Des vendanges à skis dans la Côte roannaise

TL7 - Télévision Loire 7

C'est une idée très originale que deux viticulteurs de Saint-André d'Apchon ont eu il y a quelques années. Faire les vendanges en calant des skis sous les caisses, dans une pente à 45%

Transcript

00:00 se diriger sur la montée infernale. La montée infernale c'est une montée qu'on faisait faire

00:05 aux vététistes lors de la fête du bout-terrain et on n'est pas sur le plus pentu. Faire les

00:10 vendanges chez Jean-Marie et Philippe Vial, ça se mérite. Après avoir avalé les 33% de la première

00:17 pente, c'est à 45% que les vendangeurs doivent évoluer ce matin et les conseils du viticulteur

00:22 sont les bienvenus. Le mieux pour monter c'est de mettre les pieds en canard, comme ça vous montez

00:28 plus facilement. Aussitôt dit, aussitôt fait et c'est forcément pour les vendangeurs que la tâche

00:34 s'annonce la plus ardue. Vous imaginez ici avec un porteur de haute, 40 kg sur le dos, donc sur

00:39 la pente, donc il faut tenir au sol et l'idée a été de mettre la vendange sur des skis. C'est pas

00:49 le vendangeur qui est sur les skis, on avait des problèmes d'assurance. L'idée est donc venue aux

00:54 deux frères après une longue réflexion, de la malice et un petit coup de main. On a fait bosser

01:00 notre matière grise et notre bureau d'études à nous et on a trouvé cette idée de ski, on appelle

01:09 ça des bennes à ski en fait, c'est des bennes rouges qu'on retrouve partout, qu'on a clipsé dans

01:15 un cadre en bois avec des spatules de ski coupées à la longueur. On monte avec la motoneige,

01:24 enfin c'est pas une motoneige puisqu'il n'y a pas de neige, c'est la moto qu'on sert toute l'année

01:31 pour travailler dans les vignes. On a un neveu qui est en Savoie et qui connaît du monde et du coup

01:40 il nous a trouvé les skis sans souci. Antoine lui fait les vendanges pour la première fois et après

01:45 un comparatif avec la cueillette sur un terrain plat ces derniers jours, le jeune homme préfère

01:49 être ici en pleine pente. Debout sur une parcelle normale accroupie, au bout d'un moment le dos il

01:53 supporte plus les jambes et tout donc là je suis accroupi, je descends comme ça et je ramasse

01:58 petit à petit et je continue jusqu'à la fin. Ce matin comparé à hier je suis moins fatigué. Et à

02:03 l'avenir Philippe aimerait même pourquoi pas faire inscrire cette épreuve aux Jeux Olympiques. C'est

02:07 du ski de descente on va dire, ski de descente touchousse.

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