et Carole Zanin dont on aura peut-être une météo tout à l'heure à 6h58.
00:27:36 Avec le son cette fois, on a eu un petit problème de micro,
00:27:38 ce n'est pas de votre faute Carole, c'est des choses qui arrivent.
00:27:40 Mais tout à l'heure, on saura si vous pouvez sortir ce dimanche
00:27:44 pour profiter du temps à l'extérieur.
00:27:46 Voici les titres de votre journal de 6h30.
00:27:48 À la une, le procès de l'attentat de Magnanville
00:27:51 qui s'ouvre ce lundi à Paris.
00:27:53 C'était il y a 7 ans, une attaque particulièrement atroce
00:27:56 d'un couple de policiers à leur domicile dans les Yvelines,
00:27:58 sous les yeux de leur fils, âgé de seulement 3 ans.
00:28:00 C'est l'un des complices de l'assaillant qui est jugé la semaine prochaine.
00:28:04 Ce matin, Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid,
00:28:07 nous raconte comment lui et ses équipes ont vécu cette terrible journée.
00:28:11 J'étais bouleversé, effondré.
00:28:13 La réaction ce matin de l'ancienne rectrice de l'Académie de Versailles,
00:28:16 dans le Parisien, aujourd'hui en France Académie,
00:28:18 à l'origine du courrier odieux envoyé aux parents du jeune Nicolas,
00:28:22 ce collégien de Poissy, victime de harcèlement,
00:28:24 et qui a mis fin à sa vie il y a quelques jours.
00:28:27 Charline Avenel reconnaît un grave dysfonctionnement,
00:28:30 qui met en évidence les failles et pose la question des relations humaines.
00:28:34 Un aveu que l'on imagine un peu tardif pour la famille de Nicolas.
00:28:37 Et puis l'exécutif qui répond au pape François.
00:28:39 La France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration.
00:28:43 D'ailleurs, le gouvernement a publié ce mois-ci un guide
00:28:45 pour l'installation des réfugiés en milieu rural,
00:28:47 avec pour objectif une meilleure répartition des migrants sur tout le territoire.
00:28:51 Les explications à suivre.
00:28:56 A la une de votre journal, ce procès pour complicité d'assassinat
00:28:59 du couple de policiers à Magnanville,
00:29:01 ce procès qui s'ouvre demain, c'était en 2016, dans les Yvelines.
00:29:04 Jean-Baptiste Salvin, Jessica Schneider,
00:29:06 avaient été assassinés par un djihadiste sous les yeux de leur enfant de 3 ans.
00:29:10 C'est l'un des complices de l'assaillant qui est jugé la semaine prochaine.
00:29:14 Sandra Buisson et Célia Barotte ont rencontré les intervenants présents lors de l'assaut.
00:29:19 Après avoir poignardé Jean-Baptiste Salvin, le terroriste,
00:29:22 Larocie Abala se retranche au domicile des policiers.
00:29:25 Il garde en otage Jessica Schneider et l'enfant du couple au premier étage du pavillon.
00:29:30 Des contacts de renseignement sont établis
00:29:33 et deux colonnes d'assaut du RED sont mobilisées pour sauver les victimes.
00:29:36 L'idée c'était de faire un assaut en partant du bas et monter vers le haut, vers l'étage.
00:29:43 Et de faire une diversion en grenadant à travers les fenêtres du haut.
00:29:48 J'ai donné l'autorisation de grenader, mais de grenader à vue,
00:29:52 au rez-de-chaussée et à main, et non pas avec des lanceurs de grenades
00:29:57 qui sont beaucoup moins précis et surtout à vue pour ne blesser personne.
00:30:01 Une fois l'assaut donné, les équipes du RED découvrent le corps sans vie de la fonctionnaire de police.
00:30:06 L'enfant de 3 ans est lui, sain et sauf.
00:30:08 Il est confié au médecin du RED, accompagné par un voisin et ami policier de la famille, surnommé Canard.
00:30:14 Le premier suivi psychologique c'est Canard qui l'a fait.
00:30:17 Il avait vraiment cette intelligence humaine.
00:30:19 Ce petit moment qui a dû durer 2 minutes dans l'ambulance, c'était des mots très simples.
00:30:25 Il sort de l'enfer et de voir cette petite tête blonde avec son petit sourire, c'est juste magique.
00:30:32 7 ans après, malgré ce procès, la famille de Jean-Baptiste Salvin est consciente
00:30:37 qu'elle n'aura pas encore toutes les réponses à ses questions.
00:30:40 Un mot Michel Chevalet pour commenter ?
00:30:42 Michel Thaub.
00:30:44 Mais c'est un honneur de s'appeler Michel Chevalet.
00:30:47 Non, sérieusement, ce que je trouve bien triste dans la tragédie, c'est que le procès ait lieu si tard.
00:30:52 7 ans plus tard.
00:30:54 7 ans plus tard, franchement, sur des faits aussi graves.
00:30:56 On est d'ailleurs dans une période où Daesh a encore...
00:30:59 Al-Qaïda a récemment appelé à de nouveaux attentats terroristes en France.
00:31:02 On est dans un climat très très dur.
00:31:04 Mais encore une fois, que la justice mette autant de temps à juger des faits aussi graves, je trouve ça regrettable.
00:31:11 Autre affaire très dure, et on vous en parlait la semaine dernière,
00:31:14 cette lettre inadmissible envoyée aux parents du jeune Nicolas
00:31:18 qui alertait sur le harcèlement subi à Poissy par leur fils au collège dans les Yvelines.
00:31:23 L'adolescente de 15 ans avait mis fin à ses jours au début du mois de septembre.
00:31:26 Pour la première fois, on a la rectrice de l'Académie de Versailles,
00:31:29 l'ancienne rectrice à ce moment-là, Charline Avenel,
00:31:31 qui revient sur ce grave dysfonctionnement dans les colonnes du Parisien.
00:31:34 Oui, voici ses mots.
00:31:36 "Il est inadmissible qu'ils aient reçu un tel courrier.
00:31:38 J'ai été bouleversée en apprenant le décès de cet élève
00:31:40 lorsque j'ai découvert il y a une semaine dans la presse l'existence de ce courrier.
00:31:44 J'étais effondrée.
00:31:45 Cette lettre a été rédigée et signée par la direction des ressources humaines du rectorat.
00:31:49 Dans le cas présent, il n'y avait pas envoyé un tel courrier à des parents en détresse
00:31:53 sur un cas de harcèlement et sans prendre le soin d'échanger avec l'établissement
00:31:56 et le référent harcèlement départemental qui sont en charge de ces questions.
00:32:00 Ce dysfonctionnement met en évidence des failles dans la procédure
00:32:03 et pose la question de la relation humaine avec les usagers."
00:32:06 Le gouvernement qui fait de la lutte contre le harcèlement scolaire,
00:32:09 l'une de ses priorités, un plan interministériel doit être présenté
00:32:13 par Elisabeth Borne pour mieux prévenir ces drames.
00:32:15 Plusieurs mesures ont déjà été proposées par Gabriel Attal,
00:32:18 ministre de l'éducation, comme le changement d'établissement
00:32:21 de l'élève harceleur ou son bannissement des réseaux sociaux.
00:32:23 Alors à quoi faut-il s'attendre ?
00:32:25 Élément de réponse avec notre journaliste politique Elodie Huchard.
00:32:28 On le sait, pour le gouvernement, lutter contre le harcèlement scolaire
00:32:32 est une priorité et c'est dans ce sens que la Première ministre
00:32:35 va présenter vendredi le plan interministériel contre ce fléau.
00:32:39 Selon nos confrères du Parisien, il y a plusieurs pistes envisagées
00:32:42 par le gouvernement. D'abord un travail sur tout ce qui concerne
00:32:45 le harcèlement en ligne et via les téléphones portables
00:32:48 avec plusieurs mesures. La première, vérifier l'âge de ceux
00:32:51 qui s'inscrivent sur les réseaux sociaux. Il y a déjà quelque temps,
00:32:55 le groupe Horizon voulait instaurer une majorité numérique à 15 ans.
00:32:59 Une bonne idée qui peut sembler pertinente mais cela signifie
00:33:01 que les plateformes des réseaux sociaux devront jouer le jeu.
00:33:04 Autre idée du ministre de l'Education, instaurer un couvre-feu numérique
00:33:07 entre 18h et 8h par exemple mais une fois de plus,
00:33:10 la pose la question de l'application de cette mesure.
00:33:13 Il y a aussi la possibilité de bannir de 6 mois des réseaux sociaux
00:33:16 tout élève harceleur et de confisquer systématiquement
00:33:19 les téléphones portables. Forcément, ce plan aura aussi
00:33:22 un volet préventif avec l'instauration de brigades anti-harcèlement
00:33:27 dans les établissements qui permettront notamment de sensibiliser
00:33:30 mais aussi de pouvoir intervenir en cas de crise.
00:33:34 Et puis enfin, un travail avec des psychologues qui pourront
00:33:37 eux-mêmes identifier très clairement quand il y aura ou pas
00:33:40 des cas de harcèlement dans les établissements scolaires.
00:33:43 Le fait aussi que ce soit Elisabeth Borne qui présente ce plan
00:33:46 montre bien l'importance de ce sujet pour le gouvernement.
00:33:49 Au cœur de ces affaires de harcèlement, c'est toujours la question
00:33:53 du téléphone portable et des réseaux sociaux.
00:33:55 Ce qui s'arrêtait auparavant à la sortie de l'école,
00:33:58 à l'extérieur des murs de l'école, là désormais se poursuit
00:34:01 jusqu'à la chambre de l'élève harcelé par le biais des réseaux sociaux.
00:34:05 Toutes ces mesures qui sont proposées, sont-elles bonnes
00:34:09 pour empêcher ces cas de harcèlement ?
00:34:13 Oui, après il ne faudrait pas faire non plus des réseaux sociaux
00:34:15 le bouc émissaire général de tous ces problèmes.
00:34:18 Il faut en effet en amont faire un gros travail de prévention,
00:34:21 de sensibilisation auprès du personnel enseignant
00:34:24 et des directeurs d'établissement sur la détection des signes
00:34:27 avant-coureurs, j'allais dire, du harcèlement.
00:34:30 Et puis il faut aussi insister à mon avis sur la responsabilité
00:34:32 des parents, qui est essentielle dans ce problème,
00:34:35 y compris en menaçant de sanctions financières, en tapant au portefeuille.
00:34:40 Michel Taubes.
00:34:41 Moi j'aimerais revenir sur ce qui s'est passé dans la camionnerie de Versailles.
00:34:44 En fait ce qui est dramatique, c'est que vous avez des mesures
00:34:46 qui peuvent être prises par des recteurs, par des chefs d'administration
00:34:49 et en fait les décisions ne redescendent pas.
00:34:52 Et même j'ai envie de dire dans les étages inférieurs
00:34:54 entre guillemets des administrations, il y a des initiatives qui sont prises
00:34:57 sans que les recteurs et les chefs d'administration ne soient au courant.
00:35:00 D'où la réaction de l'ancienne rectrice qui s'étonne que la direction
00:35:03 des ressources humaines de la camionnerie de Versailles envoie de tels courriers,
00:35:06 manifestement elle n'était pas au courant.
00:35:08 Ces courriers étaient prévus, je précise, à l'origine
00:35:11 pour tous les personnels enseignants qui étaient potentiellement
00:35:15 menacés par des parents d'élèves.
00:35:17 Mais évidemment pas des parents d'élèves inquiets pour le harcèlement
00:35:20 de leurs enfants, ça ne correspondait pas à cette situation-là.
00:35:23 Ce sont des parents d'élèves qui n'avaient pas fait des pressions violentes
00:35:26 sur des fonctionnaires de l'éducation nationale.
00:35:29 Mais le problème c'est qu'effectivement, on pourra adopter tous les plans possibles
00:35:33 et celui d'Elisabeth Borne et Gabriel Attal est certainement très intéressant,
00:35:36 plus détaillé, plus en finesse dans tous les mécanismes
00:35:40 qui accélèrent le harcèlement.
00:35:42 Mais effectivement, si ça n'est pas relayé par les enseignants eux-mêmes,
00:35:45 par les parents, prenez la question de la majorité numérique.
00:35:48 Comment font les enfants ? En fait, ils contournent tout simplement la loi.
00:35:51 Ils disent "j'ai 18 ans" alors qu'en fait ils en ont 10, 11 ou 12.
00:35:55 Donc si les parents ne sont pas derrière à être vigilants et à réguler les choses,
00:35:59 ce qui est très difficile et de plus en plus difficile avec les jeunes adolescents,
00:36:03 on n'y arrivera pas. Donc très bien pour ce plan, mais encore une fois,
00:36:06 c'est toute la communauté éducative qui doit être mobilisée, des enseignants aux parents.
00:36:11 La visite du pape François à Marseille qui s'est achevée hier sur cette messe
00:36:15 au stade Vélodrome, visite largement dominée par ses prises de position politique
00:36:20 sur la question migratoire notamment.
00:36:22 Oui, le souverain Pontifex a martelé un message d'accueil des migrants
00:36:26 dénonçant l'indifférence des responsables politiques européens.
00:36:29 De son côté, la présidence française a réagi.
00:36:31 "La France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration".
00:36:34 Un gouvernement qui a le sens du timing en publiant un guide pour l'accueil
00:36:38 et l'intégration des réfugiés en milieu rural, alors que le ministre de l'Intérieur,
00:36:41 Gérald Darmanin, a annoncé que la France n'accueillerait pas de migrants
00:36:45 de l'île italienne de Lampedusa où plus de 10 000 migrants ont débarqué la semaine dernière.
00:36:48 Et les premières lignes de ce texte vantent l'installation de personnes réfugiées
00:36:51 en milieu rural comme une opportunité parmi les objectifs de ce manuel,
00:36:54 mieux répartir les réfugiés sur tout le territoire.
00:36:57 Les détails avec Dunia Tengour.
00:36:59 Accueillir et intégrer les réfugiés dans les campagnes,
00:37:04 une opportunité autant pour les territoires que pour leurs habitants.
00:37:08 Voilà le message porté par cette brochure publiée ce mois-ci
00:37:12 par la direction interministérielle à l'accueil et l'intégration des réfugiés.
00:37:16 Pour désengorger les villes, les réfugiés sont invités à s'installer
00:37:20 dans les territoires ruraux afin de revitaliser les centres-bourgs
00:37:24 et leurs tissus sociaux.
00:37:26 Parmi les avantages cités par le document, le logement,
00:37:29 mais aussi la stabilité de l'emploi, une affirmation loin d'être partagée.
00:37:34 Il n'y aura pas, je vous rappelle en plus qu'en milieu rural,
00:37:38 le taux de chômage est généralement, enfin parfois deux,
00:37:43 ici pour deux fois plus élevé que la moyenne nationale.
00:37:48 Des aires médicaux, accès aux services publics restreints,
00:37:51 chômage ou encore difficulté de mobilité,
00:37:54 malgré la volonté affichée par l'exécutif.
00:37:57 Sur place, l'installation de personnes réfugiées
00:38:00 se heurte souvent à une réalité bien plus complexe.
00:38:04 Alors ça rend notre politique migratoire assez peu lisible finalement,
00:38:07 puisqu'on est toujours dans le même temps.
00:38:09 On n'accueillera pas de migrants de l'Ampédouza,
00:38:12 en même temps on n'a pas à rougir de notre politique d'accueil,
00:38:15 répond le gouvernement, l'exécutif au pape François.
00:38:18 Et puis de l'autre côté, on publie aussi un guide d'accueil
00:38:21 en zone rurale des migrants qui pourraient arriver en France.
00:38:24 C'est ce que je disais à Maury Brelais, assez peu lisible.
00:38:26 Oui, totalement.
00:38:28 D'ailleurs, il faut le souligner, cette pratique de répartition
00:38:30 des migrants à l'échelle nationale se fait depuis un certain nombre d'années
00:38:34 en toute discrétion par le gouvernement.
00:38:36 Et c'est seulement assumé depuis certains mois,
00:38:38 depuis que des informations ont fuité dans la presse
00:38:41 concernant cette stratégie politique.
00:38:45 Ensuite, il faut souligner aussi la contradiction totale du gouvernement
00:38:48 à refuser à s'opposer à la répartition des migrants à l'échelle européenne.
00:38:52 On a évoqué, ça a été rappelé, c'est d'ailleurs la politique
00:38:55 vantée par Madame Van der Leyen à l'Ampédouza,
00:38:58 et en France, la promouvoir.
00:39:00 Et enfin, c'est tout simplement déplacer le problème,
00:39:03 c'est-à-dire que ces migrants qui vont être répartis partout en France
00:39:06 vont en effet être confrontés sur place à la question de l'emploi.
00:39:11 C'est la question de la sécurité aussi qui se posera pour ceux,
00:39:14 pour les villes qui accueilleront ces migrants.
00:39:16 Et ça ne règle absolument pas le problème de fond.
00:39:18 La loi immigration rendra tout ça un petit peu plus lisible ou pas ?
00:39:21 Très, très difficilement, parce que malheureusement,
00:39:23 la pression migratoire va augmenter très, très fortement.
00:39:26 D'abord, je note que sur l'accueil de migrants dans les zones rurales,
00:39:30 ça n'est pas nouveau.
00:39:31 Je me rappelle qu'en 2015, Jean-Pierre Raffarin avait déjà proposé
00:39:34 que chaque village de France accueille une famille de migrants,
00:39:37 ce qui avait suscité un tollé général.
00:39:39 Il faut quand même laisser les communes librement choisir,
00:39:42 dire oui ou non.
00:39:43 Les maires ont quand même un minimum de pouvoir,
00:39:46 ils en ont de moins en moins, malheureusement, dans leurs communes.
00:39:48 Donc, c'est à eux de librement décider s'ils accueillent des migrants.
00:39:51 Et puis ensuite, lorsqu'on voit le nombre de migrants
00:39:54 qui veulent s'installer en France, et qui le sont déjà,
00:39:56 honnêtement, on peut dire effectivement que la France est une terre d'accueil
00:40:01 et de bienveillance, peut-être un peu trop d'ailleurs,
00:40:03 contrairement à ce qu'a laissé entendre pendant deux jours le pape à Marseille.
00:40:07 - Allez, sept ans après la sortie du Royaume-Uni,
00:40:10 l'Union Européenne, des milliers de Britanniques étaient dans les rues de Londres hier,
00:40:13 une manifestation pour exprimer, Marine, leur volonté de réintégrer l'Union Européenne.
00:40:18 - Oui, ce sont notamment les jeunes qui lèvent la voix,
00:40:21 selon un sondage réalisé en mai dernier par la chaîne anglaise ETV News Tracker.
00:40:25 86% des 18-25 ans voteraient en faveur d'un retour dans l'Union Européenne.
00:40:29 Écoutez quelques manifestants.
00:40:31 - Cela fait quoi, 6-7 ans que le vote a eu lieu ?
00:40:35 Cela fait 6 ou 7 ans que les citoyens n'ont absolument pas eu la possibilité
00:40:39 de choisir si nous quittions ou non l'Union Européenne
00:40:42 et nous n'avons pas vraiment été écoutés depuis.
00:40:44 - Je suis certain que nous finirons par réintégrer l'Union Européenne.
00:40:47 Les partisans sont déjà nombreux et je pense que ce soutien ne fera que croître
00:40:51 parce que le Brexit est un désastre.
00:40:54 Je suis donc certain que cela arrivera, mais cela prendra probablement quelques années,
00:40:58 probablement beaucoup d'années avant que cela n'arrive.
00:41:01 - On aura l'occasion de commenter ça dans le courant de cette matinale.
00:41:04 On va parler toujours à l'international de ce qui s'est passé
00:41:07 pour les Arméniens du Haut-Karabagh.
00:41:09 Avec vous Harold Iman, désormais la défaite de ces Arméniens du Haut-Karabagh est actée.
00:41:15 On entre à présent dans la phase humanitaire.
00:41:17 La population a été affamée, privée de médicaments,
00:41:19 mais l'aide reste une question politique très sensible.
00:41:22 - Oui, à la tribune de l'ONU, l'Arménie a demandé l'envoi immédiat
00:41:25 d'une mission des Nations Unies sur place.
00:41:27 Harold Iman, comment cette aide s'organise au niveau international ?
00:41:30 - Alors, ça s'organise dans une crise diplomatique, comme vous le disiez.
00:41:33 Alors, quel État peut jouer le rôle de l'agent neutre dans cette affaire ?
00:41:39 C'est pour ça qu'on appelle l'ONU, parce qu'il n'y a pas encore d'acteur neutre.
00:41:43 Alors, assez curieusement, ce sont les officiels russes qui jouent ce rôle,
00:41:49 les officiels militaires et la Croix-Rouge internationale, bien sûr.
00:41:54 Donc, vous voyez ces camions, ils ont des drapeaux russes,
00:41:57 ils arborent des drapeaux russes et ils viennent soit de l'ouest,
00:42:02 soit de l'est du Haut-Karabakh.
00:42:04 S'ils viennent de l'ouest, ça veut dire qu'ils viennent de l'Arménie,
00:42:08 par le corridor de la Chine que vous voyez sur la carte en rouge, c'était bloqué.
00:42:12 Soit ils viennent de l'est de l'Azerbaïdjan, ce qu'au Haut-Karabakh,
00:42:16 on ne voulait absolument pas, le gouvernement qui est en train de s'éteindre,
00:42:21 ne voulait pas cela parce que ça voulait dire qu'ils étaient inféodés à l'Azerbaïdjan.
00:42:25 Donc, rien de tout ceci n'est simple.
00:42:27 Maintenant, la farine commence à arriver, l'huile de cuisson, la levure,
00:42:32 donc ils peuvent faire du pain, c'est déjà ça.
00:42:34 Bon, ensuite, il y a la question du désarmement du Haut-Karabakh.
00:42:38 Et là aussi, ce sont les militaires russes qui jouent le rôle des neutres
00:42:42 parce qu'au Karabakh, les gens sont russophiles, mais massivement.
00:42:46 Donc, ils ont encore confiance quand ils voient les soldats russes
00:42:50 qui peuvent se promener dans les rues sans aucune inquiétude,
00:42:53 ce qui n'est vraiment pas le cas pour l'armée de l'Azerbaïdjan.
00:42:57 Et bien sûr, il y a à craindre un incident.
00:43:00 Il y a des irréductibles de l'armée du Haut-Karabakh qui ne veulent pas se rendre
00:43:05 et de temps en temps qui tirent.
00:43:06 Et c'est un incident comme celui-là qui a provoqué l'invasion permanente,
00:43:12 définitive de l'enclave il y a une semaine.
00:43:14 Et voilà pour ce point de situation dans le Haut-Karabakh.
00:43:16 Merci à vous Harold Iman.
00:43:17 Tout de suite, le rappel de l'actualité à 6h45, c'est signé par Inssa Bourrin.
00:43:21 Emmanuel Macron fait sa rentrée politique.
00:43:26 Le président sera l'invité des journaux de TF1 et France 2 ce soir à 20h.
00:43:30 En direct de l'Elysée, le chef de l'État reviendra sur une semaine chargée,
00:43:33 marquée par la visite du roi Charles III en France,
00:43:36 ainsi que par le déplacement du pape François à Marseille.
00:43:38 Il évoquera également des sujets d'actualité,
00:43:40 tels que la présentation de la planification écologique et le budget de 2000...
00:43:45 Le rappeur MHD, condamné hier à 12 ans de prison pour meurtre,
00:43:48 l'effet remonte à 2018.
00:43:50 Un jeune homme avait été tué dans le cadre d'un règlement de compte entre bandes rivales.
00:43:53 Le rappeur, révélé en 2015 et pionnier de l'Afro-trap,
00:43:56 mélange de hip-hop et de musique africaine,
00:43:58 continue de clamer son innocence.
00:44:00 Les condamnés ont 10 jours pour faire appel du verdict.
00:44:03 Et puis le plus gros échantillon d'astéroïdes jamais collectés
00:44:06 doit atterrir dimanche dans le désert de l'Utah, aux Etats-Unis,
00:44:09 un voyage réalisé par la NASA.
00:44:10 Ces 250 grammes de matière doivent permettre de mieux comprendre
00:44:13 les types d'astéroïdes qui pourraient menacer la Terre, explique la NASA.
00:44:16 La descente finale s'annonce périlleuse.
00:44:18 Il pourrait être décidé de ne pas relâcher la capsule.
00:44:20 Dans ce cas-là, la sonde irait faire le tour du soleil
00:44:23 avant de retenter sa chance en 2025.
00:44:26 Et toujours avec Marine Sabourin, on enchaîne avec l'espoir à présent.
00:44:30 Et Marine, hier il y avait de la ligue 1 au programme.
00:44:42 Oui, c'était une première difficile pour le nouveau coach de Lyon, Fabio Grosso.
00:44:47 Face à Brest, les Gaunes perdent 1-0 dans les derniers instants du match
00:44:50 et se retrouvent dorénavant 16e de ligue 1 après 6 matchs sans victoire.
00:44:54 Les Brestois se placent en première position.
00:44:56 Écoutez le capitaine de l'équipe lyonnaise.
00:44:59 On joue avec la peur, forcément, vu la situation, c'est compliqué.
00:45:03 Faire attention à ce que je dis parce que je n'ai pas envie de déraper.
00:45:09 Ça se répète, c'est toujours pareil, chaque week-end on se dit les mêmes choses,
00:45:13 on part dans le vestiaire et on fait encore les mêmes choses sur le terrain.
00:45:16 Donc ce n'est pas facile, mais ça nous a trouvé la solution à l'intérieur.
00:45:20 Grosse affiche hier soir également en Coupe du monde de rugby.
00:45:24 Une finale avant l'heure entre l'Afrique du Sud et l'Irlande au Stade de France.
00:45:28 Dans ce choc de titans entre les champions du monde en titre et la première nation du classement,
00:45:32 ce sont finalement les Irlandais qui s'imposent 13-8.
00:45:35 Un match intense marqué par un essai de chaque côté.
00:45:39 Si vraiment vous êtes matinaux, il y a également de la Formule 1 ce matin.
00:45:44 Oui, avec le Grand Prix du Japon à partir de 7h sur Canal+.
00:45:48 Après avoir dominé les séances d'essai libre, le néerlandais Max Verstappen se lancera en pole position
00:45:54 derrière les deux McLaren. Ils tenteront de confirmer leur belle performance d'hier.
00:45:58 Oscar Piastri et Lando Norris partiront 2e et 3e.
00:46:04 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:46:10 On en vient à cette histoire que l'on vous raconte ce matin.
00:46:15 Le SOS d'un médecin généraliste dans le quartier du Mirail à Toulouse.
00:46:19 Un SOS lancé dans les colonnes du journal La Dépêche et qui m'a interpellé cette semaine.
00:46:24 Ce médecin doit faire face au squat de son immeuble, notamment par des dealers et à l'insalubrité des lieux.
00:46:29 Et nous sommes avec lui ce matin. Bonjour docteur, merci de témoigner sur notre antenne.
00:46:33 On vous voit, néanmoins on a gardé votre identité privée pour des raisons de tranquillité, pour votre tranquillité.
00:46:39 Racontez-nous tout d'abord ce qui se passe. Vous nous avez envoyé des photos de ce que vous vivez au quotidien, au pied de cet immeuble.
00:46:45 Comment ça se passe ?
00:46:47 Ça se passe depuis des années, la copropriété est dans un état compliqué.
00:46:54 Et depuis plusieurs mois, la situation s'est vraiment très dégradée.
00:46:58 Le ménage n'est pas fait de façon très régulière, c'est très aléatoire.
00:47:03 Il peut passer 8-10 jours sans que ça soit fait.
00:47:07 Comme l'immeuble est ouvert à tous les vents, puisque toutes les personnes du quartier connaissent le code de l'interphone pour entrer,
00:47:16 il y a des gens qui viennent s'installer dans l'immeuble, dans les parties communes.
00:47:22 Ils boivent, ils font des trafics de tout genre.
00:47:26 Et pour couronner le tout, et ce qui a un peu motivé mon appel au secours,
00:47:32 il n'y a plus d'électricité dans le hall des parties communes.
00:47:36 Donc les patients doivent venir en allumant leur téléphone portable,
00:47:42 parce que sinon ils restent dans le noir, ils marchent dans le noir, il faut monter à l'étage.
00:47:47 Vous n'avez plus d'ascenseur depuis plusieurs mois, le syndic ne fait pas grand-chose.
00:47:53 Donc c'est un peu compliqué, c'est très alcibre.
00:47:59 Ce n'est pas un peu compliqué, c'est vraiment très compliqué votre situation, c'est même intenable.
00:48:05 Vous avez appelé la police pour évoquer ces situations de squats, de jeunes, de dealers au pied de votre immeuble ?
00:48:13 Que vous dit-on quand vous les joignez, quand vous les contactez ?
00:48:16 Moi je n'ai pas appelé la police directement.
00:48:19 J'ai appelé le syndic de l'immeuble, plusieurs fois, ils répondent très peu ou avec beaucoup de retard.
00:48:28 J'ai envoyé un message au syndic, j'ai envoyé un message à la mairie,
00:48:31 parce qu'actuellement elle est majoritaire dans cette copropriété.
00:48:37 Tout le monde le sait qu'il y a du problème dans cet immeuble.
00:48:40 Le problème c'est qu'une fois la police est venue il y a quelques jours,
00:48:44 ils ont été voir les squatters, ils leur ont dit que ce n'était pas bien manifestement,
00:48:47 et puis ils sont repartis. La police est repartie, pas les squatters.
00:48:52 Et vos patients viennent encore dans votre cabinet ou ils viennent vous voir la boule au ventre ?
00:48:56 Ah oui, bien sûr, les patients sont contents de me voir, moi ils m'adorent.
00:49:02 Le problème c'est que chaque fois qu'ils viennent, ils disent "Oh docteur, vous avez vu ? C'est ça là-bas.
00:49:07 Oh docteur, il n'y a pas d'ascenseur, alors maintenant c'est "Oh docteur, en plus il n'y a pas de lumière".
00:49:11 Vous êtes au courant bien sûr, bien sûr je suis au courant évidemment.
00:49:14 Mais ils viennent, ils viennent. Moi je suis un des rares médecins du quartier qui prennent sans rendez-vous.
00:49:21 Je prends tous les gens qui viennent comme ça, je ne fais pas de...
00:49:24 Mais pardonnez-moi, ils viennent, ils viennent, mais vous, vous avez décidé de jeter l'éponge ?
00:49:29 Alors, bon, moi j'en ai marre, c'est vrai. J'ai décidé de prendre ma retraite.
00:49:37 Ce qui est dommage c'est qu'effectivement les conditions de travail seraient un peu plus normales, disons.
00:49:44 Peut-être que je prendrais une retraite en temps choisi, en travaillant peut-être un jour ou deux par semaine.
00:49:51 Ça fait 40 ans que je travaille, plus de 40 ans que je travaille, la situation s'est dégradée.
00:49:58 J'ai beaucoup de patients parce que la situation de la médecine française c'est le tiers monde.
00:50:03 Mais j'allais dire, dans votre quartier il y a d'autres médecins qui peuvent prendre le relais
00:50:07 ou ça va laisser encore un vide médical autour de vous quand vous allez partir ?
00:50:13 Ah ben moi quand je vais partir, tous les patients se posent la question.
00:50:16 J'en ai eu deux qui ont pleuré, comment on va faire ? Comment on va faire ?
00:50:19 C'est très compliqué. Il y a beaucoup, beaucoup de médecins qui refusent de nouveaux patients.
00:50:25 Moi je ne sais pas combien je vois de patients par semaine, mais une bonne centaine.
00:50:32 Je ne sais pas où ils vont aller. Je leur dis, vous allez voir les médecins du quartier.
00:50:36 Je ne suis pas sûr qu'ils les accueillent à tous.
00:50:38 On relaie ce matin, docteur, on relaie votre SOS et votre situation qui nous a particulièrement touchés.
00:50:44 Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne.
00:50:47 Je le rappelle, cette situation d'insalubrité dans le bâtiment dans lequel vous exercez votre profession de médecin généraliste.
00:50:53 Un immeuble occupé par des dealers notamment, sans électricité, sans ascenseur fonctionnel.
00:50:59 C'est une situation qui se déroule dans le quartier du Mirail à Toulouse et une situation qu'on relaisse matin sur l'antenne de CNews.
00:51:05 Merci infiniment d'avoir participé à notre émission.
00:51:08 On va marquer une courte pause. On revient dans un instant avec un nouveau journal.
00:51:11 On parlera de ces violences exercées contre des policiers lors des cortèges hier à Paris de manifestations anti-police.
00:51:18 Il est 7h. Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent sur CNews.
00:51:25 Quel temps fait-il ce dimanche ?
00:51:27 La réponse tout de suite avec la météo de Carole Zanin.
00:51:30 Alors Carole Zanin avec le son cette fois. Ce dimanche, il faut s'attendre à un temps sec et frais.
00:51:45 Oui, bonjour Anthony, bonjour à toutes et à tous.
00:51:48 Cette fois, je peux le dire, un temps calme et sec avec quelques voiles d'altitude.
00:51:52 En fait, nous sommes protégés par cette anticyclone qui s'étire du Maghreb jusqu'en Europe centrale.
00:51:56 Et résultat, pas de perturbations à la clé.
00:51:59 Et ce sera tant mieux, vous pourrez profiter de belles activités en extérieur ce matin et cet après-midi.
00:52:04 Attention à ce brouillard qui sera présent en matinée du Massif central jusqu'au Zardin.
00:52:10 A noter ce vent qui va souffler en rafale le long des côtes de la Manche dans le courant de l'après-midi, 50 à 70 km/h.
00:52:17 Vous avez vu le Mistral ce matin de 50 km/h sur la carte précédente.
00:52:22 Ce Mistral va se calmer dans le courant de l'après-midi, grand beau temps autour du golfe du Lion.
00:52:27 Et vos températures pour cette matinée de dimanche, il faudra bien vous couvrir.
00:52:33 Il fait bien frais, vous pourrez même voir votre pelouse blanchie, notamment Haute-Marne,
00:52:39 puisque nous attendons les premières gelées ce dimanche.
00:52:42 4 degrés à Aurillac ce matin, 16 pour Nice et nous aurons 9 degrés à Paris dans le courant de l'après-midi.
00:52:49 La masse d'air va légèrement se réchauffer.
00:52:52 Nous sommes dans des moyennes de saison 21 pour les rues parisiennes, 19 à Rouen et jusque 27 degrés du côté de Montpellier ou encore pour la Ville-Rose.
00:52:59 Ces trois prochains jours, on va garder ce système anticyclonique.
00:53:04 Nous aurons un peu plus de nuages de la Vendée en remontant vers l'eau de France de 23 à 26 degrés,
00:53:10 puis un dégradé nuageux pour mardi, mais toujours un temps relativement calme de 25 à 27 degrés.
00:53:17 À l'exception de la Pointe-Bretonne, nous pourrons avoir quelques précipitations.
00:53:20 Et puis mercredi, ce front pluvieux va rentrer tout doucement dans les terres dans le courant de l'après-midi.
00:53:26 Quant aux températures, elles resteront stationnaires de 25 à 28 degrés.
00:53:30 Vous le coeur, la météo avec la nouvelle technologie Core MCZ, plus respectueuse de l'environnement.
00:53:37 MCZ, poils et cheminées.
00:53:39 Ce matin, pour vous accompagner dans votre réveil, j'ai le plaisir d'avoir à mes côtés Marine Sabourin, comme d'habitude.
00:53:45 Pardonnez-moi, je m'étouffe en parlant de vous.
00:53:48 Guillaume Bigot, éditorialiste et politologue, comme à l'accoutumée avec nous sur ce plateau.
00:53:54 Nous a rejoint Régis Le Saumier, grand reporter, directeur de la rédaction d'OMERTA.
00:53:59 Merci d'être avec nous.
00:54:00 Et alors Michel Chevalet, notre expert des questions scientifiques.
00:54:04 Et je l'ai appris cette semaine, ancien prof de mathématiques.
00:54:07 Oui, oui, je sais prendre la math.
00:54:09 Alors ça, j'aurais été votre pire élève, sans aucun doute.
00:54:12 Il est très bon prof.
00:54:14 On va parler du niveau des élèves de 6e en math avec vous, Michel Chevalet.
00:54:21 C'est pas terrible.
00:54:22 On va parler des fractions.
00:54:23 Vous allez peut-être les apprendre.
00:54:24 Et m'aider moi aussi, par la même occasion, à comprendre le fonctionnement des fractions.
00:54:28 Et c'est pas si compliqué que ça, vous nous dites.
00:54:30 On verra si j'ai compris à la fin de ce journal.
00:54:32 Voici les titres de votre journal de 7h à la une.
00:54:35 Les images d'une violence inouïe.
00:54:37 Une voiture de police attaquée par des manifestants.
00:54:39 C'était hier après-midi.
00:54:40 En marche des rassemblements anti-police qui ont eu lieu à travers toute la France.
00:54:43 A Besançon, dans le Doubs, c'est même une pancarte appelant aux meurtres des forces de l'ordre qui a été observée.
00:54:48 Les cortèges ont rassemblé plus de 30 000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur.
00:54:52 Les images, dès le début de ce journal.
00:54:54 Les riverains du nord-est de la capitale excédent.
00:54:58 De la place de la chapelle à la gare de l'Est, des joueurs ont fait irruption sur les trottoirs.
00:55:02 Ils jouent aux jeux de casino en ligne ou aux cartes.
00:55:05 Paris entre eux boivent jusqu'au petit matin et suscitent des nuisances dans des quartiers déjà minés par la vente à la sauvette ou les toxicomanes.
00:55:11 Nous nous sommes rendus sur place.
00:55:13 On ne joue pas avec la vie, ni au début, ni à la fin.
00:55:17 Ce sont les mots du pape François, dans l'avion qu'il a ramené de sa visite à Marseille.
00:55:20 Le souverain ponctif qui s'inquiète de la future loi sur la fin de vie prévue par le gouvernement français.
00:55:25 Une loi qui pourrait permettre le suicide assisté.
00:55:27 Et qui préoccupe également un collectif de 800 000 soignants que nous avons interrogés ce matin.
00:55:32 On commence tout d'abord avec ces images terribles d'une voiture de police violemment prise à partie, prise pour cible dans la capitale.
00:55:40 Une haine antiflique qui s'est exprimée dans certains cortèges hier.
00:55:44 Plusieurs incidents sont à déplorer Marine.
00:55:46 Des rassemblements dits contre les violences policières qui ont réuni plus de 30 000 personnes dans le pays, dont 9 000 à Paris.
00:55:52 Reportage au coeur du cortège parisien avec Charles Pousseau, Augustin Donadieu et Sarah Fenzary.
00:55:57 La scène est d'une extrême violence.
00:56:01 Alors que le cortège progressait sur le boulevard de Clichy, au nord de la capitale,
00:56:06 cette voiture de police s'est retrouvée bloquée dans le trafic, juste devant la tête de cortège.
00:56:12 Très rapidement, des dizaines d'éléments radicaux armés de barres de fer et divers projectiles
00:56:18 prennent d'assaut le véhicule avec à l'intérieur 4 policiers.
00:56:23 Pris au piège, l'un d'eux décide de s'extraire de la voiture pour mettre en joue les agresseurs
00:56:28 qui battent immédiatement en retraite.
00:56:31 Malgré le déploiement de la brave M, 3 fonctionnaires ont été blessés dans l'attaque.
00:56:35 La manifestation parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l'ordre.
00:56:39 On voit où mène la haine anti-police.
00:56:41 Quelques minutes auparavant, c'est une banque qui a été prise pour cible par ces mêmes éléments radicaux.
00:56:47 Le ministère de l'Intérieur a dénombré ce samedi 9000 personnes dans les rues de la capitale,
00:56:53 parmi lesquelles des militants de partis politiques.
00:56:56 3 interpellations ont eu lieu.
00:56:59 Et 3 policiers à l'intérieur du véhicule ont été légèrement blessés au cervical,
00:57:04 a précisé le préfet de police de Paris.
00:57:06 3 personnes présumées impliquées dans ces faits ont été interpellées.
00:57:09 Et nous sommes en direct avec Christophe Plantis.
00:57:12 Bonjour, vous êtes secrétaire général CFTC Police.
00:57:15 Merci d'être avec nous ce matin. Des images particulièrement impressionnantes.
00:57:18 Mais on peut saluer le sang-froid de vos collègues sur le terrain
00:57:22 quand ils ont géré cette attaque de manifestants.
00:57:25 Bonjour à toutes et à tous.
00:57:29 Déjà, j'aurais une pensée pour mes collègues lâchement assassinés,
00:57:33 Jessica et Jean-Baptiste, une pensée pour leurs fils également.
00:57:38 Vous parlez de l'attaque de Magnanville, il y a 7 ans, dont le procès va débuter demain.
00:57:43 Voilà, tout à fait. Et donc là, par rapport au fait que vous évoquez,
00:57:49 les faits d'hier, effectivement, on est passé à côté d'un drame également.
00:57:54 Et là, je reprendrai également à titre de Mediapart,
00:57:57 mais je remettrai l'église au centre du village pour rester aussi dans les circonstances.
00:58:02 Là, effectivement, on est passé à côté d'un drame et c'est la chronique d'un crime qui n'a pas eu lieu.
00:58:12 Effectivement, là, le collègue a fait preuve d'un grand sang-froid.
00:58:15 Celui que vous voyez avec son arme là ne tire pas.
00:58:19 Il a le doigt le long du pontet.
00:58:21 Il n'est pas prêt à tirer.
00:58:23 Il est juste là pour sauver sa vie, sauver la vie de ses collègues.
00:58:26 Il n'a pas d'autre choix.
00:58:28 En fait, il est acculé et donc ils ont réussi.
00:58:33 Puis après, il y a l'intervention de la Braven, juste dans la foulée.
00:58:35 Donc, on voit, c'est un travail d'équipe.
00:58:37 Ce sont des professionnels et on a évité un drame.
00:58:40 Et à côté de ça, on a aussi ces manifestants que j'appellerais plutôt des délinquants, masqués.
00:58:47 On ne sait même pas qui ils sont, d'où ils viennent.
00:58:50 On a un petit doute, si, puisqu'on sait qui organise.
00:58:53 Et malheureusement, voilà.
00:58:56 Bravo à ces collègues.
00:58:58 Grand, grand bravo à ces collègues, des grands professionnels.
00:59:01 Bravo à eux.
00:59:03 On entend ce que vous dites quand vous parlez de la gestion de cette situation par votre collègue.
00:59:08 On le voit à l'image, qui évidemment ne tire pas, mais met en joue ces manifestants qui attaquent son véhicule.
00:59:14 Il protège son véhicule, il protège ses collègues, il le fait efficacement.
00:59:18 Il y parvient.
00:59:19 Vous nous dites aujourd'hui, les policiers ne sont pas des cow-boys, comme voudraient le laisser entendre certains.
00:59:25 Néanmoins, il y a ces slogans terribles, en plus de ce qu'on vient de voir sur ces images.
00:59:30 Tout le monde déteste la police.
00:59:32 On l'entend chanter régulièrement dans ces cortèges.
00:59:34 Et puis je voudrais vous faire écouter cette séquence de policiers insultés.
00:59:38 Vous allez réagir à cela.
00:59:39 Christophe Plantis, je vous laisse les écouter.
00:59:42 Cassez-vous ! Cassez-vous !
00:59:44 Arrêtez-vous bande de racistes !
00:59:54 Racistes ! Racistes !
00:59:57 Bande de racistes !
00:59:59 (Cris de la foule)
01:00:11 Christophe Plantis, quand vous entendez "raciste", "assassin",
01:00:14 qu'est-ce que ça vous fait penser ?
01:00:16 Comment vous réagissez à ça ?
01:00:18 Je dis que ce n'est pas vrai.
01:00:21 Je dis que je suis policier, je suis en fin de carrière.
01:00:24 J'en ai vu un dans la police, la police de proximité, je l'ai pratiqué.
01:00:29 Maintenant, je suis en investigation, j'ai fait le tour.
01:00:31 Et je regrette la police d'antan, celle où on était respecté.
01:00:38 Il y a 25 ans, sur Paris, quand je croisais des gens,
01:00:43 et puis il y a peu encore.
01:00:45 Et heureusement, les sondages nous donnent raison.
01:00:47 80% des gens, voire même davantage, nous aiment.
01:00:49 Là, bien sûr, on a des gens qui sont rassemblés,
01:00:52 qui considèrent que la police est violente,
01:00:56 qui considèrent que la police est raciste.
01:00:58 À tort, c'est entretenu.
01:01:00 Il y a un certain parti politique et des gens en particulier qui entretiennent ça.
01:01:06 Et donc, ces gens-là sont venus pour en découdre avec la police, c'est clair.
01:01:10 Et donc, voilà, c'est dommage.
01:01:13 Ça ne représente pas la vérité et ce que pensent les gens réellement.
01:01:21 Les gens ont besoin de la police.
01:01:23 On est bien d'accord, Christophe Plantis.
01:01:25 Tous les sondages le montrent.
01:01:27 D'ailleurs, on a vraiment une majorité de la population qui soutient la police.
01:01:30 Et c'est heureusement sans ambiguïté.
01:01:32 Si seulement on n'avait pas, malheureusement, ces images,
01:01:35 parfois à l'occasion de manifestations, ces slogans aussi que l'on entend.
01:01:39 Guillaume Bigot, quand vous entendez tout ça,
01:01:41 vous dites aussi, comme Christophe Plantis,
01:01:43 que cette haine, elle est attisée par des partis politiques.
01:01:46 Christophe Plantis ne nous a pas cité les partis politiques,
01:01:49 mais on voit très bien de qui il parle.
01:01:50 Oui, bien sûr, ces partis politiques.
01:01:52 Vous savez, il y a des films, il y a eu un film notamment de Yann Moix,
01:01:54 sur les gens qui font les imitateurs.
01:01:56 Il y avait Claude François, il y a des tas de gens qui se prennent pour Claude François,
01:01:59 qui se produisent comme Claude François pour imiter Claude François ou Johnny Hallyday.
01:02:02 Et bien en fait, la France insoumise, qu'est-ce qu'elle fait ?
01:02:04 Et toutes ces associations pseudo de gauche, qui n'ont plus rien de gauche d'ailleurs,
01:02:07 qu'est-ce qu'ils font ?
01:02:08 En fait, ils jouent des ventriloques.
01:02:13 Ils jouent à George Floyd, par exemple.
01:02:16 Ils jouent à la lutte de la police contre l'apartheid dans les années 80.
01:02:20 Ils jouent aux problèmes graves d'ordre public qu'on avait pendant la guerre d'Algérie.
01:02:25 Donc ils endossent une espèce de...
01:02:29 D'ailleurs, ils s'habillent, ils se déguisent, pour certains d'entre eux,
01:02:31 les fameux black blocs en noir.
01:02:33 Ce sont des petits bourgeois qui fantasment une époque qui n'est pas là
01:02:38 ou des pays qui ne sont pas les nôtres.
01:02:40 Et ils veulent finalement...
01:02:42 Ce sont des figurants d'un film qu'ils inventent pour se donner une espèce de consistance.
01:02:47 Mais ce qui est frappant dans ces cortèges,
01:02:51 c'est que vous avez une absence totale de ce qu'ils appellent les quartiers populaires,
01:02:55 les jeunes des quartiers populaires.
01:02:57 En fait, des gens issus d'immigration qui sont dans des conditions modestes.
01:02:59 Il n'y en a pas un seul dans ces cortèges.
01:03:01 En fait, il faut le dire et le répéter.
01:03:03 Moi, je viens de ces cités.
01:03:05 La jeunesse des quartiers populaires, comme elles disent, déteste Mélenchon.
01:03:08 Ils détestent Sandrine Rousseau.
01:03:10 Ils détestent ces petits bourgeois.
01:03:11 Ils ne les, comme on dit, ne les calculent pas.
01:03:14 Donc ils jouent un rôle absolument, complètement décalé, si vous voulez.
01:03:18 Et ils sont obligés d'être très violents parce qu'en fait, c'est absurde ce qu'ils racontent.
01:03:21 J'en profite pour remercier Christophe Plantis, secrétaire général CFTC Police, qui était avec nous.
01:03:26 Régis Le Sommier, une réaction sur toutes ces images et ces slogans qu'on vient d'entendre.
01:03:29 Moi, ce que je trouve vraiment totalement paradoxal et absolument incroyable,
01:03:34 c'est que ces manifestations ont été autorisées.
01:03:37 Elles ont été déposées en préfecture.
01:03:39 Et donc, a priori, les organisateurs de ces manifestations,
01:03:42 manifestations contre les violences policières,
01:03:44 acceptent qu'il y ait un état de droit qui leur permet de manifester.
01:03:48 Et que cet état de droit, il est encadré par qui ? Par la police.
01:03:51 Et donc, la manifestation qui est autorisée pour dénoncer les violences policières,
01:03:55 on peut légitimement considérer qu'il y a des violences policières.
01:03:59 On a le droit, on est en France.
01:04:01 Mais en fait, la manifestation se transforme, et on l'a vu avec ces images,
01:04:05 par une sorte de chasse à l'homme aux policiers, en fait.
01:04:07 C'est-à-dire, en fait, l'idée que tout ce qui a un uniforme, on va lui casser la gueule.
01:04:11 On va... Donc, en fait, on est dans un paradoxe.
01:04:15 C'est-à-dire, voilà, des partis politiques, des associations,
01:04:19 réclament le droit de manifester,
01:04:21 mais n'acceptent pas qu'ils soient encadrés d'une quelconque manière.
01:04:24 Donc, ça veut dire qu'en fait, ces gens-là considèrent que la société peut fonctionner sans police.
01:04:29 Il y a d'ailleurs eu des candidats aux présidentielles,
01:04:33 qui estimaient que dans les quartiers, dans les endroits les plus difficiles,
01:04:37 le problème, c'était la police.
01:04:38 Donc, en fait, on retire la police et il n'y a plus de problème.
01:04:40 Et là, en fait, cette manifestation s'est transformée en une chasse à l'homme aux policiers, en fait.
01:04:46 - Allez, on va parler maintenant de cette situation qui exaspère les riverains du nord-est de la capitale de Paris.
01:04:51 Depuis plusieurs semaines, des individus proposent des jeux d'argent en pleine rue,
01:04:55 entraînant des nuisances sonores, parfois jusqu'au petit matin.
01:04:57 - Oui, alors que ce quartier est déjà miné par les ventes à la sauvette et les toxicomanes,
01:05:01 cris, consommation d'alcool, les habitants sont excédés.
01:05:04 Reportage de Fabrice Elsner et Corentin Brio.
01:05:09 En face de la gare de l'Est à Paris, un groupe d'individus joue aux cartes.
01:05:13 Cette séquence a lieu la nuit, mais les rassemblements ont aussi lieu en pleine journée.
01:05:19 Les habitants du quartier, déjà préoccupés par les consommateurs de crack,
01:05:23 s'inquiètent de ces attroupements.
01:05:25 - À chaque fois, vous avez des nouveaux problèmes qui arrivent et qui ne sont pas réglés.
01:05:29 C'est-à-dire que les problèmes des migrants, ils ne sont pas réglés.
01:05:32 Les problèmes de crack, ils sont quand même bien présents dans le quartier.
01:05:36 Enfin bref, c'est permanent.
01:05:39 - Moi, ça me fait peur.
01:05:41 À cause de ça, je ne sors pas la nuit à partir de 22h.
01:05:45 Je n'ai pas envie du tout de me faire agresser ou qu'il y ait des tensions
01:05:49 et que ça se déborde de là où je suis.
01:05:51 Mais malgré l'inquiétude, l'intervention des forces de l'ordre est pour l'instant impossible.
01:05:56 - Il ne faut pas leur reprocher grand-chose.
01:05:58 Alors c'est un petit peu horrible de dire ça, mais c'est du tapage qui se passe actuellement.
01:06:02 Alors des fois, il y a des bagarres.
01:06:04 Donc là, c'est l'intervention des effectifs de police sur le tapage, sur les bagarres.
01:06:09 Mais les rassemblements, ils se positionnent sur des trottoirs
01:06:14 pour jouer à des jeux en ligne qui ne sont pas illégaux.
01:06:17 C'est contrairement à ce qu'on a pu voir sur d'autres secteurs
01:06:20 comme le Champ de Mars ou sur le 13e arrondissement.
01:06:23 L'association de Riverain de Main-la-Chapelle a déposé plainte contre ces rassemblements.
01:06:27 Puis à la une du JDD ce matin, ce dossier évidemment revient sur le pape à Marseille.
01:06:33 Un texte historique, discours politique, six pages consacrées à la visite du souverain pontife.
01:06:38 Si le pape s'est exprimé sur la question migratoire, il est également revenu sur la question de la fin de vie
01:06:43 alors qu'un projet de loi du gouvernement doit justement être présenté dans les prochaines semaines.
01:06:46 - Oui, voici ses mots.
01:06:47 "On ne joue pas avec la vie", a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant à Rome.
01:06:51 "On ne joue pas avec la vie", "on ne joue pas avec la vie ni au début ni à la fin", a-t-il martelé.
01:06:55 Un sujet hautement sensible pour l'Église, mais aussi pour certains personnels de santé.
01:07:00 Un collectif de 800 000 personnes s'y oppose fermement.
01:07:03 Explication de Mathilde Couvillère-Fleurnoy et Maxime Lavandier.
01:07:06 C'est un dossier épineux que le gouvernement a entre les mains.
01:07:10 Le projet de loi sur la fin de vie continue à diviser.
01:07:13 Pour rappel, le projet de loi contient trois volets.
01:07:16 L'accompagnement des patients, les soins palliatifs et l'aide active à mourir.
01:07:20 C'est ce dernier volet qui fait débat.
01:07:22 Alors que l'Académie de médecine s'est dit favorable à titre exceptionnel,
01:07:26 près de 800 000 professionnels de santé s'opposent fermement à ce projet de loi.
01:07:30 C'est le cas de cette infirmière en soins palliatifs.
01:07:33 Les soins palliatifs, qu'est-ce que c'est ?
01:07:35 C'est de l'accompagnement des personnes jusqu'au bout de la vie.
01:07:38 Donc c'est un projet de vie.
01:07:39 L'assistance médicale à mourir, là c'est un projet de mort.
01:07:43 Donc pour moi on est sur deux choses qui sont à l'opposé l'une de l'autre.
01:07:47 Autre critique du côté des soignants, la manière dont le projet de loi a été conduit.
01:07:51 Il n'y a pas eu de conconstruction, qu'on ne connaît pas le texte,
01:07:54 que la façon dont se sont passées les réunions,
01:07:56 que ce soit en termes d'absence de compte rendu, d'absence d'ordre du jour,
01:08:00 de prise de parole, de représentation de certaines personnes
01:08:03 qui ne représentaient qu'eux-mêmes, de débat,
01:08:06 une méthode qui n'était pas du tout acceptable à nos yeux.
01:08:11 Le projet de loi devrait être remis au président de la République
01:08:14 avant la fin du mois de septembre.
01:08:16 La prochaine étape sera sa présentation en Conseil des ministres,
01:08:19 mais aucune date n'a été communiquée pour le moment.
01:08:22 - Êtes-vous plutôt restauration rapide ou restauration traditionnelle ?
01:08:27 Aujourd'hui, près de 6 Français sur 10 choisissent la restauration rapide.
01:08:30 Cela s'explique notamment par le télétravail,
01:08:33 le temps de pause déjeuner réduit,
01:08:35 l'exposition des applications de livraison et d'illustration.
01:08:38 A Toulouse, avec Jean-Luc Thomas.
01:08:40 - Dans les rues de Toulouse, comme dans toutes les villes de France,
01:08:43 la restauration rapide gagne des parts de marché, 1 à 2 % par an.
01:08:48 - Vu un peu la conjoncture actuelle, ça ne me surprend pas.
01:08:51 Je suis quelqu'un qui consomme beaucoup plus en restauration rapide,
01:08:54 en particulier les kebabs.
01:08:56 - La restauration rapide, c'est vraiment la facilité,
01:08:58 ce n'est pas cher.
01:08:59 Moi, je préfère encore l'expérience du restaurant.
01:09:01 - Les habitudes des Français changent.
01:09:03 Aujourd'hui, le repas de midi se limite pour beaucoup à 30-45 minutes.
01:09:08 - Les Français ont moins de temps pour manger.
01:09:11 Ils gardent toujours cette envie de bien manger, de manger de la qualité.
01:09:16 - Depuis le Covid, les consommateurs dépensent plus
01:09:19 pour le repas de midi hors domicile, 12,50 euros au lieu de 9,70 euros
01:09:24 pour des produits frais en circuit court.
01:09:26 Ils veulent mieux manger et se faire plaisir.
01:09:29 - On propose des produits un peu plus poussés,
01:09:32 de la street food un peu cuisinée, des pâtes à la truffe, des burrata box.
01:09:36 - Les restaurateurs traditionnels se réinventent.
01:09:39 Ils sont nombreux à avoir, ces dernières années,
01:09:41 créé leur propre outil de restauration rapide.
01:09:44 - Ces food trucks font beaucoup de volume en nombre de tickets
01:09:47 parce qu'ils sont présents dans tous les gros événements,
01:09:49 les festivals, sur la Coupe du Monde, dans tous les stades.
01:09:51 Et ça, ça fait beaucoup de tickets. Moins de chiffres, beaucoup de tickets.
01:09:54 - Les boulangeries urbaines sont les grandes gagnantes
01:09:57 du boom de la restauration rapide.
01:09:59 Cela peut représenter jusqu'à 70% de leur chiffre d'affaires.
01:10:04 - Guillaume Bigou, est-ce que vous étiez bon en maths ?
01:10:08 - Oui, j'étais pas trop, trop mauvais,
01:10:11 mais si vous m'interrogez là, il est un peu tout ce matin.
01:10:13 - Il est 7h et il fait comme ça.
01:10:15 - Mais moi, vous savez, quand j'étais collégien ou lycéen,
01:10:18 à n'importe quelle heure, j'étais mauvais en maths.
01:10:20 - C'est vrai. - Régis Sossonnier ?
01:10:21 - J'étais comme vous.
01:10:22 - Bon, alors, c'est très bien, puisqu'on a...
01:10:24 - Je vais écouter ça, Régis.
01:10:25 - ...avec religieusement ce qu'on va nous dire Michel Chevalet.
01:10:28 Pourquoi Michel Chevalet est là aujourd'hui ?
01:10:30 Pour l'inquiétant niveau de nos élèves de 6e en mathématiques
01:10:34 et notamment concernant les fractions.
01:10:36 C'est le Conseil scientifique de l'Education nationale qui lance l'alerte.
01:10:39 Il révèle de grosses lacunes sur les fractions.
01:10:41 On a que 22% des élèves qui sont capables de placer un demi
01:10:45 sur une échelle de 1 à 5.
01:10:47 Et dans la rédaction...
01:10:48 Ah oui, ça vous surprend, Michel.
01:10:50 On s'est dit justement que Michel Chevalet,
01:10:52 notre spécialiste des questions scientifiques,
01:10:54 pouvait peut-être nous éclairer parce qu'il se trouve,
01:10:57 et ça, je l'ai appris aussi cette semaine,
01:10:58 que vous étiez prof de maths.
01:11:00 Alors...
01:11:01 - J'ai eu le rond de vous aussi.
01:11:03 - En élève ? - Oui, oui.
01:11:04 - Mais incroyable.
01:11:05 Légende de la télévision qui a eu comme élève
01:11:07 une légende de la chanson française.
01:11:09 C'est incroyable.
01:11:10 - Vous n'êtes déjà qu'une guitare.
01:11:11 - Mais Michel, comment vous pourriez ce matin
01:11:13 nous expliquer le fonctionnement des fractions,
01:11:14 simplement pour qu'on puisse...
01:11:15 - C'est dur, hein.
01:11:16 Les fractions à 7h du matin, c'est dur.
01:11:18 Bon, alors, c'est facile.
01:11:19 - Vous allez nous faire digérer ça.
01:11:20 - Attendez, attendez.
01:11:21 Il faut bien comprendre.
01:11:22 À quoi servent les mathématiques au niveau de nos enfants ?
01:11:26 À traduire une réalité.
01:11:28 Ne perdons pas de vue la réalité.
01:11:30 Donc, ça a débuté quand les anciens,
01:11:33 il fallait compter leurs moutons.
01:11:35 Ils ne savaient ni lire ni écrire.
01:11:36 Il faut compter les moutons.
01:11:37 Et bien, ils avaient...
01:11:38 Ils remplaçaient les moutons par des doigts.
01:11:42 Donc, il était plus facile de manipuler des doigts
01:11:44 que des moutons.
01:11:45 J'y arrive.
01:11:46 Problème de la vie courante.
01:11:48 Il y a des nombres entiers,
01:11:50 mais il y a des nombres qui ne sont pas exacts.
01:11:53 Et donc, comment je vais les manipuler ?
01:11:55 Donc, c'est un obstacle.
01:11:56 Il faut que je résolve ce problème.
01:11:58 Alors, on va partir de la pratique.
01:11:59 La pratique, vous aimez les pizzas, c'est ça ?
01:12:01 J'aurais aimé le faire, oui.
01:12:03 - Je croyais qu'on allait avoir des pizzas ce matin
01:12:05 livrées en plateau par Michel Chevalier.
01:12:06 - C'est délicat.
01:12:07 Alors, on va regarder en image.
01:12:09 On va le faire en image.
01:12:10 Donc, voilà.
01:12:11 Je rentre dans une boutique, je veux commander une pizza.
01:12:13 Ça, là, elle me plaît.
01:12:14 Non, c'était l'autre qui fallait mettre.
01:12:16 - Alors, c'est pas cette pizza.
01:12:17 C'est l'autre pizza, on nous dit.
01:12:18 - Voilà.
01:12:19 Alors, j'ai cette pizza.
01:12:20 Je veux...
01:12:21 La moitié de cette pizza, elle est trop grosse.
01:12:23 Vous allez m'en donner la moitié.
01:12:24 Comment vous allez écrire cela ?
01:12:26 Eh bien, on va la couper en deux, cette pizza.
01:12:28 Et je vais écrire 0,5, oui.
01:12:31 Ou bien, je pourrais écrire 1,2.
01:12:33 Ah non, non, ça, c'est décimal.
01:12:34 Non, non, non.
01:12:35 Je vais écrire de cette façon-là, vous voyez,
01:12:37 sous forme d'une division.
01:12:39 Bah oui, puisque je coupe, je divise.
01:12:41 Donc, en haut, c'est des nombres entiers, vous voyez.
01:12:43 Le numérateur, c'est combien je prends de part.
01:12:46 Et en bas, combien j'ai fait de part.
01:12:48 Numérateur, dénominateur, voilà.
01:12:49 C'est un code.
01:12:50 Et ça, ça a été inventé par les babyloniens.
01:12:52 Voilà.
01:12:53 Mais au moment de sortie, je dis,
01:12:55 "Tiens, il y en a une deuxième pizza.
01:12:56 "Celle-là, je la voudrais."
01:12:57 Regardez-là, la deuxième pizza,
01:12:59 c'est des problèmes de la vie courante.
01:13:00 Voilà, deuxième pizza.
01:13:02 Mais là, je vais en prendre les...
01:13:03 "Les deux tiers."
01:13:05 Bah oui, bien sûr, voilà, je vous la coupe, les deux tiers.
01:13:07 Alors, je vais calculer 2 divisé par 3.
01:13:09 2 divisé par 3, 0, c'est quoi ?
01:13:11 Voilà un nombre qui n'est jamais exact.
01:13:13 Bah comment je vais le remplacer ?
01:13:15 Je vais le remplacer par ce code.
01:13:17 Toujours le même système.
01:13:18 La division, 2, le numérateur, 3, le dénominateur.
01:13:22 Toujours en bas, le nombre de parts.
01:13:24 Et puis je dis aux commerçants,
01:13:26 "Faites-moi ma petite note.
01:13:28 "Rassemblez-moi.
01:13:29 "Combien je vais avoir ?"
01:13:30 Alors, je vais avoir, allez-y,
01:13:32 une demi-pizza plus deux tiers de pizza, égale...
01:13:35 Eh bah ça, je sais pas faire.
01:13:37 Eh bah voilà, je sais pas faire.
01:13:39 Et donc, il va falloir que j'invente quelque chose.
01:13:41 Et vous allez voir l'astuce.
01:13:43 En mathématiques, quand on ne sait pas résoudre un problème,
01:13:45 on le ramène à des problèmes que l'on a déjà résolus,
01:13:48 c'est-à-dire les opérations élémentaires.
01:13:50 Et regardez l'astuce.
01:13:51 Je vais découper mes deux pizzas,
01:13:55 je vais les découper en parts égales.
01:13:58 C'est-à-dire, je vais les découper en 6.
01:14:01 Pourquoi en 6 ?
01:14:02 Mais parce qu'il faut que ça aille avec le 2 et le 3,
01:14:05 puisque j'avais deux parts et trois parts.
01:14:07 Vous voyez l'astuce.
01:14:09 Donc, mes deux pizzas,
01:14:11 au lieu de faire une demi-part et deux tiers de part,
01:14:14 je vais les couper toutes les deux en 6.
01:14:16 Et qu'est-ce que ça va me donner ?
01:14:18 Eh bah ça va me donner, vous voyez, que l'écriture,
01:14:21 que un demi plus deux tiers, c'est ce que j'avais,
01:14:23 ça devient 3 sur 6 plus 4 sur 6,
01:14:26 et ça fait 7 sur 6.
01:14:28 Donc je sais additionner.
01:14:29 Je vais vous dire, Michel, moi je règle le problème direct,
01:14:31 je partage pas ma pizza.
01:14:32 Non mais comme ça, voilà, je m'embête plus avec tout ça.
01:14:35 Vous avez bien compris, toute l'astuce,
01:14:38 ça a été de faire des parts égales,
01:14:41 de façon à avoir le même dénominateur.
01:14:44 Et voilà pourquoi on vous apprend, à l'école,
01:14:47 que pour additionner des fractions,
01:14:48 il faut qu'elles aient un dénominateur commun.
01:14:51 On aurait été meilleur élève en maths, peut-être,
01:14:53 avec Michel Chevalet, non ?
01:14:54 Il a une manière de vous intéresser,
01:14:57 et puis de revenir à des problèmes simples, en fait.
01:14:59 Toujours des questions très simples.
01:15:01 Et en fait, le problème des maths, c'est qu'on est tout de suite...
01:15:03 Il était bon, Laurent Woulzy, en maths ?
01:15:05 Non, il était nul.
01:15:07 Il a bien pu chanter, il a bien fait des prières.
01:15:10 Il va aller au lycée avec une guitare.
01:15:12 Je finis là-dessus.
01:15:13 La musique et les maths, c'est des points forts, quand même.
01:15:16 On rappelle que le faible niveau des élèves en maths
01:15:19 inquiète aussi les patrons de grandes entreprises.
01:15:21 Vous avez été d'ailleurs dirigeant, Guillaume Bigot,
01:15:23 d'une grande école, parce que ce sont nos travailleurs de demain,
01:15:25 ceux qui sont mauvais en maths,
01:15:26 ce sont nos ingénieurs de demain pour les grandes entreprises.
01:15:28 C'est un vivier qui se réduit si les gens sont mauvais en maths.
01:15:31 Donc c'est très, très important.
01:15:32 Merci, Michel, d'être là.
01:15:34 Un jour, je vous ferai le théorème de Pythagore.
01:15:36 Ouh là là, ça se complique.
01:15:37 Je ne serai pas là.
01:15:38 Avec un stupeur de ciseaux et un bouchon de papier.
01:15:40 Ce qui est intéressant, c'est qu'on apprend le calcul à l'école.
01:15:42 On apprend comment on multiplie le numérateur,
01:15:45 et en croix, et le numérateur.
01:15:47 Mais on ne comprend pas pourquoi.
01:15:49 On déborde, je vais me faire gronder, les amis.
01:15:51 Je vous remercie.
01:15:52 On va marquer une courte pause.
01:15:53 On va revenir dans un instant.
01:15:55 On va parler du procès de Magnanville,
01:15:57 de l'attaque de Magnanville.
01:15:58 C'était il y a 7 ans.
01:15:59 Le procès de l'un des complices débute demain.
01:16:02 Cette attaque terrible qui a fait deux morts parmi les policiers.
01:16:06 Un couple de policiers dans cette ville des Yvelines.
01:16:09 On en parle. Notre reportage juste après la pause.
01:16:11 7h, passée de 31 minutes,
01:16:16 de retour dans la matinale week-end sur CNews
01:16:18 avec mon équipe Marine Sabourin,
01:16:20 Guillaume Bigot, Régis Le Saumier
01:16:22 et Harold Eman pour l'actualité internationale.
01:16:25 Voici les titres de votre journal.
01:16:27 A la une, le procès de l'attentat de Magnanville
01:16:29 qui s'ouvre ce lundi à Paris.
01:16:31 C'était il y a 7 ans.
01:16:32 Une attaque particulièrement atroce
01:16:34 d'un couple de policiers à leur domicile dans les Yvelines.
01:16:36 Sous les yeux de leur fils âgé de seulement 3 ans.
01:16:39 C'est l'un des complices de l'assaillant
01:16:40 qui est jugé la semaine prochaine.
01:16:42 Ce matin, Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid,
01:16:44 nous raconte comment lui et ses équipes
01:16:46 ont vécu cette terrible journée.
01:16:48 J'étais bouleversé, effondré.
01:16:51 Et la réaction ce matin de l'ancienne rectrice
01:16:53 de l'Académie de Versailles dans le Parisien,
01:16:55 aujourd'hui en France.
01:16:56 Académie à l'origine du courrier odieux
01:16:58 envoyé aux parents du jeune Nicolas,
01:16:59 ce collégien de Poissy, victime de harcèlement
01:17:01 et qui a mis fin à sa vie il y a quelques jours.
01:17:03 Charline Avenel reconnaît un grave dysfonctionnement
01:17:05 qui met en évidence les failles
01:17:07 et pose la question des relations humaines
01:17:09 au sein de l'Académie.
01:17:10 Et puis l'exécutif qui répond au pape François.
01:17:12 La France n'a pas à rougir,
01:17:14 c'est un pays d'accueil et d'intégration.
01:17:16 Le gouvernement a d'ailleurs publié ce mois-ci
01:17:18 un guide pour l'installation des réfugiés
01:17:20 en milieu rural, avec pour objectif
01:17:22 une meilleure répartition des migrants
01:17:24 sur tout le territoire.
01:17:25 Les explications à suivre.
01:17:27 On commence bien sûr avec ce procès
01:17:30 qui débute lundi pour complicité d'assassinat
01:17:32 du couple de policiers à Magnanville.
01:17:34 C'était en 2016 dans les Yvelines.
01:17:36 Jean-Baptiste Salvin et Jessica Schneider
01:17:38 avaient été assassinés par un djihadiste
01:17:40 sous les yeux de leur fils de 3 ans.
01:17:42 Oui, c'est l'un des complices de l'assaillant
01:17:44 qui est jugé la semaine prochaine.
01:17:46 Sandra Buisson et Célia Barotte ont rencontré
01:17:48 les intervenants présents lors de l'assaut.
01:17:50 Après avoir poignardé Jean-Baptiste Salvin,
01:17:53 le terroriste, Larocie Abala se retranche
01:17:55 au domicile des policiers.
01:17:57 Il garde en otage Jessica Schneider
01:17:59 et l'enfant du couple au premier étage du pavillon.
01:18:02 Des contacts de renseignement sont établis
01:18:04 et deux colonnes d'assaut du RED
01:18:06 sont mobilisées pour sauver les victimes.
01:18:08 L'idée c'était de faire un assaut
01:18:10 en partant du bas et monter vers le haut,
01:18:13 vers l'étage.
01:18:15 Et de faire une diversion en grenadant
01:18:17 à travers les fenêtres du haut.
01:18:19 J'ai donné l'autorisation de grenader,
01:18:21 mais de grenader à vue, au rez-de-chaussée,
01:18:24 et à main, et non pas avec des lanceurs de grenades
01:18:27 qui sont beaucoup moins précis,
01:18:29 et surtout à vue pour ne blesser personne.
01:18:32 Une fois l'assaut donné, les équipes du RED
01:18:34 découvrent le corps sans vie de la fonctionnaire de police.
01:18:37 L'enfant de 3 ans est lui, sain et sauf.
01:18:39 Il est confié au médecin du RED,
01:18:41 accompagné par un voisin et ami policier de la famille,
01:18:44 surnommé Canard.
01:18:46 Le premier suivi psychologique, c'est Canard qui l'a fait.
01:18:48 Il avait vraiment cette intelligence humaine.
01:18:50 Ce petit moment qui a dû durer 2 minutes dans l'ambulance,
01:18:54 c'était des mots très simples.
01:18:56 Il sort de l'enfer.
01:18:58 Et de voir cette petite tête blonde avec son petit sourire,
01:19:02 c'est juste magique.
01:19:04 7 ans après, malgré ce procès,
01:19:06 la famille de Jean-Baptiste Salvin est consciente
01:19:08 qu'elle n'aura pas encore toutes les réponses à ces questions.
01:19:11 On vous en parlait la semaine dernière,
01:19:13 cette lettre inadmissible envoyée par l'académie de Versailles
01:19:16 aux parents du jeune Nicolas,
01:19:18 qui alertait sur le harcèlement que subissait leur fils
01:19:20 dans un collège à Poissy, dans les Yvelines.
01:19:22 L'adolescente de 15 ans avait mis fin à ses jours
01:19:24 au début du mois de septembre.
01:19:26 Pour la première fois,
01:19:28 la rectrice de l'académie de Versailles de l'époque,
01:19:30 Charline Avenel, revient sur ce grave dysfonctionnement
01:19:32 dans les colonnes du Parisien, aujourd'hui en France.
01:19:34 Voici ses mots.
01:19:36 "Il est inadmissible qu'ils aient reçu un tel courrier.
01:19:38 J'ai été bouleversée en apprenant le décès de cet élève.
01:19:40 Lorsque j'ai découvert, il y a une semaine dans la presse,
01:19:42 la résistance de ce courrier, j'étais effondrée.
01:19:44 Dans le cas présent, il n'y avait pas à envoyer
01:19:46 un tel courrier à des parents en détresse sur un cas de harcèlement
01:19:48 et sans prendre le soin d'échanger avec l'établissement
01:19:50 et le référent harcèlement départemental
01:19:52 avant de poursuivre ce dysfonctionnement,
01:19:54 mettant en évidence des failles dans la procédure."
01:19:56 Guillaume Bigot, peut-être un mot
01:19:58 sur cet aveu de dysfonctionnement,
01:20:00 du moins de la part de l'ancienne rectrice ?
01:20:02 À cause de ses plaintes de compassion,
01:20:04 je pense que c'est Tchad GPT qui a fait la réponse.
01:20:06 Peut-être Madame la rectrice a-t-elle demandé
01:20:08 à Tchad GPT de produire la réponse
01:20:10 la plus mécanique, la plus froide,
01:20:12 la plus indifférente qu'elle a publiée ?
01:20:14 Vous pensez qu'elle est si froide et indifférente ?
01:20:16 Si on peut remettre le texte,
01:20:18 vous allez voir comment c'est libellé.
01:20:20 C'est-à-dire que c'est du langage technocratique,
01:20:22 elle s'interroge sur peut-être
01:20:24 y a-t-il eu un problème de relation humaine,
01:20:26 la moindre des choses.
01:20:28 Et en plus, quand on est récidiviste,
01:20:30 parce que c'est la personne
01:20:32 qui avait fait contacter Samuel Paty
01:20:34 pour bien lui expliquer ce que c'était la dysfonctionnement,
01:20:36 c'est-à-dire qu'elle a été en train de faire
01:20:38 un appel à Samuel Paty pour bien lui expliquer
01:20:40 ce que c'était la laïcité, alors qu'il était menacé de mort,
01:20:42 il sera décapité, c'est raconté dans le livre de Stéphane Simon.
01:20:44 Donc les choses sont très claires,
01:20:46 d'ailleurs elle n'a pas attaqué ce livre.
01:20:48 Et ensuite,
01:20:50 elle a absolument soutenu
01:20:52 tous ces dispositifs,
01:20:54 elle parle d'un problème de procédure
01:20:56 et elle se demande s'il n'y a pas un problème de relation humaine.
01:20:58 Donc là, je comprends que l'intention
01:21:00 d'une certaine façon soit bonne,
01:21:02 mais la manière dont ça se fait montre bien
01:21:04 qu'on reste vraiment dans quelque chose de très mécanique.
01:21:06 - Il y a un individu qui accueille avec beaucoup de froideur
01:21:08 les propos de cette rectrice,
01:21:10 comment vous les accueillez ?
01:21:12 - Moi le problème,
01:21:14 je crois que c'est le monstre
01:21:16 de froideur de l'administration.
01:21:18 C'est-à-dire que dans un cas comme ça,
01:21:20 il y a une telle souffrance,
01:21:22 il y a la mort d'un élève
01:21:24 de 15 ans, un suicide,
01:21:26 forcément ce cas
01:21:28 doit être isolé et traité,
01:21:30 je dirais, de façon
01:21:32 particulière, on ne peut pas se permettre d'envoyer
01:21:34 un courrier comme ça, il y a un côté
01:21:36 automatique et bureaucratique
01:21:38 quelque part qui fait froid.
01:21:40 - On rappelle pourquoi ce dysfonctionnement,
01:21:42 ce type de courrier, en tout cas,
01:21:44 qui était plus offensif de la part de l'Académie,
01:21:46 était à l'origine destiné aux personnes
01:21:48 qui pouvaient menacer le personnel éducatif
01:21:50 depuis justement
01:21:52 l'assassinat de Samuel Paty. Sauf que là,
01:21:54 il n'y a eu aucune dissociation faite de la détresse
01:21:56 de parents dont l'enfant était harcelé
01:21:58 par rapport à d'autres parents qui peuvent simplement
01:22:00 se montrer agressifs envers les personnels enseignants.
01:22:02 - Il y a tellement de cas que finalement
01:22:04 il y a une sorte d'automatisme
01:22:06 qui est un cadavre. - Bien sûr, bien sûr, contextualiste.
01:22:08 - C'est ça qui est terrible aussi.
01:22:10 - Le scandale est là, il est de ne pas avouer que c'est une
01:22:12 réponse automatique, c'est une réponse type et que ça a
01:22:14 exprimé la doctrine de l'éducation nationale. Ne pas
01:22:16 l'avouer et dire "on s'est trompé pendant très longtemps
01:22:18 en faisant ça, nous sommes désolés de
01:22:20 nous être trompés en faisant ça", c'est pas ce qu'on
01:22:22 entend. On entend comme si c'était une
01:22:24 erreur, alors que c'est pas du tout une erreur,
01:22:26 c'est une lettre type. Et ensuite,
01:22:28 ce qui est à mon avis insensé,
01:22:30 c'est qu'en Macronie, c'est une doctrine
01:22:32 générale, quand quelque chose se passe
01:22:34 bien, c'est toujours le chef qui s'en
01:22:36 approprie les mérites. Et quand quelque chose
01:22:38 ne fonctionne pas, c'est toujours le petit
01:22:40 personnel qui a fait n'importe quoi. Il n'assume
01:22:42 jamais. En fait, un chef n'est pas responsable
01:22:44 de tout, mais il est surtout responsable
01:22:46 des échecs. - La France n'a pas
01:22:48 à rougir, c'est un pays d'accueil
01:22:50 et d'intégration. Voici les mots de la présidence
01:22:52 française, des mots en réaction
01:22:54 au propos tenu par le pape François lors de sa
01:22:56 visite à Marseille. - Une visite largement
01:22:58 dominée par ses prises de position sur la crise
01:23:00 migratoire. Ce week-end, le souverain pontife
01:23:02 a martelé un message d'accueil des migrants
01:23:04 dénonçant l'indifférence des responsables
01:23:06 politiques européens lors de sa visite à Marseille.
01:23:08 - Justement, le gouvernement qui a le sens du timing
01:23:10 en publiant un guide pour l'accueil et l'intégration
01:23:12 des réfugiés en milieu rural.
01:23:14 Alors que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:23:16 a annoncé que la France n'accueillerait pas
01:23:18 de migrants de l'île Lampedusa
01:23:20 en Italie, où plus de 10 000 migrants ont débarqué
01:23:22 la semaine dernière. - Les premières lignes de ce texte
01:23:24 vantent l'installation de personnes réfugiées
01:23:26 en milieu rural comme une opportunité
01:23:28 parmi les objectifs de ce manuel.
01:23:30 Mieux répartir les réfugiés sur tout le territoire.
01:23:32 Les détails avec Dunia Tengour.
01:23:34 - Accueillir et intégrer les réfugiés
01:23:38 dans les campagnes. Une opportunité
01:23:40 autant pour les territoires que
01:23:42 pour leurs habitants. Voilà le message
01:23:44 porté par cette brochure publiée
01:23:46 ce mois-ci par la direction interministérielle
01:23:48 à l'accueil et l'intégration
01:23:50 des réfugiés. Pour désengorger
01:23:52 les villes, les réfugiés sont invités
01:23:54 à s'installer dans les territoires
01:23:56 ruraux afin de revitaliser les centres-bourgs
01:23:58 et leur tissu social.
01:24:00 Parmi les avantages cités par le document,
01:24:02 le logement, mais aussi
01:24:04 la stabilité de l'emploi.
01:24:06 Une affirmation loin d'être partagée.
01:24:08 - Il n'y aura pas,
01:24:10 je vous rappelle en plus qu'en milieu rural,
01:24:12 le taux de chômage
01:24:14 est généralement
01:24:16 deux fois, parfois deux,
01:24:18 ici, deux fois plus élevé
01:24:20 que la moyenne nationale.
01:24:22 - Déserts médicaux,
01:24:24 accès aux services publics restreints,
01:24:26 chômage ou encore difficulté
01:24:28 de mobilité, malgré la volonté
01:24:30 affichée par l'exécutif.
01:24:32 Sur place, l'installation de personnes
01:24:34 réfugiées se heurte souvent
01:24:36 à une réalité bien plus complexe.
01:24:38 - Alors je précise qu'on parle
01:24:40 effectivement de personnes réfugiées.
01:24:42 Ça vous inspire quoi ce guide pour
01:24:44 intégrer les réfugiés en milieu rural ?
01:24:46 Encore là, une fois quelque chose
01:24:48 de très administratif, de très froid,
01:24:50 on vous donne une méthode simple
01:24:52 pour assimiler un réfugié
01:24:54 dans n'importe quel milieu.
01:24:56 Ça paraît assez étonnant, comme si ça allait de soi,
01:24:58 comme si c'était applicable
01:25:00 partout, en tout terrain, en tout lieu,
01:25:02 même dans des endroits où le tissu économique
01:25:04 n'est pas très développé.
01:25:06 - D'abord la démocratie consiste désormais à faire
01:25:08 ce que le peuple ne veut pas faire, si on en croit les sondages,
01:25:10 et à lui imposer, à lui faire manger de force,
01:25:12 un peu comme de l'huile le foie de morure, vous reprendrez bien une deuxième cuillère.
01:25:14 Ensuite on voit bien quand même
01:25:16 comment Bruxelles a élaboré
01:25:18 la doctrine de la répartition entre pays
01:25:20 et a également recommandé à l'intérieur
01:25:22 des pays de les dispatcher sur le territoire,
01:25:24 comment d'ailleurs il y a un texte qui s'appelle
01:25:26 "Pacte
01:25:28 Migration et Asile" qui est en discussion
01:25:30 en ce moment au Conseil européen, et comment
01:25:32 on a préventivement, finalement,
01:25:34 devancé l'appel en fabriquant
01:25:36 ce genre de manuel pour imposer
01:25:38 cette méthode, qui tombe
01:25:40 d'en haut donc, et de la même
01:25:42 façon, il ne s'est pas échappé non plus qu'à l'Assemblée nationale,
01:25:44 on va transposer, on va voir la loi
01:25:46 Immigration et Asile
01:25:48 qui a été pondue par Bruxelles, qui va falloir
01:25:50 adapter à notre sauce.
01:25:52 Donc, si vous voulez, on comprend aussi
01:25:54 que les communes n'auront pas
01:25:56 plus le choix que le peuple français. Le peuple français
01:25:58 ne veut pas, il n'est pas consulté,
01:26:00 les communes ne seront pas plus consultées,
01:26:02 et l'État, surtout en ces périodes de disette
01:26:04 un peu financière et budgétaire pour les communes,
01:26:06 l'État a toutes sortes de leviers pour leur
01:26:08 imposer de toute façon. - Vous avez le sentiment qu'on force la main
01:26:10 aux milieux ruraux ? - On force la main aux
01:26:12 français, tout simplement. On ne leur demande pas leur avis,
01:26:14 il n'y a pas eu de référendum
01:26:16 sur cet accueil.
01:26:18 C'est régulièrement une question qui revient,
01:26:20 mais là, on est en train insidieusement
01:26:22 de décréter
01:26:24 une sorte de
01:26:26 migration forcée dans nos
01:26:28 campagnes. Nos campagnes, elles ne sont pas
01:26:30 complètement désertes. Elles ne sont pas,
01:26:32 on parle de bourgs, effectivement,
01:26:34 qui ont des difficultés, où il y a
01:26:36 des déserts médicaux, mais la réalité
01:26:38 c'est qu'il y a aussi une vie, il y a aussi
01:26:40 une culture, il y a aussi des gens
01:26:42 qui vivent là depuis des centaines
01:26:44 d'années, depuis des générations,
01:26:46 et tout à coup, on va leur imposer
01:26:48 des gens qui viennent d'Afrique, qui viennent,
01:26:50 qui n'ont pas du tout la même culture, parce que
01:26:52 le problème, en fait, globalement, de cet
01:26:54 aspect administratif, ce type de brochure,
01:26:56 c'est qu'on a l'impression que l'individu est
01:26:58 totalement interchangeable, que
01:27:00 n'importe quel individu peut...
01:27:02 Ah oui, on a des migrants, alors des migrants vont être
01:27:04 des individus X et qui vont s'adapter.
01:27:06 La réalité, c'est qu'un migrant, il vient
01:27:08 avec un passé, il vient
01:27:10 avec une culture, il vient avec une religion,
01:27:12 et que ça, ce n'est pas
01:27:14 transposable vis-à-vis de la religion
01:27:16 qui existe et de la culture
01:27:18 qui existe à la base. Et c'est
01:27:20 des problèmes et des cascades de problèmes
01:27:22 qu'on est en train de créer, au nom de
01:27:24 l'humanité, au nom de l'accueil, etc.
01:27:26 Alors, je voudrais avoir l'avis
01:27:28 de Guillaume Bigot sur un sujet bien particulier
01:27:30 puisqu'on parlait justement de l'Union Européenne à l'instant.
01:27:32 Sept ans après la sortie du Royaume-Uni
01:27:34 de l'Union Européenne, on a des milliers de Britanniques
01:27:36 qui étaient dans les rues de Londres hier, une manifestation
01:27:38 pour exprimer leur volonté
01:27:40 de réintégrer l'UE marine.
01:27:42 Oui, et ce sont notamment les plus jeunes
01:27:44 qui lèvent la voix, selon un sondage réalisé en mai dernier
01:27:46 par la chaîne anglaise ETVU Strayker.
01:27:48 86% des 18-25 ans
01:27:50 voteraient en faveur d'un retour dans l'Union Européenne.
01:27:52 Écoutez quelques manifestants.
01:27:54 Cela fait quoi ? Six, sept ans que le vote a eu lieu ?
01:27:58 Cela fait six ou sept ans que les citoyens
01:28:00 n'ont absolument pas eu la possibilité
01:28:02 de choisir si nous quittions ou non
01:28:04 l'Union Européenne, et nous n'avons
01:28:06 pas vraiment été écoutés depuis.
01:28:08 Je suis certain que nous finirons par réintégrer l'Union Européenne.
01:28:10 Les partisans sont déjà nombreux
01:28:12 et je pense que ce soutien ne fera que croître
01:28:14 parce que le Brexit est un désastre.
01:28:16 Je suis donc certain
01:28:18 que cela arrivera, mais cela
01:28:20 prendra probablement quelques années,
01:28:22 probablement beaucoup d'années avant que cela n'arrive.
01:28:24 On explique ça parce que le fait que la Grande-Bretagne
01:28:30 reste une démocratie et n'ait pas basculé
01:28:32 dans une sorte de dictature technocratique
01:28:34 permet aux gens d'exprimer leur opinion
01:28:36 librement, non seulement en manifestant, mais surtout en votant.
01:28:38 Et lorsqu'il y a des votes
01:28:40 par le peuple, ils sont respectés.
01:28:42 Et si demain d'aventure le peuple britannique
01:28:44 voulait réintégrer l'Union Européenne,
01:28:46 ce serait sans doute possible parce que
01:28:48 le peuple décide en démocratie, contrairement
01:28:50 à ce qui se passe dans l'Union Européenne, où ce n'est plus le peuple.
01:28:52 On est basculé dans une post-démocratie
01:28:54 parce que, voyez-vous, l'intérêt c'est de protéger
01:28:56 la démocratie contre le peuple. C'est un peu
01:28:58 une folie, mais c'est ce qu'on vit.
01:29:00 Il est 7h44 sur CNews.
01:29:02 On va passer au rappel de l'actualité.
01:29:04 C'est avec vous Marine Sabourin.
01:29:06 Emmanuel Macron fait sa rentrée politique.
01:29:10 Le président sera l'invité des journaux
01:29:12 de TF1 et France 2 ce soir à 20h.
01:29:14 En direct de l'Elysée, le chef de l'État reviendra
01:29:16 sur une semaine chargée, marquée par
01:29:18 la visite du roi Charles III en France, ainsi
01:29:20 que par le déplacement du pape François à Marseille.
01:29:22 Il évoquera également des sujets d'actualité
01:29:24 tels que la présentation de la planification
01:29:26 écologique et le budget 2024.
01:29:28 Le rappeur MHD,
01:29:30 condamné hier à 12 ans de prison
01:29:32 pour meurtre, les faits remontent à 2018.
01:29:34 Un jeune homme avait été tué dans le cadre
01:29:36 d'un règlement de compte entre bandes rivales
01:29:38 sur les huit co-accusés. Cinq ont
01:29:40 également été condamnés à des peines allant de
01:29:42 10 à 18 ans de réclusion criminelle.
01:29:44 Le rappeur, révélé en 2015, continue
01:29:46 de clamer son innocence. Les condamnés
01:29:48 ont dix jours pour faire appel du verdict.
01:29:50 Le plus gros échantillon
01:29:52 d'astéroïdes jamais collecté doit
01:29:54 atterrir ce matin dans le désert de l'Utah
01:29:56 aux Etats-Unis, un voyage réalisé par la NASA.
01:29:58 Ces 250 grammes de matière doivent
01:30:00 permettre de mieux comprendre les types d'astéroïdes
01:30:02 qui pourraient menacer la Terre.
01:30:04 La descente finale s'annonce périlleuse.
01:30:06 Il pourrait être décidé de ne pas relâcher la capsule.
01:30:08 Dans ce cas-là, la sonde dirait faire le tour du soleil
01:30:10 avant de retenter sa chance en 2025.
01:30:12 (musique)
01:30:14 Harold Iman, toujours pour évoquer
01:30:16 l'actualité. Attends un oeil,
01:30:18 je vous ai fait sursauter Harold, c'était pas l'objectif.
01:30:20 - J'ai plongé dans mon casque.
01:30:22 - Harold Iman, je voudrais qu'on parle
01:30:24 avec vous de la situation des Arméniens du Haut-Karabakh.
01:30:26 Après leur défaite, on entre à présent
01:30:28 dans la phase humanitaire, la population a été
01:30:30 affamée, privée de médicaments.
01:30:32 L'aide humanitaire
01:30:34 reste une question très politique, très sensible.
01:30:36 Où en est cette aide, justement ?
01:30:38 La cheminement de cette aide ? - Alors, elle commence
01:30:40 parce qu'elle peut maintenant
01:30:42 entrer depuis les deux côtés.
01:30:44 Depuis le corridor de la Chine
01:30:46 que vous voyez en rouge, qui
01:30:48 relie le Haut-Karabakh
01:30:50 à la République d'Arménie.
01:30:52 Et ça commence à venir depuis
01:30:54 l'Azerbaïdjan directement
01:30:56 depuis l'Est, vers l'Ouest.
01:30:58 Donc là, il y a une accélération.
01:31:00 Qui livre
01:31:02 cette aide ? Ce sont
01:31:04 essentiellement les personnels
01:31:06 russes et la Croix-Rouge
01:31:08 internationale. Et les personnels
01:31:10 russes, étrangement,
01:31:12 dans le conflit
01:31:14 du Haut-Karabakh, sont
01:31:16 acceptés par les deux côtés.
01:31:18 Ils peuvent circuler, ils peuvent se poster.
01:31:20 Alors, ils ne peuvent pas
01:31:22 arrêter les combats, ou très peu.
01:31:24 Mais ils peuvent faire cela.
01:31:26 Et donc,
01:31:28 là, il y a un problème annexe
01:31:30 qui est le désarmement
01:31:32 de l'armée du Haut-Karabakh.
01:31:34 Parce qu'ils avaient leur propre armée,
01:31:36 même si elle était fortement soutenue par des soldats
01:31:38 arméniens qui venaient
01:31:40 régulièrement comme
01:31:42 supplétifs.
01:31:44 Et ils ont remis la plupart
01:31:46 de leurs armes avant-hier,
01:31:48 déjà six chars
01:31:50 et pas mal d'armes légères.
01:31:52 Et ils les remettent essentiellement
01:31:54 aux forces russes. Donc, encore une fois,
01:31:56 la Russie joue un
01:31:58 grand rôle humanitaire et politique
01:32:00 dans cette affaire. Et je précise
01:32:02 que la population du Haut-Karabakh,
01:32:04 que je connais,
01:32:06 pour y être allé deux fois,
01:32:08 sont totalement russophiles,
01:32:10 sous quelque forme que ce soit. Et on peut
01:32:12 parler russe, et même pas
01:32:14 arménien dans cet endroit.
01:32:16 Il y aurait un risque, un dernier
01:32:18 risque très, très délicat.
01:32:20 C'est que des irréductibles
01:32:24 de l'armée du Karabakh
01:32:26 continuent de résister. Et c'est ce qui
01:32:28 s'est passé. Et d'ailleurs, c'est ce qui s'est passé
01:32:30 en début de semaine, ce qui a justifié
01:32:32 cette dernière accélération
01:32:34 où le Karabakh
01:32:36 est juste éliminé
01:32:38 comme entité politique. Et maintenant, la question
01:32:40 c'est que feront
01:32:42 les Arméniens qui habitent là ? Il n'y a que des Arméniens
01:32:44 qui habitent là. Ils sont présents,
01:32:46 70 000, vont-ils tous partir ?
01:32:48 - Et on suit ce dossier bien évidemment
01:32:50 avec vous Harold Diman, merci pour ces
01:32:52 explications. Les sports à présent.
01:32:54 - Et Marine, on commence avec de la Ligue 1.
01:33:04 - Oui, c'était une première difficile
01:33:06 pour le nouveau coach de Lyon, Fabio Grosso.
01:33:08 Face à Brest, les Gaunes
01:33:10 perdent 1-0 dans les derniers instants du match
01:33:12 et se retrouvent dorénavant 16e de Ligue 1
01:33:14 après 6 matchs sans victoire.
01:33:16 Les Brestois se placent donc en 1ère position.
01:33:18 - Et puis grosse affiche
01:33:20 hier soir en Coupe du monde du rugby.
01:33:22 - Oui, une finale avant l'heure entre l'Afrique du Sud
01:33:24 et l'Irlande au Stade de France. Dans ce
01:33:26 choc de titans entre les champions du monde en titre
01:33:28 et la 1ère nation au classement, ce sont
01:33:30 finalement les Irlandais qui s'imposent
01:33:32 13-8, un match intense marqué
01:33:34 par un essai de chaque côté.
01:33:36 - Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
01:33:43 premier distributeur automobile en France.
01:33:45 - Allez, cette histoire qu'on vous raconte ce matin,
01:33:49 celle du terrain de Pétanque emblématique de Montmartre.
01:33:52 Le club Le Pic à Baisse-Pétanque
01:33:54 est expulsé du terrain par la mairie de Paris
01:33:56 au profit d'un hôtel de luxe qui se situe
01:33:58 juste à côté. C'est un lieu de convivialité
01:34:00 dans l'espace public qui pourrait
01:34:02 bientôt ne plus exister. C'est pour cela qu'on voulait
01:34:04 vous en parler ce matin. On est avec
01:34:06 Maxime Diogier. Bonjour. Vous êtes
01:34:08 porte-parole de ce club. Merci
01:34:10 de témoigner sur notre antenne aujourd'hui.
01:34:12 Vous occupez ce terrain, votre
01:34:14 association occupe ce terrain depuis
01:34:16 les années 70, 50 ans. Que vous dit
01:34:18 aujourd'hui la mairie de Paris pour
01:34:20 justifier votre expulsion ?
01:34:22 - Elle ne nous dit rien. La mairie
01:34:24 de Paris, on ne l'a jamais rencontrée. Elle n'est jamais
01:34:26 venue, elle ne s'est jamais déplacée
01:34:28 pour rencontrer quelques
01:34:30 membres du club qui le soient.
01:34:32 Elle a communiqué
01:34:34 par webpress l'appel à
01:34:36 manifestation d'intérêts concurrents qui nous a
01:34:38 plongés dans cette situation. Mais malgré
01:34:40 les multiples relances et les invitations
01:34:42 à venir nous voir, on n'a jamais eu de retour.
01:34:44 - L'avocate de
01:34:46 la mairie de Paris dit que votre association
01:34:48 n'a jamais eu formellement de titre
01:34:50 de propriété de ce terrain que vous aviez
01:34:52 occupé depuis les années 70, finalement, cet
01:34:54 espace public. - Oui,
01:34:56 bien sûr, on n'a jamais eu de convention, mais la mairie
01:34:58 ne nous en a jamais demandé.
01:35:00 C'est une situation de fait que nous, on demandait
01:35:02 à régulariser.
01:35:04 On a fait des demandes en ce sens.
01:35:06 La mairie n'a jamais jugé utile de le faire.
01:35:08 Et aujourd'hui, on comprend mieux pourquoi.
01:35:10 - C'est un terrain qui
01:35:12 rassemble beaucoup de monde, un lieu de convivialité
01:35:14 que ce terrain de
01:35:16 pétanque ? - Bien sûr,
01:35:18 le club, c'est une institution
01:35:20 maroise dans le sens où
01:35:22 il y a des gens
01:35:24 de tous horizons qui viennent. Il y a des
01:35:26 chômeurs, des retraités, des artisans, des restaurateurs.
01:35:28 Tout le monde vient
01:35:30 et dès qu'on pousse la porte du clap, on n'est plus qu'un
01:35:32 membre du clap. Et c'est ça qui en fait
01:35:34 sa force, c'est ce
01:35:36 lieu de vie de quartier, de bien commun,
01:35:38 de mixité sociale. Et nous, on ne veut pas
01:35:40 qu'il disparaisse au profit d'un opérateur commercial,
01:35:42 en l'occurrence, le hotel de luxe voisin.
01:35:44 - Et l'avocate de la mairie de Paris dit néanmoins
01:35:46 que les vendredis, les samedis,
01:35:48 il y a beaucoup de bruit, il y a de la
01:35:50 musique, ça boit jusqu'à
01:35:52 pas d'heure et que, voilà, ça pose
01:35:54 quand même des problèmes de nuisance, notamment vis-à-vis
01:35:56 de cet hôtel dont la mairie de Paris
01:35:58 semble donner la gestion du terrain.
01:36:00 - C'est marrant parce que c'est tout l'inverse
01:36:02 en fait. Nous, à 22h,
01:36:04 c'est fermé, le clap.
01:36:06 Le 23h, le week-end, ouais,
01:36:08 il y a une buvette, c'est comme dans tous les clubs
01:36:10 sportifs, dans tous les clubs de pétanque.
01:36:12 Ça ne fait pas plus la fête qu'ailleurs.
01:36:14 Et surtout,
01:36:16 c'est l'hôtel particulier qui cause des
01:36:18 nuisances. Vous avez quand même demandé au Riverain,
01:36:20 ils sont constituants collectifs. C'est pas du
01:36:22 clap qu'ils se plaignent, ils se plaignent de l'hôtel
01:36:24 particulier, de ces événements à répétition,
01:36:26 ces privatisations au profit
01:36:28 de gros groupes privés.
01:36:30 Voilà, les allées nues,
01:36:32 jusqu'à pas d'heure,
01:36:34 c'est pas le clap qui cause des nuisances.
01:36:36 C'est bien l'hôtel particulier lui-même.
01:36:38 - Bon, écoutez, l'affaire
01:36:40 est aujourd'hui devant le tribunal administratif.
01:36:42 La décision sera rendue,
01:36:44 semble-t-il, demain. On suivra
01:36:46 bien sûr cette affaire avec vous et avec
01:36:48 toutes les parties prenantes. Mais merci en tout cas d'avoir
01:36:50 accepté ce matin de témoigner sur
01:36:52 notre antenne sur CNews.
01:36:54 Vous restez avec nous, on va marquer une courte pause.
01:36:56 Le temps pour moi de remercier Régis Saumier,
01:36:58 grand reporter, d'avoir participé à cette
01:37:00 heure d'information. On va débuter une nouvelle
01:37:02 heure d'information, on évoquera ces policiers
01:37:04 attaqués lors des manifestations
01:37:06 anti-police hier à Paris.
01:37:08 Des manifestations à travers toute la France d'ailleurs, qui ont rassemblé
01:37:10 un petit peu plus de 30 000 personnes selon le
01:37:12 ministère de l'Intérieur. Vous verrez les images
01:37:14 dès le début de notre prochain journal à 8h. Restez avec nous.
01:37:20 Mais quel est le temps de votre dimanche
01:37:22 24 septembre ? On voit ça tout de suite avec Carole Zadar.
01:37:24 Et Carole, ce qui nous attend, c'est un beau
01:37:36 dimanche en perspective, sous le soleil.
01:37:38 Oui Anthony, vous allez peut-être en profiter
01:37:40 après votre matinale et ça va
01:37:42 réjouir également beaucoup d'entre vous.
01:37:44 J'en suis certaine. A noter ce brouillard
01:37:46 en tout début de matinée dans les régions du
01:37:48 Grand Est, partout ailleurs. Nous allons retrouver
01:37:50 de belles conditions ensoleillées, quelques voiles d'altitude,
01:37:52 aucune précipitation
01:37:54 à laquelle nous sommes toujours protégés
01:37:56 par cet anticyclone qui s'étire
01:37:58 du Maghreb jusqu'en Europe centrale
01:38:00 et puis dans le courant de l'après-midi,
01:38:02 nous allons garder les mêmes conditions.
01:38:04 A noter ce vent qui va se renforcer le long des côtes de la Manche,
01:38:06 50 à 70 km/h.
01:38:08 Il n'y aura plus de mistral
01:38:10 concernant le
01:38:12 Golfe du Lion. Voilà une bonne nouvelle
01:38:14 également si vous profitez
01:38:16 des plages cet après-midi.
01:38:18 Et question température,
01:38:20 il faudra bien vous couvrir ce matin.
01:38:22 Elle fait bien frère, regardez à Aurillac, pas plus de 4 degrés.
01:38:24 4 à Valence, 16 à Nice,
01:38:26 15 pour la Pointe-Bretonne, 9 degrés
01:38:28 dans les rues parisiennes et dans le courant de l'après-midi.
01:38:30 La Maserre va se réchauffer.
01:38:32 Nous aurons des températures qui vont se dire entre
01:38:34 19 et 27 degrés.
01:38:36 La maximale pour Toulouse, encore Montpellier
01:38:38 21 pour Paris.
01:38:40 La suite du programme, nous allons
01:38:42 conserver globalement un beau temps
01:38:44 pour cette journée de lundi.
01:38:46 A l'exception de la Vendée en remontant vers
01:38:48 l'eau de France, un temps un peu plus nébuleux
01:38:50 mais sec de 23 à 26 degrés.
01:38:52 Puis à partir de mardi, une perturbation
01:38:54 pluvieuse va arriver par la Pointe-Bretonne.
01:38:56 Mais niveau température,
01:38:58 nous serons toujours dans des moyennes de saison.
01:39:00 Réchauffez-vous le cœur.
01:39:02 La météo avec la nouvelle
01:39:04 technologie Core MCZ plus respectueuse
01:39:06 de l'environnement. MCZ
01:39:08 poils et cheminées.
01:39:10 Excellent réveil à tous ceux qui nous rejoignent
01:39:12 sur CNews. On est encore ensemble jusqu'à
01:39:14 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats
01:39:16 avec Marine Sabourin à mes côtés pour
01:39:18 l'égiter, avec Guillaume Bigot pour
01:39:20 l'analyse de toute l'actualité et nous a
01:39:22 rejoint sur ce plateau Arthur
01:39:24 de Vatrigan, directeur de la rédaction de
01:39:26 L'Incorrect. Bonjour Arthur. Bonjour Anthony.
01:39:28 Voici tout de suite les titres de votre journal de
01:39:30 8h. A la une, ces images choquent.
01:39:32 Une voiture de police violemment
01:39:34 attaquée par des manifestants à Paris
01:39:36 cet été-hier après-midi en marge des rassemblements
01:39:38 anti-police qui ont eu lieu
01:39:40 à travers toute la France. A Besançon
01:39:42 même, dans le Doubs, c'est une pancarte
01:39:44 appelant au meurtre de forces de l'ordre qui a été
01:39:46 observée. Les cortèges
01:39:48 ont rassemblé plus de 30 000 personnes selon le
01:39:50 ministère de l'Intérieur. Les images à
01:39:52 suivre dès le début de ce journal.
01:39:54 Les riverains du nord-est de la capitale
01:39:56 excédés de la place de la Chapelle
01:39:58 à la gare de l'Est, des joueurs ont fait irruption
01:40:00 sur les trottoirs. Ils jouent aux jeux de casino
01:40:02 en ligne ou aux cartes. Paris entre eux
01:40:04 boivent jusqu'au petit matin et
01:40:06 suscitent des nuisances dans des quartiers déjà minés
01:40:08 par la vente à la sauvette ou les toxicomanes.
01:40:10 Nous nous sommes rendus sur place.
01:40:12 On ne joue pas avec la vie
01:40:14 ni au début ni à la fin. Ce sont les mots
01:40:16 du pape François dans l'avion qu'il a ramené de sa visite
01:40:18 à Marseille. Le souverain pontife
01:40:20 qui s'inquiète de la future loi sur la fin de vie
01:40:22 prévue par le gouvernement français. Une loi qui pourrait
01:40:24 permettre le suicide assisté
01:40:26 et qui préoccupe également un collectif de
01:40:28 800 000 soignants que nous avons interrogé ce matin.
01:40:30 On commence tout d'abord avec ces images terribles
01:40:34 d'une voiture de police prise pour cible
01:40:36 dans la capitale. Une haine antiflic
01:40:38 qui s'est exprimée dans certains cortèges.
01:40:40 Hier, plusieurs incidents sont à déplorer.
01:40:42 Des rassemblements dits contre les violences policières
01:40:44 qui ont réuni plus de 30 000 personnes
01:40:46 dans le pays dont 9 000 à Paris.
01:40:48 Reportage au coeur du cortège parisien
01:40:50 avec Charles Pousseau, Augustin Donadieu
01:40:52 et Sarah Fentzari.
01:40:54 La scène est d'une
01:40:56 extrême violence.
01:40:58 Alors que le cortège progressait sur le boulevard
01:41:00 de Clichy, au nord de la capitale,
01:41:02 cette voiture de police
01:41:04 s'est retrouvée bloquée dans le trafic
01:41:06 juste devant la tête de cortège.
01:41:08 Très rapidement, des dizaines d'éléments
01:41:12 radicaux armés de barres de fer et
01:41:14 divers projectiles prennent d'assaut
01:41:16 le véhicule avec à l'intérieur
01:41:18 quatre policiers.
01:41:20 Pris au piège, l'un d'eux décide de
01:41:22 s'extraire de la voiture pour mettre en joue
01:41:24 les agresseurs qui battent
01:41:26 immédiatement en retraite. Malgré le déploiement
01:41:28 de la brave M, trois fonctionnaires
01:41:30 ont été blessés dans l'attaque.
01:41:32 La manifestation parisienne a connu des violences
01:41:34 inacceptables contre les forces de l'ordre.
01:41:36 On voit où mène la haine anti-police.
01:41:38 Quelques minutes auparavant,
01:41:40 c'est une banque qui a été prise pour cible
01:41:42 par ces mêmes éléments radicaux.
01:41:44 Le ministère de l'Intérieur a
01:41:46 dénombré ce samedi 9 000 personnes
01:41:48 dans les rues de la capitale, parmi lesquelles
01:41:50 des militants de partis politiques.
01:41:52 Trois interpellations ont eu lieu.
01:41:54 Et les trois policiers à l'intérieur
01:41:58 du véhicule ont été légèrement
01:42:00 blessés au cervical, a précisé
01:42:02 le préfet de police Laurent Nunez.
01:42:04 Trois personnes présumées impliquées dans ces faits
01:42:06 ont été interpellées.
01:42:08 Nous sommes avec Rudi Mana, porte-parole du syndicat
01:42:10 Alliance. Bonjour Rudi Mana, merci d'être
01:42:12 avec nous ce matin. Quel sang-froid !
01:42:14 Quand on voit les images de vos collègues
01:42:16 violemment attaqués.
01:42:18 Ce policier qui met en joue
01:42:20 les manifestants qui attaquent son véhicule
01:42:22 pour protéger son véhicule, pour protéger
01:42:24 ses occupants, qui a évidemment
01:42:26 n'a pas tiré et qui garde
01:42:28 un excellent sang-froid tout au long
01:42:30 de la situation. Vous saluez, j'imagine,
01:42:32 l'action de vos collègues.
01:42:34 Bonjour à vous. Bien évidemment
01:42:36 que je salue l'action de mes collègues.
01:42:38 Ils ont été franchement formidables
01:42:40 parce que vous savez, quand vous passez
01:42:42 alors que vous allez sur une intervention
01:42:44 qui n'avait rien à voir avec ces manifestations-là,
01:42:46 vous passez au milieu
01:42:48 de gens qui tout d'un coup se mettent
01:42:50 à courir après votre voiture.
01:42:52 Alors au départ, il y a deux, trois décérébrés
01:42:54 et puis après, vous voyez, ça va très très vite.
01:42:56 On a dit s'ils arrivent à 20 et ils s'en prennent
01:42:58 avec une violence inouïe.
01:43:00 Inouïe, on voit les images, c'est affolant.
01:43:02 Et vous n'avez pas précisé
01:43:04 aussi qu'il y a des gens qui crient
01:43:06 dans la foule "buttez-les, buttez-les"
01:43:08 alors que les policiers n'ont
01:43:10 absolument rien fait dans cette manifestation.
01:43:12 Ils se rendaient juste à une intervention
01:43:14 où ils avaient été appelés.
01:43:16 Donc c'est complètement dingue.
01:43:18 Vous savez, aujourd'hui, moi j'en veux aussi
01:43:20 énormément à tous ces gens,
01:43:22 à tous ces partis politiques
01:43:24 qui ont organisé cette marche
01:43:26 de la honte, parce qu'on peut l'appeler
01:43:28 aujourd'hui la marche de la honte.
01:43:30 Ces gens-là, dont une,
01:43:32 ça m'a terriblement marqué.
01:43:34 Quand je vois Mathilde Panot faire un discours
01:43:36 avant la manifestation, un discours
01:43:38 de haine envers le ministre de l'Intérieur
01:43:40 et envers toutes les forces de police,
01:43:42 vous imaginez comment
01:43:44 les individus qui entendent ce discours
01:43:46 peuvent réagir lorsqu'ils vont voir des policiers
01:43:48 dans cette manifestation ?
01:43:50 Je veux dire, on est dans une situation
01:43:52 où très honnêtement c'est insupportable
01:43:54 de voir qu'il y a des politiques
01:43:56 qui jettent de l'huile sur le feu,
01:43:58 qui détestent la police, parce que là,
01:44:00 il n'y a pas d'autre mot. Ces gens-là détestent la police.
01:44:02 Alors, justement, Rudy Mana,
01:44:04 je voudrais vous faire écouter ce slogan
01:44:06 qui est bien souvent scandé dans ce type de manifestation.
01:44:08 Écoutez.
01:44:10 "Tout le monde déteste la police !"
01:44:12 "Tout le monde déteste la police !"
01:44:14 "Tout le monde déteste la police !"
01:44:16 "Tout le monde déteste la police !"
01:44:18 "La police, la police !"
01:44:20 "La police, la police !"
01:44:22 "Tout le monde déteste la police !"
01:44:24 J'imagine que ça doit vous mettre hors de vous d'entendre ça,
01:44:26 d'autant plus, et ça, on le sait,
01:44:28 c'est faux, tout le monde ne déteste pas la police,
01:44:30 bien au contraire.
01:44:32 On a une majorité de Français, bien heureusement,
01:44:34 et ça se vérifie à travers chaque sondage
01:44:36 qui soutient la police française.
01:44:38 Oui, vous avez totalement raison.
01:44:40 D'ailleurs, je crois que c'est CNews qui a sorti un reportage
01:44:42 où 84% des Français
01:44:44 comprenaient les policiers
01:44:46 qui utilisent leur arme quand ils sont attaqués.
01:44:48 Donc aujourd'hui, bien évidemment que c'est une ultra-minorité.
01:44:52 La difficulté, c'est que cette ultra-minorité,
01:44:54 elle crie tellement,
01:44:56 elle hurle tellement cette haine
01:44:58 qu'elle est parfois audible chez certains médias,
01:45:00 qu'elle est parfois audible
01:45:02 dans certains quotidiens,
01:45:04 et ça, ça fait du mal aux policiers.
01:45:06 Mais vous l'avez bien compris,
01:45:08 bien évidemment, vous savez, hier,
01:45:10 il y a eu une visite de Papal à Marseille,
01:45:12 et j'ai eu la chance d'y assister.
01:45:14 Si vous saviez, tous les gens qui étaient
01:45:16 au cœur de cette visite, comme ils venaient voir les policiers
01:45:18 et ils leur disaient "on vous soutient,
01:45:20 nous sommes la majorité silencieuse",
01:45:22 nous sommes ultra-majoritaires
01:45:24 et croyez-moi, on est avec vous,
01:45:26 on vous soutient tous. Donc vous savez, nous,
01:45:28 on y est dans la rue. On n'est pas comme ces gens-là,
01:45:30 ces partis politiques
01:45:32 ou ces députés qui comprennent rien à la vie,
01:45:34 qui ne sont pas du tout dans la rue,
01:45:36 au contact du peuple. Nous, on y est avec eux,
01:45:38 et croyez bien que ce sondage que vous avez sorti,
01:45:40 il est totalement vrai,
01:45:42 parce qu'on l'entend tous les jours,
01:45:44 avec des gens qui nous apportent
01:45:46 au quotidien un soutien massif.
01:45:48 - Ce sondage, c'est ça pour CNews,
01:45:50 merci de l'avoir souligné.
01:45:52 Merci à vous, Rudy Mana,
01:45:54 de témoigner sur notre antenne,
01:45:56 porte-parole du syndicat Alliance.
01:45:58 Je voudrais faire réagir mes invités autour de la table,
01:46:00 et notamment sur cette autre séquence de policiers
01:46:02 insultés, également dans ce cortège.
01:46:04 Écoutez.
01:46:06 - Cassez-vous ! Cassez-vous !
01:46:08 - Cassez-vous !
01:46:10 - Ça fait bon aller voir ça, non ?
01:46:12 - Allez-vous, bande de racistes !
01:46:14 - Raciste !
01:46:16 - Cassez-vous !
01:46:18 - Raciste !
01:46:20 - Cassez-vous !
01:46:22 - Raciste !
01:46:24 - Cassez-vous !
01:46:26 - Raciste !
01:46:28 - Raciste !
01:46:30 - Raciste !
01:46:32 - Raciste !
01:46:34 - Ces mots terribles.
01:46:36 Raciste, assassin, comme s'il s'agissait
01:46:38 de quelque chose de systémique,
01:46:40 sont des forces de l'ordre.
01:46:42 - D'abord, mettons-nous
01:46:44 dans la peau d'un policier
01:46:46 ou d'une policière
01:46:48 qui est d'origine
01:46:50 immigrée africaine, maghrébine.
01:46:52 C'est insupportable.
01:46:54 Et on entend des petits
01:46:56 blancs, des petits babtous fragiles
01:46:58 issus des beaux quartiers, qui s'habillent en noir
01:47:00 pour tabasser des gens qui gagnent à peine plus que le SMIC.
01:47:02 C'est ça, la réalité.
01:47:04 C'est absolument terrifiant.
01:47:06 En fait, là, ce qui est curieux, quand même,
01:47:08 c'est qu'ils tombent complètement
01:47:10 dans ce qu'ils dénoncent. Ils dénoncent les violences policières.
01:47:12 Moi, je pense qu'il y a des policiers qui peuvent être violents,
01:47:14 mais il n'y a pas de violences policières. Il faut rappeler que la police,
01:47:16 c'est la force publique.
01:47:18 Et ensuite, pour dénoncer cette soi-disant
01:47:20 violence systémique,
01:47:22 qu'est-ce qu'ils font ?
01:47:24 Ils deviennent violents eux-mêmes.
01:47:26 Et pour dénoncer ce racisme, ils partent d'un postulat
01:47:28 absolument fou
01:47:30 et raciste. Parce que qu'est-ce que c'est que le racisme ?
01:47:32 Sinon, l'amalgame ou les jugements de valeur
01:47:34 à partir de telle ou telle catégorie.
01:47:36 Vous avez un uniforme,
01:47:38 donc nous sommes racistes des uniformes,
01:47:40 et comme vous avez un uniforme, vous êtes des racistes.
01:47:42 Non mais c'est complètement délirant.
01:47:44 Donc ils tombent absolument dans ce qu'ils dénoncent.
01:47:46 - Je voudrais, Arthur De Vatrigan,
01:47:48 vous montrer ce tweet
01:47:50 de Karl-Olive, député Renaissance des Yvelines.
01:47:52 "Voilà les conséquences des provocations
01:47:54 sans limite de la NUPES qui organisent
01:47:56 ces manifestations anti-flics.
01:47:58 La police, attaquée par
01:48:00 les voyous de leur fan-club, soutient
01:48:02 indéfectible à nos forces de sécurité."
01:48:04 - La France insoumise a une responsabilité évidente
01:48:08 dans les violences contre la police,
01:48:10 mais ça fait bien longtemps
01:48:12 que la responsabilité et la dignité,
01:48:14 ils se sont fait amputer
01:48:16 depuis très longtemps.
01:48:18 Après, il y a une stratégie politique,
01:48:20 c'est qu'ils visent le pourrissement de la société.
01:48:22 Parce que l'extrême-gauche, tant que la démocratie
01:48:24 libérale leur permet de progresser,
01:48:26 ils progressent. À partir du moment où elles stoppent
01:48:28 leurs ambitions, ils sortent
01:48:30 du régime démocratique pour aller dans la rue.
01:48:32 Et c'est ce qui se passe.
01:48:34 Les seules choses qui sont systémiques en France,
01:48:36 aujourd'hui, ce sont la culpabilisation
01:48:38 de l'Occident et du système français,
01:48:40 la victimisation des mèmes
01:48:42 et l'ensauvagement parce que lié intrinsèquement
01:48:44 à l'immigration. Le problème de ça,
01:48:46 c'est qu'au-delà de la France insoumise,
01:48:48 qui est un parti politique qui légitime
01:48:50 les violences policières,
01:48:52 c'est que vous avez des intellectuels
01:48:54 qui les encouragent, vous avez des artistes
01:48:56 comme l'imbécile Lachli, par exemple,
01:48:58 qui a déclaré il n'y a pas longtemps...
01:49:00 - Comment vous utilisez ?
01:49:02 - Quand vous déclarez que la police a carte blanche pour tuer des jeunes
01:49:04 de banlieue sans jamais être condamné, je crois qu'imbécile,
01:49:06 c'est un mot gentil. Lui-même étant,
01:49:08 ils ont été condamnés. Quand vous avez un syndicat
01:49:10 de la magistrature qui appelle à manifester,
01:49:12 ça veut dire qu'ils vous garantissent
01:49:14 que si vous tombez sur un tiers des magistrats
01:49:16 et vous tombez sur le bon magistrat, vous allez plutôt
01:49:18 être bien soigné
01:49:20 si vous avez attaqué la police.
01:49:22 C'est ça que ça signifie.
01:49:24 Donc le problème en France, c'est que
01:49:26 à partir du moment où on laisse passer ça
01:49:28 avec des systèmes, avec
01:49:30 un parti politique, avec des magistrats,
01:49:32 c'est-à-dire des représentants du Régalien,
01:49:34 ça peut aller qu'en s'en pirant, malheureusement.
01:49:36 - On en revient à cette situation
01:49:38 qui exaspère les riverains au nord-est
01:49:40 de Paris depuis plusieurs semaines.
01:49:42 Des individus proposent des jeux d'argent
01:49:44 en pleine rue, entraînant des nuisances sonores,
01:49:46 parfois jusqu'au petit matin.
01:49:48 - Alors que ce quartier est déjà miné par les ventes
01:49:50 à la sauvette et les toxicomanes, cris
01:49:52 consommation d'alcool, les habitants sont excédés.
01:49:54 Reportage de Fabrice Elsner et Corentin Brio.
01:49:56 - En face de la gare de l'Est
01:49:58 à Paris, un groupe d'individus
01:50:00 joue aux cartes.
01:50:02 Cette séquence a lieu la nuit,
01:50:04 mais les rassemblements ont aussi lieu
01:50:06 en pleine journée.
01:50:08 Les habitants du quartier, déjà préoccupés
01:50:10 par les consommateurs de crack,
01:50:12 s'inquiètent de ces attroupements.
01:50:14 - A chaque fois, vous avez des nouveaux
01:50:16 qui arrivent et qui ne sont pas réglés.
01:50:18 C'est-à-dire que les problèmes de migrants,
01:50:20 ils ne sont pas réglés, les problèmes de crack,
01:50:22 ils sont quand même bien présents dans le quartier.
01:50:24 Enfin bref, c'est permanent.
01:50:26 - Moi, ça me fait peur.
01:50:28 Moi, à cause de ça, je ne sors pas
01:50:30 la nuit à partir de 22h.
01:50:32 Je n'ai pas envie du tout
01:50:34 de me faire agresser ou qu'il y ait des tensions
01:50:36 et que ça se déborde de là où je suis.
01:50:38 - Mais malgré l'inquiétude,
01:50:40 l'intervention des forces de l'ordre
01:50:42 est pour l'instant impossible.
01:50:44 - Il ne faut pas leur reprocher grand-chose.
01:50:46 C'est un petit peu horrible de dire ça,
01:50:48 mais c'est du tapage qui se passe actuellement.
01:50:50 Alors des fois, il y a des bagarres.
01:50:52 Donc là, c'est l'intervention
01:50:54 des effectifs de police sur le tapage,
01:50:56 sur les bagarres.
01:50:58 Mais les rassemblements,
01:51:00 ils se positionnent sur des trottoirs
01:51:02 pour jouer à des jeux en ligne
01:51:04 qui ne sont pas illégaux.
01:51:06 C'est contrairement à ce qu'on a pu voir
01:51:08 sur d'autres secteurs comme le Champ de Mars
01:51:10 ou sur le 13e arrondissement.
01:51:12 - L'association de Riverain de Main-la-Chapelle
01:51:14 a déposé plainte contre ces rassemblements.
01:51:16 - Guillaume Bigaud, ce sont quand même des quartiers
01:51:18 dans lesquels il y a un certain nombre de problèmes
01:51:20 et puis ça renvoie vraiment,
01:51:22 c'est un écho aux paroles du Pape
01:51:24 qui a fustigé l'assimilation,
01:51:26 presque dans des termes comparables à ceux d'Erdogan,
01:51:28 en disant que l'assimilation, ça ne va pas,
01:51:30 c'est très agressif. Mais en fait, en réalité,
01:51:32 moi je ne reproche pas à ces gens de faire ça.
01:51:34 C'est assez classique. Dans beaucoup de pays,
01:51:36 on vit dehors, il fait très chaud, etc.
01:51:38 C'est normal. Mais là, c'est l'idée
01:51:40 qu'on va vivre comme là-bas, ici.
01:51:42 Si vous venez ici, c'est pour être comme ici,
01:51:44 ce n'est pas pour être comme là-bas.
01:51:46 Quand on va dans un autre pays, on s'habitue à Rome
01:51:48 et on n'a pas compris ça, sauf le Pape.
01:51:50 - A la une du JDD, justement, ce matin,
01:51:52 le Pape à Marseille, visite historique, discours politique
01:51:54 pour résumer cette visite.
01:51:56 Six pages consacrées, justement,
01:51:58 au voyage du Pape à Marseille.
01:52:00 Si le Pape s'est exprimé, effectivement,
01:52:02 sur la question migratoire, vous l'avez évoqué, Guillaume,
01:52:04 il est également revenu sur la question de la fin de vie,
01:52:06 alors qu'un projet de loi du gouvernement
01:52:08 doit être présenté dans les prochaines semaines.
01:52:10 - On ne joue pas avec la vie, a-t-il prévenu
01:52:12 lors d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant à Rome.
01:52:14 On ne joue pas avec la vie, on ne joue pas avec la vie
01:52:16 ni au début, ni à la fin, a-t-il martelé.
01:52:18 Un sujet hautement sensible pour l'Eglise,
01:52:20 mais aussi pour certains personnels de santé.
01:52:22 Un collectif de 800 000 personnes s'y oppose fortement.
01:52:26 Explication de Mathilde Couvillard-Flornois et Maxime Lavandier.
01:52:28 - Un dossier épineux que le gouvernement a entre les mains.
01:52:32 Le projet de loi sur la fin de vie continue à diviser.
01:52:35 Pour rappel, le projet de loi contient trois volets.
01:52:38 L'accompagnement des patients, les soins palliatifs
01:52:41 et l'aide active à mourir.
01:52:43 C'est ce dernier volet qui fait débat.
01:52:45 - Alors que l'Académie de médecine s'est dit favorable à titre exceptionnel,
01:52:48 près de 800 000 professionnels de santé s'opposent fermement à ce projet de loi.
01:52:53 C'est le cas de cette infirmière en soins palliatifs.
01:52:55 - Les soins palliatifs, qu'est-ce que c'est ?
01:52:58 C'est de l'accompagnement des personnes jusqu'au bout de la vie.
01:53:01 C'est un projet de vie.
01:53:02 L'assistance médicale à mourir, c'est un projet de mort.
01:53:06 Pour moi, on est sur deux choses qui sont à l'opposé l'une de l'autre.
01:53:10 - Autre critique du côté des soignants,
01:53:12 la manière dont le projet de loi a été conduit.
01:53:14 - Il n'y a pas eu de conconstruction, qu'on ne connaît pas le texte.
01:53:17 Que la façon dont se sont passées les réunions,
01:53:19 que ce soit en termes d'absence de compte rendu, d'absence d'ordre du jour,
01:53:22 de prise de parole, de représentation de certaines personnes
01:53:26 qui ne représentaient qu'eux-mêmes, de débat,
01:53:29 une méthode qui n'était pas du tout acceptable à nos yeux.
01:53:34 - Le projet de loi devrait être remis au président de la République
01:53:37 avant la fin du mois de septembre.
01:53:39 La prochaine étape sera sa présentation en Conseil des ministres.
01:53:42 Mais aucune date n'a été communiquée pour le moment.
01:53:45 - Guillaume Bigot, vous comprenez l'inquiétude exprimée par ces soignants ?
01:53:48 - Oui, bien sûr, parce que le débat de fin de vie ne veut pas le trancher à la Wellbeck,
01:53:53 c'est-à-dire à la SERP, en disant qu'une société qui promeut ça
01:53:56 ne mérite même plus de vivre.
01:53:58 Une civilisation, c'est perdu.
01:54:00 Je ne vais pas gérer là-dedans, ça me paraît infiniment compliqué.
01:54:03 Mais il y a quelque chose qui est très simple.
01:54:05 C'est que si vous n'avez pas en place les soins palliatifs,
01:54:08 c'est-à-dire la possibilité de faire face,
01:54:10 dans les derniers moments de votre vie, à des douleurs extrêmes.
01:54:12 Si ça n'est pas en place, alors, à mon avis,
01:54:15 on n'a pas le droit même d'aborder l'autre question.
01:54:17 - Il faut découpler les deux questions, il ne faut pas que ce soit abordé dans le même projet.
01:54:19 - Chronologiquement, d'abord, il faut assurer les soins palliatifs pour tous.
01:54:22 Or, on sait que c'est très cher, et on sait,
01:54:24 et là, je pense que le pape a raison, il y a une inhumanité possible.
01:54:27 C'est pour faire des économies qu'on va promouvoir, probablement,
01:54:30 cette affaire d'euthanasie. Et là, c'est vraiment épouvantable.
01:54:33 - Arthur De Vatrigan, je vais vous faire réagir tout d'abord à 8h15.
01:54:35 Le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
01:54:38 - Fin de la visite du pape François à Marseille.
01:54:43 Une visite qui s'est conclue par une messe géante au stade Vélodrome,
01:54:46 accueillie par 60 000 fidèles et en présence du couple présidentiel.
01:54:49 Ce voyage de deux jours a été largement consacré à la situation des migrants
01:54:52 et à la question de la fin de vie en France.
01:54:54 Le pape François est reparti pour Rome dans la soirée.
01:54:57 Dans le Haut-Karabakh, l'Arménie a réclamé hier à l'ONU
01:55:02 l'envoi immédiat d'une mission pour surveiller et évaluer les droits humains.
01:55:05 Dans le même temps, l'Azerbaïdjan a promis que les Arméniens de la région
01:55:08 seront traités en citoyens égaux. Pour rappel, l'Azerbaïdjan avait lancé
01:55:11 en début de semaine une opération militaire obligeant les séparatismes arméniens
01:55:14 à déposer les armes.
01:55:16 Et puis, Paris a dansé au rythme de la techno-parade hier.
01:55:20 La vitrine festive des musiques électroniques a battu son record
01:55:23 avec quelques 400 000 participants pour son 25e anniversaire.
01:55:26 Plus de 6 millions de personnes ont déjà participé à cet événement
01:55:30 depuis sa création en 1998.
01:55:33 Arthur de Wattrigan, une réaction sur ce dossier de la fin de vie.
01:55:37 On a le sentiment, et on le voit à travers l'inquiétude des soignants,
01:55:40 que finalement, la position de l'exécutif et d'Emmanuel Macron
01:55:44 en premier lieu n'est absolument pas arrêtée sur la question.
01:55:46 Je suis moins convaincu que vous, parce que c'est malheureusement
01:55:50 un sujet politique sociétal, c'est un sujet qu'on doit arranger
01:55:53 à une partie de la gauche pour avoir la paix.
01:55:56 C'est un sujet qui ne coûte pas cher.
01:55:58 On peut faire passer d'autres lois derrière.
01:56:00 Vous pensez que le suicide assisté va passer dans ce domaine ?
01:56:03 Oui, je n'ai aucun doute là-dessus malheureusement.
01:56:05 Le constat aujourd'hui, c'est que vous avez 380 000 personnes
01:56:08 qui ont besoin de soins palliatifs.
01:56:10 Il y en a un tiers qui seulement y accèdent.
01:56:12 Pourquoi ? Parce que vous avez 20 départements qui n'ont pas d'unité.
01:56:14 Et seulement 36 millions d'euros de budget sont alloués,
01:56:16 alors qu'il faudrait 1,4 milliard.
01:56:18 Ensuite, quand vous regardez la convention citoyenne
01:56:20 qui a été organisée pour débattre de ce sujet,
01:56:22 où ça a été abrité au CESE,
01:56:24 Conseil économique, social et environnemental,
01:56:27 qui est le patron du CESE ? Thierry Baudet, l'ancien patron des mutuelles.
01:56:30 Qu'est-ce qu'a déclaré Thierry Baudet il y a quelques années ?
01:56:32 Il a dit que les mutuelles seront prêtes à accueillir,
01:56:35 seront prêtes à être pionnières pour créer des lieux de condition
01:56:37 pour permettre d'accéder à cette liberté.
01:56:39 C'est vachement sympa, des mutuelles qui sont prêtes à organiser
01:56:41 des lieux pour seringuer des petits cancéreux.
01:56:43 C'est quand même bien sympa de leur part.
01:56:45 Ensuite, ça fait 15 ans que la DMD, l'aide à mourir dans la dignité,
01:56:48 vous sort ce sondage, le 96 % des Français qui sont pour l'euthanasie.
01:56:51 Si vous regardez l'envers du décor, moi je m'étonne des 4 %,
01:56:54 parce que quand on vous demande que vous préférez mourir dans un affreux souffrance
01:56:57 en vous lisant le bouquin de Cristina Ango avec Sandrine Rousseau,
01:56:59 ou alors mourir dignement entouré d'un harem d'un mannequin russe,
01:57:02 qui sont les 4 % qui ne veulent pas mourir ?
01:57:04 Donc le raisonnement a toujours été faussé.
01:57:06 La réalité c'est qu'aujourd'hui, si vous ne voulez pas faire passer l'euthanasie,
01:57:10 vous avez donné comme ultime souvenir à un Alzheimer une injection létale,
01:57:13 et qu'en fait ce n'est pas la souffrance des malades que vous allez abréger,
01:57:16 c'est celle que la société ne veut pas voir.
01:57:18 Guillaume Bigot a cité Michel Houellebecq,
01:57:20 je voudrais le citer également dans un débat avec Enthoven,
01:57:22 à la question qu'on lui pose,
01:57:24 si un ami atteint de la maladie de Charcot veut mourir, qu'est-ce que vous faites ?
01:57:27 Il ne dit rien, pourquoi ?
01:57:28 Parce que s'il veut mourir, c'est que c'est de ma faute, c'est-à-dire que je ne l'aime pas assez.
01:57:31 Je crois qu'il a tout résumé.
01:57:32 Eh bien écoutez, ça augure de lourds débats, en tout cas dans les mois à venir sur cette question,
01:57:37 avec le projet de loi qui sera présenté, en tout cas qui sera mis sur la table par l'exécutif.
01:57:41 A retrouver dans le JDD également ce dimanche,
01:57:43 la côte de popularité du couple exécutif qui se dégrade,
01:57:46 confronté aux fortes attentes des Français.
01:57:48 Emmanuel Macron perd des points dans le baromètre IFOP-JDD,
01:57:51 avec 28% de satisfait, une baisse de 2 points Marine.
01:57:53 Oui, Elisabeth Borne, quant à elle, est à 29% de satisfaction, en baisse de 3 points.
01:57:58 Selon les réponses récoltées par l'IFOP,
01:58:00 la principale préoccupation des Français reste le pouvoir d'achat,
01:58:03 loin devant l'immigration et la sécurité.
01:58:05 Allez, on va prendre la direction des jardins du Palais Royal,
01:58:08 où se cache une institution.
01:58:10 Ce magasin s'appelle "À l'Oriental", véritable musée, boutique à la fois,
01:58:15 temple des pipes à tabac, et on y expose des objets de collection liés au tabac d'ailleurs depuis 1818.
01:58:21 Oui, mais voilà, "À l'Oriental" est aujourd'hui menacé de fermeture par le Conseil constitutionnel
01:58:26 qui souhaite s'agrandir.
01:58:27 La propriétaire compte bien résister.
01:58:29 Reportage d'Axel Rebo et Dounia Tengour.
01:58:31 C'est à quelques pas de la comédie française,
01:58:35 dans le magnifique jardin du Palais Royal,
01:58:37 que se niche "À l'Oriental", l'une des boutiques les plus anciennes de la capitale.
01:58:42 Rendez-vous depuis 1818 des amateurs de pipes traditionnelles.
01:58:46 La propriétaire des lieux est désormais menacée d'expulsion.
01:58:50 La raison officielle, des questions de sécurité évoquées par le Conseil constitutionnel.
01:58:55 Un motif remis en doute par l'avocat de la propriétaire.
01:58:59 On ne sait pas ce que M. Laurent Fagus veut véritablement faire de ce magasin.
01:59:05 Quelle urgence y a-t-il à expulser cette dame qui est là depuis 26 ans,
01:59:09 qui paie régulièrement son loyer, sous prétexte d'étendre le champ du Conseil constitutionnel.
01:59:17 Accusée d'être située sur le domaine public,
01:59:19 la boutique voit chaque jour son accès de plus en plus restreint.
01:59:23 La propriétaire dénonce une injustice.
01:59:26 Ça le dérange mon petit magasin.
01:59:28 Alors vous avez compris pourquoi à chaque fois ils ferment les grilles, etc.
01:59:34 Pour m'embêter, pour que je m'en aille.
01:59:36 Mais je ne partirai pas.
01:59:38 Suite à nos sollicitations, le centre des monuments nationaux,
01:59:41 gestionnaire des lieux, n'a pas souhaité s'exprimer.
01:59:44 Pour l'heure, aucune indemnisation ou boutique de remplacement
01:59:47 n'a été proposée à la propriétaire d'Alle-Orientale.
01:59:50 Portée en justice, l'affaire est désormais entre les mains du tribunal administratif.
01:59:55 C'est quand même bien dommage ce magasin qui est magnifique.
01:59:58 C'est une institution de 1818 quand même dans les galeries du jardin du Palais-Royal.
02:00:03 On va prendre un petit peu de hauteur pour la 50e édition de la Coupe Icare à présent.
02:00:07 Vous allez voir, c'est assez impressionnant,
02:00:09 la plus grande manifestation de vol libre au monde qui a eu lieu ce week-end en Isère.
02:00:13 Toutes les animations ont pu se tenir hier,
02:00:16 sauf l'Icarnaval reporté à cause des conditions météo.
02:00:19 Aujourd'hui aura lieu le grand concours de déguisement
02:00:21 durant lequel 150 pilotes répartis en 90 équipes vont pouvoir déployer leurs ailes.
02:00:25 Ce sont des images qui font rêver quand même.
02:00:27 Ça fait rêver.
02:00:28 Magnifique.
02:00:29 Et les déguisements très sympathiques que je vois apparaître.
02:00:32 J'avais pas vu les images encore pendant la préparation de l'émission.
02:00:35 Non, non, c'est extrêmement sympathique.
02:00:36 On suivra ça, j'espère.
02:00:38 Romain Desarbes, dans la matinale demain, nous montrera le bilan de cette compétition déguisée.
02:00:43 Ça a l'air très très sympathique.
02:00:44 Vous restez avec nous sur CNews.
02:00:45 On va marquer une courte pause.
02:00:47 On revient dans un instant.
02:00:48 On va évoquer le procès de Magnanville, de l'attaque de Magnanville.
02:00:51 C'était il y a 7 ans qui va débuter demain.
02:00:53 Le procès qui va permettre de juger le complice de cette attaque terrible.
02:00:58 Je le rappelle, deux policiers qui ont été tués, assassinés à leur domicile devant leur enfant de 3 ans.
02:01:04 A tout de suite.
02:01:05 8h28 sur CNews, de retour dans la matinale week-end.
02:01:12 Dernière ligne droite avec Marine Sabourin, avec Guillaume Bigot, avec Arthur De Vatrigan
02:01:16 et bien sûr avec Carole Zanin pour La Météo.
02:01:18 Voici les titres de votre journal.
02:01:20 A la une, le procès de l'attentat de Magnanville qui s'ouvre ce lundi à Paris.
02:01:24 C'était il y a 7 ans.
02:01:25 Une attaque particulièrement atroce d'un couple de policiers à leur domicile, dans les Yvelines,
02:01:29 sous les yeux de leur fils âgé de seulement 3 ans.
02:01:32 C'était l'un des complices de l'assaillant qui est jugé la semaine prochaine.
02:01:35 Ce matin, Jean-Michel Fauvert, ancien patron du Rennes, nous raconte comment lui et ses équipes ont vécu cette terrible journée.
02:01:41 J'étais bouleversé, effondré.
02:01:45 La réaction ce matin de l'ancienne rectrice de l'Académie de Versailles dans le Parisien, aujourd'hui en France.
02:01:50 Académie à l'origine du courrier odieux envoyé aux parents du jeune Nicolas.
02:01:53 Ce collégien de Poissy, victime de harcèlement qui a mis fin à sa ville il y a quelques jours.
02:01:57 Charline Avenel reconnaît un grave dysfonctionnement qui met en évidence les failles, dit-elle,
02:02:02 et pose la question des relations humaines au sein de l'Académie.
02:02:05 Et puis l'exécutif qui répond au pape François, la France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration.
02:02:12 Le gouvernement a d'ailleurs publié ce mois-ci un guide pour l'installation des réfugiés en milieu rural,
02:02:17 avec pour objectif une meilleure répartition des migrants sur tout le territoire. Les explications à suivre.
02:02:23 Mais tout d'abord, la une de l'actualité, c'est ce procès pour complicité d'assassinat du couple de policiers à Magnanville qui s'ouvre demain.
02:02:33 C'était en 2016 dans les Yvelines. Jean-Baptiste Salvin et Jessica Schneider avaient été lâchement assassinés par un djihadiste sous les yeux de leur fils de 3 ans.
02:02:40 C'est l'un des complices de l'assaillant qui est jugé la semaine prochaine, Sandra Buisson.
02:02:45 Et Célia Barotte ont rencontré les intervenants présents lors de l'assaut.
02:02:48 Après avoir poignardé Jean-Baptiste Salvin, le terroriste, Larocie Abala se retranche au domicile des policiers.
02:02:55 Il garde en otage Jessica Schneider et l'enfant du couple au premier étage du pavillon.
02:03:00 Des contacts de renseignement sont établis et deux colonnes d'assaut du RED sont mobilisées pour sauver les victimes.
02:03:06 L'idée c'était de faire un assaut en partant du bas et monter vers le haut, vers l'étage.
02:03:13 Et de faire une diversion en grenadant à travers les fenêtres du haut.
02:03:18 J'ai donné l'autorisation de grenader, mais de grenader à vue, au rez-de-chaussée et à main,
02:03:24 et non pas avec des lanceurs de grenades qui sont beaucoup moins précis et surtout à vue pour ne blesser personne.
02:03:31 Une fois l'assaut donné, les équipes du RED découvrent le corps sans vie de la fonctionnaire de police.
02:03:35 L'enfant de 3 ans est lui, sain et sauf. Il est confié au médecin du RED, accompagné par un voisin et ami policier de la famille surnommé Canard.
02:03:44 Le premier suivi psychologique c'est Canard qui l'a fait. Il avait vraiment cette intelligence humaine.
02:03:48 Donc ce petit moment qui a dû durer 2 minutes dans l'ambulance, c'était des mots très simples.
02:03:54 Il sort de l'enfer et de voir cette petite tête blonde avec son petit sourire, c'est juste magique.
02:04:01 7 ans après, malgré ce procès, la famille de Jean-Baptiste Salvin est consciente qu'elle n'aura pas encore toutes les réponses à ses questions.
02:04:09 On vous en parlait la semaine dernière, cette lettre inadmissible envoyée par l'Académie de Versailles aux parents du jeune Nicolas
02:04:15 qui alertait sur le harcèlement de leur fils dans un collège à Poissy dans le département des Yvelines.
02:04:20 L'adolescente de 15 ans avait mis fin à ses jours au début du mois de septembre.
02:04:24 Et pour la première fois, l'axe rectrice de l'Académie de Versailles, Charline Avenel, revient sur ce grave dysfonctionnement dans une interview donnée aux Parisiens aujourd'hui en France.
02:04:33 Oui, voici ses mots. Il est inadmissible qu'ils aient reçu un tel courrier. J'ai été bouleversée en apprenant le décès de cet élève lorsque j'ai découvert il y a une semaine dans la presse l'existence de ce courrier.
02:04:43 J'étais effondrée. Dans le cas présent, il n'y avait pas envoyé un tel courrier à des parents en détresse sur un cas de harcèlement
02:04:48 et sans prendre le soin d'échanger avec l'établissement et le référent harcèlement départemental avant de poursuivre ce dysfonctionnement, mettant en évidence des failles dans la procédure.
02:04:57 Arthur de Vatrigan, peut-être un mot là-dessus ? Un peu tard, non ?
02:05:00 Un peu tard, d'autant plus qu'on a appris qu'il y a une deuxième lettre du même style qui est sortie lorsqu'un parent a porté plainte accusant quelqu'un d'attouchement sexuel sur sa fille.
02:05:09 Il a reçu exactement la même lettre.
02:05:11 Je vous rappelle juste une séquence, 2018, Conseil des ministres qui explique par décret la nomination de recteurs qui sont modifiés, qui passent de 20 à 40%,
02:05:21 les noms de titulaires possibles n'ayant ni doctorat ni habilitation à diriger des recherches, ce qui a permis à cette dame de devenir rectrice de l'Académie de Versailles.
02:05:29 Et pourquoi ils font ce décret ? Ils l'expliquent pour mieux répondre aux exigences nouvelles du métier. On peut dire que c'est une belle réussite.
02:05:36 On a trouvé d'un moment qu'il fait de la lutte contre le harcèlement scolaire l'une de ses priorités. Un plan interministériel doit être présenté par Elisabeth Borne pour mieux prévenir les drames.
02:05:44 Et plusieurs mesures ont déjà été proposées par Gabriel Attal, ministre de l'Education, comme le changement d'établissement de l'élève harceleur ou son bannissement des réseaux sociaux.
02:05:52 Alors à quoi faut-il s'attendre ? Éléments de réponse avec notre journaliste politique Elodie Huchard.
02:05:57 On le sait, pour le gouvernement, lutter contre le harcèlement scolaire est une priorité.
02:06:02 Et c'est dans ce sens que la Première ministre va présenter vendredi le plan interministériel contre ce fléau.
02:06:08 Selon nos confrères du Parisien, il y a plusieurs pistes envisagées par le gouvernement.
02:06:12 D'abord, un travail sur tout ce qui concerne le harcèlement en ligne et via les téléphones portables avec plusieurs mesures.
02:06:18 La première, vérifier l'âge de ceux qui s'inscrivent sur les réseaux sociaux.
02:06:22 Il y a déjà quelques temps, le groupe Horizon voulait instaurer une majorité numérique à 15 ans.
02:06:27 Une bonne idée qui peut sembler pertinente, mais cela signifie que les plateformes des réseaux sociaux devront jouer le jeu.
02:06:33 Autre idée du ministre de l'Éducation, instaurer un couvre-feu numérique entre 18h et 8h par exemple.
02:06:38 Mais une fois de plus, la pose la question de l'application de cette mesure.
02:06:42 Il y a aussi la possibilité de bannir de 6 mois des réseaux sociaux tout élève harceleur et de confisquer systématiquement les téléphones portables.
02:06:50 Forcément, ce plan aura aussi un volet préventif avec l'instauration de brigades anti-harcèlement dans les établissements
02:06:57 qui permettront notamment de sensibiliser, mais aussi de pouvoir intervenir en cas de crise.
02:07:02 Et puis enfin, un travail avec des psychologues qui pourront eux-mêmes identifier très clairement
02:07:07 quand il y aura ou pas des cas de harcèlement dans les établissements scolaires.
02:07:11 Le fait aussi que ce soit Elisabeth Borne qui présente ce plan montre bien l'importance de ce sujet pour le gouvernement.
02:07:17 Et on voit Guillaume Bigaud que l'outil numérique, les réseaux sociaux d'une part et les téléphones portables de l'autre sont au cœur des questionnements.
02:07:24 Parce que de toute façon, aujourd'hui c'est ce qui se passe.
02:07:27 C'est-à-dire qu'en dehors des établissements, l'élève continue d'être harcelé par ce biais.
02:07:31 En réalité, on essaye de réfléchir à des usines à gaz très compliquées pour protéger les enfants et les jeunes des réseaux sociaux.
02:07:43 Mais moi ce qui me fascine, c'est qu'il y a quelque chose qui est à la portée de l'éducation nationale et que l'éducation nationale pourrait faire assez facilement.
02:07:50 Sinon ça passe par les parents, ça passe par les gars femmes, ça passe par la loi.
02:07:54 Mais il y a quelque chose de très simple.
02:07:56 Il suffirait de dire dans l'établissement, vous ne rentrez pas avec votre téléphone, vous le récupérez à la sortie de l'établissement.
02:08:01 Déjà ce sera un énorme problème.
02:08:03 Ça c'est possible, mais ça ne sera pas fait parce qu'évidemment c'est couper une sorte de cordon ombilical psychologique dans un monde de victimes.
02:08:09 Et aussi parce qu'il y a l'idée que, si vous voulez, on ne peut pas aller contre le bon plaisir individuel.
02:08:16 C'est le bon plaisir des enfants, c'est le bon plaisir des jeunes.
02:08:19 Donc on ne peut pas faire prévaloir l'intérêt collectif sur l'intérêt individuel.
02:08:24 La France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration.
02:08:28 Voici les mots de la présidence française sur lesquels vous allez réagir dans un instant, Guillaume Bigot.
02:08:32 Des mots en réaction aux propos tenus justement par le pape François lors de sa visite à Marseille.
02:08:36 Une visite largement dominée par ses prises de position sur la crise migratoire.
02:08:40 Ce week-end, le souverain pontife a martelé un message d'accueil des migrants, dénonçant l'indifférence des responsables politiques européens lors de sa visite à Marseille.
02:08:48 Le gouvernement qui a le sens du timing, puisqu'il a publié cette semaine un guide pour l'accueil et l'intégration des réfugiés en milieu rural.
02:08:54 Les premières lignes de ce texte vantent l'installation de personnes réfugiées en milieu rural comme une opportunité parmi les objectifs de ce manuel.
02:09:01 Mieux répartir les réfugiés sur tout le territoire.
02:09:04 Les détails, Dunia Tengour.
02:09:06 Accueillir et intégrer les réfugiés dans les campagnes.
02:09:12 Une opportunité autant pour les territoires que pour leurs habitants.
02:09:16 Voilà le message porté par cette brochure publiée ce mois-ci par la direction interministérielle à l'accueil et l'intégration des réfugiés.
02:09:24 Pour désengorger les villes, les réfugiés sont invités à s'installer dans les territoires ruraux afin de revitaliser les centres-bourgs et leur tissu social.
02:09:33 Parmi les avantages cités par le document, le logement, mais aussi la stabilité de l'emploi.
02:09:39 Une affirmation loin d'être partagée.
02:09:42 Il n'y aura pas, je vous rappelle en plus qu'en milieu rural, le taux de chômage est généralement deux fois plus élevé que la moyenne nationale.
02:09:55 Des aires médicaux, accès aux services publics restreints, chômage ou encore difficulté de mobilité.
02:10:02 Malgré la volonté affichée par l'exécutif, sur place, l'installation de personnes réfugiées se heurte souvent à une réalité bien plus complexe.
02:10:11 Alors Guillaume Dugon, on va reprendre les choses dans l'ordre.
02:10:13 La France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration.
02:10:16 Les mots de la présidence française qui répondent finalement au discours du pape François ce week-end.
02:10:20 Vous avez l'impression que l'exécutif finalement se justifie ?
02:10:23 Oui, l'exécutif se justifie et c'est assez, on pourrait se dire d'ailleurs, c'est un peu curieux, le président Macron était-il un peu mazo de faire venir le pape
02:10:30 qui lui a tapé sur les doigts finalement sur sa politique en matière de programmation sur l'euthanasie
02:10:35 et qui a tapé les doigts, sur les doigts en tout cas de son ministre de l'Intérieur qui explique que personne de l'Empedouza ne viendra en France.
02:10:42 C'était un peu curieux. Mais je pense qu'en fait, il essayait de...
02:10:44 Hormis ceux qui auront le statut de réfugié, voilà, petite astèse.
02:10:47 Et ceux qui auront le statut de réfugié dans d'autres pays européens parce qu'évidemment avec Schengen, ils pourront venir.
02:10:52 Non, là, l'idée, c'était de prendre un peu une partie de la popularité parce que c'est une star internationale.
02:10:59 Ça aurait pu être Ariana Grande, c'était le pape, mais prendre quelque chose de la popularité et en même temps montrer que, oui, mais il est à l'écoute.
02:11:07 Il fait les choses avec beaucoup de scrupules. Il est capable d'entendre les points de vue différents, etc.
02:11:11 Voilà, mais la présidence de la République avait parfaitement bien fait d'expliquer qu'on prenait notre part et de mettre un holà et un stop à cette politique de culpabilité
02:11:20 qui est absolument incroyable.
02:11:22 - Vous avez perçu, vous aussi, Arthur de Vatrigan, ce sentiment de culpabilisation que dénoncent certains dans les propos du pape.
02:11:29 Et est-ce que vous avez l'impression aussi que la France se justifie derrière ?
02:11:32 - Ah bah là, la France se justifie clairement. Après, il faut toujours rappeler sur le sujet de l'immigration comme sur d'autres que l'Église n'est pas un parti politique
02:11:40 et qu'ils ont une temporalité différente. Il faut jamais l'oublier.
02:11:44 Ensuite, là, c'est vrai qu'une partie de son discours du pape était très politique puisqu'il s'adressait aux États en critiquant le modèle de l'assimilation.
02:11:51 Je ne suis pas certain qu'il sache vraiment ce que signifie l'assimilation en France, en tout cas l'intégration non plus.
02:11:56 Parce que quand il parle de Marseille comme ville multiculturelle réussie, bon, on n'a pas tout à fait la même vision des choses.
02:12:02 Là, je veux dire, c'est que, un, la France est une terre d'accueil, oui, ça c'est sûr, parce qu'Emmanuel Macron ne cesse de répéter que c'est une terre d'immigration, ce qui est faux.
02:12:11 De toute façon, l'Europe, l'Union Européenne nous contraint de récupérer les migrants.
02:12:15 Ensuite, une terre d'intégration, non, ce n'est pas vrai, ce n'est pas une terre d'intégration.
02:12:18 La preuve, on passe son temps à voir des affrontements clanniques de tous les côtés.
02:12:22 Ensuite, dernière chose, pas de bol pour nos ruraux, ils vont se taper les éoliennes plus les migrants, à croire qu'ils sont devenus une poubelle.
02:12:27 On est quand même, ce qui est effrayant, témoins d'une expérimentation idéologique où des peuples cobayes se sont soumis à une ingénierie sociale qui les force à se faire grand remplacer.
02:12:38 Et nous, on regarde ça, parce que ce que dit Emmanuel Macron et ce que dit l'Union Européenne, c'est "on va relocaliser les migrants dans les campagnes".
02:12:44 Et quelque chose qui est assez étonnant, c'est que le pape dénonce à raison la soumission matérielle, mais nie complètement les questions immatérielles,
02:12:51 que sont l'identité, que sont la culture, que sont le commun.
02:12:54 Alors, du point de vue de Van der Leyen et Macron, que les hommes soient interchangeables, c'est leur idéologie, du point de vue du pape, je ne comprends pas trop bien ce qu'il y a derrière.
02:13:02 Allez, un mot de l'actualité internationale, ça fait 7 ans que le Royaume-Uni est sorti de l'Union Européenne.
02:13:06 Des milliers de britanniques étaient pourtant dans les rues de Londres, hier, une manifestation pour exprimer leur volonté de réintégrer l'Union Européenne.
02:13:12 Oui, ce sont notamment les jeunes qui lèvent la voix, selon un sondage réalisé en mai dernier par la chaîne anglaise "News Tracker".
02:13:18 86% des 18-25 ans voteraient en faveur d'un retour dans l'Union Européenne. Écoutez quelques manifestants.
02:13:24 Cela fait quoi ? 6-7 ans que le vote a eu lieu ? Cela fait 6 ou 7 ans que les citoyens n'ont absolument pas eu la possibilité de choisir si nous quittions ou non l'Union Européenne.
02:13:35 Et nous n'avons pas vraiment été écoutés depuis.
02:13:37 Je suis certain que nous finirons par réintégrer l'Union Européenne. Les partisans sont déjà nombreux.
02:13:42 Et je pense que ce soutien ne fera que croître parce que le Brexit est un désastre.
02:13:47 Je suis donc certain que cela arrivera, mais cela prendra probablement quelques années, probablement beaucoup d'années avant que cela n'arrive.
02:13:54 Vous vouliez faire un petit commentaire, Arthur de Vatrigan ?
02:13:57 C'est étonnant, mais après, il faut voir quelle sociologie manifeste pour réintégrer l'Europe.
02:14:02 Je pense que de toute façon, le Brexit laisse encore des blessures ouvertes.
02:14:05 Il y a eu un vrai affrontement entre les Somoilles et les Niwair.
02:14:08 Et cet affrontement, ce fossé, est loin d'être résolu.
02:14:12 Guillaume Bigot ? Dans le journal Challenge, qui me semble très, très pro-européen, il était noté quelques centaines, voire quelques milliers de manifestants.
02:14:19 Peut-être que c'était un tsunami, je n'en sais rien, mais on n'a pas vu la même chose.
02:14:22 C'est un périphénomène selon vous ?
02:14:24 Non, mais il faut être honnête. Les sondages disent qu'il y a des Britanniques qui sont assez nombreux à regretter.
02:14:29 Mais effectivement, quand on est dans un pays démocratique, on peut effectivement consulter le peuple et suivre la volonté du peuple.
02:14:36 Le problème de l'Europe, c'est que c'est post-démocratique.
02:14:39 Et donc, si les peuples, à l'inverse des Britanniques, veulent sortir, ils ne peuvent pas.
02:14:43 Et enfin, le deuxième point qui est, à mon avis, clé, c'est que le problème de la Grande-Bretagne, c'est que la Grande-Bretagne subit une politique ultralibérale qui est précisément celle que promeut l'Union européenne.
02:14:53 Donc, s'ils rentrent dans l'Union européenne, ils auront tout aussi des migrants.
02:14:55 Et s'ils rentrent dans l'Union européenne, leur économie sera tout autant laminée par une concurrence déloyale de la Chine.
02:14:59 Alors, toute autre chose à présent. Est-ce que vous vous souvenez d'Henri Dantselm, le héros au sac à dos ?
02:15:03 Bien sûr !
02:15:04 L'assaillant au couteau à Annecy, qui s'en était pris à des enfants dans un parc.
02:15:09 Henri nous envoie désormais régulièrement sa carte postale des visites de cathédrales de France.
02:15:15 Et là, cette fois, il est à Angers. Je vous propose de regarder cette petite pastille qu'il nous envoie.
02:15:20 [Musique]
02:15:24 Bonjour les amis, me voilà arrivé en Anjou, à Angers, dans la cité du roi René.
02:15:30 Et aujourd'hui, je vais vous présenter la cathédrale Saint-Maurice.
02:15:34 La première chose qui m'a marqué est la simplicité de son plan architectural.
02:15:40 Ici, on l'appelle le style gothique Angevin ou Plantagenet.
02:15:44 Mais cessons de parler architecture et concentrons-nous sur les différents trésors que nous réserve la cathédrale.
02:15:51 J'en ai observé trois qui m'ont particulièrement intéressé.
02:15:56 C'est au tout début du XVIe siècle que la reine Anne de Bretagne décide de financer un nouvel orgue à la cathédrale.
02:16:04 Celui que l'on observe aujourd'hui date du XVIIIe siècle et est certainement un des plus beaux que j'ai jamais pu observer.
02:16:13 Le deuxième trésor est la chair datée du XIXe siècle et richement sculptée.
02:16:20 Enfin, peut-être que vous ne le voyez pas, mais la cathédrale d'Angers est aussi une nécropole royale.
02:16:27 Quand on passe derrière le chœur, on découvre une stèle avec marqué dessus le nom des rois, des reines et des princesses d'Anjou.
02:16:35 Regardez au-dessus des boiseries rajoutées au XVIIIe siècle, on observe encore quelques détails de peinture marquant la dignité des sépultures royales.
02:16:44 Voilà, j'espère que vous avez apprécié cette petite introduction à la cathédrale Saint-Maurice d'Angers.
02:16:51 Il ne vous reste plus qu'à y aller pour la découvrir car elle n'a pas encore livré tous ses secrets.
02:16:57 A bientôt pour une nouvelle cathédrale.
02:17:02 Magnifique visite de la cathédrale d'Angers avec Henri Danselm. Il est 8h44, quasiment 45 sur CNews.
02:17:08 C'est l'heure du rappel de l'actualité avec vous Marie.
02:17:10 Emmanuel Macron fait sa rentrée politique. Le président sera l'invité des journaux de TF1 et France 2 ce soir à 20h.
02:17:18 En direct de l'Elysée, le chef de l'État reviendra sur une semaine chargée et marquée par la visite du roi Charles III en France,
02:17:23 ainsi que par le déplacement du pape François à Marseille.
02:17:26 Il évoquera également des sujets d'actualité tels que la présentation de la planification écologique et le budget 2024.
02:17:32 Le rappeur MHD est condamné hier à 12 ans de prison pour meurtre. Les faits remontent à 2018.
02:17:39 Un jeune homme avait été tué dans le cadre d'un règlement de comptes entre bandes rivales.
02:17:43 Sur les 8 co-accusés, 5 ont également été condamnés à des peines allant de 10 à 18 ans de réclusion criminelle.
02:17:49 Le rappeur, révélé en 2015, continue de clamer son innocence.
02:17:55 Et puis, le plus gros échantillon d'astéroïdes jamais collecté doit atterrir ce matin dans le désert de l'Utah, aux Etats-Unis,
02:18:00 un voyage réalisé par la NASA.
02:18:02 Ces 250 grammes de matière doivent permettre de mieux comprendre les types d'astéroïdes qui pourraient menacer la Terre.
02:18:07 La descente finale s'annonce périlleuse. Il pourrait être décidé de ne pas relâcher la capsule.
02:18:11 Dans ce cas-là, Lassonde irait faire le tour du soleil avant de retenter sa chance en 2025.
02:18:16 Quand elle arrive sur ce plateau, c'est que je suis bientôt en week-end.
02:18:22 Je ne sais plus faire de liaison, je suis bientôt en week-end.
02:18:25 Liaison dangereuse.
02:18:27 Et que Sonia Mabrouk débute, quant à elle, sa semaine avec le grand rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos.
02:18:32 Ce sera tout à l'heure, Sonia, à 10h.
02:18:35 Qui est votre invité aujourd'hui ?
02:18:36 Notre invité, c'est le spécialiste du monde arabe, spécialiste aussi des religions et professeur des universités, Gilles Keppel.
02:18:42 Alors évidemment, nous allons parler, Anthony, de la venue du pape, de ses propos sur les migrants, mais aussi,
02:18:48 et vous en avez largement parlé sur CNews, de cette vidéo-choc des policiers attaqués.
02:18:53 Gilles Keppel nous dira de quoi c'est le révélateur, le symptôme.
02:18:56 Et puis j'insiste aussi, ce procès très important de Magnanville qui s'ouvre demain.
02:19:01 Gilles Keppel en a beaucoup parlé, puis on y reviendra tout à l'heure à 10h en direct.
02:19:05 Le rendez-vous, le grand rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos.
02:19:08 Et pris avec vous, Sonia Mabrouk, à tout à l'heure.
02:19:10 Merci.
02:19:11 Allez, l'espoir à présent sur CNews.
02:19:15 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
02:19:20 Allez, ce matin, il y avait de la formule, hein Marine ?
02:19:24 Oui, avec le Grand Prix du Japon qui s'est terminé il y a quelques minutes, le néerlandais Max Verstappen s'impose tranquillement.
02:19:31 Lando Norris et Oscar Piastri complètent le podium pour McLaren, une course dans l'ensemble relativement calme.
02:19:36 Au championnat, Max Verstappen s'envole un peu plus et file plus que jamais vers un troisième titre consécutif,
02:19:41 l'écurie Red Bull, et quant à elle, d'ores et déjà championne du monde.
02:19:44 Et hier, il y avait de la Ligue 1 au programme également.
02:19:47 Oui, de la Ligue 1, c'était une première difficile pour le nouveau coach de Lyon.
02:19:51 Face à Brest, les Gaunes perdent 1-0 dans les derniers instants du match et se retrouvent dorénavant 16e de Ligue 1.
02:19:57 Après six matchs sans victoire, les Brestois se placent en première position.
02:20:01 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
02:20:13 Allez, pour finir, en sourire, on vous propose ce matin de rejoindre le Monténégro,
02:20:17 où il y a un festival un petit peu particulier qui est organisé, un festival de la flemme.
02:20:22 Alors, je ne peux pas vous soupçonner de flemme sur ce plateau, puisque vous êtes là très tôt avec moi ce matin.
02:20:26 L'objectif, c'est de rester allongé le plus longtemps possible sans rien faire.
02:20:30 Oui, alors écoutez bien, Anthony, les quatre finalistes ont couché depuis plus de mille heures,
02:20:34 ce qui équivaut à en plus d'un mois allongé.
02:20:37 Mais attention, s'asseoir ou se lever est éliminatoire,
02:20:39 retour sur cette expérience avec Dunja Tengour.
02:20:42 1000 euros pour rester rallongé.
02:20:45 Non, vous ne rêvez pas, bienvenue au concours de la flemme, du petit village de Bresna, au Monténégro.
02:20:51 Après plus d'un mois de siestes acharnées, ils sont désormais plus que quatre finalistes.
02:20:55 Parmi eux, Lidija, esthéticienne qui a déjà passé plus de 800 heures au repos.
02:21:01 Mon frère et mes parents sont venus me supplier d'arrêter le concours.
02:21:07 En me promettant 1000 euros en échange.
02:21:09 Mais je leur ai dit qu'il n'y avait aucune chance que j'arrête et que je resterai jusqu'au bout.
02:21:14 Créé il y a 12 ans, ce festival insolite est surtout un pied de nez
02:21:19 aux préjugés concernant la prétendue flemme des Monténégrins.
02:21:23 Au-delà de l'humour, pour certains candidats, l'expérience constitue un véritable dépassement de soi.
02:21:29 Je me dis que si je peux ici, avec la force d'esprit et ma persévérance,
02:21:35 surmonter des obstacles et arriver jusqu'au bout,
02:21:38 alors je pourrais transposer ça dans la vraie vie.
02:21:42 Pour le plus grand bonheur des organisateurs, cette année est un excellent cru
02:21:48 puisque le record de la flemme a été largement dépassé.
02:21:51 Jusqu'à ce jour, la plus longue sieste des candidats avait duré cinq jours, soit près de 117 heures.
02:21:58 Vous avez raison, ils sont presque actifs en étant allongés.
02:22:02 Un, c'est la version monténégrine de la télé-réalité, j'ai l'impression.
02:22:05 Ils ont des nouvelles stars.
02:22:07 Et deux, ce qui est très drôle, en dehors du second degré, on a bien compris,
02:22:11 c'est que même quand ils essayent d'être flemmards, ils essayent d'être dans la performance.
02:22:15 C'est vraiment étonnant l'être humain.
02:22:16 C'est assez incroyable.
02:22:17 Mais par contre, moi, le prix 1000 euros pour rester 800 heures allongés, je ne le fais pas.
02:22:21 Ce n'est pas assez.
02:22:22 C'est de la flemme de haut niveau.
02:22:25 1000 euros Monténégro, c'est combien d'euros en France ?
02:22:28 Il faut savoir aussi à quoi ça correspond chez nous en termes de pouvoir d'achat.
02:22:32 Ça y est, on arrive à la fin de cette émission.
02:22:34 Je vous remercie, messieurs, d'y avoir participé.
02:22:36 Arthur De Vatrigan, Guillaume Bigot et bien sûr, l'excellente Marine Sabourin qui nous accompagne tous les week-ends.
02:22:41 On se retrouve bien évidemment la semaine prochaine, samedi dimanche 5h55 pour la Matinale.
02:22:45 Demain, vous retrouvez Romain Désarble là aussi à partir de 5h55.
02:22:48 Et puis tout de suite, c'est l'heure des pros avec Elia Deval.
02:22:51 [Musique]

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